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Du regroupement familial à la colonisation

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 Du regroupement familial à la colonisation  Empty Du regroupement familial à la colonisation

Message par MichelT Mer 4 Mai 2011 - 13:34

Vendredi 29 avril 2011 Par Roland Hélie

Du regroupement familial à la colonisation

Synthèse nationale

A la fin du mois de mars, le drapeau français qui flottait au fronton de la mairie de Florensac, dans l'Hérault, a été arraché et remplacé par le drapeau algérien. Ce fait divers, devenu hélas relativement banal dans notre pays, démontre à lui seul le degré de déliquescence auquel nous sommes arrivés. Cette provocation est en effet loin d’être isolée.

On ne compte plus les actes d’incivilités perpétrés par des jeunes - ou des moins jeunes - souvent issus de l’immigration, qui réduisent de jour en jour l’autorité de l’Etat. Mais, comment pourrait-il en être autrement lorsque l’on constate l’abdication constante de celui-ci face à l’islamisation rampante de notre nation.

Certains estiment qu'ils sont ici chez eux et qu’ils ont ainsi tous les droits, y compris celui de considérer que la France pourrait, à terme, devenir une excroissance de l’Algérie.

Après avoir pris l’habitude de siffler la Marseillaise dans les tribunes des stades lors des matchs de football opposant la France à l’Algérie (ou à n’importe quel autre adversaire d’ailleurs…), ils se croient maintenant autorisés à hisser le drapeau de leur pays d’origine sur nos bâtiments administratifs. Pourquoi se gêneraient-ils ? Après tout, le Système ne fait pas grand-chose pour les en dissuader.

La fin de notre nation et de notre civilisation sera vite arrivée si rien n’est fait pour enrayer cette triste dérive.

Mais comment en est-on arrivé là ?

Au début des années 60, le grand patronat français (en particulier ses branches du bâtiment et de l’automobile), avide de profits immédiats et déjà pourri par l’idéologie mondialiste, préféra encourager l’immigration plutôt que de procéder à la robotisation de notre industrie. C’est ainsi que des dizaines de milliers de déracinés arrivèrent du Maghreb et d’Afrique noire pour travailler en France. Les conditions de vie qui leurs furent réservées n’avaient rien d’enviables et beaucoup durent s’entasser dans des logements souvent insalubres dans les quartiers périphériques de nos agglomérations.

Il faut dire que tout le monde trouvait son compte dans cette affaire. Le patronat avait sa main d’œuvre docile et facile à exploiter et la gauche voyait poindre un nouveau prolétariat beaucoup plus maniable que les travailleurs français qui avaient, à ses yeux, une fâcheuse tendance à s’embourgeoiser.

Mais en 1974, ce fut l’élection à la Présidence de la République de Giscard d’Estaing et l’avènement de sa « société libérale avancée ». Une espèce de fourre-tout idéologique qui destiné à rassembler les Français « au centre » et qui se termina par une véritable catastrophe, à savoir l’arrivée de la gauche socialo-communiste aux affaires.

Parmi toutes les décisions qui furent prises par le gouvernement de l’époque, au nom de cette « société libérale avancée », l’une passa pratiquement inaperçue. Après l’abaissement de l’âge de la majorité à 18 ans et la légalisation de l’avortement, personne, ou presque, ne s’attarda sur ce regroupement familial que Giscard et son Premier ministre de l’époque, un certain Jacques Chirac, instaurèrent avec la plus grande discrétion en avril 1976. Et pourtant, cette calamiteuse décision allait avoir des conséquences incalculables. De l’immigration de travail, on passait subitement à l’immigration de peuplement avec tout ce que cela devait entraîner.

