Qui est le prochain?
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Qui est le prochain?
Rappel du premier message :
Sur la confusion dans l`Église actuelle?
Si le prochain est l`humanité entiere, alors il faut se taire et accepter l`humanité entiere quand elle vient chez vous....
Qui est le prochain?
Débat intéressant
FromDaWu
Mt 22, 37-40 : “Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. ”
TON PROCHAIN.
Pour le sens du mot “prochain”, voir : le dictionnaire. Prochain vient du latin : “proximus”. Le plus près.
Le plus près ne signifie pas “le plus loin” ou même “le moins près” ou “ni près, ni loin, indifféremment”.
Maintenant, si on refuse de comprendre, c’est qu’on ne veut pas comprendre.
Questions : Jeanne d’Arc aimait-elle son prochain ? Quel était son prochain ? Toute l’humanité ? Les catholiques anglais ?
St Bernard, quand il évoque le “malicide”, quel est son prochain ?
FromDaWu says:
05/20/2010 at 23:23
Aimer son prochain avant son lointain, ça je comprends tout naturellement. Aimer ses parents et sa famille avant celle de son voisin, aimer son peuple et sa patrie avant celle des autres, c’est évident.
Maintenant, est-ce qu’aimer son prochain signifie ne pas aimer son lointain? Si oui, cela n’a aucun sens chrétien, l’humanité n’est pas divisé en deux catégories: les prochains et les lointains. Chaque individu se trouve, selon son époque et son lieu de vie, dans une organisation humaine faite de strate, de niveau: l’individu > la famille > la paroisse > …..> la patrie, mais cela peut aller plus loin > l’Empire (chrétien)> la Chrétienté > les païens > l’Humanité.
Voilà, je veux etre sûr de comprendre ta position:
- aimer son prochain avant son lointain, OK.
- aimer son prochain et rejeter son lointain, non.
Sainte Jeanne d’Arc aimait le peuple de France avant le peuple anglais, évidemment. Mais elle les considéraient sans doute comme des frères en Christ, si l’Angleterre de l’époque ne voulait pas envahir la France et qu’elle aurait croisé deux anglais malade ou dans le besoin sur sa terre de France, elle les aurait aidé!
En Christ+
Sur la confusion dans l`Église actuelle?
Si le prochain est l`humanité entiere, alors il faut se taire et accepter l`humanité entiere quand elle vient chez vous....
Qui est le prochain?
Débat intéressant
FromDaWu
Mt 22, 37-40 : “Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. ”
TON PROCHAIN.
Pour le sens du mot “prochain”, voir : le dictionnaire. Prochain vient du latin : “proximus”. Le plus près.
Le plus près ne signifie pas “le plus loin” ou même “le moins près” ou “ni près, ni loin, indifféremment”.
Maintenant, si on refuse de comprendre, c’est qu’on ne veut pas comprendre.
Questions : Jeanne d’Arc aimait-elle son prochain ? Quel était son prochain ? Toute l’humanité ? Les catholiques anglais ?
St Bernard, quand il évoque le “malicide”, quel est son prochain ?
FromDaWu says:
05/20/2010 at 23:23
Aimer son prochain avant son lointain, ça je comprends tout naturellement. Aimer ses parents et sa famille avant celle de son voisin, aimer son peuple et sa patrie avant celle des autres, c’est évident.
Maintenant, est-ce qu’aimer son prochain signifie ne pas aimer son lointain? Si oui, cela n’a aucun sens chrétien, l’humanité n’est pas divisé en deux catégories: les prochains et les lointains. Chaque individu se trouve, selon son époque et son lieu de vie, dans une organisation humaine faite de strate, de niveau: l’individu > la famille > la paroisse > …..> la patrie, mais cela peut aller plus loin > l’Empire (chrétien)> la Chrétienté > les païens > l’Humanité.
Voilà, je veux etre sûr de comprendre ta position:
- aimer son prochain avant son lointain, OK.
- aimer son prochain et rejeter son lointain, non.
Sainte Jeanne d’Arc aimait le peuple de France avant le peuple anglais, évidemment. Mais elle les considéraient sans doute comme des frères en Christ, si l’Angleterre de l’époque ne voulait pas envahir la France et qu’elle aurait croisé deux anglais malade ou dans le besoin sur sa terre de France, elle les aurait aidé!
En Christ+
Dernière édition par MichelT le Mar 15 Fév 2022 - 13:33, édité 1 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Qui est le prochain?
Une analyse intéressante Alex - Il faut placer cela dans le contexte eschatologique.
Nous voyons en effet une accélération suprenante des attaques sataniques contre tout ce que Dieu a voulu.
La famille
La nature de l`homme et de la femme
Les genres
La personne agée par l`euthanasie -
La personne n`est plus un etre humain - elle est une statistique économique - elle sert et n`a de valeur que par poid économique et consommation ensuite elle devient jetable - les personnes agées sont un poid financier et social alors il faut promouvoir l`euthanasie.
On attaque la nation
On attaque la notion de communauté et de peuple
Dans 70 ans en Occident il n`y aura plus un seul village qui sera authentique -
On mélange les religions
On leve les frontieres.
On créé des tensions pour le futur.
On écrase les nations autour d`Israel...
On prépare en secret l`Union Nord-Américaine
Alex avez-vous un bon livre ou document a recommander sur la question de Solve et Coagula?
Nous voyons en effet une accélération suprenante des attaques sataniques contre tout ce que Dieu a voulu.
La famille
La nature de l`homme et de la femme
Les genres
La personne agée par l`euthanasie -
La personne n`est plus un etre humain - elle est une statistique économique - elle sert et n`a de valeur que par poid économique et consommation ensuite elle devient jetable - les personnes agées sont un poid financier et social alors il faut promouvoir l`euthanasie.
On attaque la nation
On attaque la notion de communauté et de peuple
Dans 70 ans en Occident il n`y aura plus un seul village qui sera authentique -
On mélange les religions
On leve les frontieres.
On créé des tensions pour le futur.
On écrase les nations autour d`Israel...
On prépare en secret l`Union Nord-Américaine
Alex avez-vous un bon livre ou document a recommander sur la question de Solve et Coagula?
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Qui est le prochain?
Ce qu'il faut comprendre, c'est que cette vision que nous -catholiques- pouvons trouver détestable est aussi un projet messianique. Selon ma compréhension de certains courrants talmudiques modernes, le messie n'est pas nécessairement conçu comme une personne physique, mais plutôt comme l'âme du peuple élu qui, à la fin des temps, retournera à Jerusalem pour rétablir le grand Israel (du Nil à l'Euphrate) selon la prophétie d'Isaïe.
Le sionisme du 19ème et 20ème siècle n'est qu'une première phase.
Elle doit être suivie par un remodelage du Moyen-Orient, de l'Egypte à l'Iran en passant par la Syrie.
