La conférence intitulée « Processus d’Istanbul » vise à faire adopter en droit international la diff
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La conférence intitulée « Processus d’Istanbul » vise à faire adopter en droit international la diff
C'est des c..ons !
Commission Européenne alliée des islamistes pour criminaliser la liberté d’expression
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vendredi 3 février 2012, par TF
La conférence intitulée « Processus d’Istanbul » vise à faire adopter en droit international la diffamation des religions.
On sait ce qui va se passer si ce programme est adopté : il n’y aura aucune réciprocité ; la liberté d’expression va reculer en Occident ; la répression des minorités et des esprits libres va s’accroître dans les pays musulmans ; et l’intolérance religieuse, loin de diminuer, va aller en augmentant.
L’Union européenne a proposé d’accueillir la prochaine réunion du Processus dit d’Istanbul, une tentative agressive des pays musulmans de faire de la critique de l’islam un crime international.
L’annonce intervient moins d’un mois après que les États-Unis aient organisé leur propre Conférence du Processus d’Istanbul à Washington.
Le Processus d’Istanbul - son but explicite est d’inscrire dans le droit international une interdiction mondiale de tout examen critique de l’islam et/ou de la charia islamique - est dirigé par l’Organisation de la coopération islamique (OCI), un bloc de 57 pays musulmans. Basée en Arabie saoudite, l’OCI a longtemps fait pression sur l’Union européenne et les États-Unis pour imposer des limites à la liberté de parole et d’expression sur l’Islam.
Mais maintenant l’OCI redouble d’efforts et elle s’est engagée dans une offensive diplomatique décisive pour convaincre les démocraties occidentales de mettre en ouvre au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) la Résolution 16/18 qui appelle tous les pays à lutter contre « l’intolérance, les stéréotypes négatifs et la stigmatisation de. la religion et de la croyance ». (On peut trouver ici et ici des analyses sur la guerre de l’OCI contre la liberté d’expression).
La Résolution 16/18, qui a été adoptée au siège du CDH à Genève en mars 2011, est largement considérée comme une avancée significative dans les efforts de l’OCI pour faire progresser le concept juridique international de diffamation de l’islam.
Toutefois, la résolution du CDH - ainsi que la résolution 66/167 parrainée par l’OCI qui a été discrètement approuvée à l’Assemblée générale du 19 décembre 2011 par les 193 membres des Nations Unies - reste sans effet tant qu’elle manque du soutien solide de l’occident.
L’OCI a donc réussi un coup diplomatique lorsque l’administration Obama a accepté d’accueillir à Washington du 12 au 14 décembre 2011 une conférence de trois jours du Processus d’Istanbul. Ce faisant, les États-Unis ont donné à l’OCI la légitimité politique qu’elle cherchait pour mondialiser son initiative visant à interdire la critique de l’islam.
En suivant l’exemple de l’administration Obama, l’Union européenne veut maintenant entrer en action en organisant le prochain sommet du Processus d’Istanbul prévu pour juillet 2012.
Jusqu’à présent, l’Union européenne avait maintenu l’initiative de l’OCI à distance. Mais Ekmeleddin Ihsanoglu, Secrétaire général de l’OCI, déclare que l’offre de l’UE d’accueillir la réunion représente, selon l’Agence internationale islamique d’informations (IINA), organe officiel de propagande de l’OCI, un « changement qualitatif dans la lutte contre le phénomène de l’islamophobie ».
Selon l’IINA, « On trouve le phénomène d’islamophobie dans l’Occident en général, mais il se développe dans les pays européens en particulier et de façon différente de celui des États-Unis qui ont contribué à la rédaction de la résolution 16/18. La nouvelle position européenne représente le début du changement de sa réserve antérieure durant des années, par-dessus les tentatives de l’OCI, pour contrer la « diffamation des religions » au Conseil des droits de l’homme et à l’Assemblée générale des Nations Unies.
L’enquête de l’IINA se poursuit : « Les fonctionnaires du Département des affaires culturelles de l’OCI ont déclaré que la proposition de l’Union européenne d’accueillir la troisième réunion (la première se tenait à Istanbul en juillet et la seconde à Washington en décembre) est considérée comme une nouvelle possibilité prometteuse de résoudre ce problème. En organisant la réunion en Europe qui est plus touchée par le phénomène de l’islamophobie et de l’hostilité envers l’islam, le « Processus d’Istanbul » prendra un élan supplémentaire. »
L’OCI est particulièrement irritée par son incapacité à faire taire le nombre croissant d’hommes politiques démocratiquement élus en Europe qui ont exprimé leurs inquiétudes sur le refus des immigrés musulmans de s’intégrer dans leur pays d’accueil et la création qui s’ensuit de sociétés islamiques parallèles dans de nombreuses parties de l’Europe.
