AVORTEMENT....
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AVORTEMENT....
Blâme pour un gynécologue suédois qui, à la demande du père, a refusé un avortement
11 mai 2012 | Enregistrer sous: avortement,Jeanne Smits | Publié par: Jeanne Smits Les services publics de la santé en Suède ont émis un blâme à l’égard d’une gynécologue qui, en 2010, a refusé de pratiquer un avortement sur une femme dont le mari avait demandé qu’elle trouve une « alternative » à l’intervention. Elle est accusée d’avoir dépassé le cadre de son mandat, d’avoir méconnu les droits de sa patiente et d’avoir indûment brisé le secret médical.
Dans un premier temps, la femme enceinte s’était présentée au cabinet du médecin en expliquant qu’elle ne voulait pas mener sa grossesse à terme, ajoutant que celle-ci n’était pas désirée et qu’elle se sentait mal. La gynécologue avait fixé une date pour l’avortement mais à la veille de l’intervention, le mari de la patiente était venu voir le médecin pour savoir s’il n’y avait pas d’autre solution. La gynécologue avait accepté d’en rediscuter avec elle.
La patiente avait alors répété sa volonté d’avorter, selon le rapport publié par le Comité national de la santé et du bien-être suédois. La gynécologue, cette fois, allait résister : elle annula le rendez-vous au motif que la patiente « ne semblait pas jouir de son équilibre mental ni être en mesure de prendre des décisions bien pesées », comme elle l’a expliqué au Comité pour se défendre. Elle la renvoya au contraire chez un conseiller où la patiente assura que son état dépressif était dû précisément à sa grossesse.
Par la suite, la patiente a dénoncé son gynécologue aux autorités en l’accusant d’avoir eu un comportement « insultant », parce qu’il l’avait dépouillée de son droit de choisir, qui selon la loi suédoise appartient à la femme seule.
Et le médecin ? Rien à dire. Le Comité de la santé et du bien-être a souligné que le médecin n’a pas à se poser de questions sur le « bien-fondé » de la décision de la femme mais simplement à exécuter ses désirs.
Et le mari et père de l’enfant ? Il n’a pas davantage de droits, assure le Comité. La gynécologue a reçu un blâme supplémentaire pour avoir violé la confidentialité de sa patiente en évoquant son cas avec le mari de cette dernière.
Et l’enfant à naître ? Il n’est personne…
11 mai 2012 | Enregistrer sous: avortement,Jeanne Smits | Publié par: Jeanne Smits Les services publics de la santé en Suède ont émis un blâme à l’égard d’une gynécologue qui, en 2010, a refusé de pratiquer un avortement sur une femme dont le mari avait demandé qu’elle trouve une « alternative » à l’intervention. Elle est accusée d’avoir dépassé le cadre de son mandat, d’avoir méconnu les droits de sa patiente et d’avoir indûment brisé le secret médical.
Dans un premier temps, la femme enceinte s’était présentée au cabinet du médecin en expliquant qu’elle ne voulait pas mener sa grossesse à terme, ajoutant que celle-ci n’était pas désirée et qu’elle se sentait mal. La gynécologue avait fixé une date pour l’avortement mais à la veille de l’intervention, le mari de la patiente était venu voir le médecin pour savoir s’il n’y avait pas d’autre solution. La gynécologue avait accepté d’en rediscuter avec elle.
La patiente avait alors répété sa volonté d’avorter, selon le rapport publié par le Comité national de la santé et du bien-être suédois. La gynécologue, cette fois, allait résister : elle annula le rendez-vous au motif que la patiente « ne semblait pas jouir de son équilibre mental ni être en mesure de prendre des décisions bien pesées », comme elle l’a expliqué au Comité pour se défendre. Elle la renvoya au contraire chez un conseiller où la patiente assura que son état dépressif était dû précisément à sa grossesse.
Par la suite, la patiente a dénoncé son gynécologue aux autorités en l’accusant d’avoir eu un comportement « insultant », parce qu’il l’avait dépouillée de son droit de choisir, qui selon la loi suédoise appartient à la femme seule.
Et le médecin ? Rien à dire. Le Comité de la santé et du bien-être a souligné que le médecin n’a pas à se poser de questions sur le « bien-fondé » de la décision de la femme mais simplement à exécuter ses désirs.
