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La Hongrie sous surveillance

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Message par MichelT Mer 4 Jan 2012 - 15:24


La Hongrie sous surveillanceDe Jeanne Smits dans Présent :

"Ne l’appelez plus « République de Hongrie » : sa nouvelle Constitution est entrée en vigueur dimanche et elle est devenue, tout simplement la Hongrie. Une patrie, cela existe indépendamment de sa forme politique.

La Hongrie, donc, est devenue par la volonté des deux tiers de son Parlement un Etat qui fait référence explicite à Dieu dans sa Constitution. « Dieu bénisse les Hongrois » dit-elle – et ce n’est rien à côté de son long préambule qui rattache le pays à ses racines et à son identité chrétienne, un cri de fierté (traduit intégralement sur mon blog le 19 avril dernier). [...]

La nouvelle Constitution affirme solennellement l’humanité de l’embryon dès la conception :

« La dignité humaine est inviolable. Chacun a droit à la vie et à la vie humaine, la vie du fœtus sera protégée depuis la conception. Les pratiques eugénistes visant la sélection des personnes, transformant le corps humain et ses parties en source de profit, et le clonage reproductif des êtres humains sont interdits. »

Mais elle réserve également le mariage à « un homme et une femme », elle protège la famille, la propriété, l’héritage, soutient la natalité. Et tout en affirmant l’indépendance des Eglises, elle précise : « L’Etat coopérera avec les Eglises dans la poursuite d’objectifs au bénéfice de la communauté. » Et, non moins important, elle impute la responsabilité des crimes du communisme jusqu’en 1989… aux dirigeants communistes tels qu’ils se sont ressuscités dans le « parti socialiste ». (commentaire: Tout les socialistes d`Europe de l`ouest sont sur les dents!)

On parle beaucoup d’objectifs « personnels » du Premier ministre Viktor Orban, qui verrouille le pouvoir de son parti, met les médias au pas et concrétise ses vues sur des territoires perdus au début du XXe siècle. Mais quoi qu’il en soit c’est une Constitution qui s’inscrit clairement dans la reconnaissance de la loi naturelle. Preuve que même au sein de l’Union européenne, on peut affirmer avec indépendance et souveraineté des vérités à contre-courant… Oui, mais cela n’ira pas sans difficultés. Orban est accusé d’« isoler » son pays au sein de l’Union, face aux Etats-Unis et au FMI dont il a pourtant eu grand besoin dans des passes économiques très difficiles. [...]

Viktor Orban continue de l’affirmer, cette souveraineté, en refusant de se soumettre à Bruxelles sur la question de la banque centrale : celle-ci se doit d’être « indépendante », selon les exigences de la Commission. Vendredi dernier, la réforme de la Banque centrale adoptée a fait passer de deux à trois le nombre d’adjoints du président et retire à celui-ci la prérogative de les choisir, au profit du chef du gouvernement. Le conseil monétaire de la Banque centrale passera de sept à neuf personnes, ses deux membres extérieurs supplémentaires étant, comme quatre autres, nommés par le Parlement, donc par le Fidesz.

Bien entendu, Bruxelles a mis en garde la Hongrie contre l’ensemble de sa Constitution que la Commission entend « évaluer », particulièrement irritée à cause du chapitre sur les crimes communistes, de l’adoption d’une nouvelle loi qui réduit d’environ 300 à 14 les communautés bénéficiant de subventions publiques au profit de religions historiques comme le catholicisme, les nouvelles devant se faire agréer par le Parlement, et de l’exigence d’une majorité des deux tiers au Parlement pour instituer de nouvelles taxes. [...]"

Michel Janva
Salon Beige


Dernière édition par MichelT le Mer 4 Jan 2012 - 17:58, édité 1 fois

MichelT

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Message par MichelT Mer 4 Jan 2012 - 15:26


Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré à propos de la Hongrie :

"Il y a problème aujourd'hui et nous appelons la Commission européenne à prendre les initiatives nécessaires pour que ces principes fondamentaux soient respectés partout, y compris en Hongrie."

Réplique de Budapest :

"La déclaration du ministre des Affaires étrangères français ne correspond pas aux liens traditionnellement amicaux entre les deux pays, et ne correspond pas non plus au processus de consultations qui existe entre nos pays. Le gouvernement hongrois est en consultation permanente avec les institutions européennes et les différentes institutions internationales afin d'écarter les craintes concernant la Constitution et certaines lois cardinales".

Alain Juppé vient de créer un incident diplomatique, qui nous rappelle sa déclaration contre Benoît XVI.

Michel Janva

MichelT

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Message par MichelT Mer 4 Jan 2012 - 15:27

Le : 03 Janvier 2012

La Hongrie se rebiffe

Viktor Orban accélère le pas pour « renationaliser » l'économie hongroise.


Même sous le feu de la Commission européenne, du Fonds monétaire international (FMI) et des agences de notation, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, n'est pas prêt à plier. Il poursuit sa « renationalisation » de l'économie, quitte à accentuer les tendances centrifuges au sein d'une Union européenne en crise.

