Un col bleu catholique demande un accommodement
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Un col bleu catholique demande un accommodement
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Un col bleu catholique demande un accommodement
MONTRÉAL – Un col bleu catholique désirant être en congé le dimanche en raison de sa religion a demandé un accommodement à la Ville de Montréal.
Sylvain Turcotte, qui travaille depuis dix ans au service des immeubles, à la division de la sécurité, se décrit comme un pratiquant qui va à l'église chaque semaine. «On ne va pas au bar, on va visiter des amis ou des malades », a-t-il expliqué à l'émission Mongrain, diffusée à LCN.
En 2008, il a rencontré deux employés de la municipalité, dont un juif qui bénéficiait du congé pour le jour du sabbat, qui lui ont inspiré ses démarches. «Ils avaient entendu parler de moi, et ils trouvaient ça effrayant que je travaille le dimanche», s'est-il souvenu.
Il a alors demandé à la Ville de Montréal de pouvoir être en congé le dimanche. «On a commencé par rire de moi un peu, on ne me croyait pas, on m'a combattu un peu, mais avec quelques discussions et une lettre au contentieux, les avocats de la Ville ont émis un avis juridique qui me donnait raison», a-t-il raconté.
La Ville de Montréal a donc accordé à Sylvain Turcotte ses dimanches de congé, tout comme le 25 décembre et le 1er janvier. «S'il y avait eu une perte d'argent, je l'aurais assumée, a-t-il précisé. Mais on remplaçait ma journée du dimanche par une autre journée. C'était un coût nul pour la Ville et moi. J'ai peut-être perdu trois heures de travail.»
En août dernier, cette fragile entente a commencé à craquer. «Des gens sont venus me voir pour me dire: "on en a assez de ton accommodement raisonnable"», s'est-il rappelé. Il se serait également fait insulter par certains de ses collègues.
Le col bleu a fini par prendre six mois de congé de maladie, à ses frais et sans salaire, avant de revenir au travail cette année. «On m'a dit qu'on allait régler le problème du harcèlement», a-t-il expliqué.
Le 2 février dernier, après s'être fait insulter de nouveau, il a porté plainte et ses supérieurs ont décidé de régler le problème: «on m'a dit, "on va te faire travailler trois jours au lieu de quatre".»
«Je leur ai dit: "C'est bête d'agir comme ça, continuons d'appliquer la même entente", a-t-il souligné. Ils sont allés voir le directeur de division, et il a écrit une lettre qui annulait mon accommodement.»
Son syndicat et son employeur en sont finalement arrivés à une entente en ce sens.
Selon Sylvain Turcotte, cette nouvelle mesure n'apporte que des désavantages: soit il rate une de ses quatre journées de travail, et perd ainsi 25 % de son salaire, soit il se porte candidat pour travailler une journée de plus en heures supplémentaires, et la Ville doit le payer en temps double.
Pour Sylvain Turcotte, il n'y a aucun doute que son combat serait plus facile s'il était d'une autre confession. «La bataille que j'ai eue, c'est pour qu'on reconnaisse mes droits parce que je suis catholique», a-t-il résumé.
Le col bleu estime que ses problèmes s'inscrivent dans la perte des valeurs catholiques du Québec. «À un moment donné, il faut qu'on se réveille, a-t-il tranché. Il faut respecter les autres, mais il faut se faire respecter aussi.»
Un col bleu catholique demande un accommodement
MONTRÉAL – Un col bleu catholique désirant être en congé le dimanche en raison de sa religion a demandé un accommodement à la Ville de Montréal.
Sylvain Turcotte, qui travaille depuis dix ans au service des immeubles, à la division de la sécurité, se décrit comme un pratiquant qui va à l'église chaque semaine. «On ne va pas au bar, on va visiter des amis ou des malades », a-t-il expliqué à l'émission Mongrain, diffusée à LCN.
En 2008, il a rencontré deux employés de la municipalité, dont un juif qui bénéficiait du congé pour le jour du sabbat, qui lui ont inspiré ses démarches. «Ils avaient entendu parler de moi, et ils trouvaient ça effrayant que je travaille le dimanche», s'est-il souvenu.
Il a alors demandé à la Ville de Montréal de pouvoir être en congé le dimanche. «On a commencé par rire de moi un peu, on ne me croyait pas, on m'a combattu un peu, mais avec quelques discussions et une lettre au contentieux, les avocats de la Ville ont émis un avis juridique qui me donnait raison», a-t-il raconté.
La Ville de Montréal a donc accordé à Sylvain Turcotte ses dimanches de congé, tout comme le 25 décembre et le 1er janvier. «S'il y avait eu une perte d'argent, je l'aurais assumée, a-t-il précisé. Mais on remplaçait ma journée du dimanche par une autre journée. C'était un coût nul pour la Ville et moi. J'ai peut-être perdu trois heures de travail.»
En août dernier, cette fragile entente a commencé à craquer. «Des gens sont venus me voir pour me dire: "on en a assez de ton accommodement raisonnable"», s'est-il rappelé. Il se serait également fait insulter par certains de ses collègues.
Le col bleu a fini par prendre six mois de congé de maladie, à ses frais et sans salaire, avant de revenir au travail cette année. «On m'a dit qu'on allait régler le problème du harcèlement», a-t-il expliqué.
Le 2 février dernier, après s'être fait insulter de nouveau, il a porté plainte et ses supérieurs ont décidé de régler le problème: «on m'a dit, "on va te faire travailler trois jours au lieu de quatre".»
«Je leur ai dit: "C'est bête d'agir comme ça, continuons d'appliquer la même entente", a-t-il souligné. Ils sont allés voir le directeur de division, et il a écrit une lettre qui annulait mon accommodement.»
Son syndicat et son employeur en sont finalement arrivés à une entente en ce sens.
Selon Sylvain Turcotte, cette nouvelle mesure n'apporte que des désavantages: soit il rate une de ses quatre journées de travail, et perd ainsi 25 % de son salaire, soit il se porte candidat pour travailler une journée de plus en heures supplémentaires, et la Ville doit le payer en temps double.
Pour Sylvain Turcotte, il n'y a aucun doute que son combat serait plus facile s'il était d'une autre confession. «La bataille que j'ai eue, c'est pour qu'on reconnaisse mes droits parce que je suis catholique», a-t-il résumé.
Le col bleu estime que ses problèmes s'inscrivent dans la perte des valeurs catholiques du Québec. «À un moment donné, il faut qu'on se réveille, a-t-il tranché. Il faut respecter les autres, mais il faut se faire respecter aussi.»
Re: Un col bleu catholique demande un accommodement
Prions pour cet homme, plein de courage et de foi.
Re: Un col bleu catholique demande un accommodement
Le journaliste Richard Martineau en parle justement ds sa chronique aujourd'hui.Il trouve ridicule qu'on se moque de cet homme alors qu'on accomode tant de personnes d'autres religions....Il est temps d'affirmer notre foi et identité catholique...Bravo pour le courage de cet homme.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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