Selon l’IINA, « M. Ihsanoglu » a déclaré « que le rôle croissant en politique de l’extrême droite dans plusieurs pays européens est devenu plus fort que la capacité de l’Organisation (OCI) à expliquer que l’extrême droite, qui (sic) déteste les musulmans, est devenue un levier dans les mains des hommes politiques. Il a ajouté que la montée de l’extrême droite par des élections est devenue une question qu’on ne peut pas contrecarrer compte tenu de la façon démocratique dont ces extrémistes accèdent à leur fonction. Il a souligné le référendum organisé en Suisse comme exemple qui a entraîné là-bas la suspension de la construction de minarets à la suite d’un vote des Suisses. »
En d’autres termes, l’OCI est maintenant à la recherche de soutiens de fonctionnaires non-élus au siège de l’Union européenne à Bruxelles pour promulguer une législation paneuropéenne du discours de haine pour limiter par décret ce que 500 millions de citoyens européens - y compris les hommes politiques démocratiquement élus - peuvent et ne peuvent pas dire à propos de l’islam.
Il est certain que de nombreux pays européens qui sont dépourvus des protections du Premier Amendement comme aux États-Unis ont déjà promulgué des lois contre les discours haineux qui servent effectivement de procurations pour la législation universelle du blasphème que l’OCI cherche à imposer à l’Union européenne dans son ensemble.
En Autriche par exemple, une cour d’appel a confirmé en décembre 2011 la condamnation politiquement correcte d’Élisabeth Sabaditsch-Wolff, femme au foyer viennoise et militante anti-djihad, pour « dénigrement des croyances religieuses » après qu’elle eut donné une série de séminaires sur les dangers de l’islam radical. La décision a montré que si le judaïsme et le christianisme peuvent, dans l’Autriche postmoderne multiculturelle, être dénigrés en toute impunité, dire la vérité sur l’islam est soumis à des sanctions juridiques rapides et lourdes.
En Autriche également, Susanne Winter, une femme politique autrichienne membre du Parlement, a été condamné en janvier 2009 pour le « crime » de dire que « dans le système actuel » le prophète islamique Mahomet serait considéré comme « pédophile », en référence à son mariage avec Aïcha. Winter a été également reconnue coupable de « provocation » pour avoir dit que l’Autriche était confrontée à un « tsunami d’immigration islamique ». Winter a été condamnée à payer une amende de € 24.000 (31.000 $), et à une peine de prison avec sursis de trois mois.
Au Danemark, Lars Hedegaard, le président de la Société Free Press International, a été reconnu coupable en mai 2011 par un tribunal danois, de « discours de haine » pour avoir dit dans une interview enregistrée qu’il y avait une forte incidence des viols d’enfants et de violence domestique dans les zones où domine la culture musulmane.
Les commentaires de Hedegaard, qui a attiré l’attention sur les conditions de vie horrible de millions de femmes musulmanes, a violé l’article 266b tristement célèbre du code pénal du Danemark, une disposition fourre-tout que les élites danoises utilisent pour faire respecter les codes du discours politiquement correct. Hedegaard a fait appel de sa condamnation devant la Cour suprême danoise, où l’affaire est actuellement en instance.
Également au Danemark, Jesper Langballe, un politicien danois membre du Parlement, a été reconnu coupable d’incitation à la haine en décembre 2010 pour avoir dit que les crimes d’honneur et les abus sexuels se produisent dans des familles musulmanes.
La possibilité de prouver ses affirmations a été refusée à Langballe car en vertu du droit danois, peu importe de savoir si un énoncé est vrai ou faux. Tout ce qu’il faut pour une condamnation c’est que quelqu’un se sente offensé. Langballe a été immédiatement condamné à payer une amende de 5000 couronnes danoises (850 $) ou à dix jours de prison.
En Finlande, Jussi Halla-aho Kristian, un homme politique et commentateur bien connu, a été traduit en justice en mars 2009 sur les accusations de « provocation contre un groupe ethnique » et de « violation du caractère sacré de la religion » pour avoir dit que l’islam est une la religion de la pédophilie. Un tribunal d’Helsinki a ensuite abandonné l’accusation de blasphème mais a donné l’ordre à Halla-aho de payer une amende de 330 € (450 $) pour avoir semé le trouble sur un culte religieux. Outré par le rejet des accusations de blasphème par la Cour, le procureur public finlandais a fait appel devant la Cour suprême finlandaise où l’affaire est maintenant en cours de révision.
En France, le romancier Michel Houellebecq a été poursuivi en justice par les autorités islamiques des villes françaises de Paris et de Lyon pour avoir appelé l’islam « la religion la plus stupide » et pour avoir dit que le Coran est « mal écrit ». Au tribunal, Houellebecq (se prononce Wellbeck) a dit aux juges que bien qu’il n’avait jamais méprisé les musulmans, il n’avait que mépris pour l’Islam. Il a été acquitté en octobre 2002.