35 ans plus tard, les résultats sont là… ils sont terrifiants. On brule le drapeau français, on siffle notre hymne national, les bandes ethniques terrorisent les populations autochtones les plus vulnérables, l’islam s’implante dans la société française, petit à petit notre identité nationale et européenne se dilue, la France fonce droit vers sa disparition en tant que nation homogène, libre et prospère. Merci le patronat mondialiste, merci la gauche, merci Giscard, merci Chirac, merci le Système…

Ne pas succomber à la facilité du renoncement…

Mais rien n’est perdu. Ce que l’Histoire a fait, l’Histoire peut le défaire. Dans le passé, à plusieurs reprises, la France a frôler sa perte et, à chaque fois, elle s’est relevée. Il n’y a pas de fatalité du déclin. Le mouvement nationaliste et identitaire qui se développe dans notre pays prouve que nos compatriotes, de plus en plus nombreux, n’entendent pas laisser la France devenir une nation d’esclaves de la sharia.

Mais il ne sert à rien de se polariser sur les effets de l’immigration. En publiant ce numéro de Synthèse nationale consacré, en partie, au regroupement familial, nous avons voulu dénoncer l’une des causes profondes de la dramatique situation actuelle. Certes, elle n’est pas la seule, mais elle méritait d’être rappelée tant ses conséquences directes ou indirectes sont néfastes pour notre Peuple.

En fait le mal vient-il de l’immigration ou de ceux qui ont souhaité, engendré et amplifié la politique d’immigration ? La question mérite d’être posée.

Editorial publié dans le n°22 (mars avril 2011) de la revue Synthèse nationale


Et en lien avec ces décisions désatreuses....


Le : 03 Mai 2011

Les experts de l'oligarchie, ces imposteurs

Dans les grands médias on oppose les « experts », gens « sérieux » et « raisonnables », aux « populistes » présentés comme des « démagogues irresponsables ». Michel Geoffroy fait ici éclater l’imposture. Depuis trente ans les « experts », de bonne foi ou non, se sont toujours trompés. Ils n’ont su ni expliquer ni maîtriser les flux migratoires, la montée de l’insécurité, l’explosion de la dette. Ces « sachants » ne sont que des « parlants », aussi arrogants qu’incompétents. Michel Geoffroy, qui les connaît de près, donne ici libre cours à sa verve.
Polémia

La superclasse dirigeante aime se draper dans une image de « crédibilité » et de « compétence », qu’elle oppose, bien sûr, à « l’extrémisme » ou à « la démagogie » de tous ceux qui contestent son action. Ne connaît-elle pas les lois de l’économie mieux que quiconque ? N’a-t-elle pas triomphé du socialisme et de l’histoire ? N’a-t-elle pas rompu avec les terribles erreurs du passé et ne puise-t-elle pas aux meilleures sources du génie anglo-saxon ? Ne sait-elle pas mieux que nous ce qui est bon pour nous (le libre-échange mondialiste) et dangereux pour nous (le protectionnisme) ?

Les Européens en général et les Français en particulier sont de plus en plus nombreux en tout cas à apprécier les « excellents résultats » (!) obtenus dans la durée par leur établissement politique.

Trois exemples où les « experts » au pouvoir ont déjà démontré la plénitude de leurs talents :

Echec sur la maîtrise des flux migratoires d’abord

L’Etablissement politique, cédant au politiquement correct et aux demandes insistantes du patronat, n’a cessé d’encourager l’immigration de peuplement, faute de savoir l’empêcher.

Malgré les déclarations périodiquement faites lors des consultations électorales – comme en témoignent les propos récents du ministre de l’Intérieur – en faveur d’un arrêt ou d’une maîtrise de l’immigration, les gouvernants se sont en réalité montrés incapables d’une quelconque régulation ni à l’échelle nationale, ni à celle de l’Europe. L’immigration n’est pas plus « choisie » aujourd’hui qu’hier. Elle s’impose toujours plus, à Lampedusa comme à Saint-Denis ou à Marseille. Nos experts ont, il est vrai, trouvé la solution : naturaliser et régulariser les immigrants, légaux ou non, par les artifices les plus divers, c’est-à-dire créer des Français de papier qui peuvent ainsi sortir des… statistiques, à défaut de quitter le territoire. Il fallait y penser. C’est à cela que l’on distingue un expert d’un démagogue.