S'agissant de cette analyse (soit la confirmation par les faits actuels) d'un projet publié en 1982 par le secrétaire du département des affaires étrangères israélien de l'époque, il faut écouter les conférences (disponibles sur Dailymotion) du professeur Pierre Hallier -catholique plutôt traditionaliste, prof. de fac et docteur en sciences politiques- et lire ses livres.
Des musulmans sunnites, tels que le Sheikh Imran Hosein, décrivent le même projet sous l'angle de l'eschatologie musulmane qui voit dans le Messie des juifs, l'Antéchrist des chrétiens (dispo sur YouTube et&ou Dailymotion).
Ces analyses rejoignent l'eschatologie chrétienne qui est en réalité très proche de l'eschatologie islamique qui croit à l'Antéchrist, au retour de Issa (Jesus) et au Jugement. Les révélations de Fatima, La Salette et autre s'intégrent très bien dans cette synthèse.
Le livre 'Comprendre l'Empire' d'Alain Soral est aussi une bonne introduction pour comprendre le monde actuel sur le plan financier et politique.
Des ouvrages de spécialistes de la finance internationale permettent de comprendre les subtilités techniques. Je lis actuellement "Currency Wars: The Making of the Next Global Crisis" d'un ancien trader de Wall Street expert pour le Pentagone en matière de guerre financiaire qui explique les crisses passées et celle qui se prépare.
La situation actuelle en Syrie est très importante, car de nombreuses prophéties considèrent que la Grande Guerre de la fin des temps débutera avec la destruction totale de Damas. Hors Damas n'a jamais été détruite depuis l'époque de Jesus.
Alex333- Date d'inscription : 12/06/2012
Re: Qui est le prochain?
Il est plutot tard pour l`Église catholique au niveau humain mais pas au niveau surnaturel. Elle n` a plus aucun pouvoir temporel.
Tout a été tourné lentement. Quand une chose arrive tres lentement l`homme ne voit rien. Des changements sur plusieurs générations.
Ce prouve bien l`existence de l`ange déchu et ses cohortes.
Le clergé a manqué énormément de discipline a partir de la fin du 19 eme siecle. A partir de 1960 c`est le désastre.
Déja au 19 eme siecle les meilleurs du clergé étaient tres inquiets
Extrait: Msg Germain Éveque de Coutances - 19 eme siecle
Inquiet des abbés qui allongent le pantalon et racoucissent la soutane. Il critique le peu de tenue ecclésiastique et l`insuffisance de l`éducation sacrée. On déserte le confessionnal, pour courir dans les clubs, les rencontres et les théatres. Sous prétexte d`élever la foule on descend a son niveau. Sous prétexte de concilier les esprits forts, on leur fait des concessions doctrinales, qui ne sont rien de moins que des hérésies matérielles.
Il les nommait les abbés démocrates
Tout a été tourné lentement. Quand une chose arrive tres lentement l`homme ne voit rien. Des changements sur plusieurs générations.
Ce prouve bien l`existence de l`ange déchu et ses cohortes.
Le clergé a manqué énormément de discipline a partir de la fin du 19 eme siecle. A partir de 1960 c`est le désastre.
Déja au 19 eme siecle les meilleurs du clergé étaient tres inquiets
Extrait: Msg Germain Éveque de Coutances - 19 eme siecle
Inquiet des abbés qui allongent le pantalon et racoucissent la soutane. Il critique le peu de tenue ecclésiastique et l`insuffisance de l`éducation sacrée. On déserte le confessionnal, pour courir dans les clubs, les rencontres et les théatres. Sous prétexte d`élever la foule on descend a son niveau. Sous prétexte de concilier les esprits forts, on leur fait des concessions doctrinales, qui ne sont rien de moins que des hérésies matérielles.
Il les nommait les abbés démocrates
Dernière édition par MichelT le Ven 27 Juil 2012 - 2:26, édité 2 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Qui est le prochain?
Vatican II a été nécessaire pour permettre une réforme complète de l’Eglise afin de permettre l'avènement du projet mondialiste.
Comme je le vois, il y a eu un compromis: l'Eglise catholique devait renoncer à son passé et accepter la modernité en cessant de prétendre avoir le monopole de la vérité, surtout face aux nouveaux maîtres du monde après la guerre : US et Grande-Bretagne protestante, Israël israélite et Russie orthodoxe). En échange, elle pouvait conserver son influence temporelle en prenant le leadership de l'œcuménisme pour unir les confessions chrétiennes et harmoniser les autres religions, initialement avec le soutient de l’ONU.
Une nouvelle théologie était nécessaire. Elle est fondée sur l'idée d'une incarnation du Christ dans l'homme (l'humanité) et d'une sorte de salut universel par l'Incarnation. Le rachat des péchés par le sacrifice du calvaire passe donc au second plan et ne fait que témoigner de l’union de Dieu avec les souffrances de l’humanité. Exit l’idée de péché et la messe conçue comme un saint sacrifice, puisque l’Homme est d’une certain manière sauvé par l’Incarnation et doté de ce fait d’une dignité humaine particulière qui garanti sa liberté, notamment religieuse. L’Eglise catholique n’a dès lors plus le monopole du salut (elle accepte la libre concurrence de la loi du marché étendu au domaine religieux), même si l’Eglise instituée par le Christ subsiste en elle. Elle est donc ainsi la championne de l’œcuménisme de par son caractère universel et doit conduire l’humanité vers la a paix mondiale et la fraternité universelle.
Ce projet n'était pas forcément connu ou compris durant le Concile, mais l'Esprit du Concile, soit le projet global dont il devait être l'instrument devait suivre cette ligne directrice. A noter que le texte du Concile Vatican II est assez flexible et permet de nombreuses interprétations plus ou moins compatibles avec Vatican I, le Concile de Trente et celui de Florence. Je ne parle donc pas (pour ceux qui souhaiteraient m'exclure de ce forum pour hérésie anti-conciliaire) du texte même des textes de Vatican II, mais de l'esprit révolutionnaire qui a dirigé son interprétation pendant 50 ans.
Comme je le vois, il y a eu un compromis: l'Eglise catholique devait renoncer à son passé et accepter la modernité en cessant de prétendre avoir le monopole de la vérité, surtout face aux nouveaux maîtres du monde après la guerre : US et Grande-Bretagne protestante, Israël israélite et Russie orthodoxe). En échange, elle pouvait conserver son influence temporelle en prenant le leadership de l'œcuménisme pour unir les confessions chrétiennes et harmoniser les autres religions, initialement avec le soutient de l’ONU.