Quarante-huit heures après une lettre du président de la Commission, José Manuel Barroso, qui sommait M. Orban de « retirer » deux projets de loi jugés contradictoires avec le traité de l'Union, le ministre hongrois des affaires étrangères, Janos Martonyi, a annoncé, mercredi 21 décembre, que le gouvernement comptait faire adopter avant Noël au Parlement les deux textes, qui touchent l'indépendance de la banque centrale et la politique fiscale.

Le même jour, l'agence Standard and Poor's dégradait en catégorie spéculative la note attribuée à la dette de la Hongrie, en évoquant les « politiques publiques imprévisibles » menées à Budapest. La première de ces « lois fondamentales » - inscrites dans la Constitution - prévoit de fusionner le directoire de la Banque nationale de Hongrie (MNB) avec un Conseil monétaire élargi, où le président de la banque centrale verrait ses prérogatives réduites. Un amendement propose que le Parlement puisse limoger des membres du Conseil monétaire lorsque ceux-ci « agissent contre l'intérêt du pays » Ce dispositif vise l'actuel président de la MNB, Andras Simor : il vient encore de relever à 7 % les taux d'intérêt directeurs, les plus hauts au sein de l'Union.

L'autre projet de loi impose une majorité parlementaire des deux tiers pour décider de tout changement dans la fiscalité - ce qui empêcherait les nécessaires ajustements en cas de dérapage du déficit ou de la dette. « Je vous recommande instamment de retirer (ces) deux projets de loi fondamentale », écrit M. Barroso dans sa lettre à Viktor Orban, car ils contiennent des éléments « qui pourraient être en contradiction avec le traité de l'Union » et la Commission « a des doutes sérieux sur leur compatibilité » avec la législation européenne.

Bruxelles a trouvé un angle d'attaque majeur contre un gouvernement sourd à toute critique. Le 16 décembre, à la demande du commissaire européen chargé des finances, Olli Rehn, une délégation du Fonds monétaire international (FMI) a quitté la Hongrie avant d'avoir rencontré ses interlocuteurs officiels, marquant sa désapprobation à l'égard du projet de loi sur la banque centrale. Le FMI ne retournera à Budapest pour y discuter d'une nouvelle ligne de crédit sollicitée par le gouvernement hongrois, insiste-t-on à Bruxelles, que lorsque ces questions seront éclaircies. Quelques jours plus tôt, c'est la commissaire à la justice, Viviane Reding, qui s'inquiétait, dans une lettre au gouvernement de Budapest, de la mise au pas du système judiciaire.

Déficit de confiance

Face à ce tir de barrage, amplifié par les griefs de Washington, Budapest semble adopter la même tactique qu'un an plus tôt, lors du tollé ayant accueilli sa loi sur les médias : feindre de reculer pour mieux sauter dès que l'attention internationale s'est fixée ailleurs. Diplomate, M. Martonyi promet que des modifications seront introduites dans les lois sur la banque centrale et la fiscalité, pour les mettre au diapason des règles communautaires.

Mais les dirigeants du Fidesz, le parti conservateur au pouvoir, ne cachent pas l'enjeu de la manoeuvre : pouvoir puiser dans les réserves en devises du pays - 35 milliards d'euros - au cas où les négociations pour un nouveau prêt du FMI tourneraient court. Ayant déjà mis la main sur 11 milliards d'euros des fonds de pension privés, le gouvernement s'apprête à nationaliser ceux des 100 000 personnes ayant préféré rester dans ce système de cotisation, au risque de perdre leurs droits à une retraite d'Etat.

En écho à M. Barroso, la Banque nationale de Hongrie relève pourtant que le principal problème ne vient pas d'un manque de liquidités, mais d'un déficit de confiance dans la politique de M. Orban.

Joëlle Stolz
Le Monde.fr
23/12/2011


MichelT

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Message par MichelT Mer 4 Jan 2012 - 15:49


La Hongrie subit depuis quelques jours une vague de critiques et d’hostilité sans précédents, venant des institutions internationales, notamment financières, mais également de la presse française, toujours en pointe pour dénoncer les “atteintes aux libertés” et pour surfer sur les “printemps à venir”. Nous avons d’ailleurs vu ce que les printemps arabes, portés par la presse occidentale et française en première ligne, ont donné en terme de démocratie, avec le retour des islamistes, les exactions, les bombardements sur la Libye, etc.

Comme à son habitude dès lors que des dizaines de milliers de manifestants sortent dans la rue (laissant présumer que des millions d’autres sont chez eux et soutiennent peut être le gouvernement), on sent flotter les incitations à la révolution et les dénonciations pour “autoritarisme” ou pour “nationalisme” d’un régime qui n’écouterait pas les aboiements d’une petite minorité.