Toujours en France, Brigitte Bardot, la célèbre actrice qui s’est lancée dans la croisade pour les droits des animaux, a été condamné en juin 2008 pour « incitation à la haine raciale » après avoir exigé que les musulmans anesthésient les animaux avant de les abattre.
En Belgique, Aldo Mungo fait l’objet d’une plainte par un office dépendant du premier ministre pour avoir diffusé un diaporama mettant en relation l’abattage Halal, la perception de la dîme islamique par des organisations liées aux Frères musulmans et le financement de mouvements terroristes comme le Hamas par ces mêmes Frères musulmans.
Aux Pays-Bas, Geert Wilders - chef du Parti hollandais de la liberté qui avait dénoncé la menace soulevée par les immigrés musulmans non assimilés pesant sur les valeurs occidentales - a récemment été acquitté des cinq accusations d’incitation à la haine religieuse contre les musulmans pour les commentaires critiques de l’islam qu’il a faits. Le verdict historique a mis fin à une odyssée juridique de deux ans hautement médiatisée.
Également aux Pays-Bas, Gregorius Nekschot, pseudonyme d’un dessinateur hollandais opposant déclaré à l’excision islamique des femmes et se moquant souvent du multiculturalisme néerlandais, a été arrêté à son domicile à Amsterdam en mai 2008 pour avoir dessiné des caricatures jugées offensantes pour les musulmans. Nekschot (qui signifie littéralement « balle dans le cou », méthode utilisée selon le dessinateur, par « les fascistes et les communistes pour se débarrasser de leurs adversaires ») a été libéré après 30 heures d’interrogatoire par les représentants de la loi hollandaise.
Nekschot a été inculpé pour huit caricatures qui « attribuent des qualités négatives à certains groupes de personnes » et comme telles sont insultantes et constituent des crimes de discrimination et de haine, conformément aux articles 137c et 137d du Code pénal néerlandais.
Dans une interview au quotidien néerlandais De Volkskrant, Nekschot a dit que c’était la première fois en 800 ans d’histoire de la satire aux Pays-Bas qu’un artiste était mis en prison. (Depuis cette interview a été retirée du site internet du journal). Bien que l’affaire contre Nekschot ait été rejetée en septembre 2010, il a mis fin à sa carrière de caricaturiste le 31 décembre 2011.
En Italie, la regrettée Oriana Fallaci, journaliste et auteur, a été traduite en justice pour avoir écrit que l’islam « apporte la haine, au lieu de l’amour et l’esclavage au lieu de la liberté ». En novembre 2002, un juge en Suisse, agissant sur un procès intenté par le Centre islamique de Genève, a émis un mandat d’arrêt contre Fallaci pour violation de l’article 261 du code pénal suisse ; le juge a demandé au gouvernement italien soit d’intenter des poursuites soit de l’extrader. Le ministère de la Justice italien a rejeté cette demande au motif que la Constitution italienne protège la liberté d’expression.
Mais en mai 2005, l’Union des communautés islamiques en Italie (UCOII) liée aux Frères musulmans, a déposé une plainte contre Fallaci l’accusant que « certaines des choses qu’elle dit dans son livre ’La Force de la Raison’ sont offensantes pour l’islam ». Un juge italien a ordonné un procès de Fallaci à Bergame sur les accusations de « diffamation de l’islam ». Fallaci est décédée d’un cancer en septembre 2006, quelques mois seulement après le début de son procès.
Le "Processus d’Istanbul", un processus pervers
Nina Shea rend compte de la conférence qui s’est déroulée à Washington avec l’OCI dans le but de mettre en ouvre des résolutions de l’ONU qui, sous prétexte de combattre « l’intolérance religieuse », menacent de conduire à la répression de toute critique de l’islam. La réunion de Washington a été planifiée à Istanbul en juillet dernier, d’où le nom « Processus d’Istanbul ».
Le processus a été dénoncé par des leaders musulmans d’Amérique du nord dans une déclaration dont Tarek Fatah est l’un des signataires.
La Secrétaire d’Etat Hillary Clinton a clôturé mercredi 14 décembre le « Processus d’Istanbul », une conférence internationale de trois jours à huis clos sur les mesures de lutte contre « l’intolérance religieuse, les stéréotypes négatifs et la stigmatisation », organisée par le Département d’Etat.
La conférence avait pour but de « mettre en ouvre » la résolution 16/18 adoptée en mars dernier par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu sur ce sujet. Cette conférence a été une folie, même si Clinton a défendu la liberté de religion et de parole dans son discours de clôture.
