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4 NOVEMBRE : FETE DE SAINT CHARLES BORROMEE

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Message par Hervé J. VOLTO Lun 4 Nov 2024 - 11:27

4 NOVEMBRE : FETE DE SAINT CHARLES BORROMEE

Cardinal à l’âge de 22 ans seulement, Charles Borromée, descendant d’une famille lombarde du XVI siècle, mène une vie de jouisseur; la mort de son frère lui fait découvrir l’amour de Dieu. Il convainc le Pape de rouvrir le Concile de Trente et comme évêque il est « le moteur » de charité pour chacun.

Charles Borromée, fils cadet d’une famille noble italienne, avait tout pour se laisser entraîner dans une vie facile et fastueuse. Neveu d’un pape, nommé cardinal à 22 ans, il est submergé de charges honorifiques très lucratives : son revenu annuel était de 52 000 écus, soit plus de mille tonnes d’or fin. Il reçoit les revenus du diocèse de Milan, des abbayes de Mozzo, Folina, Nonatella, Colle et de quelques autres légations : Bologne, Spolète, Ravenne, etc. Il reste laïc, grand amateur de chasse et de musique de chambre. Mais la conscience de son devoir est telle qu’il s’impose dans la vie mondaine et brillante de Rome, par sa rigueur et son travail. Il collabore efficacement à la reprise du concile de Trente, interrompu depuis huit ans. Au moment de la mort subite de son frère aîné, alors qu’il pourrait quitter l’Eglise pour la charge de chef d’une grande famille, il demande à devenir prêtre. Désormais il accomplit par vocation ce qu’il réalisait par devoir.

Devenu archevêque de Milan, il crée des séminaires pour la formation des prêtres. Il prend soin des pauvres alors qu’il vit lui-même pauvrement. Il soigne lui-même les pestiférés quand la peste ravage Milan en 1576. Il demande à tous les religieux de se convertir en infirmiers. Les années passent. Malgré le poids des années, il n’arrête pas de se donner jusqu’à l’épuisement. « Pour éclairer, la chandelle doit se consumer », dit-il à ceux qui lui prêchent le repos.

Trois conseils de Saint Charles :

– Aie grande confiance dans le Seigneur, il veut toujours ton bien.
– Exerce-toi à la connaissance de toi-même.
– Dans la prospérité, évite une trop forte allégresse. Elle risquerait de te faire oublier à ton âme les misères et périls existentiels.

-Il a mis en ma main tous ses trésors, ses sacrements et ses grâces. Il y a placé les âmes qui sont ce qu’il a de plus cher, qu’il a préférées à lui-même dans son amour, qu’il a rachetées de son sang. Il a mis en ma main le ciel pour que je puisse l’ouvrir aux autres (Saint Charles Borromée).




4 novembre : Mémoire de Saint Vital et Saint Agricola Martyrs (+304)

Saint Vital et Saint Agricola Martyrs à Bologne (✝ 304). Inscrits au 3 novembre dans le Martyrologe hiéronymien. La découverte de leur corps est mentionnée par St Ambroise en 393. Fête au XIIIème siècle. La messe est la même que celles des deux Martyrs Processus et Martinien au 2 juillet sauf les oraisons.

Saint Vital était l'esclave de saint Agricola ou Agricole. Ils furent ensuite compagnons dans le martyre. Saint Vital mourut d'épuisement au milieu des tortures et saint Agricola fut cloué sur une croix. Quelques années plus tard, saint Ambroise recueillera leurs reliques et dédicacera même une église à Florence en leur honneur.

A découvrir: la basilique San Vitale à Ravenne avec ses magnifiques mosaïques, dédiée à saint Vital, elle est commanditée par l’évêque Ecclesius vers 525.

À Bologne en Émilie, les saints Vital et Agricole, martyrs. Selon le récit de saint Ambroise, Vital qui était l’esclave d’Agricola, fut aussi son compagnon de martyre et partagea son sort. Il subit tous les genres de supplices au point qu’il n’avait plus sur son corps un endroit sans blessure; Agricola, que le supplice de son esclave ne sut effrayer, imita son martyre en étant crucifié. (martyrologe romain)

Martyrologe romain






4 novembre 1793 : Louis-Marie de Salgues de Lescure, le saint du Poitou, rend sa belle âme à Dieu

Louis-Marie de Salgues, Marquis de Lescure, né à Paris en l'hôtel de Montaigu rue des Fossoyeurs (actuellement rue Servandoni) le 15 octobre 17661, mort à La Pellerine (Mayenne) le 4 novembre 1793, était un militaire Français, opposant à la Révolution française. Il est surnommé « Le Saint du Poitou ».