Pour rappel, l’assemblée nationale hongroise (qui a donc constitué le gouvernement actuel), a été élue démocratiquement, par les électeurs, sur un programme qui annonçait en partie les réformes constitutionnelles et fondamentales à venir. C’est donc un peuple qui a décidé de porter, Vitor Orban au pouvoir (Fidesz), avec une majorité de 2/3 de l’assemblée, avec le Jobbik (droite nationale, 58 députés) comme alliés. Et cela n’en déplaise aux occidentaux, qui ont manifestement (l’exemple récent de la Russie le montre encore) du mal à accepter que des peuples puissent souhaiter de l’autorité, du pouvoir étatique fort et surtout qu’ils refusent la mainmise actuelle des banques et des institutions internationales sur leur propre terre, leur propre pays.

Les réactions de la presse internationale mais aussi et surtout des pays membres de l’UE à l’égard de la Hongrie ne sont pas sans rappeler le traitement dont avait été victime l’Autriche lorsque le FPÖ (droite nationale) de Jorg Haider était entré au gouvernement autrichien (menaces de sanction, boycott, traitement médiatique partial)

Si des pays de l’Union Européenne se montrent de plus en plus hostiles à cette institution et à toute la bureaucratie européenne , c’est avant toute chose que l’UE, au lieu d’être une vraie force économique, identitaire et sociale totalement indépendante est en fait totalement à la botte des banques et du FMI et à l’écoute totale des USA, qui , malgré leur dette colossale et leur économie au bord du gouffre, semblent encore avoir toute autorité pour faire la pluie et le beau temps sur le sol européen . Ils viennent d’ailleurs, par le biais de la “chef de guerre” Hilary Clinton, de condamner les réformes hongroises, comme ils condamnent la non reconnaissance du Kosovo par la Serbie, comme ils s’inquiètent de “dérives” autoritaires en Russie…

D’où la tentation souverainiste dans plusieurs pays qui ont rêvé l’Europe mais qui n’y trouvent que des institutions arrogantes, non représentatives des peuples car pour le coup non élues et surtout soumises à des intérêts qui ne sont pas ceux des européens, mais bien ceux de lobbys, de groupes d’intérêts voire d’Etats étrangers qui souhaitent avant tout la “mondialisation heureuse” et le règne d’une hyper-classe mondiale destructrice des peuples et des identités.

D’autre part, face à des peuples d’Europe de l’Ouest qui encensent en permanence “l’autre” et qui mettent en place des mesures permissives, en terme d’immigration, en terme de code de la nationalité, en terme d’éducation, en terme de politique familiale et sociale, il est rassurant de voir que de nombreux pays d’Europe de l’Est ne souhaitent pas que les rues de Budapest ou de Sofia se transforment et deviennent aussi “exotiques” que les rues de Paris, de Berlin ou de Londres, victimes d’un “grand remplacement”.

C’est donc suivant la volonté populaire que le gouvernement hongrois a souhaité modifier la constitution, afin de se donner les moyens de pouvoir gouverner et mener des réformes sur un laps de temps plus long (les français ont peut être du mal à reconnaitre qu’un quinquennat, c’est relativement court voir inutile pour mener des réformes jusqu’à leurs termes et que 9 années permettent sans doute de faire plus).


Voilà plusieurs réformes décidées par le gouvernement hongrois :

- La “République de Hongrie”, vestige de la “République populaire de Hongrie” devient simplement “Hongrie” avec une inscription “Dieu bénisse les hongrois” qui marque avant toute chose l’appartenance religieuse ultra majoritaire des hongrois à la religion catholique.

Cette réforme peut bien évidemment déplaire aux grands médias français, dont beaucoup de responsables de rédactions sont nostalgiques de l’Union Soviétique et/ou désireux d’effacer toute trace d’identité religieuse ou ethnique en rapport avec les Européens, cela sur le sol européen même.

- La constitution hongroise rend “rétroactivement responsables des crimes communistes” les dirigeants de l’actuel parti socialiste (descendant du PC). Les hongrois, contrairement aux européens de l’Ouest qui “s’amusent” façon Jean Paul Sartre, à la révolution, ayant vécu ce qu’est réellement le communisme et ne voulant plus jamais vivre cela.

Là encore, on comprend que cela déplaise à l’intelligentsia, nostalgique de l’URSS et qui n’a jamais accepté que l’on condamne les crimes communistes, qui ont pourtant coûté la vie à des dizaines de millions de personnes, faisant du communisme le totalitarisme le plus meurtrier.

- La nouvelle constitution décrète que l’embryon est un être humain dès le début de la grossesse et que le mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme. Si on traduit littéralement, cela signifie que les hongrois sont opposés à l’avortement (c’est donc leur choix) et qu’ils souhaitent que le mariage reste une union “sacrée” et particulière.