Une nouvelle théologie était nécessaire. Elle est fondée sur l'idée d'une incarnation du Christ dans l'homme (l'humanité) et d'une sorte de salut universel par l'Incarnation. Le rachat des péchés par le sacrifice du calvaire passe donc au second plan et ne fait que témoigner de l’union de Dieu avec les souffrances de l’humanité. Exit l’idée de péché et la messe conçue comme un saint sacrifice, puisque l’Homme est d’une certain manière sauvé par l’Incarnation et doté de ce fait d’une dignité humaine particulière qui garanti sa liberté, notamment religieuse. L’Eglise catholique n’a dès lors plus le monopole du salut (elle accepte la libre concurrence de la loi du marché étendu au domaine religieux), même si l’Eglise instituée par le Christ subsiste en elle. Elle est donc ainsi la championne de l’œcuménisme de par son caractère universel et doit conduire l’humanité vers la a paix mondiale et la fraternité universelle.
Ce projet n'était pas forcément connu ou compris durant le Concile, mais l'Esprit du Concile, soit le projet global dont il devait être l'instrument devait suivre cette ligne directrice. A noter que le texte du Concile Vatican II est assez flexible et permet de nombreuses interprétations plus ou moins compatibles avec Vatican I, le Concile de Trente et celui de Florence. Je ne parle donc pas (pour ceux qui souhaiteraient m'exclure de ce forum pour hérésie anti-conciliaire) du texte même des textes de Vatican II, mais de l'esprit révolutionnaire qui a dirigé son interprétation pendant 50 ans.
Alex333- Date d'inscription : 12/06/2012
Re: Qui est le prochain?
La conversion du Vatican au projet mondialiste en vue de l’établissement d’un gouvernent mondial précède d’ailleurs l’adoption des premières constitutions de Vatican II. Il est en effet préfiguré par l’encyclique Pacem in Terris de Jean XXII dont voici quelques extraits évocateurs de ce qui nous vivons actuellement, 40 ou 50 ans avant que l’on ne parle ouvertement de mondialisation, mondialisme ou globalisation:
« Les récents progrès de la science et de la technique ont exercé une profonde influence sur les hommes et ont déterminé chez eux, sur toute la surface de la terre, un mouvement tendant à intensifier leur collaboration. et à renforcer leur union. De nos jours, les échanges de biens et d'idées, ainsi que les mouvements de populations se sont beaucoup développés. On voit se multiplier les rapports entre les citoyens, les familles et les corps intermédiaires des divers pays, ainsi que les contacts entre les gouvernants des divers États. De même la situation économique d'un pays se trouve de plus en plus dépendante de celle des autres pays. Les économies nationales se trouvent peu à peu tellement liées ensemble qu'elles finissent par constituer chacune une partie intégrante d'une unique économie mondiale. Enfin, le progrès social, l'ordre, la sécurité et la tranquillité de chaque communauté politique sont nécessairement solidaires de ceux des autres ». (…)
« Dans les conditions actuelles de la communauté humaine, l'organisation et le fonctionnement des États aussi bien que l'autorité conférée à tous les gouvernements ne permettent pas, il faut l'avouer, de promouvoir comme il faut le bien commun universel. » (…)
« De nos jours, le bien commun universel pose des problèmes de dimensions mondiales. Ils ne peuvent être résolus que par une autorité publique dont le pouvoir, la constitution et les moyens d'action prennent eux aussi des dimensions mondiales et qui puisse exercer son action sur toute l'étendue de la terre. C'est donc l'ordre moral lui-même qui exige la constitution d'une autorité publique de compétence universelle. » (…)
« Cet organisme de caractère général, dont l'autorité vaille au plan mondial et qui possède les moyens efficaces pour promouvoir le bien universel, doit être constitué par un accord unanime et non pas imposé par la force. »
« Les récents progrès de la science et de la technique ont exercé une profonde influence sur les hommes et ont déterminé chez eux, sur toute la surface de la terre, un mouvement tendant à intensifier leur collaboration. et à renforcer leur union. De nos jours, les échanges de biens et d'idées, ainsi que les mouvements de populations se sont beaucoup développés. On voit se multiplier les rapports entre les citoyens, les familles et les corps intermédiaires des divers pays, ainsi que les contacts entre les gouvernants des divers États. De même la situation économique d'un pays se trouve de plus en plus dépendante de celle des autres pays. Les économies nationales se trouvent peu à peu tellement liées ensemble qu'elles finissent par constituer chacune une partie intégrante d'une unique économie mondiale. Enfin, le progrès social, l'ordre, la sécurité et la tranquillité de chaque communauté politique sont nécessairement solidaires de ceux des autres ». (…)
« Dans les conditions actuelles de la communauté humaine, l'organisation et le fonctionnement des États aussi bien que l'autorité conférée à tous les gouvernements ne permettent pas, il faut l'avouer, de promouvoir comme il faut le bien commun universel. » (…)
« De nos jours, le bien commun universel pose des problèmes de dimensions mondiales. Ils ne peuvent être résolus que par une autorité publique dont le pouvoir, la constitution et les moyens d'action prennent eux aussi des dimensions mondiales et qui puisse exercer son action sur toute l'étendue de la terre. C'est donc l'ordre moral lui-même qui exige la constitution d'une autorité publique de compétence universelle. » (…)
« Cet organisme de caractère général, dont l'autorité vaille au plan mondial et qui possède les moyens efficaces pour promouvoir le bien universel, doit être constitué par un accord unanime et non pas imposé par la force. »
Alex333- Date d'inscription : 12/06/2012
Re: Qui est le prochain?
Cette nouvelle théologie, inspirée de la théologie protestante du 19ème début 20ème, avait été condamnées par de nombreux papes, notamment le Syllabus de Pie IX ("RÉSUMÉ RENFERMANT LES PRINCIPALES ERREURS DE NOTRE TEMPS") et l'encyclique 'Pascendi dominici gregis' de Saint Pie X. Ces théologiens avaient également été condamnés ou mis en garde par le Saint Office.
Néanmoins cette nouvelle théologie -ou ces nouvelles théologies-, d'inspiration protestante, avaient l'avantage d'être compatibles avec le nouvel ordre mondial en gestation depuis les années 40/50 (notamment la fondation de l'ONU et le Traité de Rome de 1957)
Ces théologiens (alors en disgrace) ont donc été réintroduits en qualité d'experts ou conseillers des évêques du Concile Vatican II (les évêques n'étant aparemment pas assez qualifiés en théologie pour pouvoir maitriser les subtilités des textes proposés d'un Concile présenté comme étant essentiellement pastoral et donc susceptible d'être annulé par la suite), avant de liquider l'Indexe et de reformer le Saint Office, rebaptisé Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Néanmoins cette nouvelle théologie -ou ces nouvelles théologies-, d'inspiration protestante, avaient l'avantage d'être compatibles avec le nouvel ordre mondial en gestation depuis les années 40/50 (notamment la fondation de l'ONU et le Traité de Rome de 1957)
Ces théologiens (alors en disgrace) ont donc été réintroduits en qualité d'experts ou conseillers des évêques du Concile Vatican II (les évêques n'étant aparemment pas assez qualifiés en théologie pour pouvoir maitriser les subtilités des textes proposés d'un Concile présenté comme étant essentiellement pastoral et donc susceptible d'être annulé par la suite), avant de liquider l'Indexe et de reformer le Saint Office, rebaptisé Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Alex333- Date d'inscription : 12/06/2012
Re: Qui est le prochain?