Il naquit de Marie-Louis-Joseph de Lescure et de Jeanne de Durfort de Civrac (fille de Aimeric Joseph de Durfort-Civrac). La famille de Lescure est originaire de la terre de Lescure en Albigeois, où l'on voyait encore avant la Révolution française son château sur les bords du Tarn.

Issu d'une famille désargentée mais militaires de pèree en fils, Louis Marie de Lescure se lançà dans la carrière militaire et réussit un beau mariage en épousant en 1791 sa cousine Victoire de Donissan. Il était le cousin de Henri de La Rochejaquelein, autre héros de la Guerre de Vendée.

Il fut élève de l'École militaire. En entrant dans le monde à l'âge de seize ans, il y parut bien différent de ce qu'étaient alors les jeunes gens de son rang et de son état. Il était gauche, timide et taciturne ; il vivait, pour ainsi dire, isolé au milieu d'une société brillante, frivole et animée : sa piété était grande et presque austère, sans nulle ostentation. Sa femme lui fera prendre conscience de son rang. Il obtiendra, peu de temps avant la Révolution française, une compagnie de cavalerie dans le régiment de Royal-Piémont.

Aux débuts de la Révolution, ce jeune officier, au goût très prononcé pour les études, parlant trois langues et d'une très grande culture, n'est pas tout à fait hostile aux idées nouvelles. Mais déjà, à cette époque, l'émigration a débuté. Et cepoendant, Lescure et beaucoup de Nobles du bas-Poitou restent dans la région. Ils constantent la fultilitè des idées révolutionnaires. Cependant, après la fuite manquée de Varennes, il émigre, pour une courte durée, en juin 1791. À son retour, engagé dans la Garde Royale, il participe à la défense des Tuileries, lors de la Journée du 10 août 1792. Retiré dans son château de Clisson (commune de Boismé), en Poitou, il accueille nombre de ses parents et amis qui fuient Paris.

Bientôt les paysans du Poitou, déjà blessés dans leur foi religieuse, doivent partir à l'armée, recrutés lors de la levée en masse. Leur refus d'abandonner òleurs terres -et le eur Foi !- entraîne leur révolte ; se rapprochant des Nobles, les paysans des environs de Châtillon se rendent à Clisson, chez Lescure, chercher la Rochejaquelein, son cousin, propriétaire dans une de leurs paroisses. Il n'hésita point sur le parti qu'il devait prendre, et M. de Lescure l'y encouragea. Il fut, avec toute sa famille, emmené en prison à Bressuire. Quoiqu'il fût vénéré des habitants de cette bourgade, et que les principaux d'entre eux n'eussent d'autre désir que de le sauver, ce fut presque par miracle qu'il échappa aux violences des soldats accourus en hâte pour combattre les insurgés. Au bout de quelques jours, il fut délivré par l'armée vendéenne qui s'empara de Bressuire. Dès lors, il fut compté parmi les premiers chefs de cette armée, à laquelle se joignirent les paysans de son canton. Il prit la part la plus active aux travaux et aux dangers de cette vaste insurrection.

Lorsque le triomphe de la Révolution fut décidé, il alla organiser la première insurrection vendéenne. Dès le début du soulèvement de la Vendée, et à la demande de ses paysans, il se met à la tête de l'insurrection. Chassé de son quartier général par le général François-Joseph Westermann, il prend sa revanche à Tiffauges. Blessé grièvement, atteint d'une balle à la tête, à la bataille de La Tremblaye, il est porté agonisant par ses hommes, tout au long de la retraite de l'armée vendéenne après le désastre de la bataille de Cholet (la Virée de Galerne), emmenant avec elle la population fugitive damns ce que l'Histpoire retient comme la Virèe de Galerne.

Les Mémoires de sa veuve évoquent longuement sa mort. Celui qu'on appelait le "Saint du Poitou" meurt le 4 novembre 1793 dans la voiture au lieu-dit "Les Besnardières" près de La Pellerine sur la route entre Ernée et Fougères. Son beau-père, le général Guy Joseph de Donnissan, le fait enterrer dans un lieu resté inconnu, sans doute afin d'éviter la profanation de sa sépulture. Sa veuve, l'ayant suivi dans la Vendée, acquiert plus tard une grande célébrité, sous le nom de Madame de La Rochejaquelein, du nom de son nouveau mari Louis du Vergier de La Rochejaquelein, frère de Henri, autre héros de la Guerre de Vendée. Elle a publié ses Mémoires au début de la Restauration.
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Une perle du blog du Mesnil (courte biographie)
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2010/11/04/2010-45-louis-marie-de-salgues-marquis-de-lescure-le-saint-du-poitou/

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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