La résolution 16/18 remplace le dangereux projet de pénalisation de la « diffamation des religions » dans le monde entier. La demande d’une loi universelle sur le blasphème a été poussée sans relâche pendant 12 ans par l’Organisation de coopération islamique basée en Arabie saoudite, un organisme essentiellement religieux mandaté pour « combattre la diffamation de l’islam ». L’OCI émet des fatwas et d’autres directives pour punir l’expression publique de l’apostasie de l’islam ainsi que « l’islamophobie ».
Les leaders de cette campagne de l’OCI - l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Egypte et le Pakistan - emprisonnent les « blasphémateurs » ou les condamnent à mort.
La résolution 16/18 déplore l’intolérance religieuse ; toutefois, grâce à une manouvre habile du Département d’État, elle n’apporte pas de restriction à la liberté de parole. L’Administration aurait dû en rester là. Au lieu de cela, alors qu’elle co-présidait une « réunion de haut niveau » de l’OCI sur l’islamophobie à Istanbul en juillet, Mme Clinton a invité l’OCI à Washington pour discuter de la manière de « mettre en ouvre » la résolution 16/18. Même si la conférence de Washington s’est terminée sans véritable conclusion, elle n’aurait pas dû avoir lieu, pour les raisons suivantes :
- Elle a offert à l’OCI une plate-forme transnationale lui permettant de raviver son agenda contre la diffamation de la religion alors que cette question avait été enterrée à l’ONU. L’Administration a commis une erreur en pensant que la résolution 16/18 représentait une convergence de vues entre l’OCI et les USA sur la liberté de religion et de parole.
A Istanbul, Mme Clinton a affirmé que les États-Unis ne veulent pas de restrictions à la liberté de parole. Toutefois, son annonce de la conférence a immédiatement relancé les demandes de l’OCI que l’Occident punisse les discours anti-islamiques. Comme le rapportait l’OCI : « Les réunions qui se tiendront prochainement [à Washington] . permettront l’adoption de lois nationales par les états concernés par ce problème, ainsi que la formulation de lois internationales visant à empêcher l’incitation à la haine résultant de la diffamation des religions ».
- La conférence a injustement singularisé les États-Unis pour un examen critique.
Lors de l’ouverture de la conférence, un avocat du gouvernement a présenté un portrait biaisé de l’historique du sectarisme contre les minorités religieuses, y compris les musulmans, sans expliquer notre succès relativement exemplaire en matière de respect des libertés individuelles de religion et de parole dans une société extraordinairement tolérante et pluraliste. Il a dit aux participants, dont certains représentaient les nations les plus répressives au monde, que l’Amérique pouvait tirer des enseignements de leur expérience de la protection de la tolérance religieuse.
- En restant « unis » (terme utilisé par le chef de l’OCI dans un article publié dans un quotidien turc), avec l’OCI sur ces questions, les États-Unis semblent valider l’agenda de l’OCI, ce qui démoralisera les innombrables défenseurs des droits des femmes et des droits humains, blogueurs, journalistes, minorités, convertis, réformateurs, et tous les autres dans les pays membres de l’OCI qui comptent sur le soutien des États-Unis contre l’oppression.
- La conférence suscite des attentes de réglementation du discours sur l’islam par les États-Unis comme l’ont fait l’Europe de l’ouest, le Canada et l’Australie.
L’Union européenne a imposé l’adoption de normes sur le discours religieux haineux après l’éruption d’émeutes et d’autres violences dans le monde suivant la publication des caricatures de Mahomet dans un journal danois. La conférence intensifiera les pressions exercées sur les États-Unis pour qu’ils se conforment à ces nouvelles « meilleures pratiques » mondiales.
- Clinton a naïvement irrité les diplomates islamistes mercredi en disant : « Nous devons dépasser l’idée selon laquelle nous pouvons opprimer les minorités religieuses et restreindre la liberté de parole, et que nous sommes assez intelligents pour substituer notre jugement à celui de Dieu en déterminant qui a blasphémé ou pas ». Il est peu probable que l’establishment wahhabite saoudien se laisse persuader par de tels arguments d’« infidèles ».
Les diplomates américains devraient mettre fin au « Processus d’Istanbul » et commencer à promouvoir avec énergie et confiance les vertus de notre Premier amendement. Ils doivent être soigneusement informés de la position intransigeante de l’OCI sur lois sur le blasphème et l’ampleur des atrocités qui y sont associées. Ils doivent cesser d’envoyer les signaux d’un consensus sur ces questions entre l’OCI et nous.
Soeren Kern
Commission Européenne alliée des islamistes pour criminaliser la liberté d’expression
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vendredi 3 février 2012, par TF
La conférence intitulée « Processus d’Istanbul » vise à faire adopter en droit international la diffamation des religions.
