Comparatif des coûts entre la république et la monarchie
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Comparatif des coûts entre la république et la monarchie
Le roi de France est plus économique que le président de la République Française.
Le Prince Louis de Bourbon, Louis XX, roi de France
et la Princesse Marie-Marguerite
Le roi de France est plus économique que le président de la République Française.
La notion de l'apparat politique est comprise par tous les régimes, et la République Française a une garde républicaine, à cheval, rutilante, pour escorter son chef d'État. La garde élyséenne a des plumes sur ses shakos, et des présidents ont même jugé important de prendre des décisions à cet égard : Giscard d'Estaing (de droite) les fit retirer, et Mitterrand (de gauche) les fit remettre. Cela dit, il faut bien reconnaître que l'apparat républicain n'a pas l'allure de l'apparat royal.
Quant à la liste civile du roi, nos compatriotes ignorent généralement que le président a lui aussi une liste civile pour assumer les dépenses de prestige liées à sa fonction. Mais on veut nous faire croire que la république coûte moins cher au citoyen, sous prétexte que les images du prestige sont assurément plus impressionnantes sous une monarchie.
C'est l'imagination qui est donc ici une nouvelle fois sollicitée par la propagande républicaine. (…)L'Éducation Nationale de la République prend plaisir à stigmatiser les dépenses de la cour de Louis XVI. Mais ne dit rien sur Napoléon, qui a suivi, et dont les dépenses personnelles étaient nettement plus élevées.
(...) En fait, tout repose sur l'imagination et les mythes. Il est tellement facile de frapper l'imagination des citoyens ! Mais s'agissant des dépenses somptuaires, nous allons voir à quel point la réalité contredit la fiction.
On a du mal à déceler une grande différence d'apparat aujourd'hui entre la République Française et la monarchie espagnole, pour prendre l'exemple d'un pays comparable sur lequel règnent d'ailleurs des Bourbons.
L'exemple le plus haut qui nous soit donné aujourd'hui est celui de l'Angleterre. Certes, les fantasmes peuvent facilement naître au passage des carrosses dorés et des chevaux blancs qui sortent en piaffant de Buckingham. Et de toute évidence, la cour d'Angleterre est aujourd'hui la plus chargée d'apparat dans le monde.
Mais les chiffres, eux, sont froids, et les voici : l'entretien de l'appareil monarchique en Angleterre coûte 35 centimes de franc par an à chaque sujet de sa gracieuse majesté.
Soit 5 centimes d'euro par personne et par an.
(…)Reprenons la monarchie britannique, avec ses fastes grandioses. Tout d'abord ils ont une fonction politique et économique importante, car ils contribuent indéniablement à soutenir la place élevée que l'Angleterre tient encore dans le monde, dans la politique internationale, dans les échanges mondiaux, et dans l'imaginaire de l'étranger. Cette place est plus élevée en fait que ne le permettrait la véritable puissance du pays. On voit ici que le prestige a son importance : l'Allemagne, qui est une puissance supérieure, ne rencontre pas le même écho dans le monde.
Or, imaginons que l'Angleterre devienne une république. On réalise alors que, dans l'idée que nous nous faisons de cette nation, idée qui influe sur notre comportement et nos dispositions à son égard, à sa civilisation propre, à ce qu'elle représente, à l'attirance qu'elle inspire, la disparition de son institution, qui fait aujourd'hui sa gloire, la viderait d'un seul coup d'une large part de son contenu. Et l'on voit ici le prix indirect, à vrai dire impossible à estimer précisément, que l'Angleterre paierait si elle devenait une république.
Mais il y des chiffres plus nets, et qui montrent qu'en réalité, la république coûte beaucoup plus cher que la monarchie.
La liste civile du président de la République déclare environ 25 millions de francs annuels. C'est un chiffre hypocrite qui ne dit pas tout, comme on peut s'y attendre : entre autres exemples, quand un souverain se déplace en avion, le voyage est payé sur sa liste civile ; tandis que les frais de mission du président n'intègrent pas cette ligne budgétaire. Mais tant pis, admettons tout de même ce chiffre. Notre président a été réélu cette année 2002.
La liste civile de la reine d'Angleterre est d'environ 80 millions de francs par an. Elle règne depuis 1952.
La liste civile du roi d'Espagne avoisine les 40 millions. Il règne depuis 1975.
Une élection présidentielle en France coûte 900 millions de francs. Une seule élection du chef de l'État républicain.