Et le mari et père de l’enfant ? Il n’a pas davantage de droits, assure le Comité. La gynécologue a reçu un blâme supplémentaire pour avoir violé la confidentialité de sa patiente en évoquant son cas avec le mari de cette dernière.
Et l’enfant à naître ? Il n’est personne…
Dondedieu- Date d'inscription : 04/02/2012
Re: AVORTEMENT....
ET...
ACADEMIE PONTIFICALE...EN DANGER...
En publiant une lettre ouverte à propos de récents incidents qui se sont produits lors d’événements organisés par l’Académie pontificale pour la vie (APV), l’un de ses membres ordinaires, Jozef Seifert, a voulu faire part de la profondeur de son inquiétude par rapport aux orientations de l’institution créée par Jean-Paul II pour se mettre au service de l’Evangile de la Vie. Ce blog avait publié une interview que le Pr Seifert avait accordée à Présent à propos de l’affaire de Recife, alors que le président de l’APV à l’époque, Mgr Rino Fisichella, avait laissé entendre que l’avortement « thérapeutique » pouvait en certains cas être acceptable.
Depuis, d’autres scandales ont secoué l’APV : fin février de cette année, une conférence sur l’infertilité avait largement donné la parole à des spécialistes de méthodes de procréation assistée proscrites par l’Eglise catholique, provoquant la colère de nombre de ses membres, notamment les plus anciens. Un congrès sur les cellules souches qui devait avoir lieu du 25 au 28 avril a carrément été annulée, officiellement pour des raisons financières mais aussi à la suite de l’indignation de nombreux membres de l’Académie pontificale pour la vie qui dénoncèrent l’absence de discernement dans le choix des intervenants, dont plusieurs militent pour la recherche destructrice sur l’embryon.
La lettre de Jozef Seifert rappelle la succession de dysfonctionnements qui exige une réaction vigoureuse, en précisant qu’il la publie parce qu’il avait publiquement déclaré, lors de la session de février, qu’il venait de vivre « la pire journée de l’histoire de l’APV », et que son nouveau président, Mgr Ignacio Carrasco de Paula, lui avait par la suite demandé de s’expliquer à ce sujet.
Je vous propose ici ma traduction de plusieurs passages de cette longue lettre.
« J’écris cette lettre avec un profond sentiment de tristesse et une énorme inquiétude quant au grand danger que je perçois pour l’APV de perdre la plénitude et la pureté de son engagement au service de la vérité. (…) »
Le Pr Seifert relève huit raisons de critiquer la conférence sur l’infertilité organisée en février.
« 1. La discussion neutre à propos des traitements de l’infertilité, que l’APV devrait aussi et même avant tout traitervdu point de vue de l’éthique et du magistère. »
Cinq conférences sur 7 à ce sujet ont « presque entièrement » omis de le faire, passant sous silence « toues les explications magistérielles de la doctrine morale catholique à propos de ces questions sensibles », se contentant de décrire de manière neutre et scientifique les techniques – pilule, insémination artificielle, fécondation in vitro… « Tout traitement “purement scientifique” de ces questions les falsifie en omettant de prendre en compte les vérités les plus importantes à leur propos. »
« 2. L’ensemble des 5 premières interventions (sur 7), pour peu qu’elles aient évoqué l’éthique, l’ont fait en opposition frontale avec l’enseignement moral de l’Eglise. (…) La pilule contraceptive a été célébrée dans la mesure où elle serait prise pour un temps, et présentée comme un moyen sain pour restreindre les périodes de fertilité, ce qui constitue une attaque directe contre Humanae vitae, Famiriaris Consortio et de nombreuses allocutions de Jean-Paul II, le fondateur de notre Académie. La fécondation in vitro et ses méthodes associées (…) ont été présentées comme moralement acceptables et comme des réussites majeures et montrées de manière très visuelle à l’aide de clips où l’on voyait l’orateur montrer avec fierté comment il introduisait des spermatozoïdes isolés et sélectionnés dans des ovules. Son évidente justification éthique de ces méthodes était une attaque directe contre Donum Vitae et d’autres documents ecclésiastiques, et ce n’était que le début. »
(…)
« 3. Ceux qui ont critiqué cette conférence, ainsi que la conférence annulée sur les cellules souches, ont été mal traités et offensés que ce soit lors de la conférence ou par courrier. De plus, la moquerie cynique s’y est ajoutée : au lieu de proposer de rembourser les participants qui avaient été gravement trompés et qui avaient gaspillé leur argent pour assister à une réunion façon Planning familial sous les auspices de l’APV, il leur a été brutalement annoncé que s’ils n’appréciaient pas ce qu’ils entendaient, il n’avaient qu’à ne pas revenir l’an prochain. »
Josef Seifert rappelle à cet égard les lettres du P. Renzo Pegoraro, chancelier de l’APV accusant ces critiques d’avoir « menacé » des « personnalités haut placées » ; une lettre co-signée avec Mgr Jacques Suaudeau allait jusqu’a expliquer que les critiques pro-vie « ne jouissent d’aucun crédit auprès de l’APV » ou « d’autres organismes du Saint-Siège » et avaient soulevé « des controverses inutiles ».