On sait ce qui va se passer si ce programme est adopté : il n’y aura aucune réciprocité ; la liberté d’expression va reculer en Occident ; la répression des minorités et des esprits libres va s’accroître dans les pays musulmans ; et l’intolérance religieuse, loin de diminuer, va aller en augmentant.
L’Union européenne a proposé d’accueillir la prochaine réunion du Processus dit d’Istanbul, une tentative agressive des pays musulmans de faire de la critique de l’islam un crime international.
L’annonce intervient moins d’un mois après que les États-Unis aient organisé leur propre Conférence du Processus d’Istanbul à Washington.
Le Processus d’Istanbul - son but explicite est d’inscrire dans le droit international une interdiction mondiale de tout examen critique de l’islam et/ou de la charia islamique - est dirigé par l’Organisation de la coopération islamique (OCI), un bloc de 57 pays musulmans. Basée en Arabie saoudite, l’OCI a longtemps fait pression sur l’Union européenne et les États-Unis pour imposer des limites à la liberté de parole et d’expression sur l’Islam.
Mais maintenant l’OCI redouble d’efforts et elle s’est engagée dans une offensive diplomatique décisive pour convaincre les démocraties occidentales de mettre en ouvre au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) la Résolution 16/18 qui appelle tous les pays à lutter contre « l’intolérance, les stéréotypes négatifs et la stigmatisation de. la religion et de la croyance ». (On peut trouver ici et ici des analyses sur la guerre de l’OCI contre la liberté d’expression).
La Résolution 16/18, qui a été adoptée au siège du CDH à Genève en mars 2011, est largement considérée comme une avancée significative dans les efforts de l’OCI pour faire progresser le concept juridique international de diffamation de l’islam.
Toutefois, la résolution du CDH - ainsi que la résolution 66/167 parrainée par l’OCI qui a été discrètement approuvée à l’Assemblée générale du 19 décembre 2011 par les 193 membres des Nations Unies - reste sans effet tant qu’elle manque du soutien solide de l’occident.
L’OCI a donc réussi un coup diplomatique lorsque l’administration Obama a accepté d’accueillir à Washington du 12 au 14 décembre 2011 une conférence de trois jours du Processus d’Istanbul. Ce faisant, les États-Unis ont donné à l’OCI la légitimité politique qu’elle cherchait pour mondialiser son initiative visant à interdire la critique de l’islam.
En suivant l’exemple de l’administration Obama, l’Union européenne veut maintenant entrer en action en organisant le prochain sommet du Processus d’Istanbul prévu pour juillet 2012.
Jusqu’à présent, l’Union européenne avait maintenu l’initiative de l’OCI à distance. Mais Ekmeleddin Ihsanoglu, Secrétaire général de l’OCI, déclare que l’offre de l’UE d’accueillir la réunion représente, selon l’Agence internationale islamique d’informations (IINA), organe officiel de propagande de l’OCI, un « changement qualitatif dans la lutte contre le phénomène de l’islamophobie ».
Selon l’IINA, « On trouve le phénomène d’islamophobie dans l’Occident en général, mais il se développe dans les pays européens en particulier et de façon différente de celui des États-Unis qui ont contribué à la rédaction de la résolution 16/18. La nouvelle position européenne représente le début du changement de sa réserve antérieure durant des années, par-dessus les tentatives de l’OCI, pour contrer la « diffamation des religions » au Conseil des droits de l’homme et à l’Assemblée générale des Nations Unies.
L’enquête de l’IINA se poursuit : « Les fonctionnaires du Département des affaires culturelles de l’OCI ont déclaré que la proposition de l’Union européenne d’accueillir la troisième réunion (la première se tenait à Istanbul en juillet et la seconde à Washington en décembre) est considérée comme une nouvelle possibilité prometteuse de résoudre ce problème. En organisant la réunion en Europe qui est plus touchée par le phénomène de l’islamophobie et de l’hostilité envers l’islam, le « Processus d’Istanbul » prendra un élan supplémentaire. »
L’OCI est particulièrement irritée par son incapacité à faire taire le nombre croissant d’hommes politiques démocratiquement élus en Europe qui ont exprimé leurs inquiétudes sur le refus des immigrés musulmans de s’intégrer dans leur pays d’accueil et la création qui s’ensuit de sociétés islamiques parallèles dans de nombreuses parties de l’Europe.
