Tunisie : un opposant aux islamistes assassiné
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Tunisie : un opposant aux islamistes assassiné
Tunisie : un opposant aux islamistes assassiné
6 février 2013
06/06/2013 – 16h15
TUNIS (NOVOPress) – L’avocat Chokri Belaïd, qui avait rejoint cette année une coalition de gauche, a été tué par balles ce mercredi 06 février 2013 à Tunis dans un contexte d’instabilité croissante en Tunisie.
Ses proches ont aussitôt accusé les islamistes au pouvoir d’être les auteurs de ce crime. En effet, l’avocat âgé de 48 ans – critique acerbe du gouvernement actuel -, avait rejoint cette année une coalition de partis de gauche, qui se pose en alternative au pouvoir en place.
Un « crime politique »
Hamma Hammami, le chef du Front populaire et proche de Belaïd, a dénoncé un « crime politique ». « Il a été commis par des partis politiques qui veulent enfoncer le pays dans le meurtre et l’anarchie. Tout le gouvernement, et tout le pouvoir assume la responsabilité de ce crime odieux car les menaces contre Chokri et d’autres ne datent pas d’aujourd’hui », a-t-il déclaré.
La victime avait accusé, sur les ondes de Shems FM le 2 février, des groupes salafistes et des membres du parti islamiste Ennahdha, qui dirige désormais le gouvernement tunisien, d’être les exécuteurs des attaques dont il a été victime lors d’un meeting organisé par son parti, à l’occasion de l’ouverture du congrès de celui-ci dans un communiqué, repris par le journal tunisien en ligne nawaat.org.
Un contexte tendu
La Tunisie a vu se multiplier les violences politiques ces derniers mois. Plusieurs partis d’opposition ont accusé des milices pro-islamistes, la Ligue de protection de la révolution, d’orchestrer des heurts ou des attaques contre les opposants.
Ces islamistes sont accusés notamment d’avoir tué en octobre un dirigeant régional du parti d’opposition Nidaa Tounès à Tataouine, au sud du pays.
Enfin, la coalition au pouvoir dominée par Ennahda traverse une grave crise ; ses deux alliés de centre-gauche, Ettakatol et le Congrès pour la République, réclament un remaniement d’ampleur du gouvernement pour retirer aux islamistes des ministères régaliens.
Un militant de gauche apparemment assassiné par des islamistes mis au pouvoir par les élections… on attend les réactions des Fourest, Mélenchon et de tous les admirateurs du « printemps arabe ».
Julien Lemaire
6 février 2013
06/06/2013 – 16h15
TUNIS (NOVOPress) – L’avocat Chokri Belaïd, qui avait rejoint cette année une coalition de gauche, a été tué par balles ce mercredi 06 février 2013 à Tunis dans un contexte d’instabilité croissante en Tunisie.
Ses proches ont aussitôt accusé les islamistes au pouvoir d’être les auteurs de ce crime. En effet, l’avocat âgé de 48 ans – critique acerbe du gouvernement actuel -, avait rejoint cette année une coalition de partis de gauche, qui se pose en alternative au pouvoir en place.
Un « crime politique »
Hamma Hammami, le chef du Front populaire et proche de Belaïd, a dénoncé un « crime politique ». « Il a été commis par des partis politiques qui veulent enfoncer le pays dans le meurtre et l’anarchie. Tout le gouvernement, et tout le pouvoir assume la responsabilité de ce crime odieux car les menaces contre Chokri et d’autres ne datent pas d’aujourd’hui », a-t-il déclaré.
La victime avait accusé, sur les ondes de Shems FM le 2 février, des groupes salafistes et des membres du parti islamiste Ennahdha, qui dirige désormais le gouvernement tunisien, d’être les exécuteurs des attaques dont il a été victime lors d’un meeting organisé par son parti, à l’occasion de l’ouverture du congrès de celui-ci dans un communiqué, repris par le journal tunisien en ligne nawaat.org.
Un contexte tendu
La Tunisie a vu se multiplier les violences politiques ces derniers mois. Plusieurs partis d’opposition ont accusé des milices pro-islamistes, la Ligue de protection de la révolution, d’orchestrer des heurts ou des attaques contre les opposants.
Ces islamistes sont accusés notamment d’avoir tué en octobre un dirigeant régional du parti d’opposition Nidaa Tounès à Tataouine, au sud du pays.
Enfin, la coalition au pouvoir dominée par Ennahda traverse une grave crise ; ses deux alliés de centre-gauche, Ettakatol et le Congrès pour la République, réclament un remaniement d’ampleur du gouvernement pour retirer aux islamistes des ministères régaliens.
Un militant de gauche apparemment assassiné par des islamistes mis au pouvoir par les élections… on attend les réactions des Fourest, Mélenchon et de tous les admirateurs du « printemps arabe ».
Julien Lemaire
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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