Déchristianisation complète même en Bretagne et Vendée

16 juin 2011- France
PEUT-ON GARDER ENCORE UNE LOGIQUE TERRITORIALE

Autrefois très implanté dans la campagne française, le catholicisme ne peut plus garder sa logique territoriale en France. "On a atteint le fond dans des régions qui étaient autrefois très catholiques, notamment la Vendée, le Finistère...

Les campagnes naguère les plus pratiquantes se retrouvent aujourd´hui les plus atteintes par la sécularisation", note dans le quotidien français "La Croix", Yvon Tranvouez, professeur d´histoire religieuse contemporaine à l´Université de Brest.

Interrogé par François-Xavier Maigre sur le fait que l´Eglise, comme d´autres institutions et services publics, semble avoir déserté les campagnes françaises, le professeur Yvon Tranvouez relève que l´on est face à une évolution générale, qui n´est pas propre à l´Eglise. Et de citer les divers services publics qui rationalisent leur présence dans les campagnes, et ferment un certain nombre de guichets.

"Mais un problème se pose pour apprécier ce phénomène au niveau de l´Eglise, car nous manquons d´enquêtes précises", reconnaît-il. En contrepartie de la sécularisation de régions autrefois très catholiques, le professeur d´histoire religieuse contemporaine note "un certain frémissement de reprise" dans les villes: "Elles, que l´on a longtemps présentées comme déchristianisantes, sont aujourd´hui le lieu d´une reprise".

Yvon Tranvouez relève que la fameuse carte de la pratique religieuse, publiée en 194 par le chanoine Fernand Boulard, prêtre et sociologue du catholicisme, qui mettait en évidence des bastions de chrétienté, tend aujourd´hui à s´effacer. "Ainsi la Bretagne vient-elle de basculer dans ‘la normalité´. D´après les cartes élaborées sur la base des enquêtes Ifop 2005-2009, on constate qu´elle s´est alignée sur les standards nationaux".

"On est dans un processus d´érosion qu'on pourrait appeler une normalisation générale",constate-t-il. "Il arrive un moment où la disparition rapide du clergé crée un effet de choc. Quand des églises ne sont plus ouvertes régulièrement, quand des presbytères sont vendus, bref quand la présence cléricale disparaît, on prend alors conscience d´un basculement qui n´était pas encore ouvertement perçu. C´est ce qui se produit actuellement en Bretagne ou en Vendée".

Quand François-Xavier Maigre lui demande s´il faut rester attaché, coûte que coûte, aux clochers de campagne, Yvon Tranvouez constate que de nombreux diocèses tentent de faire vivre leurs églises en assurant une rotation des messes, avec de vastes ensembles paroissiaux. "On tente de garder les églises ouvertes.

Mais le risque, dans cette logique, c´est de céder à une vision patrimoniale de l´Eglise. On observe actuellement une tendance à voir dans le christianisme une religion pétrifiée, réduite aux belles pierres, un christianisme décoratif, paysager..."

Concernant le redéploiement des paroisses mené dans la plupart des diocèses ruraux, le professeur d´histoire religieuse contemporaine constate qu´il n´y a pas eu de politique générale, chaque diocèse ayant adopté son propre schéma, avec deux ou trois modèles dominants. "J´ai le sentiment de quelque chose d´épuisant; à peine a-t-on restructuré que déjà le clergé qui reste n´est plus suffisant pour faire face à cette nouvelle donne. Et donc on n´arrête pas d´agrandir les paroisses et de repousser les limites".

Sans doute fallait-il recomposer des paroisses, admet-il, "mais on peut se demander si le catholicisme peut encore se permettre de garder cette logique territoriale, de vouloir couvrir à tout prix l´espace géographique. On sent bien aujourd´hui qu´une Eglise de réseau est en train de se développer. Le rural ne pourra plus être tenu avec le maillage qu´on a connu jusqu´ici".

"Restructurer le territoire paroissial pour faire face, c´est courir après une chimère. Les forces manquent trop. On verra plutôt une concentration sur des hauts lieux, par ex. des monastères... Que demeurent des paroisses particulièrement dynamiques, en particulier urbaines, cela me semble tout à fait possible. On le voit bien dans le centre des grandes villes".

