L'Antéchrist selon les Peres de l'église
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L'Antéchrist selon les Peres de l'église
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L’Antéchrist d’après les Pères de l’Église
Le livre de l’Apocalypse a fourni à ses commentateurs l’occasion d’émettre toutes sortes d’interprétations arbitraires et forcément contradictoires. Pour éviter de grossières erreurs d’interprétation, il faut absolument se référer à la doctrine commune des Pères de l’Église. C’est ce que fait Dom Jean de Monléon, moine bénédictin, dans son Commentaire textuel de l’Apocalypse d’après la Tradition des Pères de l’Église, paru sous le titre « Le Sens mystique de l’Apocalypse », aux Nouvelles Éditions Latines, à Paris, en 1984.
Au sujet de l’Antéchrist, de sa personnalité, de son chiffre (666), de son œuvre, de ses collaborateurs, de ses prodiges et de sa puissance mondiale, mais aussi de la brièveté de son règne, et du triomphe final appartenant au Christ-Jésus, le Roi des rois, et à son Église, le commentaire de Dom de Monléon, recouvrant le chapitre XIII de l’Apocalypse, est particulièrement éclairant. Comme il démontre indirectement la fausseté de tant d’opinions arbitraires concernant « le temps de l’Antéchrist », et en même temps est apte à nourrir notre foi en Jésus-Ressuscité ; comme il est propre aussi à engendrer la confiance en Jésus, notre divin chef, et peut grandement aider à porter sur les événements un regard de sagesse, nous le proposons à la réflexion de nos lecteurs.
LA BÊTE QUI MONTE DE LA MER.
Après une vue d’ensemble sur la guerre que le dragon fait à la femme, c’est-à-dire que le démon mène contre l’Église à travers les âges, saint Jean en arrive maintenant à la phase la plus aiguë de cette lutte, aux Jours redoutables où paraîtra l’Antéchrist.
Et je vis, dit-il, une bête qui montait de la mer, l’Antéchrist a déjà été désigné sous cette forme à la troisième vision ; lorsque nous fut montré son duel avec Hénoch et Elie. Il est appelé : bête, et, plus exactement : bestia (bête sauvage), parce qu’il sera la personnification des passions les plus cruelles de l’humanité ; parce qu’il agira perpétuellement au rebours de la raison, parce qu’il sera animé d’instincts féroces envers tous les hommes. Il est dit monter de la mer, entendez : du fond de l’amertume du monde, en ce sens qu’il sera le produit le plus accompli de la perversité humaine.
Il avait, continue l’apôtre, sept têtes et dix cornes. Au sens historique, les sept têtes représentent les différents princes qui, au cours des sept âges du monde, auront été ses précurseurs en cherchant à anéantir le peuple de Dieu : tels par exemple, le Pharaon d’Égypte, qui donna l’ordre d’égorger sans merci les nouveau-nés des Hébreux ; Jézabel, qui mit tout en œuvre pour remplacer le culte du vrai Dieu par celui de Baal, et fit massacrer les prêtres ; Nabuchodonosor, qui prétendit soumettre la terre entière à sa domination et se faire adorer comme étant le seul dieu ; Aman, qui prépara l’extermination générale des Juifs ; Antiochus Épiphane, qui profana le temple et chercha à abolir la religion ; Hérode, qui massacra les Innocents ; Néron et ceux des empereurs qui persécutèrent les chrétiens. Tous ces princes, et d’autres encore, sont comme des ébauches dessinées sous nos yeux par Dieu lui-même pour nous donner une idée de ce que sera « le fils de perdition » ; pour nous aider à le reconnaître quand il viendra, afin que nous ne nous laissions ni épouvanter ni séduire par sa puissance.
Au sens allégorique, les sept têtes représentent ceux des grands de ce monde qui, courbés sous la tyrannie des péchés capitaux, deviendront par le fait même les feudataires de l’Antéchrist ; les dix cornes figurent la multitude des impies qui méprisent la volonté de Dieu et transgressent ouvertement le Décalogue. Ce sont eux qui constitueront l’armée de l’Antéchrist, et lui serviront comme de défenses naturelles pour éventrer ses ennemis. Les diadèmes dont ils sont parés symbolisent les nombreuses victoires qu’ils remporteront, et les honneurs dont leur chef les couvrira. Les princes dont il vient d’être question à propos des sept têtes ne se contenteront pas de servir sous les ordres de l’ennemi de Dieu ; ils s’associeront à sa haine contre le Sauveur, et leurs armes, leurs étendards, leurs devises seront autant de blasphèmes contre lui.
