Sarkozy et Hollande, candidats officiels du CRIF
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Sarkozy et Hollande, candidats officiels du CRIF
Le : 14 Février 2012
Sarkozy et Hollande, candidats officiels du CRIF
gouvernementannexe identitéfrançaise hollande sarkozy crif
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a tenu son prestigieux dîner annuel mercredi 8 février. Le Monde du lendemain (daté du 10 février) a fait sa Une avec une photo prise lors du dîner avec le titre suivant : « Nicolas Sarkozy accélère son entrée en campagne ». En page 4, le quotidien « de référence » revient sur l’événement avec une photo de la poignée de mains entre le président sortant et François Hollande. L’occasion d’un échange qui a fait beaucoup de « buzz » sur le net.
Le côté UMPS du dîner a été renforcé par une double absence : celle de François Bayrou refusant de participer à un « dîner communautaire » et celle de Marine Le Pen à qui Richard Prasquier a refusé de « donner un certificat de cacherout » (sic).
Le gouvernement annexe du CRIF ? Le point de vue de Zemmour et Bilger
Cette année, l’organisation du dîner du CRIF, en pleine élection présidentielle, avec la présence des deux principaux prétendants soutenus par l’oligarchie, a fait l’objet de critiques. Et pas seulement sur la réinfosphère.
Sur RTL, le 10 février, Eric Zemmour a ironisé sur le thème « ils sont tous venus, ils sont tous là ».
Et le polémiste de critiquer un dîner communautaire « à la fois tribune et tribunal » que « les dirigeants du CRIF transforment en conférence sur le Moyen-Orient et où « ils somment [le gouvernement] de s’aligner sur la politique de Jérusalem ». Alors que « tous nos grands hommes ont refusé la création d’Etats dans l’Etat ».
Même son de cloche du côté de Pierre Bilger qui enrage de voir le gouvernement « devenir [l’]annexe du CRIF » : « C'est bizarre, je ne peux pas m'empêcher de me rappeler les mots du président du CRIF quand, interviewé par Robert Ménard sur iTELE, il s'est déclaré sans aucune gêne défenseur inconditionnel de l'Etat d'Israël. Si j'osais, je dirais “sioniste obsessionnel”. »
La politique étrangère de la France, celle d'aujourd'hui comme celle, peut-être rénovée, de demain, ne se met-elle pas un licou en affichant, avec cette présence envahissante des politiciens des deux bords, cette adhésion sans nuance à la communauté juive ? Y aurait-il le même élan enthousiaste pour les fêtes et les rassemblements à l'initiative d'autres confessions ? Le président de la République, qui est le garant de la communauté nationale et de l'équité démocratique, peut-il ainsi donner l'impression de n'offrir la part du lion qu'au CRIF et à sa vision politique de la vie internationale ?
Les exigences idéologiques du CRIF : renoncer à l’identité française
Le CRIF n’a pas seulement des exigences en politique étrangère (Israël, Palestine, Iran, Syrie, etc.), il en a aussi en politique intérieure. Le CRIF les a rappelées dans un article de Jean-Yves Camus :
Le Front national et le CRIF : ce qui les sépare
D’emblée l’analyste du CRIF donne le ton : il donne acte à Marine Le Pen qu’elle n’est pas antisémite tout en soulignant que ce n’est pas… suffisant : « Que Marine Le Pen ne soit pas antisémite me semble certain. Cependant le CRIF ne doit pas définir ses choix par rapport à cette seule question. Organisation française et citoyenne, il doit se prononcer sur l’ensemble du programme du parti. »
Or, « il n’y a pas de compromis possible sur des questions essentielles pour tous les juifs : la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat français dans la déportation et l’extermination ; les subventions publiques aux associations communautaires et l’abattage rituel que le FN veulent supprimer ; la volonté du parti d’inscrire dans notre Constitution que « La République ne reconnaît aucune communauté ».» En outre, pour Jean-Yves Camus les options fondamentales du FN sont inconciliables avec celles du CRIF « sur deux points non négociables : la préférence nationale (qui serait opposable à tous les étrangers) et la suppression du droit du sol. J’ajoute, à titre personnel, la volonté absurde, partagée par une certaine gauche, d’imposer l’assimilation et non l’intégration. »
Ces propos ont le mérite d’être doublement clairs :
- il ne suffit pas de ne pas être antisémite pour ne pas être diabolisé par le CRIF ;
- les positions du CRIF sont nuisibles aux libertés, à la souveraineté et à l’identité françaises.