A la question de savoir si l´Eglise a vraiment pris la mesure de ces difficultés, Yvon Tranvouez répond que la cohérence globale ne saute pas vraiment aux yeux dans la politique territoriale de l´Eglise catholique, "même si la plupart des évêques ont conscience du problème". Seulement, relève-t-il, ils font en fonction de leurs moyens, des forces qui leur restent, de ce qui leur paraît le plus pertinent... "Mais je ne suis pas sûr qu´on ose aller jusqu´à des mesures vraiment fortes, d´avoir le courage de se débarrasser de cette hantise de la couverture du territoire". (source : La Croix)

Rémi a écrit:Quand on ne parle plus de confession des péchés, de l'enfer, qu'on enseigne plus le respect du à l'Eucharistie et à la présence réelle dans les églises. Quand on proclame que tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil et que tous vont au paradis, les croyants ne voient plus l'utilité d'aller à la messe car de toute façon se disent-ils erronément ; ils iront assurément au paradis. Quand les prêtres et les évêques veulent être appréciés et ne pas froisser personnes, ils le font au détriment du salut des âmes. Mais tout n'est pas de leurs fautes, les fidèles par leurs manques de prières pour leurs prêtres et leurs évêques sont aussi coupables qu'eux dans cette situation désastreuse qui sévit dans nos paroisses, tous nous sommes l'Église et tous nous sommes responsables de cette crise, une famille(l'Église) qui ne s'entraide pas se divise et dépérit. L'union(de prières) fait la force.

alex a écrit:Totalement d'accord avec vous, Rémi. Mais les prêtres sont tout de même assez laxistes. Ils laissent n'importe qui, dans n'importe quelle attitude, revêtu de n'importe quoi entrer se promenre, recevoir Jésus Eucharistie. Alors, que, souvent (l'été, principalement) plus des 3/4 des gens devraient être mis dehors avec perte et fracas; je préfère la qualité à la quantité (bien maigre qantité, d'ailleurs). En laissant se faire cela, les prêtres entrainent une foule innombrable d'âmes en enfer et au mieux, dans un purgatoire des plus dur.
Quel respect envers Jésu, dans nos églises ? Qui respecte Jésus ? c'est à pleurer, pleurer.
Saint Pio disait à un de ses amis "chaque jour, au moment où Jésus se fait hostie, j'ai l'impression de tuer mon père", il répondait à la question mais pourquoi pleure-tu autant ? Une autre fois, le padre a dit " à ce moment-là, j'ai l'impression d'être un boucher".
Et nous savons tous comment saint Pio réagissait à la vue de jupes ne descendant qu'aux genoux etc.. il était assez radical ! Dehors !! Aujourd'hui, la relâchement, la dégénérécence est bien pire que cela !

Rémi a écrit:

alex a écrit:Totalement d'accord avec vous, Rémi. Mais les prêtres sont tout de même assez laxistes. Ils laissent n'importe qui, dans n'importe quelle attitude, revêtu de n'importe quoi entrer se promenre, recevoir Jésus Eucharistie. Alors, que, souvent (l'été, principalement) plus des 3/4 des gens devraient être mis dehors avec perte et fracas; je préfère la qualité à la quantité (bien maigre qantité, d'ailleurs). En laissant se faire cela, les prêtres entrainent une foule innombrable d'âmes en enfer et au mieux, dans un purgatoire des plus dur.
Quel respect envers Jésu, dans nos églises ? Qui respecte Jésus ? c'est à pleurer, pleurer.
Saint Pio disait à un de ses amis "chaque jour, au moment où Jésus se fait hostie, j'ai l'impression de tuer mon père", il répondait à la question mais pourquoi pleure-tu autant ? Une autre fois, le padre a dit " à ce moment-là, j'ai l'impression d'être un boucher".
Et nous savons tous comment saint Pio réagissait à la vue de jupes ne descendant qu'aux genoux etc.. il était assez radical ! Dehors !! Aujourd'hui, la relâchement, la dégénérécence est bien pire que cela !

Il faut toujours avoir en tête que la plupart du temps, nous avons les supérieurs que nous méritons, "sociétalement" parlant, quand le peuple se relâche, Dieu permet que nous ayons comme dirigeant des gens relâchés à notre image et quand le peuple est pieux et droits, Dieu nous accorde des dirigeants pieux et droits, c'est la justice tout simplement mais Dieu quelques fois accorde de bons prêtres à ceux qui ne le méritent tout simplement pas comme il L'a fait à Ars, mais là encore peut-être y avait-il une pieuse personne qui par ses prières incessantes et ses jeûnes nombreux à contribuée à la venue de ce saint prêtre, alors faisons de même, prions et jeûnons sans cesse et peut-être de merveilleux trésors du Ciel nous serons-t-ils accordés.