Revenons maintenant à la bête elle-même. Elle sera, dit saint Jean, semblable à une panthère avec des pieds d’ours et une bouche de lion. Qu’est-ce à dire ? ha. panthère se fait remarquer entre les fauves par sa férocité et par son besoin de remuer sans cesse. A ce titre elle exprime bien la méchanceté de l’Antéchrist et l’agitation perpétuelle qui le portera sans trêve à de nouveaux crimes. Son caractère sournois évoque l’hypocrisie du personnage, et son pelage tacheté, où se mêlent des poils de toutes nuances, est la figure de sa doctrine, qui sera un assemblage de tous les vices et de toutes les hérésies. L’ours se distingue à la fois par sa cruauté et par sa gourmandise : il est sans pitié pour sa victime, qu’il foule aux pieds avant de la dévorer ; et il est extrêmement avide de miel et sucreries : à sa ressemblance, l’Antéchrist alliera une sensualité efféminée à une férocité qui s’acharnera même sur ses ennemis vaincus. Enfin, sa bouche sera semblable à celle des lions, parce que ses paroles seront remplies d’orgueil.
En outre, il recevra du dragon, - entendez : de Satan, - une force et une puissance singulières. Le démon, ce singe de Dieu, comme l’appelle saint Augustin, s’applique à imiter le Créateur dans toutes ses œuvres, pour jouer lui-même le rôle de dieu. Il cherchera donc à réaliser dans l’Antéchrist quelque chose de comparable à l’union hypostatique, telle qu’elle existe en la personne sacrée de Notre-Seigneur. Ne pouvant l’engendrer directement lui-même, ni unir sa propre nature d’ange déchu à la nature humaine en une seule hypostase, il s’efforcera du moins de s’attacher à ce fils de péché aussi étroitement que possible, dès le sein de sa mère ; il lui communiquera toute sa perversité, tout son génie du mal, toute son expérience millénaire, et mettra à sa disposition tout le pouvoir que Dieu lui a laissé à lui-même depuis sa chute. Il lui donnera ainsi la possibilité de faire, non pas de vrais miracles, - car ceux-ci exigent un pouvoir qui n’appartient qu’à Dieu, - mais du moins des choses stupéfiantes qui dépassent la portée des forces humaines et provoqueront l’enthousiasme des foules. C’est ainsi, par exemple, que l’Antéchrist pourra simuler successivement la mort, puis la résurrection, à l’image du Sauveur. Ce que saint Jean exprime ici en disant : Et je vis l’une des têtes de la bête, entendez : la tête qui commande à toutes les autres, la tête des sept têtes dont il a été parlé ci-dessus, c’est-à-dire l’Antéchrist en personne, je la vis comme mise à mort. Remarquons bien qu’il dit : comme mise à mort, et non pas simplement : mise à mort, car il n’y aura là qu’une grossière supercherie. Au bout de trois jours, il feindra de reprendre ses sens et se dira ressuscité. Mais il gardera apparente la cicatrice du coup qui l’aura soi-disant tué, afin d’imiter le Christ qui conserve sur son corps les stigmates de sa Passion.
La feinte sera si bien conduite que toute la terre, c’est-à-dire tous les hommes charnels crieront au miracle, seront remplis d’admiration pour la Bête et se rangeront parmi ses partisans. Ils lui prodigueront des honneurs de toute espèce, et cette adulation montera jusqu’au démon, dont l’Antéchrist ne sera que le suppôt et dont il tirera tout son pouvoir. Ils célébreront à l’envi ses louanges : ils l’adoreront comme un dieu, disant : Qui donc est semblable à la Bête ? et qui pourra combattre contre elle ? De fait, jamais homme n’aura connu les triomphes que connaîtra celui-là, et nul n’aura jamais possédé une puissance aussi formidable que la sienne.
Devant cet encens qui, de toutes parts, s’élèvera vers lui, l’orgueil de l’Antéchrist atteindra à des proportions démesurées : alors il lui sera donné une bouche disant de grandes choses ; alors on l’entendra se louer et se glorifier lui-même sans aucune retenue ; tandis qu’il blasphémera impudemment le nom de Jésus-Christ. Et il en sera ainsi durant quarante-deux mois, c’est-à-dire durant trois ans et demi. Ce n’est pas sans raison que l’auteur sacré redit souvent ce chiffre : il veut nous faire comprendre que les jours de l’Antéchrist sont strictement comptés afin que les hommes de ce temps-là ne perdent point la tête devant des succès, stupéfiants sans doute, mais qui seront éphémères ; afin qu’un fol égarement ne les pousse pas à prendre rang parmi les adorateurs d’un dieu qui doit s’effondrer lamentablement au bout d’un temps si court !