Ce sont les Eveques qui sont la colonne vertébrale de l`Église - Ils sont un peu comme un sergent-major dans l`armée en charge de la dicipline et de la formation des sous-officiers et soldats.
Les officiers ne peuvent rien faire avec une armée dont la discipline s`est écroulée de l`intérieur. Juste la question de l`uniforme est importante. Avoir un uniforme qui identifie la fonction, qui est beau (pas ridicule) et pratique - ajoute a la fiertée de la fonction et les gens doivent le porter comme un drapeau de la foi. Mais a partir de 1963 - ils ont reculé sur la discipline, l`uniforme, ect
Je ne sais pas la part de manipulation, la part d`indiscipline et de laxisme et la part de Satan dans la crise de l`Église.
Mr Ploncart d`Assac l`a tres bien expliqué - Satan attaquera toujours l`Église et les chrétiens comme il l`a toujours fait depuis les premieres hérésies et rebellion. Soit l`Église et son clergé sont bien formés, disciplinés, suivent la doctrine, évangélisent bien, forment une élites et des masses chrétiennes fideles et alors les attaques causes moins de dommages et échouent. Ou encore l`Église est indisciplinée, évangélise peu, le peuple de Dieu se refroidi et les attaques sont dévastatrice et réussissent.
Les officiers ne peuvent rien faire avec une armée dont la discipline s`est écroulée de l`intérieur. Juste la question de l`uniforme est importante. Avoir un uniforme qui identifie la fonction, qui est beau (pas ridicule) et pratique - ajoute a la fiertée de la fonction et les gens doivent le porter comme un drapeau de la foi. Mais a partir de 1963 - ils ont reculé sur la discipline, l`uniforme, ect
Je ne sais pas la part de manipulation, la part d`indiscipline et de laxisme et la part de Satan dans la crise de l`Église.
Mr Ploncart d`Assac l`a tres bien expliqué - Satan attaquera toujours l`Église et les chrétiens comme il l`a toujours fait depuis les premieres hérésies et rebellion. Soit l`Église et son clergé sont bien formés, disciplinés, suivent la doctrine, évangélisent bien, forment une élites et des masses chrétiennes fideles et alors les attaques causes moins de dommages et échouent. Ou encore l`Église est indisciplinée, évangélise peu, le peuple de Dieu se refroidi et les attaques sont dévastatrice et réussissent.
Dernière édition par MichelT le Mer 25 Juil 2012 - 13:16, édité 3 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Qui est le prochain?
Replacé dans le contexte du dégel des relations russo-américaine initiées pas Nikita Khroutchev, l'Etat du Vatican -qui rappelons le n'existe que depuis les Accords du Latran (1929) et n'est donc pas en soi l'Eglise catholique-, pour des raisons de real politique, ne pouvait tout simplement plus rester figé dans les dogmes d'une institution religieuse de plus de 19 siècles d'histoire. Il fallait donc urgement réformer tout ça.... au risque de contredire des principes éternels de la tradition et du magistère continu de l'Eglise catholique frappés du sceau de l'infailibilié tel que défini par Vatican I.
Ces contradictions n'ont jamais été expliquées, car il y a rupture.
La dialectique hégelienne qui fonde la théologie de Benoît XVI permet toutefois de voir une continuité dans la rupture d'une "Tradition vivante" (soit des vérités vraies à une époque, qui deviennent fausses à une autre époque, etc.):
- avec sa Thèse: des papes de Pie V à Pie XII se sont fermés au monde pour resister à la modernité;
- son Antithèse: cette Idée comportait sa contradiction interne (l'esprit de Vatican II) qui a entraîner une réforme (ou une révolution).
- et sa Synthèse: cette antithèse comporte elle-même sa contradiction et entraîne alors une réforme de la réforme; c'est ce que nous vivons actuellement, selon "l'Herméneutique de la Continuité" (la synthèse) qui fait suite à "l'Herméneutique de la rupture" (l'antithèse).
Nous sommes donc dans une théologie dynamique par laquelle l'Eglise inspirée par l'Esprit (au sens hégelien et catholique) passe par des contradictions et des contradictions de la contradiction pour prendre conscience de lui-même et se réaliser. D'où les allusion à une Eglise qui prend conscience de sa propre vocation par un processus évolutif.
Ces contradictions n'ont jamais été expliquées, car il y a rupture.
La dialectique hégelienne qui fonde la théologie de Benoît XVI permet toutefois de voir une continuité dans la rupture d'une "Tradition vivante" (soit des vérités vraies à une époque, qui deviennent fausses à une autre époque, etc.):
- avec sa Thèse: des papes de Pie V à Pie XII se sont fermés au monde pour resister à la modernité;
- son Antithèse: cette Idée comportait sa contradiction interne (l'esprit de Vatican II) qui a entraîner une réforme (ou une révolution).
- et sa Synthèse: cette antithèse comporte elle-même sa contradiction et entraîne alors une réforme de la réforme; c'est ce que nous vivons actuellement, selon "l'Herméneutique de la Continuité" (la synthèse) qui fait suite à "l'Herméneutique de la rupture" (l'antithèse).
Nous sommes donc dans une théologie dynamique par laquelle l'Eglise inspirée par l'Esprit (au sens hégelien et catholique) passe par des contradictions et des contradictions de la contradiction pour prendre conscience de lui-même et se réaliser. D'où les allusion à une Eglise qui prend conscience de sa propre vocation par un processus évolutif.
Alex333- Date d'inscription : 12/06/2012
Re: Qui est le prochain?
N'oublions pas la promesse de notre Seigneur Jésus :
Les portes de l'Enfer ne prévaudront pas contre l’Église Catholique. (Matthieu 16:18)
Douter de cela, c'est douter de Jésus. Car Dieu ne peut pas se tromper ni nous tromper.
Il y a toujours eu des tentatives d'infiltrations FM, c'est logique mais ils ne peuvent pas gagner. Le Mal ne gagnera pas contre l’Église.
Lors de Sa Passion, Jésus a été abandonné par ceux qu'Il aimait.
Notre Église vit certainement sa Passion à l'heure actuelle.
Il est préférable d'être du petit nombre, avec Saint Jean et Marie-Madeleine, et la très Sainte Vierge Marie, au pied de la Croix, que d'abandonner l’Église de Dieu ou douter d'elle.
Souvenons nous comme Dieu a pris soin de ceux qui sont restés avec Lui jusqu'au bout.
Dieu ne nous abandonnera jamais, le ferons-nous malgré tout l'amour qu'Il nous donne ?
Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. (Luc 18:16)
Amazone- Modérateur
- Date d'inscription : 31/12/2010
Re: Qui est le prochain?
Je seconde tes propos Amazone.