Selon l’IINA, « M. Ihsanoglu » a déclaré « que le rôle croissant en politique de l’extrême droite dans plusieurs pays européens est devenu plus fort que la capacité de l’Organisation (OCI) à expliquer que l’extrême droite, qui (sic) déteste les musulmans, est devenue un levier dans les mains des hommes politiques. Il a ajouté que la montée de l’extrême droite par des élections est devenue une question qu’on ne peut pas contrecarrer compte tenu de la façon démocratique dont ces extrémistes accèdent à leur fonction. Il a souligné le référendum organisé en Suisse comme exemple qui a entraîné là-bas la suspension de la construction de minarets à la suite d’un vote des Suisses. »
En d’autres termes, l’OCI est maintenant à la recherche de soutiens de fonctionnaires non-élus au siège de l’Union européenne à Bruxelles pour promulguer une législation paneuropéenne du discours de haine pour limiter par décret ce que 500 millions de citoyens européens - y compris les hommes politiques démocratiquement élus - peuvent et ne peuvent pas dire à propos de l’islam.
Il est certain que de nombreux pays européens qui sont dépourvus des protections du Premier Amendement comme aux États-Unis ont déjà promulgué des lois contre les discours haineux qui servent effectivement de procurations pour la législation universelle du blasphème que l’OCI cherche à imposer à l’Union européenne dans son ensemble.
En Autriche par exemple, une cour d’appel a confirmé en décembre 2011 la condamnation politiquement correcte d’Élisabeth Sabaditsch-Wolff, femme au foyer viennoise et militante anti-djihad, pour « dénigrement des croyances religieuses » après qu’elle eut donné une série de séminaires sur les dangers de l’islam radical. La décision a montré que si le judaïsme et le christianisme peuvent, dans l’Autriche postmoderne multiculturelle, être dénigrés en toute impunité, dire la vérité sur l’islam est soumis à des sanctions juridiques rapides et lourdes.
En Autriche également, Susanne Winter, une femme politique autrichienne membre du Parlement, a été condamné en janvier 2009 pour le « crime » de dire que « dans le système actuel » le prophète islamique Mahomet serait considéré comme « pédophile », en référence à son mariage avec Aïcha. Winter a été également reconnue coupable de « provocation » pour avoir dit que l’Autriche était confrontée à un « tsunami d’immigration islamique ». Winter a été condamnée à payer une amende de € 24.000 (31.000 $), et à une peine de prison avec sursis de trois mois.
Au Danemark, Lars Hedegaard, le président de la Société Free Press International, a été reconnu coupable en mai 2011 par un tribunal danois, de « discours de haine » pour avoir dit dans une interview enregistrée qu’il y avait une forte incidence des viols d’enfants et de violence domestique dans les zones où domine la culture musulmane.
Les commentaires de Hedegaard, qui a attiré l’attention sur les conditions de vie horrible de millions de femmes musulmanes, a violé l’article 266b tristement célèbre du code pénal du Danemark, une disposition fourre-tout que les élites danoises utilisent pour faire respecter les codes du discours politiquement correct. Hedegaard a fait appel de sa condamnation devant la Cour suprême danoise, où l’affaire est actuellement en instance.
Également au Danemark, Jesper Langballe, un politicien danois membre du Parlement, a été reconnu coupable d’incitation à la haine en décembre 2010 pour avoir dit que les crimes d’honneur et les abus sexuels se produisent dans des familles musulmanes.
La possibilité de prouver ses affirmations a été refusée à Langballe car en vertu du droit danois, peu importe de savoir si un énoncé est vrai ou faux. Tout ce qu’il faut pour une condamnation c’est que quelqu’un se sente offensé. Langballe a été immédiatement condamné à payer une amende de 5000 couronnes danoises (850 $) ou à dix jours de prison.
En Finlande, Jussi Halla-aho Kristian, un homme politique et commentateur bien connu, a été traduit en justice en mars 2009 sur les accusations de « provocation contre un groupe ethnique » et de « violation du caractère sacré de la religion » pour avoir dit que l’islam est une la religion de la pédophilie. Un tribunal d’Helsinki a ensuite abandonné l’accusation de blasphème mais a donné l’ordre à Halla-aho de payer une amende de 330 € (450 $) pour avoir semé le trouble sur un culte religieux. Outré par le rejet des accusations de blasphème par la Cour, le procureur public finlandais a fait appel devant la Cour suprême finlandaise où l’affaire est maintenant en cours de révision.
En France, le romancier Michel Houellebecq a été poursuivi en justice par les autorités islamiques des villes françaises de Paris et de Lyon pour avoir appelé l’islam « la religion la plus stupide » et pour avoir dit que le Coran est « mal écrit ». Au tribunal, Houellebecq (se prononce Wellbeck) a dit aux juges que bien qu’il n’avait jamais méprisé les musulmans, il n’avait que mépris pour l’Islam. Il a été acquitté en octobre 2002.
Toujours en France, Brigitte Bardot, la célèbre actrice qui s’est lancée dans la croisade pour les droits des animaux, a été condamné en juin 2008 pour « incitation à la haine raciale » après avoir exigé que les musulmans anesthésient les animaux avant de les abattre.