Difficile à comprendre dans des pays d’Europe qui incitent à pratiquer l’avortement aussi rapidement que l’on enfile un préservatif et qui réclament de toutes leurs forces (quand ça n’est pas déjà en vigueur, comme en Belgique) la possibilité de marier deux personnes du même sexe, puis d’élever des enfants. Une société occidentale qui a fait du mariage un acte “consommateur” et plus du tout sacré, qu’on peut annuler rapidement par le divorce simplifié (lire à ce propos le dernier livre de Guillaume Faye “Sexe et dévoiement” ), laissant sur le côté, victimes d’un système devenu fou, des enfants déboussolés, abandonnés et qui se veulent désormais rois. Le fait que la Hongrie refuse ce modèle de société, modèle qui détruit tout et qui entraine une perte totale des valeurs, ne plait pas à nos apprentis sorciers qui ne sont toujours pas sortis de leur révolution enfantine de Mai 68 (malgré les lourdes conséquences que nous subissons depuis de nombreuses années).

- Les médias d’opposition au Fidesz ont été mis de côté, laissant effectivement auguré d’un contrôle de l’opinion à sens unique.

Mais à la vue de la campagne anti-hongroise actuellement en vigueur en France et en Europe de l’Ouest, ne peut on pas là aussi parler de “médias à sens unique”, servant des intérêts bien définis et bien précis ? N’entend-on pas en permanence les mêmes discours, les mêmes analyses faites par les mêmes commentateurs toujours très “politiquement correct” (les déviants étant censurés, voir par exemple Bernard Lugan et Robert Ménard sur I-Télé, Eric Zemmour, etc.) ?

- Enfin, terrible réforme, à venir puisque le gouvernement hongrois a simplement nommé des “commissaires” qui seront chargés de veiller au bon fonctionnement de la banque centrale. C’est cette réforme qui fait bondir l’UE ainsi que les institutions internationales, qui estiment anormal que les États fassent de l’ingérence dans leur propre politique monétaire. Et qui préfèrent sans doute que des agents des plus grosses banques mondiales comme Goldman Sachs contrôlent les politiques financières des pays, comme ils le font désormais en Grèce, en Italie ou en Belgique.

Là encore, la presse internationale se précipite dans les bottes de ses maîtres et de ses patrons (vous avez dit presse “indépendante” ?).

Pour conclure, il est sans doute regrettable pour les Européens convaincus comme moi de la nécessité d’une grande Europe fédérale, d’un axe Paris-Berlin-Moscou, que des peuples de l’Est forts en soient encore amenés à des sursauts nationalistes et aient souvent tendance à vouloir se protéger de l’ensemble de leurs voisins européens. Mais l’Europe esclave qui se construit (ou se déconstruit) actuellement sous nos yeux ne peut séduire aucun Identitaire censé.

Et c’est peut être de la multiplication, dans toutes les régions d’Europe, de sursauts populaires, ethniques et volontaires forts, que prendra forme cette Europe de demain que nous appelons de nos vœux, pour que notre civilisation ne s’éteigne pas et pour qu’elle puisse encore rayonner de nombreuses années.

Yann Vallerie pour Novopress France


MichelT

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Message par Rémi Mer 4 Jan 2012 - 19:32

Très bon article, vive la Hongrie cheers


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Message par mick Jeu 5 Jan 2012 - 1:11

que la sainte vierge benisse la hongrie et son peuple!!!! cheers

mick

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Message par Invité Jeu 5 Jan 2012 - 11:09

Je souhaite à la Hongrie de pouvoir résister au rouleau compresseur européen et si nécessaire d'avoir la force de quitter l'UE.

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Message par MichelT Jeu 5 Jan 2012 - 14:52

Mobilisation politico-médiatique contre la Hongrie
De Jeanne Smits dans Présent de jeudi :

"Est-ce parce qu’on ne pardonne pas à Viktor Orban d’avoir courageusement, à 26 ans, tenu tête au pouvoir communiste qui écrasait son pays que « sa » Hongrie est aujourd’hui sous le coup d’une mobilisation politico-médiatique d’une ampleur ahurissante ? Parce que le Premier ministre hongrois est pro-vie ? Parce que sa Constitution musclée et centrée sur l’identité chrétienne rompt avec le relativisme ambiant ? Un peu de tout cela, sans doute… [...] « L’Europe pourrait laisser la Hongrie faire faillite » titrait mardi Le Figaro – un peu vite au regard du contenu de l’interview qui suivait, mais enfin c’est l’idée qui reste. On ne tient pas tête impunément à Bruxelles.

Le différend principal, s’il porte bien aussi sur les points évoqués plus haut, est en effet financier et bancaire. En modifiant les règles de composition de la Banque centrale hongroise, où le gouvernement hongrois obtient un plus important droit de regard aux termes d’une loi constitutionnelle adoptée fin décembre, et dont le président peut être placé dans un rapport hiérarchique le soumettant au pouvoir politique, la Hongrie a violé les principes qui ont cours à Bruxelles et irrité le Fonds monétaire international. Là est le nœud de la question. C’est la raison de l’unanimité des voix politiques et médiatiques pour hurler ensemble et focaliser l’attention sur l’opposition au « régime » de Viktor Orban et la nouvelle Constitution entrée en vigueur le 1er janvier. Le ton est hystérique. On était très, très loin d’en faire autant lorsque la Hongrie était communiste…

A croire que les 70 000 ou 100 000 manifestants de l’opposition qui se massaient lundi soir dans les rues de Budapest à l’appel de la gauche et des écologistes ont en réalité été mobilisés pour cela, pour défendre « l’indépendance » de la Banque centrale dont probablement ils se contre-fichent… Kornelia Magyar, de l’Institut progressiste hongrois, a reconnu naïvement que si l’on votait aujourd’hui, le mouvement d’opposition à Orban n’emporterait pas les élections. Ce serait étonnant en effet, puisque le Fidesz a réuni plus de 54 % de suffrages aux dernières législatives en avril 2010 (Jobbik, plus à droite, totalisait quelque 18 %), et une écrasante majorité de sièges au parlement.