L’Antéchrist, cependant, ivre d’orgueil, ne cessera plus de vomir des blasphèmes ; il soutiendra que Jésus n’était qu’un imposteur, un suppôt du démon, et il affirmera être lui-même le fils de Dieu envoyé par Lui dans le monde. Il insultera son tabernacle, c’est-à-dire l’Église catholique, et ceux qui habitent dans le ciel, assurant que les Apôtres, les Martyrs, et tous les Saints canonisés n’ont été que les ministres de Satan et se sont perdus à tout jamais. Il entreprendra une lutte sévère pour détruire tout ce qui résiste à son autorité ; il déclarera en particulier la guerre aux saints, c’est-à-dire aux chrétiens, et, avec la permission divine, il les vaincra, - corporellement s’entend,- les faisant périr dans de cruels supplices et obligeant toute la vie de l’Église à se cacher sous terre, comme au temps des catacombes. Avec l’aide du démon, il réussira à étendre son empire sur les hommes de toute tribu, de toute nation, de toute langue, de toute race, comme si la prophétie messianique de Daniel se réalisait en lui : Tous les peuples, toutes les tribus, toutes les langues le serviront. Sa puissance sera une puissance éternelle, qui ne lui sera point enlevée, et son règne ne sera point détruit (Dan.7,14). Ainsi, il deviendra maître de l’univers entier ; et tous les serviteurs du monde seront à son entière dévotion, tous ceux qui ne vivent point de l’attente des biens éternels, et dont les noms ne sont pas inscrits dans le Livre de vie. Ceux-là, en effet, ne sont point rachetés par le Sang de l’Agneau, qui a été mis à mort dès l’origine du monde. Ces derniers mots veulent dire que, depuis la création, les hommes n’ont pu être sauvés que par la mort du Christ. C’est uniquement en prévision des mérites infinis de son Fils mourant sur la croix que Dieu, même avant l’accomplissement de la Rédemption, leur faisait miséricorde.
Ces mots sont aussi destinés à nous rappeler que, dès les origines de l’humanité, dès le temps d’Abel et de Caïn, les justes, qui constituent le Corps mystique du Christ, ont été voués à la persécution et au martyre. Et il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps. Ne soyons donc pas surpris en voyant le déchaînement des fureurs de l’Antéchrist, ne nous laissons pas abattre par le succès foudroyant de ses entreprises. Ses sectateurs et lui paieront cher leur triomphe d’un instant. Si notre oreille n’est point fermée aux choses spirituelles, écoutons plutôt ce que dit l’Apôtre : Celui qui aura réduit les autres en captivité y sera réduit à son tour ; celui qui aura travaillé à mettre les autres sous le joug du péché et du démon se verra pris soudain dans l’étau de feu de la damnation éternelle ; celui qui aura fait périr par le glaive, - qu’il s’agisse de la mort naturelle ou de la mort spirituelle, -périra à son tour, mais de la seconde mort, de celle qui n’a point de fin.
Ainsi, n’en doutons pas, les injustices, les persécutions, les triomphes des méchants ne sont permis par Dieu sur cette terre que pour le bien de ses élus. C’est là, en effet, c’est devant ces épreuves et sous leur action que se manifestent en vérité, la patience et la foi des saints. Beaucoup d’hommes ici-bas se croient justes, parce qu’ils vivent honnêtement tant que tout leur est prospère ; mais vienne l’adversité, leur apparente vertu fond comme la cire au soleil, et l’on voit clairement alors qu’ils ne servaient Dieu que pour les avantages qu’ils trouvaient dans la pratique de la piété.
LA BÊTE QUI MONTE DE LA TERRE
Et je vis, continue saint Jean, une autre bête qui montait de la terre. Ce deuxième monstre qui apparaît ici à la suite du premier, représente le groupe des hommes qui se feront les apôtres de l’Antéchrist et mettront à son service toutes les ressources de leur intelligence, de leur éloquence, de leurs talents.