L'Église est attaquée de toutes parts et le but de l'Église n'est-il pas de travailler à l'unité des hommes sous le règne du Christ, l'Église n'as pas le pouvoir de créer un gouvernement mondial mais Elle peut essayer d'influencer ceux qui promeuvent les lois en leurs proposant des lois chrétiennes, ce n'est pas travailler à l'établissement du nouvel ordre mondial que faire cela, c'est simplement essayer d'orienter ce NOM vers des valeurs plus humaines, c'est la moindre des choses et c'est la mission de l'Église. À force de critiquer les décisions de l'Église et d'y voir des complots, vous finissez par éloigner ceux qui veulent revenir à l'Église et vous mettez des doutes dans leurs esprits, ne serait-il pas plus productifs d'enseigner l'obéissance et de faire de l'évangélisation, c'est le boulot des laïques, diriger l'Église n'est pas notre fonction.
L'Église est attaquée de toutes parts et le but de l'Église n'est-il pas de travailler à l'unité des hommes sous le règne du Christ, l'Église n'as pas le pouvoir de créer un gouvernement mondial mais Elle peut essayer d'influencer ceux qui promeuvent les lois en leurs proposant des lois chrétiennes, ce n'est pas travailler à l'établissement du nouvel ordre mondial que faire cela, c'est simplement essayer d'orienter ce NOM vers des valeurs plus humaines, c'est la moindre des choses et c'est la mission de l'Église. À force de critiquer les décisions de l'Église et d'y voir des complots, vous finissez par éloigner ceux qui veulent revenir à l'Église et vous mettez des doutes dans leurs esprits, ne serait-il pas plus productifs d'enseigner l'obéissance et de faire de l'évangélisation, c'est le boulot des laïques, diriger l'Église n'est pas notre fonction.
Re: Qui est le prochain?
Il faut essayer de le prendre comme une critique constructive.
Ce sont des observations qui peuvent etre valables et d`autre part c`est en discutant que l`on apprend des choses.
Si personne ne parle jamais il n`y aura jamais rien qui avancera.
C`est la correction fraternelle -
Ce sont des observations qui peuvent etre valables et d`autre part c`est en discutant que l`on apprend des choses.
Si personne ne parle jamais il n`y aura jamais rien qui avancera.
C`est la correction fraternelle -
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Qui est le prochain?
B’nai B’rith, régionalismes et protection des groupes ethniques dans le nouvel ordre mondial
Par Pierre Hillard
La dislocation des Etats par la promotion de l’ethno-régionalisme est un moyen permettant la digestion plus rapide des nations par les tenants de l’oligarchie mondialiste. L’éclatement de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie au cours de la décennie 1990 ; les tensions internes en Espagne, l’agonie de la Belgique ou, sur d’autres continents, les tentatives de démembrement des Etats comme le Soudan et le soutien intéressé apporté aux tenants de l’indépendance tibétaine rentrent parfaitement dans la logique du solve et coagula si utile à la mystique du nouvel ordre mondial. Un monde émietté et interchangeable doit naître de la matrice babéliene.
En fait, le processus fut véritablement expérimenté, pareil à un test en laboratoire, au lendemain de la Première guerre mondiale lors de la rédaction du Traité de Versailles. En dehors des condamnations drastiques infligées à l’Allemagne en 1919, peu de personnes savent qu’une partie du Traité de Versailles servit de tremplin à la protection des groupes ethniques en Europe. Du fait de la disparition de l’Autriche-Hongrie et de la naissance de nouveaux Etats comme la Pologne, de multiples ethnies s’opposaient au cœur de l’Europe centrale. Il s’en suivit la rédaction d’un mémorandum qui, sous les ors de la galerie des glaces de Versailles, devint la magna carta censée régenter ces différents peuples. Ce texte fut l’œuvre de l’organisation maçonnique juive, les B’nai B’rith1, avec le soutien bienveillant du président Wilson. Il est d’usage de parler de complot dès que l’on aborde des sujets ayant trait à ce type d’organisation. Des âmes charitables nous rappellent sans cesse que le peuple étant souverain, ce genre d’arguments ne vaut pas tripette. L’affirmation sans relâche de ces « vérités » par les médias officiels conduit à reléguer de nombreuses personnes éprises de vérité mais sourdes aux incantations de Big brother dans la catégorie des « demeurés ».
Que le lecteur se rassure. Pour une fois, Big brother va prendre un solide uppercut dans les dents. En effet, nous présentons un document unique à la fin de cet article ; le seul texte expliquant les préparatifs et la mise en forme des travaux des B’nai B’rith : la thèse de Nathan Feinberg écrite en 1929 intitulée La question des minorités à la Conférence de la paix de 1919-1920 et l’action juive en faveur de la protection des minorités. Possédant le document original, nous estimons faire œuvre de salubrité publique en permettant la diffusion sur la toile de ce travail universitaire remarquable qui – de plus – est facile à lire. Bref, que tout le monde en profite.
Cependant, nous devons continuer sur notre lancée. En effet, les B’nai B’rith n’hésitèrent pas à coopérer avec les mouvements pangermanistes dans les années 1920. En effet, sous l’égide du chancelier Gustav Stresemann, il se mit en place un « Congrès des nationalités » chargé de promouvoir l’émancipation des groupes ethniques en Europe en liaison avec la Société des Nations (SDN). Ce congrès exerça ses talents de 1925 à 1938 sous la direction d’Ewald Ammende. Ce dernier est l’auteur d’un ouvrage exceptionnel consistant à recenser dans les moindres détails tous les groupes ethniques en Europe centrale complété par une étude sur les Catalans et les Basques. Ce livre paru en 1931 est le fruit d’une coopération étroite entre dirigeants issus de différentes nationalités. Il est intéressant de noter qu’Ewald Ammende remercie le représentant juif, Léo Motzkin, chargé du chapitre consacré au judaïsme2. Or, c’est le même Léo Motzkin qui présidait le groupe de travail dans la rédaction du « Mémorandum » dans le cadre du Traité de Versailles et sous la direction des B’nai B’rith.
Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, le « Congrès des nationalités » mua pour se transformer en une « Union fédéraliste des communautés ethniques européennes » (UFCE ou Föderalistische Union europäischen Volksgruppen, FUEV). En effet, c’est au Palais de Chaillot à Paris que le Breton Joseph Martray lança un Congrès, en avril 1949, en présence de nombreux groupes ethniques (Catalans, Frisons, Basques, …) et de divers hommes politiques européens dont un certain François Mitterrand3. Suite au succès de ce Congrès, il fut décidé de créer l’UFCE en novembre 1949 à Versailles afin de promouvoir l’idéal ethnique. C’est à partir de 1956 que les autorités politiques allemandes apportèrent leur soutien financier par l’intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères4. L’UFCE se doit d’être connue car c’est elle qui est à l’origine des grands textes en faveur de la promotion de l’ethnicisme en Europe : la charte des langues régionales ou minoritaires et la convention-cadre pour la protection des minorités.
