Le peuple juif, le peuple élu.

Nous, par notre foi chrétienne, possédons un héritage commun avec le peuple juif et reconnaissons que, pas son ancienne alliance, il est le peuple élu.
Voici un extrait de Nostra Aetate (site du Vatican) : Du fait d’un si grand patrimoine spirituel, commun aux chrétiens et aux Juifs, le saint Concile veut encourager et recommander la connaissance et l’estime mutuelles, qui naîtront surtout d’études bibliques et théologiques, ainsi que d’un dialogue fraternel. Encore que des autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ [13], ce qui a été commis durant sa Passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps. S’il est vrai que l’Église est le nouveau Peuple de Dieu, les Juifs ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits, comme si cela découlait de la Sainte Écriture. Que tous donc aient soin, dans la catéchèse et la prédication de la Parole de Dieu, de n’enseigner quoi que ce soit qui ne soit conforme à la vérité de l’Évangile et à l’esprit du Christ.

Il y a de bons juifs, plein d'amour qui en quelques sortes sont disposés a entrer dans la foi de l'Église catholique quand les temps annoncés s'accompliront.

Il y a aussi ceux que Jésus appelait ; la synagogue de satan et qui de nos jours par le talmud veulent établir une domination mondial du peuple juif et soumettre tous les autres peuples sous leur domination, car par leur orgueil démesuré, ils croient encore être le peuple élu et que tous les autres peuples sont des mécréants sans valeurs, classables au même niveau que l'espèce animale comme cela est affirmé dans le talmud.

Il faut bien faire la différence entre ces deux groupes de juifs, l'Église parle surtout ici du premier groupe qui lui est encore dans les bonnes grâces de Dieu et pas très loin de son Royaume.

Rémi, l'Eglise ne nous demande pas de faire de différence entre les juifs. Elle nous demande cette connaissance et estime mutuelle par un dialogue fraternel sans que nous apportions de jugement. Si certains se révèlent être comme tel que vous le décrivez, alors que le refus de fraterniser ne soit pas de notre fait mais du leur. Ainsi nous aurons accompli ce que l'évangile nous demande, d'une part en nous abstenant de juger et d'autre part en étant fidèle à la charité.

Vos propos ont bien du sens, il reste à savoir qui est juif, nous devons juger un arbre à ses fruits comme le demandait le Seigneur, le premier groupe est intrinsèquement juif car il porte de bons fruits mais qui seraient plus parfaits si ils suivaient Jésus et le second s'est éloigné de Dieu et a renié sa foi car ses fruits sont pourris et vont contre le règne de Dieu. Il est certain que l'Église doit essayer de convertir ces deux groupes, c'est sa mission première.