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Italie : Padoue - Un Marocain égorge sa femme - l’imam approuve la lapidation

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Italie : Padoue - Un Marocain égorge sa femme - l’imam approuve la lapidation Empty Italie : Padoue - Un Marocain égorge sa femme - l’imam approuve la lapidation

Message par MichelT Jeu 30 Juin 2011 - 1:48

Italie : Padoue - Un Marocain égorge sa femme - l’imam approuve la lapidation
Par tnr le 28 juin 2011

Padoue - Les images de l’Iranienne Sakineh étaient encore récemment sur tous les écrans du vieux continent et l’horreur de sa condamnation à être lapidée avait déterminé des milliers de personnes à manifester dans plusieurs villes afin d’inciter les tribunaux iraniens à la clémence. Et pourtant, encore aujourd’hui, la violence de ce diktat coranique revient sur la scène pour diviser l’Italie. La polémique au sujet de la lapidation des femmes adultères refait surface avec les déclarations de Maher Selmi, “médiateur culturel” et porte-parole de l’association Rahma, responsable de la gestion de la mosquée de la rue Anelli à Padoue. «La lapidation comme punition ou comme châtiment, c’est dans le coran» déclare-t-il aux journalistes de l’agence Adnkronos « un musulman ne peut pas le réfuter, mais il faut porter attention à son interprétation, il y a des critères pour infliger cette peine.» La lapidation comme punition pour les femmes qui trahissent leur mari est une pratique commune dans les pays islamiques. Mais ces dernières années même l’Italie a été témoin d’épisodes de violence de la part d’hommes qui veulent “donner une leçon” à leurs épouses ou à leurs filles qui vivent à l’occidentale. Hier, à Padoue, dans le nord-est de l’Italie, un menuisier d’origine marocaine de 38 ans, Zrhaida Hammadi, lorsqu’il s’est vu “manquer de respect” lors d’une énième dispute conjugale avec sa femme, a saisi un couteau et l’a frappée au cou lui tranchant la veine jugulaire.

Selon les enquêteurs, Fatima Chabani de 33 ans , son épouse, menait un style de vie à l’occidentale mais aurait aussi “souillé l’honneur” de son mari en fréquentant un autre homme. Le médiateur culturel Maher Selmi ne veut pas commenter l’homicide mais prévient : « Il est nécessaire d’avoir la certitude sur le motifs qui ont porté à ce geste mais nous devons aussi respecter la personne disparue. »

Mais ces interventions de Selmi font éclater un cas médiatique, la député du PDL Souad Sbai rappelle le cas de Begm Shnez, massacrée à coup de barre d’acier et lapidée l’année dernière à Modène et attaque durement les prises de position du “médiateur culturel” qui se permet de faire l’éloge de la lapidation et qui ne reconnait qu’une loi, la loi musulmane. Pour elle cela correspond à faire l’apologie du crime et c’est la raison pour laquelle le porte-parole de la mosquée de la rue Anelli devra en répondre devant le juge puisqu’une plainte sera présentée au Procureur de la République de Padoue pour faire en sorte que ce médiateur auto-proclamé et extrémiste ( dont le salaire est tout de même versé par des agences gouvernementales ) soit au plus tôt remercié de ses services.

Il en ressort qu’une fois de plus il est nécessaire d’avoir un plus grand contrôle sur les mosquées et sur qui y travaille et officie. Comme le fait remarquer Souad Sbai : « Un contrôle préventif sur les médiateurs culturels est nécessaire de même que de lois permettant l’expulsion immédiate avec retour au pays d’origine pour tous les prédicateurs de haine.»

Mais ce n’est pas ce que pense Maher Selmi qui renchérit : « Les musulmans qui vivent en Europe doivent commencer à lire et à relire leur texte sacré et le réinterpréter d’une façon acceptable pour les sociétés dans lesquelles ils vivent» Et bien qu’il admette que les islamistes ne peuvent pas vivre en Italie de la même manière qu’ils vivent au Maroc ou en Égypte, il ne condamne pas la pratique de la lapidation pour les femmes adultères, au contraire, il explique : « Il y a des conditions pour autoriser l’exécution de la peine, comme la présence de quatre témoins lors de la consommation de l’acte et il est clair que cette loi n’a pas été pensée pour punir mais pour dissuader, et je ne crois pas qu’aucune femme adultère fera certaines choses dans un lieu public » et il conclue en précisant :« je répète que je ne peux désavouer la lapidation mais qu’il est nécessaire de comprendre »

Source : IlGiornale.com


MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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