[...] Je ne sais jusqu’où va en réalité la volonté du gouvernement hongrois de rompre avec ce qui est, après tout, un choix idéologique : l’indépendance des Banques centrales est un parti pris d’économistes qui a la faveur de l’Europe et de la grande finance (tout comme l’existence d’une Banque centrale est une exigence du Manifeste de Karl Marx…), avec les résultats que l’on sait et l’objectif mondialiste qui devient de plus en plus apparent. L’école autrichienne – avec Friedrich von Hayek par exemple – estime que la mainmise des Banques centrales sur la monnaie, par le jeu de l’imposition de taux directeurs trop bas, crée des bulles économiques par l’excès de crédit avant de provoquer des rétrécissements dramatiques où les mauvaises créances deviennent visibles (nous y serions en plein à en croire ces économistes). En tout cas, la Commission européenne et le FMI ont décidé de cesser toute discussion portant sur une aide financière à la Hongrie pour tenter de stopper la réforme de la Banque centrale et ils n’ont « pas encore décidé » s’ils vont retourner à Budapest pour augmenter la pression maintenant qu’elle a été adoptée.

La Hongrie, nous dit-on, est dans une crise sans précédent à cause d’Orban et de sa politique. Mais elle est avant tout dans des difficultés terribles en raison de la dévaluation de sa monnaie nationale, le forint, de plus de 20 % face à l’euro depuis octobre. Cela a mécaniquement fait exploser sa « dette de Maastricht » aujourd’hui évaluée à 82, 6 % du PIB contre 76,7 % fin juin. Ce chiffre, tout le monde le brandit… sans rappeler que la dette française est à 85,3 % du PIB selon l’INSEE au troisième trimestre 2011, contre 78,1 % à fin 2009. Un chiffre qu’on n’entend guère, c’est celui du chômage en Hongrie. Selon Eurostat, son taux plafonnait à 11,4 % de la population active en janvier dernier : en octobre 2011, il s’établissait à 9,8 % sur une pente bien descendante.

[...] On reproche à Orban une politique de priorité pour la famille, la volonté de favoriser la natalité, le refus d’inscrire l’orientation sexuelle au nombre des catégories protégées contre la discrimination, son exaltation de l’histoire hongroise. Et si l’on y pense bien, ce sont ces choix, plutôt que les manœuvres bancaires, qui sont seuls en mesure de sortir la Hongrie de la situation désastreuse où elle se trouve en effet. Avec un taux de fécondité voisin de 1,3, le pays est en plein suicide démographique."

Michel Janva

MichelT

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Message par Annie Jeu 5 Jan 2012 - 19:57

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré à propos de la Hongrie :

"Il y a problème aujourd'hui et nous appelons la Commission européenne à prendre les initiatives nécessaires pour que ces principes fondamentaux soient respectés partout, y compris en Hongrie."

Réplique de Budapest :

"La déclaration du ministre des Affaires étrangères français ne correspond pas aux liens traditionnellement amicaux entre les deux pays, et ne correspond pas non plus au processus de consultations qui existe entre nos pays. Le gouvernement hongrois est en consultation permanente avec les institutions européennes et les différentes institutions internationales afin d'écarter les craintes concernant la Constitution et certaines lois cardinales".

Alain Juppé vient de créer un incident diplomatique, qui nous rappelle sa déclaration contre Benoît XVI.

Michel Janva .

à rapprocher de:

"Il y a un vrai problème", "je sens autour de moi un malaise profond", a ajouté M. Juppé, qui dit avoir "l'impression" que le pape "vit dans une situation d'autisme total".

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Annie

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Message par Invité Ven 6 Jan 2012 - 12:20

Et là, nous voyons combien Alain Juppé est éloigné du Christianisme pour ne pas dire opposé et combien l'UE par ses doctrines et par sa politique financière et monétaire est une entreprise d'asservissement des peuples. Des nations entières disparaitront.

