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La position de l'église sur les apparitions a San Damiano

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La position de l'église sur les apparitions a San Damiano Empty La position de l'église sur les apparitions a San Damiano

Message par Francesco Dim 6 Juin 2010 - 2:32

SAN DAMIANO......Qu'en est-il ?


2 février 1968 :

Monseigneur MALCHIODI, évêque de PACENZA :

dénués de fondement surnaturel


1970 :

Monseigneur Enrico MANFREDINI, évêque de PACENZA :

"En raison des devoirs de ma charge pastorale, en communion avec le Siège apostolique, en considération également de ma responsabilité collégiale à l'égard de mes frères évêques dans les diocèses desquels sont propagés les faits de San Damiano - ce qui cause des maux graves et désoriente leurs fidèles, - je déclare et prescris ce qui suit :

1. Ce qu'on appelle "les faits de San Damiano", c'est-à-dire les prétendus messages, les soi-disant visions et les présumés prodiges, n'ont rien de surnaturel ; les preuves alléguées n'ont aucune valeur probante ; il existe, par contre, beaucoup de preuves indubitablement contraires.

2. Rosa Bozzini in Quattrini, qui est au centre de cette affaire, fait certes preuve d'une prudence toujours plus grande dans ses expressions. Mais, en substance, elle a continuellement désobéi publiquement à son évêque en continuant à se considérer comme une "voyante" et comme "l'instrument de la Sainte Vierge". Nous l'avertissons formellement que si elle persiste dans cette attitude, nous nous verrons dans l'obligation de lui refuser les sacrements et même l'accès à l'église. Celui, en effet, qui rompt l'unité par la désobéissance et la rébellion, ne peut être admis à l'eucharistie qui est centre et source de charité unifiante.

3. Dans le décret de révocation - décret confirmé par le Saint-Siège, - le prêtre Edgardo Pellacani, ancien curé de San Damiano, a reçu l'ordre formel de ne plus s'occuper des faits en question. Nous réitérons publiquement cet ordre, en y ajoutant la menace de suspense a divinis au cas où il y contreviendrait à l'avenir.

4. Nous avertissons les autres personnes, prêtres et laïcs, qui sont responsables de ce phénomène et le soutiennent - et qui, malgré l'interdiction portée par l'évêque du lieu, ont continué à promouvoir les faits de San Damiano, à se faire les propagandistes des prétendues apparitions et des soi-disant messages, à organiser des voyages, - que s'ils persistent dans cette attitude, nous nous verrons dans l'obligation de leur interdire nominativement dans ce diocèse l'accès à l'église et aux sacrements, et de les frapper de suspense a divinis s'ils sont prêtres. Pour tous, nous nous réservons d'en informer leurs Ordinaires.

5. LES PELERINAGES COLLECTIFS ET INDIVIDUELS QUI SE RENDENT A SAN DAMIANO DANS LES BUT DE DEVOTION SONT INVITES A S'ABSTENIR D'Y VENIR. Nous les avertissons aussi que, s'ils persistent dans leur désobéissance, nous nous verrons dans l'obligation de leur interdire l'accès à l'église paroissiale de San Damiano et aux églises du diocèse."


1971 :

Monseigneur Enrico MANFREDINI, évêque de PACENZA (nouvelle notification)

"Les fauteurs de manifestations et la personne qui en est au centre n'ont pas obéi à l'évêque, et les faits ont continué. La vaste propagande qui a conduit à San Damiano de nombreuses personnes provenant en partie de diocèses d'Italie, mais en majeure partie de l'étranger, s'est poursuivie. Il est pénible que l'on prétende honorer la Sainte Vierge par une attitude de sournoise désobéissance à l'autorité de l'Église. Tout cela me peine aussi parce que de nombreuses personnes de bonne foi qui viennent là pour honorer la Sainte Vierge sont induites en des erreurs mettant en danger la foi et la vraie piété chrétienne."


Dans le cas de San Damiano, l'évêque du diocèse de Plaisance dont dépend San Damiano, a demandé après enquête, la fermeture de ce lieu. Ce n'est pas une réserve mais une interdiction. Comme l'écrivait Mgr Coffy en demandant aux catholiques du diocèse d'Albi de s'abstenir d'aller en pèlerinage à San Damiano : "Peut-on se dire fidèle à l'Église et ne pas tenir compte de cette interdiction ?" (Documentation catholique du 4 mars 1984, p. 271).

2005 :

Dernière intervention officielle diocèse de Piacenza, qui est une Notification de l’Eveque Manfredini datée du 1er mai 1980 :
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Traduction :

- L’eveque confirme le jugement négatif de son prédécesseur (les faits n’ont aucun fondement surnaturel)

- Aucun culte à la Bienheureuse Vierge Marie, qui soit lié à ces présumées apparitions et messages, ne peut être pratiqué ou encouragé.

- Ceux qui diffusent des publications de propagande, organisent des pélèrinages et fréquentent San Damiano pour des motifs de dévotion, désobéissent ouvertement à l’Eglise.

- Les pretres qui n’appartiennent pas au diocèse de Piacenza n’ont pas d’autorisation pour célébrer la Messe à San Damiano. S’ils désobéissent à cette disposition, ils seront suspendus a divinis. La communion eucharistique devrait etre refusée à ceux qui se rendent à San Damiano pour des questions de dévotion à ses présumées apparitions.