La première bête montait du fond de la mer, elle se formait et grandissait, pour ainsi dire, par le seul fait de sa foncière perversité ; mais la seconde montera de la terre, en ce sens qu’elle sera engendrée surtout par le désir qu’auront les individus qui en seront les membres de s’assurer gloire, honneurs, richesses, plaisirs, en épousant la cause de l’Antéchrist. Elle aura deux cornes semblables aux cornes de l’Agneau. Les deux cornes de l’Agneau sont, d’une part, la doctrine sublime et, d’autre part, la sainteté éclatante par le moyen desquelles le divin Sauveur a conquis le monde. A son imitation, les sectateurs de la Bête prêcheront une doctrine séduisante, et simuleront une haute vertu ; par là, ils triompheront des résistances qui tenteraient de s’opposer à leur action. Ils parleront comme le dragon, blasphémant comme le démon lui-même, se répandant en discours pleins d’orgueil et d’hypocrisie. Ils accompliront des œuvres aussi extraordinaires que la première Bête, parce que celle-ci leur communiquera son pouvoir. Mais, de même que les Douze n’opéraient des miracles qu’au nom de Jésus-Christ et ne travaillaient que pour la gloire de leur Maître, de même ces pseudos apôtres auront soin d’agir toujours en présence de la Bête, c’est-à-dire en son nom et dans son intérêt. Ils amèneront la terre, et ceux qui en sont les esclaves, à adorer la Bête, publiant partout que celle-ci a triomphé de la mort, qu’elle s’est ressuscitée elle-même après avoir été tuée. Ils accompliront des prodiges étonnants, comme, par exemple, de faire descendre un feu du ciel, toujours pour copier les Apôtres qui appelaient le Saint-Esprit sur les premiers fidèles sous cette forme sensible. Ce phénomène ne dépasse pas, d’ailleurs, la puissance du démon, comme l’Écriture sainte l’enseigne expressément à propos de Job, dont Satan détruisit ainsi les troupeaux.
Les signes opérés par les protagonistes de l’Antéchrist rallieront à sa cause tous les hommes qui vivent sous l’esclavage de la chair. Ceux-ci recevront l’ordre de se faire une image de la Bête, qui porte sur son corps la trace du coup qui Va tuée, et qui est ressuscitée. Ainsi le fils de perdition, comme l’appelle saint Paul, s’efforcera de contrefaire le Christ en toutes choses : de même que notre Sauveur est représenté sur les images avec les cinq plaies qu’il a voulu garder dans sa chair sacrée pour les rappeler sans cesse à notre amour, de même l’Antéchrist proposera à la vénération des hommes son portrait, où se verront les marques de la blessure dont il prétendra être mort. Chacun sera invité à exposer des tableaux ou des statues le représentant ainsi. Et ces images, la deuxième Bête, - c’est-à-dire la bande des prédicateurs de l’Antéchrist, - aura le pouvoir de les animer, de les faire parler, ainsi que celui d’exterminer quiconque se refuserait à les adorer. Entendez par là que, à l’invitation de ces maîtres en fourberie, le démon lui-même donnera un semblant de vie aux statues de l’Antéchrist, et parlera par leur bouche.
Enfin ces mêmes prophètes de mensonge feront porter à tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, le caractère de la Bête, - quelque chose comme une croix gammée, - soit à la main droite, soit au front, pour marquer que tous devront agir comme la Bête, et la confesser sans rougir. Personne ne pourra acheter ou vendre, nul n’aura le droit d’exercer un métier ni d’accomplir un acte civil quelconque sil ne porte ostensiblement le caractère de la Bête, ou son nom ou le nombre de son nom.
Tous les détails qui précèdent peuvent aussi s’entendre dans un sens figuré : les hommes auront à se faire une image de la Bête, c’est-à-dire qu’ils devront modeler leur conduite sur la sienne, comme les chrétiens s’efforcent d’imiter en tout le Christ Jésus. La deuxième Bête aura le pouvoir de faire parler les images de la première : entendez par là que les prédicateurs de l’Antéchrist pourront, avec l’aide du diable, provoquer en eux-mêmes ou chez les sectateurs de la Bête des inspirations et des transports analogues aux charismes qui s’emparaient des fidèles, aux premiers temps de l’Église. Enfin, dans l’obligation imposée à tous les hommes de recevoir le caractère de la Bête, ou son nom, ou le nombre de son nom, il faut voir une parodie du baptême : les partisans de l’Antéchrist devront se soumettre à quelque rite, qui sera censé imprimer sur eux, en traits indélébiles, l’appartenance à leur maître ; comme nous, nous recevons au baptême le nom d’enfants de Dieu, et aussi le nombre de ce nom, lorsque nous sommes signés du chiffre sacré de la Sainte Trinité, des Trois qui n’en font qu’Un, lorsque nous sommes marqués au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
Alors la situation des chrétiens deviendra extrêmement critique. Ils seront traqués, dénoncés, mis hors la loi, et cela sur toute la surface de la terre. Dans cette épreuve, difficilenéanmoins, qu’ils n’aillent point se croire abandonnés de Dieu et sombrer dans le désespoir. Plus que jamais il sera nécessaire de régler sa conduite, non sur les impressions du moment, mais sur les conseils de la sagesse. Or, en l’occurrence, voici en quoi consistera la vraie sagesse : Que celui qui a l’intelligence, - et ce dernier mot doit se prendre ici dans son sens étymologique, intus légère, lire en dedans, - que celui donc qui sait considérer le fond des choses sans s’arrêter aux apparences, suppute le nombre de la Bête. Et il verra clairement que ce nombre n’est pas un nombre de dieu, ni un nombre d’ange, mais que c’est un nombre d’homme, et que ce nombre est 666.