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Message par MichelT Mer 11 Jan 2012 - 13:11

La Hongrie : source d'espérance pour nous
Lu sur l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon :

"La République de Hongrie, pardon…. La Hongrie sonnerait-elle le glas du fatalisme, du destin inéluctable d’un monde lancé dans la course hégélienne de l’histoire sans retour possible ? Ce qui vient de se passer dans un pays étouffé par des décennies de communisme est un cinglant rappel au monde que l’histoire est ce que les hommes en font. N’en déplaise à Hegel, l’histoire n’est pas une progression constante subie comme un destin. La marche de l’histoire n’est pas synonyme de progrès, tout aujourd’hui nous le rappelle. Le progrès et le modernisme n’ont pas tenu leur promesse d’un monde meilleur. Bien au contraire, ils ont plongé les hommes dans un désarroi d’une rare violence. Hormis quelques idéologues teintés de rouge, il n’y plus personne pour chercher son salut dans la course en avant. Revenir aux fondamentaux, sans pour autant rêver de ce vieil âge d’or que Cicéron déplorait déjà, semble aujourd’hui possible. La Hongrie l’a prouvé. Mais que s’est-il passé dans cette terre lointaine désormais si décriée des bons penseurs occidentaux ? Un peuple a choisi et soutenu des hommes de convictions. Ce qui suppose qu’il y avait des hommes de convictions engagés et militants à soutenir et à choisir. Cela devrait être, pour nous français électeurs de 2012, une formidable source d’espérance et un puissant exemple pour nos élites. De toutes part nous entendons « chrétiens engagez-vous ! » Souvent l’écho répond à l’invitation « ça ne sert à rien tout est perdu d’avance, tous des pourris ! » Or voilà la réponse de tout un peuple ! Réponse en forme d’appel au reste de l’Europe : c’est possible ! Mais pour que des hommes de convictions émergent, il faut un solide et dense tapis populaire pour le soutenir. Alors oui l’engagement des chrétiens, à tous niveaux, a un sens, a du poids, pour peu qu’ils le fassent ! 2012, année présidentielle, mais aussi année Jeanne d’Arc, patronne de la France. Il est vrai qu’aujourd’hui, on n’invoque qu’avec crainte une sainte politisée. Mais qui mieux quelle, en son année, peut être invoqué pour conduire l’armée des chrétiens sur le champ de bataille politique. C’est elle qui a reconnu l’homme pour qui combattre, c’est elle qui l’a conduit à la victoire ! 600 ans après ne combattrait-elle pas encore pour la victoire du roi Christ ?"

Michel Janva

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Message par MichelT Sam 14 Jan 2012 - 17:40

Étonnant cette lutte entre forces mondialistes marxistes et maconniques de l`UE et ce petit état qui veut conformer sa constitution nationale aux Évangiles et a la foi chrétienne.

14 janvier 2012
Les évêques hongrois défendent la Constitution de Viktor Orbàn
Lu sur Radio Vatican :

"Mgr János Székely, évêque auxiliaire de Budapest, souligne que le gouvernement actuel de Viktor Orbàn défend des valeurs que l’Eglise considère comme essentielles. La nouvelle Constitution fait ainsi référence à Dieu, au christianisme et à la famille traditionnelle. Le texte défend la protection de la vie humaine dès sa conception ainsi que le mariage, considéré comme l’union de base la plus naturelle entre un homme et une femme et fondement de la famille. Il est clair – commente-t-il – que cela ne peut pas plaire aux intellectuels européens. D’autre part, le monde de la finance n’apprécie pas l’impôt supplémentaire imposé aux banques. Tels sont, selon Mgr János Székely, les vrais motifs, inavoués, des attaques lancées contre Viktor Orbàn. Le prélat approuve également la décision de réduire le nombre d’églises bénéficiant de subventions publiques. Il fallait mettre fin à la prolifération d’églises fictives créées de toutes pièces pour profiter des nombreux avantages prévus par la loi hongroise.

L’évêque auxiliaire de la capitale reconnaît en revanche qu’il y avait dans le texte original des articles qu’il a fallu corriger ou supprimer, comme le contrôle de la presse par l’Etat. D’autre part le gouvernement actuel a commis des erreurs sur le plan financier. Il a notamment donné l’impression de vouloir réduire l’autonomie de la banque centrale. Cela dit, le texte entré en vigueur le 1er janvier est, selon lui, tout à fait compatible avec le droit européen. Si Viktor Orbàn est la cible de tant d’attaques, insiste-t-il, c’est surtout parce qu’il défend des valeurs humaines et chrétiennes.

La nouvelle Constitution a des défenseurs y compris en dehors des frontières hongroises. Ainsi Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le Droit et la Justice à Strasbourg et expert auprès du Conseil de l’Europe, constate que « la Hongrie n’entend pas se plier au modèle recommandé par les puissances supranationales. Dans une période de crise culturelle et d’échec des idéologies, la Hongrie prouve que le modèle postmoderne occidental n’est pas irrésistible. Il faut arrêter de penser que la globalisation impose nécessairement la postmodernité. Il existe des constantes dans les peuples qu’un siècle ne suffit pas à effacer, n’en déplaise aux idéologues”."

Michel Janva
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Message par Invité Sam 14 Jan 2012 - 21:06

Des nouvelles encourageantes!

