Prophétie de Maximin Giraud(voyant de La Salette)
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Prophétie de Maximin Giraud(voyant de La Salette)
Maximin Giraud, le Berger de la Salette avait reçu ordre de la Sainte Vierge de révéler la Survivance de Louis XVII et de sa descendance au Comte de Chambord.
En avril 1865, il se rendit donc à Frohsdorf, grâce à la Marquise de Pignerolles.[103]
A ce moment, le secrétaire du Prince était le Comte de Vanssay qui a rédigé pour sa famille – dont le Marquis de La Franquerie tiens la copie du document – le compte rendu de l’entretien :
« Je vis que le Comte de Chambord était ému et parla longuement et avec beaucoup de bonté au jeune voyant. Quand Maximin quitta la pièce, tout ému, le Prince se tourna vers moi : Maintenant j’ai la certitude que mon cousin Louis XVII existe. Je ne monterai donc pas sur le trône de France. Mais Dieu veut que nous gardions le secret. C’est lui seul qui se réserve de rétablir la royauté. »
Et le comte de Vanssay ajoute pour ses neveux et petits-neveux :
« Surtout qu’ils gardent l’espérance qu’un jour Dieu ramènera sur le Trône de France le descendant du lys à la tête coupée et que notre chère Patrie redevenue la Fille Aînée de l’Eglise retrouvera sa grandeur et sa gloire. »
En 1873, Maximin rencontre pour la deuxième fois le Comte de Chambord à Frohsdorf : « Je suis venu vous dire qu’il ne fallait pas entreprendre de devenir roi de France, que cela ne se peut pas et vous savez pourquoi. » Cette entrevue est attestée par le Général de Cornulier-Lucinière, MM. Gabaudan et Canet et les R.P. Brisseau et Perrin.
Cette entrevue est confirmée par le témoignage de M. De Montbel. Voici ce qu’écrit Mgr Rigaud, dans les Annales des Croisés de Marie, dont il est le directeur :
« Peu de temps avant sa mort, Maximin partit pour Goritz, où il eut une longue conversation, en présence de M. de Montbel, avec le Comte de Chambord, qui fut profondément troublé de cette entrevue.
M. de Montbel a répété ensuite à Adrien Péladan tous les détails de l’entrevue, en ajoutant : « Si certains, qui ont partagé les idées de Martin en 1817, savaient ceci, ils diraient que Maximin avait reçu pour Henri V la mission dont le laboureur de Gallardon fut chargé pour Louis XVIII, et m’est avis qu’ils auraient raison. »
Voici ce témoignage personnel, publié par de P. de Valamont (pseudonyme de M. de Montbel) :
« Je déclare sur la foi du serment, que le confident du Comte de Chambord m’a dit un jour ce que je répète. Il ajouta : « Si certaines personnes, qui ont partagé les idées de Martin, en 1817, savaient ceci, ils diraient que Maximin avait reçu pour Henri V la mission dont le laboureur Gallardon fut chargé pour Louis XVIII. »
Peu de temps après cet évènement, Henri V, de son exil, fit ériger un riche autel de marbre dans la basilique de la Salette. »
Certains affirment que Maximin est resté jusqu’à sa mort partisan du Comte de Chambord, trompé qu’il fut sans doute par le nom d’Henry le Boiteux ?
Non, en fait, il ne se trompait pas.
En raison de l’engouement des royalistes pour le Comte de Chambord[107] ; en raison aussi de l’honnêteté et de la piété du Comte de Chambord, Léon XIII comptait sur lui, pour placer sur le trône la branche aînée ; quitte à se laisser lui-même, mettre en possession d’abord, afin que, une fois le pouvoir en main, et plus que jamais tenant réunis tous les vouloirs des royalistes, il ait, de suite, comme premier acte de justice, déclaré la vérité, la vérité toute entière, en désignant le fils de Louis XVII comme représentant le droit divin au trône… dont lui, Henri V, se serait hâter de descendre. En un mot, le Comte de Chambord devait prendre le trône, mais seulement comme lieutenant de son cousin, devant lequel les royalistes se seraient inclinés, du moment que l’ordre leur en eût été donné par celui en qui ils croyaient aveuglément !
Maximin disait au Comte de Chambord d’accepter le trône de France, puisqu’on le reconnaissait, mais à condition expresse de faire connaître le véritable héritier et de le placer lui-même sur le trône.
Maximin Giraud est mort sans avoir publié son secret. Mais un jour, le cardinal Antonelli en remit une copie à la duchesse de Clermont-Tonnerre. Elle a été publiée par A. Péladan dans les Annales du Surnaturel en 1888. Mais cette copie est incomplète. Le cardinal Antonelli a jugé bon, pour des raisons à lui connues, d’en supprimer deux passages.[109]
L’analyse du secret a été faite d’une façon très complète par Mgr Rigaud, directeur des Annales des Croisés de Marie. Extrait :
« Avant de mourir, Maximin confia à sa mère adoptive, Mme Jourdain, que son secret concernait un descendant du Roi-Martyr. [...]
Il y a une soixantaine d’année, M. J. P…, consulteur de l’Index, écrivait à Mme Amélie, fille aînée de Louis XVII :
« Madame, le secret de Maximin concerne très réellement votre famille. »
Mgr Rigaud publia cette lettre dans ses Annales de juin 1889, et ne fut pas démenti par Rome. »
Voici également une lettre de Mgr de Brandt à l’abbé E. Rigaud :
« D’après mes renseignements puisés en haut lieu à Rome, on n’en fait plus mystère : le Secret de Maximin concerne le descendance de Louis XVI. »
Mgr Fava, évêque de Grenoble, a lu et connaît le secret de Maximin in extenso. Or, Mgr Fava a été en correspondance avec le Prince naundorffiste Adelberth. Connaître « in extenso » le Secret de Maximin, et correspondre avec les petits-fils méconnus du Roi-Martyr, pour un évêque de Grenoble, c’est de toute force !
Mgr Fava eut, avec plusieurs membres de la Survivance, des relations personnelles pleine de déférence et de sympathie. Il reçu à sa table la princesse Amélie.
Bref, tout nous confirme dans la conviction que dans son secret à Maximin, la Reine des Prophètes a très réellement annoncée la réhabilitation de la descendance méconnue, repoussée et proscrite de notre Roi-Martyr.
Certains pourraient peut-être nous dire : Comment expliquer que Mélanie Calvat soit Naundorffiste, et Maximin Giraud juste survivantiste, sans s’être prononcé pour ou contre Naundorff ?
Tout simplement parce que les deux voyants avaient chacun deux missions différentes.
Maximin n’a pas eu toutes les faveurs qu’a eu Mélanie.
De même que Mélanie, elle, a vu le visage de la Vierge et rencontré son regard ; lui, il n’a pu apercevoir, entre le corps et la coiffure, qu’une clarté qui l’éblouissait.
Pour terminer, petit signe de la Providence, Madame Prud’homme, abonnée à la Légitimité, est décédée à Grenoble le 21 juin 1921. Elle était la cousine de Maximin Giraud, le petit berger de la Salette et eut l’honneur de recevoir le prince naundorffiste Jean de Bourbon à l’un de ses pèlerinages au céleste sanctuaire.[110
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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