Les élections russes ou le rejet de l’Occident
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Les élections russes ou le rejet de l’Occident
Les élections russes ou le rejet de l’Occident
Les élections législatives marquent à n’en pas douter, un ancrage définitif de la Russie dans un modèle de développement démocratique autonome, éloigné des influences occidentales. La baisse de Russie Unie était prévisible tant le résultat de 2007 fut exceptionnel, avec plus de 60% des voix. Le parti au pouvoir conserve une confortable avance sur ses rivaux. L’importance de ces élections n’est pas dans cette baisse de Russie Unie, qui n’empêchera pas, de toute façon, Vladimir Poutine de gouverner pendant son prochain mandat. Ce qui compte avant tout, c’est le rejet massif de l’influence occidentale par le peuple russe. Les moyens engagés par les ONG américaines l’auront été en pure perte. Même à Moscou, le parti Yabloko, considéré comme le plus libéral, recueille à peine 10%. La nouvelle classe moyenne russe ou les milieux populaires, lorsqu’ils n’ont pas voté Russie unie (49,7%), ont voté communiste (KPRF : 19,15%), Russie Juste (parti proche de Russie Unie : 13,16%) ou pour les ultra-nationalistes de Vladimir Jirinowski (LDPR : 11,7%). Au total, plus de 90% du corps électoral russe rejette l’influence occidentale.
La Russie semble définitivement guérie de son engouement pour le modèle occidental du début des années 90. Le modèle consumériste, si visible à Moscou, n’est pas venu à bout à bout de l’âme russe. Les trois millions de fidèles qui ont défilé devant la ceinture de la Vierge dans toute la Russie, attendant pendant des heures, la nuit et dans le froid sont là pour en témoigner. Les Russes, soutenus en cela par leurs élites reconstruisent leur identité autour du christianisme, ce qui est également une rupture nette avec l’Occident ou la laïcité militante est devenue religion d’État.
Absence de partis pro-occidentaux à la Douma, reconstruction de l’identité russe autour du christianisme, piété populaire, refus de l’affrontement civilisationnel, interdiction du prosélytisme homosexuel, c’est le modèle européiste au complet qui est rejeté par le peuple russe et ses élites dirigeantes. Paradoxalement, c’est un modèle de développement qui pourrait inspirer les sociétés européennes enfoncées dans une crise autant économique que morale.
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Les élections législatives marquent à n’en pas douter, un ancrage définitif de la Russie dans un modèle de développement démocratique autonome, éloigné des influences occidentales. La baisse de Russie Unie était prévisible tant le résultat de 2007 fut exceptionnel, avec plus de 60% des voix. Le parti au pouvoir conserve une confortable avance sur ses rivaux. L’importance de ces élections n’est pas dans cette baisse de Russie Unie, qui n’empêchera pas, de toute façon, Vladimir Poutine de gouverner pendant son prochain mandat. Ce qui compte avant tout, c’est le rejet massif de l’influence occidentale par le peuple russe. Les moyens engagés par les ONG américaines l’auront été en pure perte. Même à Moscou, le parti Yabloko, considéré comme le plus libéral, recueille à peine 10%. La nouvelle classe moyenne russe ou les milieux populaires, lorsqu’ils n’ont pas voté Russie unie (49,7%), ont voté communiste (KPRF : 19,15%), Russie Juste (parti proche de Russie Unie : 13,16%) ou pour les ultra-nationalistes de Vladimir Jirinowski (LDPR : 11,7%). Au total, plus de 90% du corps électoral russe rejette l’influence occidentale.
La Russie semble définitivement guérie de son engouement pour le modèle occidental du début des années 90. Le modèle consumériste, si visible à Moscou, n’est pas venu à bout à bout de l’âme russe. Les trois millions de fidèles qui ont défilé devant la ceinture de la Vierge dans toute la Russie, attendant pendant des heures, la nuit et dans le froid sont là pour en témoigner. Les Russes, soutenus en cela par leurs élites reconstruisent leur identité autour du christianisme, ce qui est également une rupture nette avec l’Occident ou la laïcité militante est devenue religion d’État.
Absence de partis pro-occidentaux à la Douma, reconstruction de l’identité russe autour du christianisme, piété populaire, refus de l’affrontement civilisationnel, interdiction du prosélytisme homosexuel, c’est le modèle européiste au complet qui est rejeté par le peuple russe et ses élites dirigeantes. Paradoxalement, c’est un modèle de développement qui pourrait inspirer les sociétés européennes enfoncées dans une crise autant économique que morale.
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MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Les élections russes ou le rejet de l’Occident
La Russie semble moins dominée par les sectes secrètes qui dirigent nos sociétés occidentales. Dans l'article il est mentionné que la Russie se rebâtie autour du christianisme, mais c'est quand même étrange qu'elle protège autant la Syrie, à moins que les dirigeants russes ne veulent pas que la Syrie tombe au mains des islamistes comme d'autres pays de la région dernièrement, contrairement à ce que veulent nos pays occidentaux pour qu'éclate le choc des civilisations.
Re: Les élections russes ou le rejet de l’Occident
vive la russie!!!!
mick- Date d'inscription : 31/07/2009
Localisation : sud est
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