Echec sur la sécurité publique ensuite

Dans ce domaine également, les résultats de l’oligarchie sont « excellents » (!). Le marché de la vidéosurveillance se porte très bien, comme les effectifs policiers et surtout des agents de sécurité ne cessent d’augmenter. La délinquance, elle, ne diminue nullement. L’âge des délinquants baisse. Les violences contre les personnes augmentent et les récidivistes continuent de courir les rues. Quel succès pour les « super-flics » qui nous gouvernent : plus on met de moyens moins on obtient de résultats ! Il faut dire que l’oligarchie continue d’adopter une vision rousseauiste de la société et laisse les juges préférer les criminels aux victimes. Il paraît que cela serait conforme à nos « valeurs ». Et malgré la multiplication des radars en tous genres (encore un fructueux marché) on découvre même que le nombre de morts sur la route ne diminue pas. Encore bravo !

Echec sur la maîtrise des finances publiques enfin

Les déficits publics n’ont cessé de progresser depuis trente ans. Ils atteignent aujourd’hui un niveau jamais atteint par notre pays en temps de paix. Alors que nos principaux voisins européens sont capables de réduire leurs dépenses publiques, nos « experts », eux, n’y arrivent toujours pas. Ils prétendent « réformer l’Etat », mais ils sont incapables de faire ce que font même les Portugais, les Grecs ou les Roumains, sans parler des Allemands : faire de vraies économies sur le train de vie de l’Etat. On fête cette année les dix ans de la nouvelle loi organique relative aux lois de finances, la fameuse LOLF censée favoriser la « responsabilisation » spontanée des gestionnaires et les contrôles du Parlement.

Le résultat est là aussi excellent : avec la RGPP on a supprimé des emplois en ne remplaçant pas un fonctionnaire sur deux dans presque toutes les administrations d’Etat. Mais cette année dans la plupart des grands ministères il n’y aura pas assez de crédits de rémunérations pour payer les fonctionnaires, sans rallonge budgétaire en fin d’année. Il y a même des ministères qui risquent de dépasser leur plafond d’emploi fixé par la loi de finances. Donc moins il y a de fonctionnaires, moins on peut les payer. Une performance exceptionnelle en Europe.

Echec aussi sur la santé, la ville, l’éducation nationale, le chômage

Il faut, bien sûr, être juste : ces trois exemples sont loin de résumer les « excellents résultats » (!) obtenus d’une façon générale par les experts de l’oligarchie. On pourrait citer aussi à leur actif, par exemple, les performances de l’éducation nationale, la réduction du chômage, la maîtrise des dépenses de santé ou bien encore les acquis remarquables de la « politique de la ville » dans notre pays.

Ces exemples montrent en tout cas que nos « experts » autoproclamés, en réalité, ne maîtrisent rien du tout. Ils ne savent rien, ils ne peuvent rien : ils ne sont experts qu’en communication.

Les médias du Système nous les montrent à l’envi escaladant les marches du Palais de l’Elysée un dossier à la main pour le conseil des ministres, l’air important, ou bien nous parlant doctement des dangers du réchauffement climatique ou de ceux de la dépendance, ou se faisant photographier à l’issue du G20, le sourire de circonstance aux lèvres.

Les « sachants » ne sont que des « parlants »

Mais ces prétendus « sachants » ne sont en réalité que des « parlants ». Gribouilles impuissants, de surcroît, car ils ne sont experts qu’en poudre de Perlimpinpin.

A côté d’eux, les éphémères ministres de la Troisième ou de la Quatrième République nous semblent maintenant des géants de compétence et d’efficacité.
René Coty, réveille-toi, ils sont devenus fous !

Michel Geoffroy
29/04/2011

Correspondance Polémia – 3/05/2011


MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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