Les dirigeants de l’UFCE en liaison avec de nombreux juristes allemands et autrichiens élaborèrent tout un corps de doctrine incarné par ces documents susnommés en étroite coopération avec les élites politiques allemandes. C’est sous l’égide d’Alfons Goppel (ministre-président du Land de Bavière) en 1984, du Comte Franz Ludwig von Stauffenberg en 1988 puis de l’avocat Siegbert Alber en 1993 et ancien président de la Paneurope Allemagne5, institut mondialiste par excellence, que le projet prit forme. Ces trois personnages entourés de collaborateurs réputés réussirent à imposer dans le droit européen – malgré quelques échecs au début – tout le programme ethno-linguistique.
En fait, c’est à partir de 1988 que ce programme commença à s’imposer. Nous présentons des documents inédits en langue allemande provenant des archives de l’UFCE ; mais qui peuvent rendre service aux germanophones :
•Le discours de présentation de l’avocat Herbert Kohn lors du Congrès de l’UFCE à Anvers en 19886 lançant la résolution 192 (1988)7 permettant la mise sur orbite de la Charte des langues régionales ou minoritaires.
•Le discours du juriste autrichien, Theodor Veiter, qui présidait le groupe de travail élaborant la résolution 192 (1988) dont le rapporteur était Herbert Kohn. Theodor Veiter a lui aussi prononcé le discours à ses côtés lors du Congrès de l’UFCE à Anvers8.
•Le discours de l’avocat Siegber Alber en 1993 lors du congrès de l’UFCE à Flensburg9. C’est lui qui réussit à donner la forme finale au programme ethniciste permettant ensuite sa mise en forme définitive dans le cadre des instances européennes.
•Enfin, nous présentons deux lettres envoyées par les instances de l’UFCE à l’auteur confirmant l’action des personnages susmentionnés10.
La matérialisation de ces textes dans la législation européenne doit son existence à l’action de Rolf Gossmann, en particulier la convention-cadre pour la protection des minorités. De nombreux rapports ont été rédigés décrivant l’évolution de ces travaux. Nous ne présentons qu’un exemple de ce travail où figure le nom de Rolf Gossmann11. Véritable figure de proue en faveur de ces textes ethnicistes, cet homme était au cours de la décennie 1990 l’agent intermédiaire entre le gouvernement allemand et l’UFCE. En fait, c’était un haut fonctionnaire travaillant au ministère de l’Intérieur allemand. Son action était d’autant plus grande que lui et ses successeurs contribuent en liaison avec l’UFCE à soutenir une centaine de mouvements régionalistes et indépendantistes en Europe dynamitant l’unité des nations européennes. Le rapport de l’UFCE lors du Congrès à Haderslev en 1999 présentant la liste de ces mouvements indépendantistes européens le prouve sans ambages12. De part ses activités, Rolf Gossmann a été en mesure de nouer des liens les plus divers avec des mouvements indépendantistes, en particulier kossovar, comme le montre le congrès de l’UFCE à Pörtschach en 199713.
Tout ce travail d’arrière-fond en faveur de la promotion ethnique va de pair avec le développement du régionalisme promu là aussi par les autorités allemandes. La charte européenne de la démocratie régionale promouvant l’émancipation politico-financière des régions aux dépens des Etats s’appuie à l’origine sur un document rédigé en 1997 par un député socialiste allemand, Peter Rabe, au Land de Basse-Saxe14. Ce travail de sape ethno-régionaliste ne peut que favoriser le nouvel ordre mondial car ces entités en formation contournent l’autorité nationale pour traiter directement avec les lobbies anglo-saxons et consorts à Bruxelles. Recevant en 2000 la plus haute distinction en faveur du renforcement de l’Union européenne, le Prix Charlemagne, le président Clinton (eh, oui !) s’est plu à souligner la régionalisation de l’Europe15. Dans cette relation à trois – régions, Etats, Union européenne – comme pour toute relation humaine, il y a un élément en trop. Dans cette construction, c’est l’Etat pris dans un étau entre l’autorité supranationale de Bruxelles et la montée en puissance des prérogatives régionales qui se retrouve court-circuité.
Ce phénomène, c’est Bart de Wever, président du mouvement indépendantiste flamand la NVA, qui l’a parfaitement compris. Avec justesse, il a résumé cette évolution par cette formule lapidaire : « La Belgique finira par s’évaporer entre l’Europe et les régions ». Suite aux élections du 13 juin 2010, la Belgique n’arrive pas à former un gouvernement (pour le moment) pour le plus grand plaisir des indépendantistes flamands. En fait, la NVA colle parfaitement à la logique mondialiste. Catalogué à droite voire à l’extrême-droite, il est intéressant de noter que ce parti est membre à part entière du parti européen « les Verts/Alliance libre européenne » de Daniel Cohn Bendit16. Figure de proue de l’idéologie mondialiste, les Verts de Cohn Bendit sont alliés à l’Alliance Libre Européenne qui regroupe une trentaine de partis régionalistes indépendantistes. Ce sont les Verts/ALE qui sont les auteurs d’une carte de 2004 représentant une Europe décomposée ethniquement17. Cet engagement de la NVA en faveur de la disparition des Etats européens est d’autant plus fort que le président de l’Alliance Libre Européenne (ALE) n’est autre qu’Eric Defoort co-fondateur de la NVA et bras droit de Bart de Wever18. Elu président de l’ALE19 en mars 2010, il s’est plu à confirmer dans un discours sa volonté de renforcer les prérogatives ethno-régionalistes20. Les multinationales soucieuses de rabaisser les Etats ont dû applaudir à tout rompre.
Que peut-on dire à la présentation de ces documents et acteurs annonçant cette mutation planétaire. Ce n’est pas fini. Nous ne sommes qu’au début d’un basculement complet. La crise économique et financière alliée aux revendications ethno-régionalistes est la voie royale pour conduire à la mise en forme d’une gouvernance mondiale. « Agitez le peuple avant de s’en servir » comme le résumait si bien le diplomate Charles-Maurice de Talleyrand. Destruction des Etats, formation d’unités régionales continentales, mise en forme d’un Parlement mondial dans le cadre d’une Assemblée planétaire des Nations Unies (APNU)21, refonte complète du système financier, monnaie planétaire (appelée par certains « Bancor ») et banque centrale mondiale en bout de course, comme le recommande un rapport du FMI du 13 avril 201022, sont les objectifs déclarés d’une oligarchie qui semble sur le point de gagner. Que les lecteurs soucieux de combattre le nouvel ordre mondial connaissent nos ennemis. Il faut impérativement lire pour agir, ne pas nous diviser sur des sujets futiles ; l’ennemi n’attend que cela. L’espérance est une vertu. La nouvelle Babel échouera car le mondialisme est un messianisme pressé. A nous d’empêcher sa naissance.