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Message par MichelT Lun 23 Jan 2012 - 22:13

C`est la lutte entre un petit pays qui veut demeurer souverain et chrétien dans ses principes et qui refuse la coupe toxique de l`idéologie maconnique mondialiste - soit - laicité sans religion, métissage obligatoire, immigration massive, homosexualisme idéologique, controle par des banques internationales. La République universelle maconnique versus un petit pays qui dérange ses plans... va t`il y avoir un attentat.....?

Que dit la presse aux ordres?

Budapest : démonstration massive de soutien à Viktor Orban [vidéos] Réactions (0)

523/01/2012 – 18h00
BUDAPEST (NOVOpress) – Dans certains pays d’Europe, les peuples soutiennent leurs gouvernants surtout lorsqu’il s’agit d’affirmer le sentiment d’appartenance nationale, d’inscrire les racines chrétiennes au sein de la constitution et de s’opposer au diktat des Eurocrates.

Exemple, avec cette manifestation de soutien au premier ministre hongrois Viktor Orban malmené par les Torquemada de Bruxelles, manifestation qui a été couronnée de succès en attirant des centaines de milliers de personnes à Budapest ce week-end. Une manifestation monstre qui n’a bénéficié pratiquement d’aucun écho médiatique en France tant il est vrai que les prises de position subversive d’Orban hérissent le poil des médias du système ayant en horreur les politiques insoumis et fiers de leurs racines.

La manifestation a été organisée par des proches du parti Fidesz de Viktor Orban pour montrer à l’Union Européenne que la Hongrie ne se laissera pas intimider par les technocrates de Bruxelles et qu’elle est capable de rassembler en masse dans les rues de Budapest. Cette manifestation fait suite à celle ayant réunit difficilement 70.000 personnes qui désapprouvaient l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution hongroise. A la suite de cette mobilisation, le ministre des Affaires étrangères Janos Martonyi avait déclaré que le gouvernement pouvait « faire sortir dix fois plus de personnes dans les rues ». Et les faits lui ont donné en partie raison.

Ces très nombreux sympathisants du gouvernement Orban se sont rassemblés dans la capitale hongroise et se sont déplacés en silence de la Place des Héros au Parlement sur la place Kossuth. Dans le cortège fleurissaient de nombreux messages d’admiration au premier Ministre et d’amour de la Hongrie. Chose impensable en France !

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MichelT

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Message par MichelT Mar 24 Jan 2012 - 12:33

UE : contre la Hongrie, tous les moyens sont bons
Yves Daoudal rend compte des pressions européennes sur la Hongrie :

"Les eurocrates ne supportent pas le gouvernement de Viktor Orban, ils ne supportent pas la nouvelle Constitution hongroise, ils ne supportent pas qu’on invoque Dieu, qu’on honore la patrie, qu’on défende la vie et la famille. Mais tout cela ne contrevient à aucun traité européen. Il faut donc trouver un prétexte. Et le prétexte est tout trouvé: c’est la nouvelle loi sur la Banque centrale hongroise. Diverses dispositions de cette loi portent plus ou moins atteinte au principe de « l'indépendance totale de la banque centrale » consacré par l’article 130 du traité européen. La Commission ajoute, pour faire bonne mesure, une procédure sur « l’indépendance du système judicaire » (Toujours aussi ubuesque, la Commission conteste la loi qui aligne l’âge de départ en retraite des magistrats sur le régime général, ce qui le fait passer de 70 à 62 ans. Selon la Commission, il s’agit d’une discrimination selon l’âge, « si un gouvernement décide de n'abaisser l'âge de la retraite que pour une catégorie de personnes donnée, à l'exclusion des autres ». Sic.), et une procédure sur « l’indépendance de l’autorité de contrôle de la protection des données », mais c’est la Banque centrale qui est le morceau de choix. Et très symbolique : la Hongrie a besoin de prêts, et on lui fait savoir qu’elle ne les aura pas si elle ne revient pas en arrière sur sa banque centrale… Normalement, les gouvernements visés par une telle procédure ont deux mois pour répondre. Mais l’affaire hongroise est tellement gravissime que la procédure est accélérée : on ne donne qu’un mois à la Hongrie. En fait, Viktor Orban a immédiatement répondu qu’il rencontrerait la Commission dès le 24 janvier, pour étudier les points qui la fâchent, assurant qu’il ne s’agissait que de problèmes techniques qui pouvaient être facilement résolus. Toutefois, il a affirmé qu’il ne reviendrait pas sur une des dispositions contestées : le serment de fidélité au pays que doivent prêter le gouverneur de la banque centrale et les membres du conseil monétaire. Pour la Commission, ce serment « pose problème du fait que le gouverneur de la MNB siège aussi au Conseil général de la BCE ». Quand on est à la Banque centrale européenne on ne peut pas être fidèle à son pays et à ses intérêts…