LE NOMBRE DE LA BÊTE.
Nous arrivons ici à l’un des points les plus obscurs de l’Apocalypse, et l’un de ceux qui ont le plus exercé la sagacité des chercheurs. Si le lecteur veut bien avoir la patience de nous suivre, nous espérons néanmoins l’aider, non point, sans doute, à découvrir des précisions sur l’époque de la fin du monde, mais à comprendre d’abord le sens littéral de ce passage, puis la leçon morale qui s’y cache. L’Apocalypse a été écrite originairement en grec. Dans cette langue, les nombres s’expriment, comme d’ailleurs en latin, non pas par des signes spéciaux, mais au moyen des lettres de l’alphabet : ainsi a (alpha) signifie 1, |3 (beta) signifie 2, i (iota) représente 10 ; x (cappa) 20, etc., etc. Ceci posé, il suffit, pour trouver le nom de la Bête, de rechercher les mots dont les lettres additionnées ensemble, donnent le total de 666. Parmi les noms multiples que l’on obtient ainsi, il en est trois qu’ont retenus tous les Pères ou Docteurs, et sur lesquels se réalise pratiquement l’unanimité de la tradition. Ce sont ceux de : (teitan), qui veut dire géant ; (antimos), qui signifie honneur contraire ; et le verbe (arnoumai), je nie. Les auteurs se sont livrés au même travail sur le texte latin, et ici, le seul mot qui ait réuni leurs suffrages est celui de : DICLUX, qu’ils interprètent : Die me esse lucem veram (dis que c’est moi qui suis la vraie lumière). Ce nom, notons-le en passant, donne un intérêt particulier à la formule que porte sur ses branches la croix de saint Benoît : Crux sancta sit mihi lux, non Draco sit mihi dux (que la sainte Croix soit ma lumière ; que le dragon ne soit point mon chef). Notre Bienheureux Père connaissait les desseins du prince des ténèbres, sur lequel il avait reçu un pouvoir particulier. Ces desseins, qui doivent se manifester au grand jour, lors du règne de l’Antéchrist, travaillent sourdement toute l’histoire du monde, et bien des siècles à l’avance, saint Benoît pour les déjouer, nous a mis dans la main un signe qui est, à notre insu, une profession de foi contre la devise de la Bête. Ainsi l’Antéchrist portera un nom, dont le sens sera : le géant, l’honneur contraire, la négation, ou : Dis que je suis la lumière. Ici doit s’arrêter notre interprétation littérale : les commentateurs qui ont voulu lire plus précisément dans ces lettres mystérieuses, et ont prétendu y découvrir tour à tour les noms de Titus, de Trajan, de César, de Néron, de Dioclétien, de Mahomet, ou d’autres plus proches de nous, se sont engagés dans le domaine de la libre fantaisie ; ils sont sortis du chemin marqué par la tradition authentique, qu’il est nécessaire cependant de suivre pas à pas pour ne pas s’égarer sur un sujet aussi . L’Antéchrist doit venir à la fin des temps : il est vain de chercher à le reconnaître dans tel ou tel personnage des siècles passés.
Comment maintenant la sagesse consistera-t-elle à comprendre que le nombre de l’Antéchrist est un nombre d’homme, et que ce nombre est 666 ? Ce suppôt du démon, nous l’avons vu, accomplira toutes sortes de prodiges. Il fera descendre le feu du ciel et parler les statues ; il triomphera de tous ses ennemis et les livrera à la mort ; dans toutes ses entreprises, il réussira avec un bonheur qui lui permettra d’affirmer que « Dieu est avec lui », qu’il est son lieutenant, son envoyé, son prophète ; et les hommes dont l’intelligence n’est point guidée par le Saint-Esprit, abusés par des succès si éclatants, le croiront, en effet. Mais de tels signes sont-ils réellement la marque du vrai Dieu ? Notre-Seigneur a-t-il jamais exécuté chose semblable ? A-t-il fait descendre le feu du ciel, quand ses disciples le lui demandaient ? A-t-il consenti à opérer des prodiges, dans les airs ou sur la terre, quand les Pharisiens ou quand Hérode l’y ont invité ? S’est-il servi de sa puissance pour s’assurer gloire et honneur parmi les hommes ? A-t-il poursuivi et fait périr ses ennemis, lui qui obligeait saint Pierre à remettre au fourreau le glaive tiré pour le défendre, et qui, cloué sur la croix, intercédait encore pour ses meurtriers : Mon Père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ? - Tout au contraire, il n’a accompli des miracles que pour soulager les autres hommes ; il s’est montré dans l’appareil le plus modeste, il a vécu dans la plus grande pauvreté, il n’a cherché d’autre triomphe que celui du Calvaire, et il n’a versé d’autre sang que le sien. Mais aussi, devant tant de douceur, tant de patience, tant de bonté, le cœur de l’homme, quand il n’était pas complètement endurci par la haine, était contraint de reconnaître la présence de la Vérité et de confesser, comme le centurion qui le vit expirer, que Celui-là était vraiment le Fils de Dieu.