Pierre Hillard, pour Mecanopolis
Auteur de « La décomposition des nations européennes », avec le sous-titre « De l’union euro-atlantique à l’Etat mondial » 2è Edition, François-Xavier de Guibert, 2010.
Par Pierre Hillard
La dislocation des Etats par la promotion de l’ethno-régionalisme est un moyen permettant la digestion plus rapide des nations par les tenants de l’oligarchie mondialiste. L’éclatement de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie au cours de la décennie 1990 ; les tensions internes en Espagne, l’agonie de la Belgique ou, sur d’autres continents, les tentatives de démembrement des Etats comme le Soudan et le soutien intéressé apporté aux tenants de l’indépendance tibétaine rentrent parfaitement dans la logique du solve et coagula si utile à la mystique du nouvel ordre mondial. Un monde émietté et interchangeable doit naître de la matrice babéliene.
En fait, le processus fut véritablement expérimenté, pareil à un test en laboratoire, au lendemain de la Première guerre mondiale lors de la rédaction du Traité de Versailles. En dehors des condamnations drastiques infligées à l’Allemagne en 1919, peu de personnes savent qu’une partie du Traité de Versailles servit de tremplin à la protection des groupes ethniques en Europe. Du fait de la disparition de l’Autriche-Hongrie et de la naissance de nouveaux Etats comme la Pologne, de multiples ethnies s’opposaient au cœur de l’Europe centrale. Il s’en suivit la rédaction d’un mémorandum qui, sous les ors de la galerie des glaces de Versailles, devint la magna carta censée régenter ces différents peuples. Ce texte fut l’œuvre de l’organisation maçonnique juive, les B’nai B’rith1, avec le soutien bienveillant du président Wilson. Il est d’usage de parler de complot dès que l’on aborde des sujets ayant trait à ce type d’organisation. Des âmes charitables nous rappellent sans cesse que le peuple étant souverain, ce genre d’arguments ne vaut pas tripette. L’affirmation sans relâche de ces « vérités » par les médias officiels conduit à reléguer de nombreuses personnes éprises de vérité mais sourdes aux incantations de Big brother dans la catégorie des « demeurés ».
Que le lecteur se rassure. Pour une fois, Big brother va prendre un solide uppercut dans les dents. En effet, nous présentons un document unique à la fin de cet article ; le seul texte expliquant les préparatifs et la mise en forme des travaux des B’nai B’rith : la thèse de Nathan Feinberg écrite en 1929 intitulée La question des minorités à la Conférence de la paix de 1919-1920 et l’action juive en faveur de la protection des minorités. Possédant le document original, nous estimons faire œuvre de salubrité publique en permettant la diffusion sur la toile de ce travail universitaire remarquable qui – de plus – est facile à lire. Bref, que tout le monde en profite.
Cependant, nous devons continuer sur notre lancée. En effet, les B’nai B’rith n’hésitèrent pas à coopérer avec les mouvements pangermanistes dans les années 1920. En effet, sous l’égide du chancelier Gustav Stresemann, il se mit en place un « Congrès des nationalités » chargé de promouvoir l’émancipation des groupes ethniques en Europe en liaison avec la Société des Nations (SDN). Ce congrès exerça ses talents de 1925 à 1938 sous la direction d’Ewald Ammende. Ce dernier est l’auteur d’un ouvrage exceptionnel consistant à recenser dans les moindres détails tous les groupes ethniques en Europe centrale complété par une étude sur les Catalans et les Basques. Ce livre paru en 1931 est le fruit d’une coopération étroite entre dirigeants issus de différentes nationalités. Il est intéressant de noter qu’Ewald Ammende remercie le représentant juif, Léo Motzkin, chargé du chapitre consacré au judaïsme2. Or, c’est le même Léo Motzkin qui présidait le groupe de travail dans la rédaction du « Mémorandum » dans le cadre du Traité de Versailles et sous la direction des B’nai B’rith.
Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, le « Congrès des nationalités » mua pour se transformer en une « Union fédéraliste des communautés ethniques européennes » (UFCE ou Föderalistische Union europäischen Volksgruppen, FUEV). En effet, c’est au Palais de Chaillot à Paris que le Breton Joseph Martray lança un Congrès, en avril 1949, en présence de nombreux groupes ethniques (Catalans, Frisons, Basques, …) et de divers hommes politiques européens dont un certain François Mitterrand3. Suite au succès de ce Congrès, il fut décidé de créer l’UFCE en novembre 1949 à Versailles afin de promouvoir l’idéal ethnique. C’est à partir de 1956 que les autorités politiques allemandes apportèrent leur soutien financier par l’intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères4. L’UFCE se doit d’être connue car c’est elle qui est à l’origine des grands textes en faveur de la promotion de l’ethnicisme en Europe : la charte des langues régionales ou minoritaires et la convention-cadre pour la protection des minorités.
Les dirigeants de l’UFCE en liaison avec de nombreux juristes allemands et autrichiens élaborèrent tout un corps de doctrine incarné par ces documents susnommés en étroite coopération avec les élites politiques allemandes. C’est sous l’égide d’Alfons Goppel (ministre-président du Land de Bavière) en 1984, du Comte Franz Ludwig von Stauffenberg en 1988 puis de l’avocat Siegbert Alber en 1993 et ancien président de la Paneurope Allemagne5, institut mondialiste par excellence, que le projet prit forme. Ces trois personnages entourés de collaborateurs réputés réussirent à imposer dans le droit européen – malgré quelques échecs au début – tout le programme ethno-linguistique.
En fait, c’est à partir de 1988 que ce programme commença à s’imposer. Nous présentons des documents inédits en langue allemande provenant des archives de l’UFCE ; mais qui peuvent rendre service aux germanophones :
•Le discours de présentation de l’avocat Herbert Kohn lors du Congrès de l’UFCE à Anvers en 19886 lançant la résolution 192 (1988)7 permettant la mise sur orbite de la Charte des langues régionales ou minoritaires.
•Le discours du juriste autrichien, Theodor Veiter, qui présidait le groupe de travail élaborant la résolution 192 (1988) dont le rapporteur était Herbert Kohn. Theodor Veiter a lui aussi prononcé le discours à ses côtés lors du Congrès de l’UFCE à Anvers8.
•Le discours de l’avocat Siegber Alber en 1993 lors du congrès de l’UFCE à Flensburg9. C’est lui qui réussit à donner la forme finale au programme ethniciste permettant ensuite sa mise en forme définitive dans le cadre des instances européennes.
•Enfin, nous présentons deux lettres envoyées par les instances de l’UFCE à l’auteur confirmant l’action des personnages susmentionnés10.