Ne parlons même pas de la reine d'Angleterre, dont il faut reconnaître que son règne (déjà cinquante années) est quand même au-dessus de la moyenne historique. Restons-en donc à Juan-Carlos, qui règne sur l'Espagne depuis vingt-sept ans, donc la moitié ; tandis que dans le même temps se sont succédé à la présidence de la République Française : Giscard d'Estaing, deux fois Mitterrand (deux campagnes) et deux fois Chirac (deux campagnes).
Ces cinq campagnes de désignation du chef d'État ont coûté quatre milliards et demi de francs.
Avec l'adoption du quinquennat, cette dépense augmentera, fatalement, puisque les 900 millions devront être dépensés, non plus tous les sept ans, mais tous les cinq ans.
Calculons donc le coût de nos présidents depuis 1974, élection de Giscard d'Estaing, suivie de près par la montée sur le trône de Juan-Carlos. Calculons selon les dépenses effectives d'aujourd'hui.
Le roi d'Espagne. Liste civile de 40 millions multipliés par 28 ans égalent 1 milliard 120 millions.
Le président de la République Française. Campagne de désignation de 900 millions multipliés par 5 fois égalent 4 milliards 500 millions, plus liste civile de 25 millions multipliés par 28 ans, soient 700 millions, égalent 5 milliards 200 millions.
En arrondissant à l'avantage de nos présidents, les chefs d'État espagnol et français ont coûté respectivement un milliard et cinq milliards.
Un président de la République Française coûte cinq fois plus cher qu'un roi d'Espagne.
Passons à la monarchie anglaise, fastueuse entre toutes, sur la même période. Nous avons vu que la liste civile de la reine Élisabeth II est à peu près le double de celle du roi d'Espagne. Sa liste civile de 80 millions multipliés par 28 années égale 2 milliards 240 millions.
Un président de la république coûte deux fois et demi plus cher que la reine d'Angleterre. Et naturellement, je ne compte pas le salaire de conseiller d'État que coûte un président à la retraite.
Et rappelons que la différence s'aggravera encore, puisque nous sommes passés du septennat au quinquennat.
Autrement dit, sur à peu près la même durée, soit six mandats, soit trente ans, le président de la république coûtera 5 milliards 400 millions de campagnes plus 750 millions de liste civile, égalent 6 milliards 150 millions.
Le roi d'Angleterre coûtera 2 milliards 400 millions.
Le roi d'Espagne coûtera un milliard 200 millions.
Louis XX et Marie Marguerite au Marathon de Paris, dimanche 10 avril 2011.
Louis XX a parcouru 42km en 3h18mn.
Monseigneur Louis de Bourbon, duc d'Anjou (Louis XX), en compagnie de son épouse la princesse Marie-Marguerite et de leur fille la princesse Eugénie, et le Souverain Pontife Benoît XVI (photo datant du 8 novembre 2008)
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veronica- Date d'inscription : 14/01/2011
Re: Comparatif des coûts entre la république et la monarchie
Le « Droit Divin du Roi »,
meilleur rempart contre la « monocratie présidentielle » ?
Qui connaît réellement le sens de l'expression « Droit Divin » ? A entendre le quidam, un "Roi de Droit Divin" serait un affreux tyran ayant le pouvoir de faire le bien et le mal, ne devant trouver rien d'impossible dans l'exécution de sa volonté : si le peuple souffre, s'il est malheureux, c'est par les caprices féroces de ce barbare. Comme si Dieu, par une révélation particulière, avait choisi telle famille pour diriger le pays, qui lui appartiendrait tel un troupeau à son maître.
Comme le précise Yves-Marie Adeline dans Le royalisme en questions : « Les papes prétendaient avoir une autorité aussi bien spirituelle que temporelle sur les rois. Les empereurs germaniques souffrirent beaucoup de cette ingérence : on se souvient d'Henri IV d'Allemagne contraint de s'incliner devant le pape Grégoire VII à Canossa dans le nord de l'Italie ; d'où l'expression : "Aller à Canossa" pour signifier qu'on se jette avec humilité aux pieds de son rival.
La monarchie française était trop bien pensée, et ses institutions trop parfaites, pour qu'un roi de France ait jamais eu à subir les mêmes empiétements.
Le « droit divin des rois », exprimé d'abord en France, signifiait que le roi ne tient pas sa couronne du Pape, mais de la seule grâce de Dieu. D'où la célèbre formule : « Par la grâce de Dieu, roi de France »
Une monarchie de Droit Divin, c'est un état qui veut se prémunir contre d'éventuelles velléités dictatoriales de la part de son représentant. Un roi qui serait sans Dieu au-dessus de lui, pourrait avoir l'envie de se prendre pour Dieu.