Le lendemain de cet ultimatum, le 18 janvier, le Parlement européen organisait un « débat sur la Hongrie ». C’est-à-dire un lynchage en règle du gouvernement hongrois. Viktor Orban a osé se rendre lui-même dans l’hémicycle pour défendre ses réformes et tenter de calmer le jeu. [...] Martin Schulz, le tout nouveau président socialiste du Parlement, s’est montré plutôt modéré. Sans doute ne voulaitil pas trop attirer l’attention sur l’incongruité d’une dénonciation de prétendues atteintes à la démocratie en Hongrie quand le président du Parlement européen est alternativement désigné par les deux principaux partis… Toutefois, quand Viktor Orban a déclaré : « Nous avons des sentiments chrétiens, nous pensons que le sentiment de faire partie d'une nation est important et que la famille est importante », et a constaté que « ces principes ne sont pas soutenus dans cette maison », Martin Schulz n’a pu s’empêcher de répliquer: « Je suis aussi catholique, mais soit l'Europe est pluraliste soit ce sera un échec. » Manque de chance, Orban n’est pas catholique, il est calviniste. Et entendre le laïcard Schulz se proclamer catholique ne manque pas de piquant… [...]"

Michel Janva
Salon Beige

MichelT

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Message par Annie Mer 25 Jan 2012 - 8:42

C'est quand-même assez inquiétant: la Hongrie risque d'être démolie "pour l'exemple". Dans les media, elle est déjà présentée comme un pays à risque avec des dérives totalitaires. Elle va être amalgamée, dans la conscience publique, aux pays arabes dont les nouveaux gouvernements islamistes seront forcément agressifs.

En bref, on va monter cette affaire en épingle pour démontrer que les religions sont incompatibles avec la démocratie. C'est un refrain qui revient souvent, ces derniers temps...


Annie

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Message par Invité Mer 25 Jan 2012 - 16:52

J'avoue qu'à la lecture des media, la description de la Hongrie fait peur.

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Message par MichelT Lun 30 Jan 2012 - 12:14

Hongrie : le bal des Tartuffe bat son plein.
Extrait d'une tribune de Bruno Gollnisch :

" Il paraît qu’il y a une référence à Dieu. Cela se trouve dans au moins un tiers des Constitutions du monde. Il est vrai que la Constitution commence par l’ancien adage « Dieu bénisse les Hongrois » et qu’elle fait remonter l’origine de la nation hongroise au baptême du roi Saint-Etienne en l’an Mil. Quelle horreur pour nos Eurocrates de tous bords ! Ils ne sont pas choqués par les « God bless America » qui sont l’ordinaire ponctuation des discours politiques américains. Ni par l’inscription qui figure sur chaque billet de banque aux USA : « In God we trust« . Ni par la devise de S.M. la Reine Elizabeth : « Dieu et mon droit ». Ni par les Constitutions de tous les pays musulmans commençant par « Au nom d’Allah, le tout-puissant, le miséricordieux ». Non. Mais ces pauvres Magyars ! « Cachez, cachez ce Dieu que nous ne saurions voir » leur crie-t-on de partout, en feignant de voir dans ces quelques phrases la marque d’une intolérance inacceptable à l’égard d’abord des autres religions. Sauf que la Constitution hongroise dit explicitement (dans son préambule) qu’elle reconnaît aussi les valeurs de celles-ci. J’attends avec intérêt que la Constitution d’un Etat musulman nous dise la même chose : « l’Etat reconnaît la valeur des religions autres que l’Islam« . Voilà un vaste champ d’actions pour nos professeurs de démocratie…..

Il paraît aussi qu’on y met à mal l’autonomie octroyée par les Traités européens aux Banques centrales. Il paraît encore qu’on y garantit la protection de la vie innocente dès la conception. C’est si conforme aux valeurs de l’Europe que c’était déjà un principe de droit romain : « infans conceptus pro nato habetur » (l’enfant conçu est tenu pour né). Il paraît enfin qu’on y proclame l’importance de la famille comme résultant – horreur ! – de l’union d’un homme et d’une femme (...)

Faut il donc en conclure que les nouvelles « valeurs » de l’Europe de Bruxelles sont 1. l’athéisme, 2. l’avortement, 3. l’homosexualité, 4. l’absence de contrôle des banques centrales ? Sans doute…. Et nombre de groupes politiques ne se sont pas privés de la proclamer haut et fort.

Et tout ce dégueulis à prétention universaliste est le fait de forces politiques qui n’ont pas bronché quand le peuple hongrois a été écrasé par les chars soviétiques (...)

Mais tout cela est de la poudre aux yeux. Le fond du problème, comme l’ont répété à satiété les nombreux orateurs, tient à l’esprit du texte : l’importance donnée aux racines chrétiennes du pays, à l’identité de la Nation, au rôle fondamental de la famille… Suprêmes abominations pour une caste politique qui rêve d’un homme « européen » nouveau sans racines, sans Histoire, sans spiritualité, sans identité autre que l’appartenance à l’espèce humaine ; des individus et groupes interchangeables, mûrs pour le mondialisme matérialiste et mercantile (...)"

Philippe Carhon

MichelT

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