« 4. Des remarques insultantes non seulement à propos des membres de l’APV mais aussi à propos de problèmes centraux évoqués par les documents de l’Eglise. »
De fait, qualifier ces questions et le respect de cet enseignement de « controverses inutiles » va directement à l’encontre de documents qui les présentent comme importantes – notamment Donum Vitae rédigé par celui qui était alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi… « Impensable sous la présidence du vénérable Jérôme Lejeune, du Pr Juan de Dios Vial Correa, ou de Mgr Sgreccia, ou même celle de votre prédécesseur immédiat ».
« 5. Le niveau scientifique peu élevé de 6 interventions sur 7 lues lors de la conférence publique. » Le Pr Seifert rappelle ici qu’on n’évoqua même pas les effets secondaires négatifs de la pilule, ni ses effets potentiellement abortifs, ni sur les recherches à propos de son lien avec des infertilités permanentes parfois constatées, les effets négatifs psychologiques… Il parle même de « propagande contre l’enseignement de l’Eglise » s’ajoutant au « principal scandale constitué par la promotion sans réserve de ce que l’Eglise présente comme intrinsèquement mauvais ».
De telle sorte que la seule intervention qui s’en soit démarquée, celle du Pr Hilgers, en est apparue isolée et qu’il a même fait l’objet d’observations critiques de la part d’un des présidents de séance.
« 6. Des discussions non scientifiques et inutiles. » C’est une situation qui tend à se généraliser aux événements organisés par l’APV, assure Seifert : les séances de questions consistent à ne retenir qu’une partie des objections des personnalités présentes, elles sont résumées, voire édulcorées ou ridiculisées et présentées de manière à faire apparaître l’orateur auquel elles s’adressent comme l’autorité ultime sur la question et celui-ci retrouve une occasion de répéter ses erreurs, dit-il.
« 7. L’échec académique et doctrinal du seul orateur invité à présenter l’éthique du traitement de la fertilité. » Elle n’était tout simplement pas au niveau, protestant de sa docilité à l’égard de l’enseignement de l’Eglise mais « en répétant explicitement certaines des erreurs bioéthiques avancées péremptoirement par les cinq premiers orateurs ».
« 8. La connaissance de la vérité et l’image de l’APV ont gravement souffert des suites de cette conférence, et ses effets sur le monde seront désastreux. Présenter une telle conférence, qui aurait fait jubiler le Planning familial et qui a dû faire pleurer les anges du ciel, à un auditoire parmi lequel beaucoup étaient venus de loin pour entendre la position de l’Eglise sur ces questions, ainsi que le prescrit explicitement notre constitution, est à mon avis quelque chose de profondément triste et même scandaleux.
Et d’espérer que les Actes de ce congrès ne seront jamais publiés, car ils ne sauraient faire autre chose que de promouvoir « l’exact contraire » le l’enseignement de l’Eglise au nom de l’APV.
« Je ne suis pas seul à avoir ce sentiment de profonde indignation à propos de la conférence publique et certaines communications officielles de l’APV, et puis comprendre les membres (la plupart desquels ne l’ont jamais critiquée et s’expriment en général avec douceur) qui m’ont dit que la seule option qui reste au bureau directorial de l’APV après cette conférence publique est de démissionner. »
Le Pr Seifert invite alors les organisateurs de la conférence à exprimer des regrets écrits aux participants et à tous les membres de l’APV « qui ont dû avoir honte de tout cela et dont l’image sera ternie du fait que cette conférence puisse être attribuée à l’APV »
ACADEMIE PONTIFICALE...EN DANGER...