En Belgique, Aldo Mungo fait l’objet d’une plainte par un office dépendant du premier ministre pour avoir diffusé un diaporama mettant en relation l’abattage Halal, la perception de la dîme islamique par des organisations liées aux Frères musulmans et le financement de mouvements terroristes comme le Hamas par ces mêmes Frères musulmans.
Aux Pays-Bas, Geert Wilders - chef du Parti hollandais de la liberté qui avait dénoncé la menace soulevée par les immigrés musulmans non assimilés pesant sur les valeurs occidentales - a récemment été acquitté des cinq accusations d’incitation à la haine religieuse contre les musulmans pour les commentaires critiques de l’islam qu’il a faits. Le verdict historique a mis fin à une odyssée juridique de deux ans hautement médiatisée.
Également aux Pays-Bas, Gregorius Nekschot, pseudonyme d’un dessinateur hollandais opposant déclaré à l’excision islamique des femmes et se moquant souvent du multiculturalisme néerlandais, a été arrêté à son domicile à Amsterdam en mai 2008 pour avoir dessiné des caricatures jugées offensantes pour les musulmans. Nekschot (qui signifie littéralement « balle dans le cou », méthode utilisée selon le dessinateur, par « les fascistes et les communistes pour se débarrasser de leurs adversaires ») a été libéré après 30 heures d’interrogatoire par les représentants de la loi hollandaise.
Nekschot a été inculpé pour huit caricatures qui « attribuent des qualités négatives à certains groupes de personnes » et comme telles sont insultantes et constituent des crimes de discrimination et de haine, conformément aux articles 137c et 137d du Code pénal néerlandais.
Dans une interview au quotidien néerlandais De Volkskrant, Nekschot a dit que c’était la première fois en 800 ans d’histoire de la satire aux Pays-Bas qu’un artiste était mis en prison. (Depuis cette interview a été retirée du site internet du journal). Bien que l’affaire contre Nekschot ait été rejetée en septembre 2010, il a mis fin à sa carrière de caricaturiste le 31 décembre 2011.
En Italie, la regrettée Oriana Fallaci, journaliste et auteur, a été traduite en justice pour avoir écrit que l’islam « apporte la haine, au lieu de l’amour et l’esclavage au lieu de la liberté ». En novembre 2002, un juge en Suisse, agissant sur un procès intenté par le Centre islamique de Genève, a émis un mandat d’arrêt contre Fallaci pour violation de l’article 261 du code pénal suisse ; le juge a demandé au gouvernement italien soit d’intenter des poursuites soit de l’extrader. Le ministère de la Justice italien a rejeté cette demande au motif que la Constitution italienne protège la liberté d’expression.
Mais en mai 2005, l’Union des communautés islamiques en Italie (UCOII) liée aux Frères musulmans, a déposé une plainte contre Fallaci l’accusant que « certaines des choses qu’elle dit dans son livre ’La Force de la Raison’ sont offensantes pour l’islam ». Un juge italien a ordonné un procès de Fallaci à Bergame sur les accusations de « diffamation de l’islam ». Fallaci est décédée d’un cancer en septembre 2006, quelques mois seulement après le début de son procès.
Le "Processus d’Istanbul", un processus pervers
Nina Shea rend compte de la conférence qui s’est déroulée à Washington avec l’OCI dans le but de mettre en ouvre des résolutions de l’ONU qui, sous prétexte de combattre « l’intolérance religieuse », menacent de conduire à la répression de toute critique de l’islam. La réunion de Washington a été planifiée à Istanbul en juillet dernier, d’où le nom « Processus d’Istanbul ».
Le processus a été dénoncé par des leaders musulmans d’Amérique du nord dans une déclaration dont Tarek Fatah est l’un des signataires.
La Secrétaire d’Etat Hillary Clinton a clôturé mercredi 14 décembre le « Processus d’Istanbul », une conférence internationale de trois jours à huis clos sur les mesures de lutte contre « l’intolérance religieuse, les stéréotypes négatifs et la stigmatisation », organisée par le Département d’Etat.
La conférence avait pour but de « mettre en ouvre » la résolution 16/18 adoptée en mars dernier par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu sur ce sujet. Cette conférence a été une folie, même si Clinton a défendu la liberté de religion et de parole dans son discours de clôture.
La résolution 16/18 remplace le dangereux projet de pénalisation de la « diffamation des religions » dans le monde entier. La demande d’une loi universelle sur le blasphème a été poussée sans relâche pendant 12 ans par l’Organisation de coopération islamique basée en Arabie saoudite, un organisme essentiellement religieux mandaté pour « combattre la diffamation de l’islam ». L’OCI émet des fatwas et d’autres directives pour punir l’expression publique de l’apostasie de l’islam ainsi que « l’islamophobie ».