C'est donc tout à fait l'inverse de l'image populaire que l'on veut donner au « Droit Divin ». Au lieu d'avoir tous les droits, le monarque doit ainsi et au contraire, garder à l'esprit qu'il y a une autorité supérieure au-dessus de lui.
« A n'en pas douter la monarchie ancienne fit également l'objet d'une sorte de mystique du pouvoir dressant des barrières aux ambitions des aventuriers de toutes sortes, en présentant le roi comme « roi de droit divin ». Toucher au roi, clef de voûte de l'état, c'était mettre en péril tout l'Etat, donc nuire à la société tout entière, et partant, ne pas plaire à Dieu qui aime la paix et l'Harmonie. C'est le second sens de l'expression : « roi par la grâce de Dieu ».
Un troisième sens est que le roi particulier qui a été porté sur le trône est à cette place uniquement parce que Dieu l'a bien voulu : il n'a aucun mérite lui-même. »
Comme on le constate donc, être « roi de droit divin » est bien éloigné de la caricature propagandiste véhiculée.
Blanche Belleroy
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meilleur rempart contre la « monocratie présidentielle » ?
Qui connaît réellement le sens de l'expression « Droit Divin » ? A entendre le quidam, un "Roi de Droit Divin" serait un affreux tyran ayant le pouvoir de faire le bien et le mal, ne devant trouver rien d'impossible dans l'exécution de sa volonté : si le peuple souffre, s'il est malheureux, c'est par les caprices féroces de ce barbare. Comme si Dieu, par une révélation particulière, avait choisi telle famille pour diriger le pays, qui lui appartiendrait tel un troupeau à son maître.
Comme le précise Yves-Marie Adeline dans Le royalisme en questions : « Les papes prétendaient avoir une autorité aussi bien spirituelle que temporelle sur les rois. Les empereurs germaniques souffrirent beaucoup de cette ingérence : on se souvient d'Henri IV d'Allemagne contraint de s'incliner devant le pape Grégoire VII à Canossa dans le nord de l'Italie ; d'où l'expression : "Aller à Canossa" pour signifier qu'on se jette avec humilité aux pieds de son rival.
La monarchie française était trop bien pensée, et ses institutions trop parfaites, pour qu'un roi de France ait jamais eu à subir les mêmes empiétements.
Le « droit divin des rois », exprimé d'abord en France, signifiait que le roi ne tient pas sa couronne du Pape, mais de la seule grâce de Dieu. D'où la célèbre formule : « Par la grâce de Dieu, roi de France »
Une monarchie de Droit Divin, c'est un état qui veut se prémunir contre d'éventuelles velléités dictatoriales de la part de son représentant. Un roi qui serait sans Dieu au-dessus de lui, pourrait avoir l'envie de se prendre pour Dieu.
C'est donc tout à fait l'inverse de l'image populaire que l'on veut donner au « Droit Divin ». Au lieu d'avoir tous les droits, le monarque doit ainsi et au contraire, garder à l'esprit qu'il y a une autorité supérieure au-dessus de lui.
« A n'en pas douter la monarchie ancienne fit également l'objet d'une sorte de mystique du pouvoir dressant des barrières aux ambitions des aventuriers de toutes sortes, en présentant le roi comme « roi de droit divin ». Toucher au roi, clef de voûte de l'état, c'était mettre en péril tout l'Etat, donc nuire à la société tout entière, et partant, ne pas plaire à Dieu qui aime la paix et l'Harmonie. C'est le second sens de l'expression : « roi par la grâce de Dieu ».
Un troisième sens est que le roi particulier qui a été porté sur le trône est à cette place uniquement parce que Dieu l'a bien voulu : il n'a aucun mérite lui-même. »
Comme on le constate donc, être « roi de droit divin » est bien éloigné de la caricature propagandiste véhiculée.