En publiant une lettre ouverte à propos de récents incidents qui se sont produits lors d’événements organisés par l’Académie pontificale pour la vie (APV), l’un de ses membres ordinaires, Jozef Seifert, a voulu faire part de la profondeur de son inquiétude par rapport aux orientations de l’institution créée par Jean-Paul II pour se mettre au service de l’Evangile de la Vie. Ce blog avait publié une interview que le Pr Seifert avait accordée à Présent à propos de l’affaire de Recife, alors que le président de l’APV à l’époque, Mgr Rino Fisichella, avait laissé entendre que l’avortement « thérapeutique » pouvait en certains cas être acceptable.
Depuis, d’autres scandales ont secoué l’APV : fin février de cette année, une conférence sur l’infertilité avait largement donné la parole à des spécialistes de méthodes de procréation assistée proscrites par l’Eglise catholique, provoquant la colère de nombre de ses membres, notamment les plus anciens. Un congrès sur les cellules souches qui devait avoir lieu du 25 au 28 avril a carrément été annulée, officiellement pour des raisons financières mais aussi à la suite de l’indignation de nombreux membres de l’Académie pontificale pour la vie qui dénoncèrent l’absence de discernement dans le choix des intervenants, dont plusieurs militent pour la recherche destructrice sur l’embryon.
La lettre de Jozef Seifert rappelle la succession de dysfonctionnements qui exige une réaction vigoureuse, en précisant qu’il la publie parce qu’il avait publiquement déclaré, lors de la session de février, qu’il venait de vivre « la pire journée de l’histoire de l’APV », et que son nouveau président, Mgr Ignacio Carrasco de Paula, lui avait par la suite demandé de s’expliquer à ce sujet.
Je vous propose ici ma traduction de plusieurs passages de cette longue lettre.
« J’écris cette lettre avec un profond sentiment de tristesse et une énorme inquiétude quant au grand danger que je perçois pour l’APV de perdre la plénitude et la pureté de son engagement au service de la vérité. (…) »
Le Pr Seifert relève huit raisons de critiquer la conférence sur l’infertilité organisée en février.
« 1. La discussion neutre à propos des traitements de l’infertilité, que l’APV devrait aussi et même avant tout traitervdu point de vue de l’éthique et du magistère. »
Cinq conférences sur 7 à ce sujet ont « presque entièrement » omis de le faire, passant sous silence « toues les explications magistérielles de la doctrine morale catholique à propos de ces questions sensibles », se contentant de décrire de manière neutre et scientifique les techniques – pilule, insémination artificielle, fécondation in vitro… « Tout traitement “purement scientifique” de ces questions les falsifie en omettant de prendre en compte les vérités les plus importantes à leur propos. »
« 2. L’ensemble des 5 premières interventions (sur 7), pour peu qu’elles aient évoqué l’éthique, l’ont fait en opposition frontale avec l’enseignement moral de l’Eglise. (…) La pilule contraceptive a été célébrée dans la mesure où elle serait prise pour un temps, et présentée comme un moyen sain pour restreindre les périodes de fertilité, ce qui constitue une attaque directe contre Humanae vitae, Famiriaris Consortio et de nombreuses allocutions de Jean-Paul II, le fondateur de notre Académie. La fécondation in vitro et ses méthodes associées (…) ont été présentées comme moralement acceptables et comme des réussites majeures et montrées de manière très visuelle à l’aide de clips où l’on voyait l’orateur montrer avec fierté comment il introduisait des spermatozoïdes isolés et sélectionnés dans des ovules. Son évidente justification éthique de ces méthodes était une attaque directe contre Donum Vitae et d’autres documents ecclésiastiques, et ce n’était que le début. »
(…)
« 3. Ceux qui ont critiqué cette conférence, ainsi que la conférence annulée sur les cellules souches, ont été mal traités et offensés que ce soit lors de la conférence ou par courrier. De plus, la moquerie cynique s’y est ajoutée : au lieu de proposer de rembourser les participants qui avaient été gravement trompés et qui avaient gaspillé leur argent pour assister à une réunion façon Planning familial sous les auspices de l’APV, il leur a été brutalement annoncé que s’ils n’appréciaient pas ce qu’ils entendaient, il n’avaient qu’à ne pas revenir l’an prochain. »
Josef Seifert rappelle à cet égard les lettres du P. Renzo Pegoraro, chancelier de l’APV accusant ces critiques d’avoir « menacé » des « personnalités haut placées » ; une lettre co-signée avec Mgr Jacques Suaudeau allait jusqu’a expliquer que les critiques pro-vie « ne jouissent d’aucun crédit auprès de l’APV » ou « d’autres organismes du Saint-Siège » et avaient soulevé « des controverses inutiles ».