Les leaders de cette campagne de l’OCI - l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Egypte et le Pakistan - emprisonnent les « blasphémateurs » ou les condamnent à mort.
La résolution 16/18 déplore l’intolérance religieuse ; toutefois, grâce à une manouvre habile du Département d’État, elle n’apporte pas de restriction à la liberté de parole. L’Administration aurait dû en rester là. Au lieu de cela, alors qu’elle co-présidait une « réunion de haut niveau » de l’OCI sur l’islamophobie à Istanbul en juillet, Mme Clinton a invité l’OCI à Washington pour discuter de la manière de « mettre en ouvre » la résolution 16/18. Même si la conférence de Washington s’est terminée sans véritable conclusion, elle n’aurait pas dû avoir lieu, pour les raisons suivantes :
- Elle a offert à l’OCI une plate-forme transnationale lui permettant de raviver son agenda contre la diffamation de la religion alors que cette question avait été enterrée à l’ONU. L’Administration a commis une erreur en pensant que la résolution 16/18 représentait une convergence de vues entre l’OCI et les USA sur la liberté de religion et de parole.
A Istanbul, Mme Clinton a affirmé que les États-Unis ne veulent pas de restrictions à la liberté de parole. Toutefois, son annonce de la conférence a immédiatement relancé les demandes de l’OCI que l’Occident punisse les discours anti-islamiques. Comme le rapportait l’OCI : « Les réunions qui se tiendront prochainement [à Washington] . permettront l’adoption de lois nationales par les états concernés par ce problème, ainsi que la formulation de lois internationales visant à empêcher l’incitation à la haine résultant de la diffamation des religions ».
- La conférence a injustement singularisé les États-Unis pour un examen critique.
Lors de l’ouverture de la conférence, un avocat du gouvernement a présenté un portrait biaisé de l’historique du sectarisme contre les minorités religieuses, y compris les musulmans, sans expliquer notre succès relativement exemplaire en matière de respect des libertés individuelles de religion et de parole dans une société extraordinairement tolérante et pluraliste. Il a dit aux participants, dont certains représentaient les nations les plus répressives au monde, que l’Amérique pouvait tirer des enseignements de leur expérience de la protection de la tolérance religieuse.
- En restant « unis » (terme utilisé par le chef de l’OCI dans un article publié dans un quotidien turc), avec l’OCI sur ces questions, les États-Unis semblent valider l’agenda de l’OCI, ce qui démoralisera les innombrables défenseurs des droits des femmes et des droits humains, blogueurs, journalistes, minorités, convertis, réformateurs, et tous les autres dans les pays membres de l’OCI qui comptent sur le soutien des États-Unis contre l’oppression.
- La conférence suscite des attentes de réglementation du discours sur l’islam par les États-Unis comme l’ont fait l’Europe de l’ouest, le Canada et l’Australie.
L’Union européenne a imposé l’adoption de normes sur le discours religieux haineux après l’éruption d’émeutes et d’autres violences dans le monde suivant la publication des caricatures de Mahomet dans un journal danois. La conférence intensifiera les pressions exercées sur les États-Unis pour qu’ils se conforment à ces nouvelles « meilleures pratiques » mondiales.
- Clinton a naïvement irrité les diplomates islamistes mercredi en disant : « Nous devons dépasser l’idée selon laquelle nous pouvons opprimer les minorités religieuses et restreindre la liberté de parole, et que nous sommes assez intelligents pour substituer notre jugement à celui de Dieu en déterminant qui a blasphémé ou pas ». Il est peu probable que l’establishment wahhabite saoudien se laisse persuader par de tels arguments d’« infidèles ».
Les diplomates américains devraient mettre fin au « Processus d’Istanbul » et commencer à promouvoir avec énergie et confiance les vertus de notre Premier amendement. Ils doivent être soigneusement informés de la position intransigeante de l’OCI sur lois sur le blasphème et l’ampleur des atrocités qui y sont associées. Ils doivent cesser d’envoyer les signaux d’un consensus sur ces questions entre l’OCI et nous.
Soeren Kern
Rameur- Date d'inscription : 21/07/2011
Re: La conférence intitulée « Processus d’Istanbul » vise à faire adopter en droit international la diff
On se demande comment - la chef de la diplomatie américaine peut se preter a un processus aussi odieux et contraire a nos valeurs profondes.
Mais il est vrai que cette diplomatie travaille pour ceux dont ne peut prononcer le nom.....
Mais il est vrai que cette diplomatie travaille pour ceux dont ne peut prononcer le nom.....
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: La conférence intitulée « Processus d’Istanbul » vise à faire adopter en droit international la diff
Juste l'idée que des musulmans puissent proposer cela fait froid ds le dos....C'est un processus de dictature...
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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