Blanche Belleroy
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veronica- Date d'inscription : 14/01/2011
Re: Comparatif des coûts entre la république et la monarchie
Bonsoir. Juste une question, pour comprendre. J'ai parfois vu ce rapprochement fait entre la royauté et la religion catholique. Je suis catholique, mais il y a beaucoup de choses que je ne connais pas en fait. Ce post signifie-t-il que les catholiques, en général, veulent une monarchie à la place d'une République ? Et peut-être aussi revenir à un Etat non laïque ? Merci à vous
Invité- Invité
Re: Comparatif des coûts entre la république et la monarchie
Dolorès a écrit:Bonsoir. Juste une question, pour comprendre. J'ai parfois vu ce rapprochement fait entre la royauté et la religion catholique. Je suis catholique, mais il y a beaucoup de choses que je ne connais pas en fait. Ce post signifie-t-il que les catholiques, en général, veulent une monarchie à la place d'une République ? Et peut-être aussi revenir à un Etat non laïque ? Merci à vous
Non, c'est plutôt les plus traditionaliste d'entre les catholiques qui veulent un retour vers la monarchie et une monarchie catholique, mais ce n'est je pense qu'une petite minorité dont je fais partie.
Re: Comparatif des coûts entre la république et la monarchie
Discours de Monseigneur le duc d’Anjou, chef de la Maison de Bourbon, descendant direct du bon roi Henri IV et de Louis XIV, héritier légitime du trône de France
« Après la Ve, VIe république ou monarchie »
Assemblée Nationale, Paris, 15 février 2007
Assemblée Nationale, Paris, 15 février 2007
« La question institutionnelle n’a jamais été plus actuelle. Elle constitue un enjeu politique de première importance et tous les Français doivent souhaiter qu’elle soit publiquement débattue, pour ne pas laisser à d’illégitimes oligarchies le soin de trancher pour nous la question de notre avenir national.
Il n’appartient évidemment pas à l’aîné des Capétiens de résoudre seul cette difficile question institutionnelle. Mais il ne m’est pas interdit de regarder avec sympathie et intérêt le développement de ces discussions au sein de la société française. Et il est de mon devoir de rappeler à tous les Français de bonne volonté, après tous mes prédécesseurs, ce que mon regretté père appelait les « vieilles recettes » de la royauté capétienne.
Pas plus que vous, je ne sais ce qui viendra « après la Ve République. Ce que je sais, en revanche, c’est qu’aucun régime ne pourra durablement s’implanter en France s’il cherche à dresser une France contre l’autre ; à occulter le glorieux passé de notre patrie ; ou à conférer, plus ou moins discrètement, le pouvoir à une petite caste de privilégiés.
En réfléchissant à notre avenir commun, il est sage d’écouter les leçons de notre passé. »
Je publie cette allocution de Monseigneur, afin d'informer.
Moins de 1% des Français le connaissent. C'est dire son humilité !
Moins de 1% des Français le connaissent. C'est dire son humilité !
veronica- Date d'inscription : 14/01/2011
Re: Comparatif des coûts entre la république et la monarchie
Rémi a écrit:Dolorès a écrit:Bonsoir. Juste une question, pour comprendre. J'ai parfois vu ce rapprochement fait entre la royauté et la religion catholique. Je suis catholique, mais il y a beaucoup de choses que je ne connais pas en fait. Ce post signifie-t-il que les catholiques, en général, veulent une monarchie à la place d'une République ? Et peut-être aussi revenir à un Etat non laïque ? Merci à vous
Non, c'est plutôt les plus traditionaliste d'entre les catholiques qui veulent un retour vers la monarchie et une monarchie catholique, mais ce n'est je pense qu'une petite minorité dont je fais partie.
D'accord. Merci !
Invité- Invité
Re: Comparatif des coûts entre la république et la monarchie
Une Monarchie ??? C'est un voeu pieu. Il faudrait que l'ensemble de la planète le veuille. Or ça n'est pas le cas. Néanmoins, seul un retour à une monarchie absolue de tous les pays occidentaux (sauf USA) peut les sauver de ce monstre hideux que sont la Démocratie et la "Ripoublique"...
Highlander- Date d'inscription : 08/12/2009
Localisation : Les Hautes terres d'Austrasie
Re: Comparatif des coûts entre la république et la monarchie
Durant ma retraite,j'ai lu un livre sur Zita de Habsbourg et j'ai été étonné d'apprendre qu'elle était une Bourbon a 100%.....Bourbon de Parme en fait.
Son Fils Otto qui devait etre l'empereur d'Autriche a eu 7 enfants dont l'ainé masculin se prénomme Charles.....et il aurait 50 ans aujourd'hui.
Les Habsbourg sont tres catholiques a ce que j'ai entendu.
Son Fils Otto qui devait etre l'empereur d'Autriche a eu 7 enfants dont l'ainé masculin se prénomme Charles.....et il aurait 50 ans aujourd'hui.
Les Habsbourg sont tres catholiques a ce que j'ai entendu.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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