Tunisie: Les provocations islamistes
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Tunisie: Les provocations islamistes
Tunisie : "Le peuple a fait son choix, il veut la charia. Laïcité dégage !"
Au cours des dernières semaines, la Tunisie a connu une série de provocations islamistes violentes : une chaîne de télévision a reçu des menaces de mort et son siège a été vandalisé et incendié pour avoir projeté un film contenant une scène jugée blasphématoire ; des salafistes armés de couteaux ont fait irruption à l'université de Sousse et menacé d'égorger le doyen s'il ne permettait pas le port du niqab par les étudiantes ; des salafistes ont occupé l'université de Manouba et exigé l'autorisation du niqab, la ségrégation des sexes et l'aménagement d'une salle de prière.
TUNIS, Tunisie - Un bras de fer à distance a opposé samedi plusieurs milliers de manifestants islamistes et de modernistes-laïcs devant le siège de l'Assemblée constituante au Bardo, près de Tunis.
Intercalé au milieu de la chaussée, un dispositif policier s'employait, à l'aide de barrières, à séparer les deux camps et éviter les risques d'affrontements. "Je pleure de voir la Tunisie ainsi divisée", confiait un commerçant, Mongi Khamassi, 65 ans, observant ce "spectacle désolant". "Ce n'est pas ça la Tunisie. Ils pensent que nous sommes contre eux, contre la religion. Ce n'est pas vrai, nous aussi nous sommes des musulmans", expliquait une professeure de sociologie, M.H. "Ces gens-là sont instrumentalisés à l'évidence", opinait-elle.
Brandissant des drapeaux d'Ennahdha, le parti islamiste vainqueur des dernières élections, et d'autres noirs du Hizb Ettahrir (parti de la libération), un mouvement salafiste radical non reconnu, les islamistes étaient venus en force contrecarrer un sit-in observé sur les lieux depuis trois jours par des militants d'associations modernistes et de gauche. Ces derniers dénoncent notamment ce qu'ils considèrent comme une "volonté d'hégémonie" d'Ennahdha.
Parmi les manifestants islamistes, un grand nombre de femmes et de jeunes filles portaient le voile et le niqab (voile intégral). Interrogées sur la raison de leur présence, des femmes voilées déclaraient être venues manifester leur soutien à une camarade "empêchée d'accéder aux cours avec le niqab", qu'elles considèrent comme "un libre choix". "On nous traite d'extrémiste alors que ce sont les gens d'en face qui le sont", a accusé l'une d'elles. Un quadragénaire déclarait lui que "celui qui n'arrive pas à comprendre ou à accepter que la Tunisie est un pays musulman n'a pas de place ici".
Face aux manifestants laïcs qui disaient "Non au retour du totalitarisme", les partisans d'Ennahdha et du Hizb Ettahrir rétorquaient "le peuple veut un Etat islamique et l'application de la charia" (la loi islamique), et "le XXIème siècle est celui de l'Islam". "Le peuple a fait son choix, laïcité dégage", "Ceux qui étaient avec Ben Ali, contre le voile, sont aujourd'hui contre le Niqab", pouvait-on lire sur certaines pancartes pro-islamistes. "C'est la fin des partis qui ont eu 0% (de voix), vous avez raté le train". Ces partis sont même traités de "Partis du diable". Certains scandaient: "Nahdhaoui, salafistes unis contre les laïcs".
source: Poste de Veille
Au cours des dernières semaines, la Tunisie a connu une série de provocations islamistes violentes : une chaîne de télévision a reçu des menaces de mort et son siège a été vandalisé et incendié pour avoir projeté un film contenant une scène jugée blasphématoire ; des salafistes armés de couteaux ont fait irruption à l'université de Sousse et menacé d'égorger le doyen s'il ne permettait pas le port du niqab par les étudiantes ; des salafistes ont occupé l'université de Manouba et exigé l'autorisation du niqab, la ségrégation des sexes et l'aménagement d'une salle de prière.
TUNIS, Tunisie - Un bras de fer à distance a opposé samedi plusieurs milliers de manifestants islamistes et de modernistes-laïcs devant le siège de l'Assemblée constituante au Bardo, près de Tunis.
Intercalé au milieu de la chaussée, un dispositif policier s'employait, à l'aide de barrières, à séparer les deux camps et éviter les risques d'affrontements. "Je pleure de voir la Tunisie ainsi divisée", confiait un commerçant, Mongi Khamassi, 65 ans, observant ce "spectacle désolant". "Ce n'est pas ça la Tunisie. Ils pensent que nous sommes contre eux, contre la religion. Ce n'est pas vrai, nous aussi nous sommes des musulmans", expliquait une professeure de sociologie, M.H. "Ces gens-là sont instrumentalisés à l'évidence", opinait-elle.
Brandissant des drapeaux d'Ennahdha, le parti islamiste vainqueur des dernières élections, et d'autres noirs du Hizb Ettahrir (parti de la libération), un mouvement salafiste radical non reconnu, les islamistes étaient venus en force contrecarrer un sit-in observé sur les lieux depuis trois jours par des militants d'associations modernistes et de gauche. Ces derniers dénoncent notamment ce qu'ils considèrent comme une "volonté d'hégémonie" d'Ennahdha.
Parmi les manifestants islamistes, un grand nombre de femmes et de jeunes filles portaient le voile et le niqab (voile intégral). Interrogées sur la raison de leur présence, des femmes voilées déclaraient être venues manifester leur soutien à une camarade "empêchée d'accéder aux cours avec le niqab", qu'elles considèrent comme "un libre choix". "On nous traite d'extrémiste alors que ce sont les gens d'en face qui le sont", a accusé l'une d'elles. Un quadragénaire déclarait lui que "celui qui n'arrive pas à comprendre ou à accepter que la Tunisie est un pays musulman n'a pas de place ici".
Face aux manifestants laïcs qui disaient "Non au retour du totalitarisme", les partisans d'Ennahdha et du Hizb Ettahrir rétorquaient "le peuple veut un Etat islamique et l'application de la charia" (la loi islamique), et "le XXIème siècle est celui de l'Islam". "Le peuple a fait son choix, laïcité dégage", "Ceux qui étaient avec Ben Ali, contre le voile, sont aujourd'hui contre le Niqab", pouvait-on lire sur certaines pancartes pro-islamistes. "C'est la fin des partis qui ont eu 0% (de voix), vous avez raté le train". Ces partis sont même traités de "Partis du diable". Certains scandaient: "Nahdhaoui, salafistes unis contre les laïcs".
source: Poste de Veille
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Tunisie: Les provocations islamistes
De même en Égypte, environ 35 % des voix aux frères musulmans "islam modéré" et environ 30% aux salafiste islam radical donc cela fait 65 % de voix à l'islam, ah vraiment de beau résultat, ça augure mal pour la stabilité entre l'Égypte et Israël.
Re: Tunisie: Les provocations islamistes
Même Hitler et Staline réunis n'auraient pas pu faire pire que la charia...MichelT a écrit:Tunisie : "Le peuple a fait son choix, il veut la charia. Laïcité dégage !"
Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. (Luc 18:16)
Amazone- Modérateur
- Date d'inscription : 31/12/2010
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