À l’inverse, devant les actes de l’Antéchrist, quiconque écoutera la voix de sa conscience sera forcé de convenir avec soi-même qu’il n’a sous les yeux qu’un homme, et non point un Dieu ; un homme marqué des stigmates du péché, esclave des plus cruelles passions ; un homme de la race des géants, sans doute, mais de ces géants d’orgueil qui prétendent escalader le ciel et en détrôner Dieu ; un homme qui mérite le nom d’Antimos, c’est-à-dire, Honneur contraire , parce qu’il cherche à détourner à son profit un honneur, une gloire, une adoration qui n’appartiennent qu’au Créateur ; un homme qui serait bien nommé : Négation, parce que sa doctrine ne sait que contredire les vérités enseignées par l’Église, sans être apte à rien construire de positif ; un homme enfin qui n’est point la lumière, et qui veut cependant contraindre tous les hommes à dire qu’il est la lumière.
Voilà en quel sens la vraie sagesse consistera à reconnaître que le nom de Bête est un nom d’homme. Mais pourquoi maintenant ce nombre est-il 666 ? Il faut bien ici que nous entrions un instant dans le domaine, particulièrement obscur et difficile, de la mystique des nombres. Dieu, selon la Genèse, a créé le monde en six jours. Au soir du sixième jour, tout l’univers était sorti de ses mains ; tous les êtres qui devaient servir de principes aux espèces vivantes étaient venus à la lumière, il ne restait plus rien à tirer du néant ; et cependant l’œuvre n’était point achevée. Pour qu’elle fût parfaite, il fallait que Dieu y ajoutât le septième jour, ce sabbat qui porte sa bénédiction, qui est son jour à Lui, et comme le couronnement des six autres. C’était là une façon voilée de nous faire entendre que la créature n’est pas venue au monde pour demeurer bornée à l’œuvre des six jours, ou, en langage mystique, pour rester enfermée dans le nombre six ; mais qu’elle doit tendre, au contraire, à en sortir, et chercher son repos, son harmonie, son équilibre, son épanouissement, sa perfection dans le septième jour, dans ce jour du Seigneur, qui est comme le terme de la création et la fin vers laquelle elle tend ; dans ce sabbat qui symbolise la paix éternelle et souverainement bienheureuse de Dieu, paix à laquelle II fera participer ceux qui auront fidèlement accompli le labeur de la vie présente. En ce sens, six devient le nombre de la créature, en tant qu’elle est imparfaite ; sept, au contraire, celui du Créateur et de la perfection : c’est pourquoi, comme on l’a vu déjà, ce nombre est aussi celui de l’Agneau.
Or, devant les œuvres de l’Antéchrist, devant le spectacle de cet homme enivré de sa puissance, avide de domination universelle, toujours prêt à se glorifier soi-même et plein d’une fureur sauvage contre ses ennemis, la vraie sagesse, celle qui permettra aux Justes de se sauver, consistera à comprendre que rien de ce qu’il fait ne tend à la paix du Seigneur ; que toute sa puissance, toute sa science, toute sa splendeur, toute sa gloire ne sortent point de l’ordre créé et du domaine de la pure créature. Il aura beau multiplier ses œuvres, les décupler, les centupler, il aura beau déployer une activité forcenée, gonfler et dilater son nombre six, son nombre de créature, jusqu’à en faire 666, il n’arrivera pas à sortir de ce nombre imparfait, et ni lui ni ceux qui marchent sur ses pas n’entreront jamais dans le repos du Seigneur.
Source L’Étendard du Christ et de son Église, Avril-Juin 1998, p.38-52 Article tiré de : « Le Sens mystique de l’Apocalypse », aux Nouvelles Éditions Latines, à Paris, en 1984, par Jeana de Monléon.
