Les Révélations de JP II????

Révélations sur Jean Paul II
La cause de béatification de Jean Paul II est pratiquement bouclée. La date du 17 octobre semble avoir été choisie et la cérémonie officielle sera présidée par le pape Benoît XVI, qui se réserve habituellement pour les canonisations. Le pape s’engage personnellement et officiellement.

On avait envisagé une canonisation immédiate (selon la formule qui avait jailli au soir de sa mort : Santo subito ! Une canonisation par acclamation, dans le style des premiers siècles, mais en miniature. La formule avait déjà ressurgit à la mort de Jean XXIII. Mais c’est lors de Vatican II que les évêques avaient proposé sa canonisation, non par acclamation populaire, mais par consensus du concile œcuménique, instance suprême de l’Eglise. La reprise administrative de l’autorité avait été immédiate, une ferme décision de Paul VI éteignit l’acclamation montante et renvoya l’ascenseur à tous les délais imposés à la « cause » et à sa marche régulière : procès des vertus, reconnaissance du miracle etc…

Jean XXIII ne fut béatifié que 40 ans après sa mort, moins vite que Thérèse de Lisieux : 28 ans après sa mort (1847 et 1925) ou que Mère Térésa morte un siècle plus tard (1997) pour laquelle Jean XXIII court-circuita les normes établies et la béatifia 4 ans après sa mort.

Pour Jean Paul II, Benoît XVI, son successeur, annula plus vite encore les normes et délais en vigueur dans les jours qui suivirent la mort et on parlait d’une canonisation, deux ans plus tard, plus rapide que celle de Mère Térésa. Mais l’administration régulière reprit le dessus et ne laisse espérer sa canonisation que 6 ans après sa mort, fin 2010 début 2011. Tout cela nous laisse loin de Saint François d’Assise et de Saint Antoine de Padoue, élevés sur les autels 2 ans à peine après leur mort.

Mgr Slawomir Oder, postulateur de la cause, la personne la plus qualifiée qui soit, a entrouvert le dossier dans un livre, publié en Italie, au début de cette année : - Pourquoi il est saint. La presse a donné un étrange écho au livre « Jean Paul II pratiquait l’auto flagellation … ». Depuis les Pères du Désert, au IVe siècle, les religieux et chrétiens fervents faisaient souvent cette pénitence, le vendredi d’où la réplique discrètement ostentatoire de Tartuffe, selon Molière : « Laurent, serrez ma hère avec ma discipline ». Sa hère : maillot de corps en fibre de crin porté par les ascètes ; Sa discipline : fouet de cordes nouées dont on frappait les épaules chaque vendredi durant la récitation du psaume miséréré. L’Eglise avait ainsi limité cette pénitence pour parer à l’excès et au masochisme.

L’usage, aujourd’hui restreint, n’a pas disparu, étant de règle dans beaucoup d’ordres religieux traditionnels. Il importait de situer cet antique usage dans sa longue histoire, car la presse a mis une lumière choquante sur cet apparent masochisme de Jean Paul II. Cet athlète de corps et d’esprit éprouvait le besoin de discipliner sa triomphante nature par quelques humiliations.

Le postulateur révèle surtout la prédilection de Jean Paul II pour Medjugorje. Il le considérait comme « le centre spirituel du monde actuel ». Il avait exprimé et transmis son désir de s’y rendre mais l’évêque n’avait pas accepté. Il disait à Mgr Hnilica et à d’autres évêques : « si je n’étais pas le pape, il y a longtemps que j’y serais allé ». Et il y avait envoyé incognito son secrétaire, Mgr Dziwisz, aujourd’hui cardinal et successeur de Jean Paul II à Cracovie.

Quand j’écrivais les nombreux témoignages d’évêques à ce sujet, dans mon recueil annuel: dont « 17 années d’apparitions à Medjugorje » fut le dernier, les torpilleurs de Medjugorje susurraient que j’inventais, mais aujourd’hui c’est le postulateur officiel qui le confirme. A la liste de plus de 100 évêques pèlerins de Medjugorje s’est ajouté le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne. En février 2009, il s’y est rendu en pèlerin privé pendant plusieurs jours et a beaucoup confessé. Comme l’évêque avait protesté, il est allé voir Benoît XVI à Rome et lui a communiqué son discernement, notamment le nombre de conversions et de vocations manifestées dans son diocèse où la moitié de ses séminaristes ont trouvé leur vocation à Medjugorje. Il a également été frappé par la proportion importante de conversions lointaines et profondes durant ses heures de confessionnal.

Le postulateur révèle surtout la prédilection de Jean Paul II pour Medjugorje. Il le considérait comme « le centre spirituel du monde actuel ». Il avait exprimé et transmis son désir de s’y rendre mais l’évêque n’avait pas accepté. Il disait à Mgr Hnilica et à d’autres évêques : « si je n’étais pas le pape, il y a longtemps que j’y serais allé ». Et il y avait envoyé incognito son secrétaire, Mgr Dziwisz, aujourd’hui cardinal et successeur de Jean Paul II à Cracovie.

Quand j’écrivais les nombreux témoignages d’évêques à ce sujet, dans mon recueil annuel: dont « 17 années d’apparitions à Medjugorje » fut le dernier, les torpilleurs de Medjugorje susurraient que j’inventais, mais aujourd’hui c’est le postulateur officiel qui le confirme. A la liste de plus de 100 évêques pèlerins de Medjugorje s’est ajouté le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne. En février 2009, il s’y est rendu en pèlerin privé pendant plusieurs jours et a beaucoup confessé. Comme l’évêque avait protesté, il est allé voir Benoît XVI à Rome et lui a communiqué son discernement, notamment le nombre de conversions et de vocations manifestées dans son diocèse où la moitié de ses séminaristes ont trouvé leur vocation à Medjugorje. Il a également été frappé par la proportion importante de conversions lointaines et profondes durant ses heures de confessionnal.

Dans le livre "La vraie biographie du vénérable Jean-Paul II", le postulateur Oder prétend que Jean-Paul II aurait souhaité se rendre à Medjugorje et qu'il était en faveur des prétendues apparitions.
À ce propos, voici ce que dit l'abbé Dominique Rimaz dans son blog :

"L'Osservatore Romano n'a pas dédié une seule ligne à la "vraie" biographie du vénérable Jean Paul II réalisée par le postulateur Oder. L'ancien rédacteur en chef du journal Gianfranco Svidercoschi ne croit pas non plus à certaines révélations. Il reproche qu'un homme chargé de la cause puisse publier les témoignages reçus lors de l'enquête, ce qui ne s'est jamais vu dans l'histoire. Il n'arrive enfin pas à croire que le futur saint usait d'une simple ceinture pour la flagellation, du cilice et dormait parfois à même le sol. Enfin, les lignes sur Medjugorje semblent laisser entendre que Jean Paul II était en faveur des apparitions.