Jean-Yves Le Gallou
13/02/2012
Polemia
Sarkozy et Hollande, candidats officiels du CRIF
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Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a tenu son prestigieux dîner annuel mercredi 8 février. Le Monde du lendemain (daté du 10 février) a fait sa Une avec une photo prise lors du dîner avec le titre suivant : « Nicolas Sarkozy accélère son entrée en campagne ». En page 4, le quotidien « de référence » revient sur l’événement avec une photo de la poignée de mains entre le président sortant et François Hollande. L’occasion d’un échange qui a fait beaucoup de « buzz » sur le net.
Le côté UMPS du dîner a été renforcé par une double absence : celle de François Bayrou refusant de participer à un « dîner communautaire » et celle de Marine Le Pen à qui Richard Prasquier a refusé de « donner un certificat de cacherout » (sic).
Le gouvernement annexe du CRIF ? Le point de vue de Zemmour et Bilger
Cette année, l’organisation du dîner du CRIF, en pleine élection présidentielle, avec la présence des deux principaux prétendants soutenus par l’oligarchie, a fait l’objet de critiques. Et pas seulement sur la réinfosphère.
Sur RTL, le 10 février, Eric Zemmour a ironisé sur le thème « ils sont tous venus, ils sont tous là ».
Et le polémiste de critiquer un dîner communautaire « à la fois tribune et tribunal » que « les dirigeants du CRIF transforment en conférence sur le Moyen-Orient et où « ils somment [le gouvernement] de s’aligner sur la politique de Jérusalem ». Alors que « tous nos grands hommes ont refusé la création d’Etats dans l’Etat ».
Même son de cloche du côté de Pierre Bilger qui enrage de voir le gouvernement « devenir [l’]annexe du CRIF » : « C'est bizarre, je ne peux pas m'empêcher de me rappeler les mots du président du CRIF quand, interviewé par Robert Ménard sur iTELE, il s'est déclaré sans aucune gêne défenseur inconditionnel de l'Etat d'Israël. Si j'osais, je dirais “sioniste obsessionnel”. »
La politique étrangère de la France, celle d'aujourd'hui comme celle, peut-être rénovée, de demain, ne se met-elle pas un licou en affichant, avec cette présence envahissante des politiciens des deux bords, cette adhésion sans nuance à la communauté juive ? Y aurait-il le même élan enthousiaste pour les fêtes et les rassemblements à l'initiative d'autres confessions ? Le président de la République, qui est le garant de la communauté nationale et de l'équité démocratique, peut-il ainsi donner l'impression de n'offrir la part du lion qu'au CRIF et à sa vision politique de la vie internationale ?
Les exigences idéologiques du CRIF : renoncer à l’identité française
Le CRIF n’a pas seulement des exigences en politique étrangère (Israël, Palestine, Iran, Syrie, etc.), il en a aussi en politique intérieure. Le CRIF les a rappelées dans un article de Jean-Yves Camus :
Le Front national et le CRIF : ce qui les sépare
D’emblée l’analyste du CRIF donne le ton : il donne acte à Marine Le Pen qu’elle n’est pas antisémite tout en soulignant que ce n’est pas… suffisant : « Que Marine Le Pen ne soit pas antisémite me semble certain. Cependant le CRIF ne doit pas définir ses choix par rapport à cette seule question. Organisation française et citoyenne, il doit se prononcer sur l’ensemble du programme du parti. »
Or, « il n’y a pas de compromis possible sur des questions essentielles pour tous les juifs : la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat français dans la déportation et l’extermination ; les subventions publiques aux associations communautaires et l’abattage rituel que le FN veulent supprimer ; la volonté du parti d’inscrire dans notre Constitution que « La République ne reconnaît aucune communauté ».» En outre, pour Jean-Yves Camus les options fondamentales du FN sont inconciliables avec celles du CRIF « sur deux points non négociables : la préférence nationale (qui serait opposable à tous les étrangers) et la suppression du droit du sol. J’ajoute, à titre personnel, la volonté absurde, partagée par une certaine gauche, d’imposer l’assimilation et non l’intégration. »
Ces propos ont le mérite d’être doublement clairs :
- il ne suffit pas de ne pas être antisémite pour ne pas être diabolisé par le CRIF ;
- les positions du CRIF sont nuisibles aux libertés, à la souveraineté et à l’identité françaises.
Jean-Yves Le Gallou
13/02/2012
Polemia
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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