« 4. Des remarques insultantes non seulement à propos des membres de l’APV mais aussi à propos de problèmes centraux évoqués par les documents de l’Eglise. »
De fait, qualifier ces questions et le respect de cet enseignement de « controverses inutiles » va directement à l’encontre de documents qui les présentent comme importantes – notamment Donum Vitae rédigé par celui qui était alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi… « Impensable sous la présidence du vénérable Jérôme Lejeune, du Pr Juan de Dios Vial Correa, ou de Mgr Sgreccia, ou même celle de votre prédécesseur immédiat ».
« 5. Le niveau scientifique peu élevé de 6 interventions sur 7 lues lors de la conférence publique. » Le Pr Seifert rappelle ici qu’on n’évoqua même pas les effets secondaires négatifs de la pilule, ni ses effets potentiellement abortifs, ni sur les recherches à propos de son lien avec des infertilités permanentes parfois constatées, les effets négatifs psychologiques… Il parle même de « propagande contre l’enseignement de l’Eglise » s’ajoutant au « principal scandale constitué par la promotion sans réserve de ce que l’Eglise présente comme intrinsèquement mauvais ».
De telle sorte que la seule intervention qui s’en soit démarquée, celle du Pr Hilgers, en est apparue isolée et qu’il a même fait l’objet d’observations critiques de la part d’un des présidents de séance.
« 6. Des discussions non scientifiques et inutiles. » C’est une situation qui tend à se généraliser aux événements organisés par l’APV, assure Seifert : les séances de questions consistent à ne retenir qu’une partie des objections des personnalités présentes, elles sont résumées, voire édulcorées ou ridiculisées et présentées de manière à faire apparaître l’orateur auquel elles s’adressent comme l’autorité ultime sur la question et celui-ci retrouve une occasion de répéter ses erreurs, dit-il.
« 7. L’échec académique et doctrinal du seul orateur invité à présenter l’éthique du traitement de la fertilité. » Elle n’était tout simplement pas au niveau, protestant de sa docilité à l’égard de l’enseignement de l’Eglise mais « en répétant explicitement certaines des erreurs bioéthiques avancées péremptoirement par les cinq premiers orateurs ».
« 8. La connaissance de la vérité et l’image de l’APV ont gravement souffert des suites de cette conférence, et ses effets sur le monde seront désastreux. Présenter une telle conférence, qui aurait fait jubiler le Planning familial et qui a dû faire pleurer les anges du ciel, à un auditoire parmi lequel beaucoup étaient venus de loin pour entendre la position de l’Eglise sur ces questions, ainsi que le prescrit explicitement notre constitution, est à mon avis quelque chose de profondément triste et même scandaleux.
Et d’espérer que les Actes de ce congrès ne seront jamais publiés, car ils ne sauraient faire autre chose que de promouvoir « l’exact contraire » le l’enseignement de l’Eglise au nom de l’APV.
« Je ne suis pas seul à avoir ce sentiment de profonde indignation à propos de la conférence publique et certaines communications officielles de l’APV, et puis comprendre les membres (la plupart desquels ne l’ont jamais critiquée et s’expriment en général avec douceur) qui m’ont dit que la seule option qui reste au bureau directorial de l’APV après cette conférence publique est de démissionner. »
Le Pr Seifert invite alors les organisateurs de la conférence à exprimer des regrets écrits aux participants et à tous les membres de l’APV « qui ont dû avoir honte de tout cela et dont l’image sera ternie du fait que cette conférence puisse être attribuée à l’APV »
Dondedieu- Date d'inscription : 04/02/2012
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