Re: L'Antéchrist selon les Peres de l'église
Je me demande si à notre époque on peut imaginer qu'un tel personnage soit adoré ouvertement et publiquement. Cela me semble inconcevable. J'imagine bien et cela est, nous dit-on, la réalité que des associations de pervers satanistes complotent dans l'ombre et commettent l'impensable mais qu'un personnage aussi grotesque finalement doté de pouvoirs magiques en plus, s'empare du monde et le dirige, passe à la télévision, fassent des garden parties, des meetings, ou je ne sais quoi de public je trouve cela impossible. Si vous me dites qu'après des centaines d'années de dérive le monde en arrivera là. Oui possible. Mais dans quelques années, je ne crois pas. Ou alors dans 50 ans peut-être après que Fukushima aura fait périr les trois quart de la population et que ce qui restera en sera réduit à vivre bestialement, sans aucune éducation... Non là, j'ai vraiment du mal à y croire.
Invité- Invité
Re: L'Antéchrist selon les Peres de l'église
Selon mon interprétation(et celle de spécialiste du sujet),l'antéchrist ne fera pas son apparition avant au moins 50 années.....Je ne possede pas la vérité mais c'est ce que je pense.Les révélations privées sérieuses annoncent des évenements importants avant la venue de cet homme de l'enfer.Pauvre Pécheur a écrit:Je me demande si à notre époque on peut imaginer qu'un tel personnage soit adoré ouvertement et publiquement. Cela me semble inconcevable. J'imagine bien et cela est, nous dit-on, la réalité que des associations de pervers satanistes complotent dans l'ombre et commettent l'impensable mais qu'un personnage aussi grotesque finalement doté de pouvoirs magiques en plus, s'empare du monde et le dirige, passe à la télévision, fassent des garden parties, des meetings, ou je ne sais quoi de public je trouve cela impossible. Si vous me dites qu'après des centaines d'années de dérive le monde en arrivera là. Oui possible. Mais dans quelques années, je ne crois pas. Ou alors dans 50 ans peut-être après que Fukushima aura fait périr les trois quart de la population et que ce qui restera en sera réduit à vivre bestialement, sans aucune éducation... Non là, j'ai vraiment du mal à y croire.
D'autre part,je ne pense pas que l'antéchrist sera un polichinel appuyé par des sectes détraqués.Ce sera un homme crédible,tres charismatique et tres intelligent.....Ce sera aussi un juif et son regne(une fois que le pouvoir mondial sera en ces mains)ne durera que tres peu d'années(3 ans et demi selon les peres de l'église).En fait,un peu comme celui du Chrsit et le démon est le singe de Dieu.
Et il ne sera pas un démon mais bien un homme(possédé du démon d'une facon parfaite si je peux m'exprimer ainsi).
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: L'Antéchrist selon les Peres de l'église
Pauvre pécheur, n'oubliez pas les pouvoirs immenses des démons, lorsque les tribulations seront terminées et que le temps de paix sera venu, la majorité des gens sur terre seront avec Dieu mais après quelques décennies, la nature humaine reprendra le dessus sur la foi et là, les hommes qui auront connus une époque si merveilleuse et auront connu le grand Amour de Dieu pour l'homme, après tout cela, tout cet amour, un grand nombre d'homme se rebelleront contre Dieu, ce sera en abondance le péché contre l'Esprit-Saint et Dieu voyant cela laissera les démons oeuvrer à leurs guise dans ces hommes rebelles et vous savez certainement ce que peuvent faire des hommes possédés du démon, alors ce ne sera pas surprenant de voir des blasphèmes et des sacrilèges dans les médias et dans les lieux publiques et beaucoup approuveront cela.
Re: L'Antéchrist selon les Peres de l'église
Francesco, l'antéchrist vu comme cela est plus envisageable.
Rémi, là où je vis, la sorcellerie est pratique courante et les gens d'église la prennent très au sérieux. Même si une éducation laïque me pousse à penser qu'il s'agit de superstitions, le fait que je sois chrétien et ce que je vois et entends me donnent des sentiments contradictoires. Je n'ai jamais fait l'expérience de la sorcellerie ni des manifestations des démons donc pour moi, c'est quelque chose que je ne connais pas et de théorique en somme. Cependant les témoignages qui m'ont été donné au sujet des emprises et des possessions montrent que les personnes qui en sont l'objet souffrent et cherchent à s'en défaire. Je n'ai entendu parler de personne en harmonie avec le démon qui le posséderait comme serait l'antéchrist.
Qu'après l'ère de paix les manifestations démoniaques soient admises par tout le monde est logique puisque ce sera après que le Ciel se sera manifesté sur Terre. Mais à l'heure actuelle qu'un serviteur des démons puisse montrer ses pouvoir démoniaques sans que personne ne réagisse aussitôt et sans qu'il fasse l'unanimité contre lui, j'ai du mal à le croire. Je penche plus pour la description qu'en donne Francesco.
Pour les blasphèmes et les sacrilèges dans les médias et les lieux publics, c'est déjà fait malheureusement mais pour les démontrations de pouvoirs ouvertements démoniaques?