- Les curés des paroisses et ordres religieux qui reçoivent des pèlerins qui se rendent à San Damiano, sont priés de leur donner une correcte catéchèse sur l’authentique dévotion mariale et sur le devoir d’obéissance à la légitime autorité de l’Eglise.

Comme vous voyez, c’est un document très sévère qui est toujours en vigueur. Dans sa rèponse à mon mari, le secrétaire de l’eveque précise que Mgr Monari, eveque de Piacenza à cette date, a confirmé la validité de ce document de son prédécesseur. Si quelqu’un a encore des doutes, je l’encourage vivement à prendre contact avec le diocèse de Piacenza




Marthe Robin était fréquemment consultée sur San Damiano.
Elle avait coutume de répondre : "Vous ne trouvez pas qu'elle devient bien bavarde, la Maman ? "

ERREUR THEOLOGIQUE relevée par Mgr Charrière, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, dans son bulletin diocésain (19 février 1970). :
"Un nouveau témoignage nous a été donné par les amis de San Damiano eux-mêmes dans la publication du message qu'ils affirment avoir recueilli le dimanche 9 novembre 1969 et selon lequel la communion dans la main serait un sacrilège. Nous avons dit nous-même assez clairement que personne n'est obligé de recevoir la communion dans la main, mais nous avons dit aussi que le Souverain Pontife a autorisé cette manière de communier. Le Vicaire du Christ ne saurait autoriser un acte sacrilège: il n'est pas possible que la Sainte Vierge ait inspiré les paroles prononcées par Dame Rosa ce 9 novembre. Nous déclarons donc une nouvelle fois que notre devoir est d'obéir à l'autorité ecclésiastique qui nous demande de ne pas accorder foi à des faits «qui ne méritent pas confiance»."

Mgr ETCHEGARAY écrit dans le bulletin de son diocèse (l'Église aujourd'hui à Marseille, 23 mai 1976) :

Il ne se passe pas de semaine que ne tombent sur mon bureau ces nouveaux aérolithes que sont des opuscules étalant avec complaisance d'interminables confidences de la Vierge ou du Christ lui-même, des récits de visions apocalyptiques. Certains ne savent plus où donner de la tête : les voilà qui courent partout où est annoncée une apparition d'autant plus recherchée que l'Église après examen en a récusé le bien-fondé. A San Damiano, le 25 mars dernier, on a compté plus de 400 cars..., dont plusieurs immatriculés 13. Ce matin, je reçois un tract faisant campagne pour forcer le Pape à révéler "le troisième secret de Fatima", qui "contient la solution de tous les problèmes".

Trop de gens se laissent "ballotter, mener à la dérive, à tous vents de doctrine" (Ep 4, 14). Le phénomène est bien connu, il obéit au double besoin de sécurité personnelle et de dénonciation de ceux que l'on considère comme des fauteurs de trouble. Le climat d'angoisse dans lequel nous vivons engendre toutes les crédulités possibles. On se délecte à lire des messages célestes relatant les châtiments des mauvais pasteurs, y compris évêques et pape.

Toutes ces pseudo-révélations développent une eschatologie tragique, lient l'obtention du salut à des dévotions facultatives, voire suspectes, prônent une spiritualité qui détourne d'une foi en prise avec la vie, aussi bien dans l'Église que dans le monde. Nul non plus n'est à l'abri de fraudes : un récent livre montre que sainte Thérèse de Lisieux, comme beaucoup de ses contemporains, a été victime de ce virtuose de la mystification religieuse qu'était le Marseillais "Léo Taxil" ; quand ce dernier passa aux aveux, ce fut pour l'humble carmélite l'enfoncement poignant dans la nuit de la foi.

Nous connaissons la prudence de l'Église face aux révélations privées, sa rigueur et sa lenteur dans la reconnaissance de certaines d'entre elles, sa mesure pour en marquer le caractère relatif par rapport à la Révélation, à la Parole de Dieu vécue et célébrée en Église. Ce ne sont ni le nombre ni la ferveur des personnes adhérant à des révélations qui en font les critères de vérité, mais le seul jugement du pape et des évêques. Bien plus, il faut savoir que jamais l'Église n'impose une apparition comme article de foi ; elle se contente de se prononcer sur le contenu du message.

Dans quelques jours, 1.500 pèlerins du diocèse se rendront à Lourdes. Ce haut lieu a été reconnu par l'Église comme une terre d'Évangile. Nous le devons à sainte Bernadette, dont la vie silencieuse a témoigné de la vérité du message de Notre-Dame. Nous le devons aux générations de pèlerins qui n'ont jamais cherché à juger les autres, mais simplement à apporter plus de foi et de charité dans leur propre existence.

Courir après les révélations, écrit saint Jean de la Croix, serait non seulement une sottise, mais faire injure à Dieu qui a déjà tout dit en Jésus-Christ (cf. la Montée du Carmel, I, II, chap. 22). Relisons aussi saint Jean l'Évangéliste qui, déjà au temps apostolique, a dû faire appel au discernement des esprits : "Mes bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit..., car un esprit qui divise Jésus n'est pas de Dieu." (1 Jn 4, 1-6).

Le 23 mai 1976. + Roger ETCHEGARAY.


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