2012, de la moralité en république
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2012, de la moralité en république
Jouer les moralistes puritains en politique revêt un caractère absurde : l’arrivisme reste intrinsèquement lié à la politique, parce que le pouvoir a toujours attisé les convoitises et l’égoïsme des hommes. Mais c’est un truisme que de dire qu’en république, cette immoralité a trouvé une caisse de résonance exceptionnelle en la « course présidentielle quinquennale ». Catalysé par la sphère médiatique, ce déversement de bassesses et de coups bas ne fait aujourd’hui même plus réagir les français : l’immoralité est devenue, pour un grand nombre de nos concitoyens, une inéluctable constante de la politique.
Alors que Martine Aubry invective avec violence les colporteurs de ragots, Mr Pascal Froissart, spécialiste politique au CNRS, a avoué hier que « ressortir les vieux ragots, faire les fonds de tiroir pour dégoter une histoire qui embarrassera son adversaire fait partie intégrante du jeu politique. D'autant plus en période de campagne présidentielle. C'est un moment impitoyable où le but est de faire du mal à son adversaire. ». On se souvient des casseroles trotskystes de Lionel Jospin, du passé pédophile de D Cohn-Bendit, des manipulations financières de Chirac ou Lang, etc….
Creuset de la litière politique, ces mois préélectoraux forment donc une impitoyable course où le Bien Commun et l’épanouissement de la France sont relégués aux oubliettes de l’Histoire, laissant leur place à l’expression de l’arrivisme le plus ardent.
Et c’est là que réside l’intrinsèque problème de notre république : l’instabilité gouvernementale qu’elle induit et ses conséquences dramatiques. Dès que le pouvoir semble accessible, les luttes fratricides commencent, les orgueils et les égos s’exacerbent et l’immoralité devient règle d’or. Les idées sont tues, à l’instar des principes moraux pourtant essentiels à tout usage de la science politique, pour laisser place à cette foire d’empoigne lamentable, paradigme de l’individualisme républicain.
Jacques Bainville écrivait : « Les gouvernements ne peuvent vivre sans principes et sans idées et, de plus en plus, les principes et les idées se retirent de la république, la laissant à l’état de matière sans cerveau, animée de mouvements désordonnés ».
L’instabilité politique induite par le cycle quinquennal inhibe complètement toute possibilité de réelle réforme en profondeur de notre système pernicieux. En effet, la sempiternelle lutte électorale s’accompagne inéluctablement d’une absence totale de courage politique et d’une vision réformatrice à très court terme, fermant ainsi toutes les portes aux idées pertinentes et salvatrices… Ce qui engendre des réformes aberrantes et contradictoires, un culte du chiffre quasi-ridicule (notamment dans la police) et une politique floue, sans réelle consistance.
"Le grand avantage dans la monarchie, c'est que personne ne peut prétendre occuper la première place" écrivait Michel Poniatowski. Le Royalisme, parce qu’il empêche ou tout du moins limite ces luttes de pouvoirs, parce qu'il se fonde sur de véritables valeurs morales, apparaît alors comme une véritable solution aux problèmes de la France. Redorer le blason politique, c’est d’abord et avant tout lui redonner un sens, un objectif : le Bien Commun, l’épanouissement de la France et des Français. En clair, sortir de ce caniveau purulent dans lequel la France patauge depuis plus de 220 ans…
« Quand orgueil chemine devant, honte et dommage suivent de près » Louis XI
Sans parler du coût exorbitant de toutes ces campagnes présidentielles.
Marthe Robin sur les malheurs de la France : << ... La France aura le nez dans la poussière, parce qu'elle se choisit de mauvais dirigeants... >>
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Alors que Martine Aubry invective avec violence les colporteurs de ragots, Mr Pascal Froissart, spécialiste politique au CNRS, a avoué hier que « ressortir les vieux ragots, faire les fonds de tiroir pour dégoter une histoire qui embarrassera son adversaire fait partie intégrante du jeu politique. D'autant plus en période de campagne présidentielle. C'est un moment impitoyable où le but est de faire du mal à son adversaire. ». On se souvient des casseroles trotskystes de Lionel Jospin, du passé pédophile de D Cohn-Bendit, des manipulations financières de Chirac ou Lang, etc….
Creuset de la litière politique, ces mois préélectoraux forment donc une impitoyable course où le Bien Commun et l’épanouissement de la France sont relégués aux oubliettes de l’Histoire, laissant leur place à l’expression de l’arrivisme le plus ardent.
Et c’est là que réside l’intrinsèque problème de notre république : l’instabilité gouvernementale qu’elle induit et ses conséquences dramatiques. Dès que le pouvoir semble accessible, les luttes fratricides commencent, les orgueils et les égos s’exacerbent et l’immoralité devient règle d’or. Les idées sont tues, à l’instar des principes moraux pourtant essentiels à tout usage de la science politique, pour laisser place à cette foire d’empoigne lamentable, paradigme de l’individualisme républicain.
Jacques Bainville écrivait : « Les gouvernements ne peuvent vivre sans principes et sans idées et, de plus en plus, les principes et les idées se retirent de la république, la laissant à l’état de matière sans cerveau, animée de mouvements désordonnés ».
L’instabilité politique induite par le cycle quinquennal inhibe complètement toute possibilité de réelle réforme en profondeur de notre système pernicieux. En effet, la sempiternelle lutte électorale s’accompagne inéluctablement d’une absence totale de courage politique et d’une vision réformatrice à très court terme, fermant ainsi toutes les portes aux idées pertinentes et salvatrices… Ce qui engendre des réformes aberrantes et contradictoires, un culte du chiffre quasi-ridicule (notamment dans la police) et une politique floue, sans réelle consistance.
"Le grand avantage dans la monarchie, c'est que personne ne peut prétendre occuper la première place" écrivait Michel Poniatowski. Le Royalisme, parce qu’il empêche ou tout du moins limite ces luttes de pouvoirs, parce qu'il se fonde sur de véritables valeurs morales, apparaît alors comme une véritable solution aux problèmes de la France. Redorer le blason politique, c’est d’abord et avant tout lui redonner un sens, un objectif : le Bien Commun, l’épanouissement de la France et des Français. En clair, sortir de ce caniveau purulent dans lequel la France patauge depuis plus de 220 ans…
« Quand orgueil chemine devant, honte et dommage suivent de près » Louis XI
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veronica- Date d'inscription : 14/01/2011
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