Rémi, là où je vis, la sorcellerie est pratique courante et les gens d'église la prennent très au sérieux. Même si une éducation laïque me pousse à penser qu'il s'agit de superstitions, le fait que je sois chrétien et ce que je vois et entends me donnent des sentiments contradictoires. Je n'ai jamais fait l'expérience de la sorcellerie ni des manifestations des démons donc pour moi, c'est quelque chose que je ne connais pas et de théorique en somme. Cependant les témoignages qui m'ont été donné au sujet des emprises et des possessions montrent que les personnes qui en sont l'objet souffrent et cherchent à s'en défaire. Je n'ai entendu parler de personne en harmonie avec le démon qui le posséderait comme serait l'antéchrist.
Qu'après l'ère de paix les manifestations démoniaques soient admises par tout le monde est logique puisque ce sera après que le Ciel se sera manifesté sur Terre. Mais à l'heure actuelle qu'un serviteur des démons puisse montrer ses pouvoir démoniaques sans que personne ne réagisse aussitôt et sans qu'il fasse l'unanimité contre lui, j'ai du mal à le croire. Je penche plus pour la description qu'en donne Francesco.
Pour les blasphèmes et les sacrilèges dans les médias et les lieux publics, c'est déjà fait malheureusement mais pour les démontrations de pouvoirs ouvertements démoniaques?
Invité- Invité
Re: L'Antéchrist selon les Peres de l'église
Ce que tu écris est tres réel.Oui les pratiques magiques ,les cultes sataniques,les sorcieres(Wicca),etc sont en augmentation.Et le nombre de demande pour des ministeres de délivrance et d'exorcisme n'a jamais été aussi élevé ds l'église.J'ai fait un ministere de délivrance avec 2 pretres durant 2 ans et les demandes ne cesseaient de rentrer....là où je vis, la sorcellerie est pratique courante et les gens d'église la prennent très au sérieux. Même si une éducation laïque me pousse à penser qu'il s'agit de superstitions, le fait que je sois chrétien et ce que je vois et entends me donnent des sentiments contradictoires. Je n'ai jamais fait l'expérience de la sorcellerie ni des manifestations des démons donc pour moi, c'est quelque chose que je ne connais pas et de théorique en somme. Cependant les témoignages qui m'ont été donné au sujet des emprises et des possessions montrent que les personnes qui en sont l'objet souffrent et cherchent à s'en défaire.
Malheureusement,ce ne sont pas tous les éveques et les pretres exorcistes qui croient que ces pratiquent menent a la création de lien avec le démon,a des obssessions,des opressions démoniaques et des possessions...
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: L'Antéchrist selon les Peres de l'église
IL faut tjs se souvenir que la tactique préférée du démon est de rester caché,des rester anonyme;ie que l'on ne croit pas en son existence...Car ainsi,personne ne cherche a le combattre.Je n'ai entendu parler de personne en harmonie avec le démon qui le posséderait comme serait l'antéchrist.
Je suis convaincu qu'il y a bcp plus de personnes ds le monde qui auraient besoin de délivrance voir d'exorcisme mais elles ne vont jamais ds les lieux saints et ne fréquentent pas les églises.Voici un exemple:le pere Verlinde ,apres des années de pratiques orientales(méditation transcendentale)et ésotériques avait créé des liens importants avec le démon mais ne s'en doutait pas.Un jour,il est allé a la messe ds une église catholique et il a allors senti monter en lui des blasphemes importants.Étonné par ce qu'il vivait,il est allé en parler avec le pretre qui disait la messe et lui en a parlé.Ce dernier était exorciste et n'a pas été surpris.Le pere Verlinde a du subir un exorcisme qui a duré 10 ans....
Tout cela est tres mystérieux mais réel.Il faut faire un discernement important face a chaque cas mais cela existe...
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: L'Antéchrist selon les Peres de l'église
Un exemple parlant ce père. As-t-on établi un lien certain entre la méditation transcendentale et l'emprise démoniaque. Ce serait une chose importante à savoir de nos jours où les pratiques orientales ont la faveur du public.
Invité- Invité
Re: L'Antéchrist selon les Peres de l'église
Le pere Verlinde est tres explicite a ce sujet.Je t'encourage a visiter son site :Final-age .net.....mais surtout a lire ses livres(surtout celui ou il témoigne de son expérince):Le voyage interdit.Pauvre Pécheur a écrit:Un exemple parlant ce père. As-t-on établi un lien certain entre la méditation transcendentale et l'emprise démoniaque. Ce serait une chose importante à savoir de nos jours où les pratiques orientales ont la faveur du public.
Il a aussi plusieurs DVD tres intéressants car il y résume bien ses théories.
Personnelement,il m'a bcp éclairé sur ce sujet.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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