La matérialisation de ces textes dans la législation européenne doit son existence à l’action de Rolf Gossmann, en particulier la convention-cadre pour la protection des minorités. De nombreux rapports ont été rédigés décrivant l’évolution de ces travaux. Nous ne présentons qu’un exemple de ce travail où figure le nom de Rolf Gossmann11. Véritable figure de proue en faveur de ces textes ethnicistes, cet homme était au cours de la décennie 1990 l’agent intermédiaire entre le gouvernement allemand et l’UFCE. En fait, c’était un haut fonctionnaire travaillant au ministère de l’Intérieur allemand. Son action était d’autant plus grande que lui et ses successeurs contribuent en liaison avec l’UFCE à soutenir une centaine de mouvements régionalistes et indépendantistes en Europe dynamitant l’unité des nations européennes. Le rapport de l’UFCE lors du Congrès à Haderslev en 1999 présentant la liste de ces mouvements indépendantistes européens le prouve sans ambages12. De part ses activités, Rolf Gossmann a été en mesure de nouer des liens les plus divers avec des mouvements indépendantistes, en particulier kossovar, comme le montre le congrès de l’UFCE à Pörtschach en 199713.
Tout ce travail d’arrière-fond en faveur de la promotion ethnique va de pair avec le développement du régionalisme promu là aussi par les autorités allemandes. La charte européenne de la démocratie régionale promouvant l’émancipation politico-financière des régions aux dépens des Etats s’appuie à l’origine sur un document rédigé en 1997 par un député socialiste allemand, Peter Rabe, au Land de Basse-Saxe14. Ce travail de sape ethno-régionaliste ne peut que favoriser le nouvel ordre mondial car ces entités en formation contournent l’autorité nationale pour traiter directement avec les lobbies anglo-saxons et consorts à Bruxelles. Recevant en 2000 la plus haute distinction en faveur du renforcement de l’Union européenne, le Prix Charlemagne, le président Clinton (eh, oui !) s’est plu à souligner la régionalisation de l’Europe15. Dans cette relation à trois – régions, Etats, Union européenne – comme pour toute relation humaine, il y a un élément en trop. Dans cette construction, c’est l’Etat pris dans un étau entre l’autorité supranationale de Bruxelles et la montée en puissance des prérogatives régionales qui se retrouve court-circuité.
Ce phénomène, c’est Bart de Wever, président du mouvement indépendantiste flamand la NVA, qui l’a parfaitement compris. Avec justesse, il a résumé cette évolution par cette formule lapidaire : « La Belgique finira par s’évaporer entre l’Europe et les régions ». Suite aux élections du 13 juin 2010, la Belgique n’arrive pas à former un gouvernement (pour le moment) pour le plus grand plaisir des indépendantistes flamands. En fait, la NVA colle parfaitement à la logique mondialiste. Catalogué à droite voire à l’extrême-droite, il est intéressant de noter que ce parti est membre à part entière du parti européen « les Verts/Alliance libre européenne » de Daniel Cohn Bendit16. Figure de proue de l’idéologie mondialiste, les Verts de Cohn Bendit sont alliés à l’Alliance Libre Européenne qui regroupe une trentaine de partis régionalistes indépendantistes. Ce sont les Verts/ALE qui sont les auteurs d’une carte de 2004 représentant une Europe décomposée ethniquement17. Cet engagement de la NVA en faveur de la disparition des Etats européens est d’autant plus fort que le président de l’Alliance Libre Européenne (ALE) n’est autre qu’Eric Defoort co-fondateur de la NVA et bras droit de Bart de Wever18. Elu président de l’ALE19 en mars 2010, il s’est plu à confirmer dans un discours sa volonté de renforcer les prérogatives ethno-régionalistes20. Les multinationales soucieuses de rabaisser les Etats ont dû applaudir à tout rompre.
Que peut-on dire à la présentation de ces documents et acteurs annonçant cette mutation planétaire. Ce n’est pas fini. Nous ne sommes qu’au début d’un basculement complet. La crise économique et financière alliée aux revendications ethno-régionalistes est la voie royale pour conduire à la mise en forme d’une gouvernance mondiale. « Agitez le peuple avant de s’en servir » comme le résumait si bien le diplomate Charles-Maurice de Talleyrand. Destruction des Etats, formation d’unités régionales continentales, mise en forme d’un Parlement mondial dans le cadre d’une Assemblée planétaire des Nations Unies (APNU)21, refonte complète du système financier, monnaie planétaire (appelée par certains « Bancor ») et banque centrale mondiale en bout de course, comme le recommande un rapport du FMI du 13 avril 201022, sont les objectifs déclarés d’une oligarchie qui semble sur le point de gagner. Que les lecteurs soucieux de combattre le nouvel ordre mondial connaissent nos ennemis. Il faut impérativement lire pour agir, ne pas nous diviser sur des sujets futiles ; l’ennemi n’attend que cela. L’espérance est une vertu. La nouvelle Babel échouera car le mondialisme est un messianisme pressé. A nous d’empêcher sa naissance.
Pierre Hillard, pour Mecanopolis
Auteur de « La décomposition des nations européennes », avec le sous-titre « De l’union euro-atlantique à l’Etat mondial » 2è Edition, François-Xavier de Guibert, 2010.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Qui est le prochain?
Au cours de son histoire, l'Eglise est passée par de très nombreuses crises et s'est toujours remise.
Restons sérieux et restons catholiques. L'obéissance aveugle n'est pas catholique. L'Eglise n'est pas et ne sera jamais une dictature arbitraire, car les authorités religieuses catholiques ne peuvent pas contredire ce que l'Eglise a toujours cru (Vatican I). Son rôle se limite à garder, expliciter et transmettre le dépôt de la Foi des apôtres.
Comme le disait déjà Saint Paul: "mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un évangile contraire à celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit anathème !" (Ga 1:8)
C'est un principe essentiel qui est également au coeur du second Concile de Nicée. Prétendre le contraire n'est simplement pas catholique.
Alex333- Date d'inscription : 12/06/2012
Re: Qui est le prochain?
Quant aux opinions théologiques et politiques critiques (mais orthodoxes et constructives), elles ont toujours été saines et bienvenues. Pensons à Sainte Catherine de Sienne.
A cet égard, je considère que dans le contexte de la nouvelle évangélisation, l'Eglise catholique ne peut espérer maintenir la place qui est la sienne sans appliquer ses propres principes immuables.
En optant pour les dogmes évolutifs à géométrie variable qui se contredisent sans vraiment se contredire, elle se ridiculise, saborde l'essence même de ce qui fonde sa légitimité, et cède sa place aux sectes fondamentalistes protestantes américaines qui se fichent royalement de l'oecuménisme.
Alex333- Date d'inscription : 12/06/2012
Re: Qui est le prochain?
Michel, pourquoi ne pas reprendre tout ça et créer dans la section questions + réponses un sujet comme: Quelles valeurs transmettre à nos enfants aujourd'hui? Cela serait profitable pour tous ceux qui ont en charge des jeunes et des enfants et aiderait à la nouvelle évangélisation.MichelT a écrit:
Quels principes fondamentaux étaient appris dans l`enseignement catholique et les colleges classiques qui formaient une élite compétente.
1. L`Amour de Dieu - ce qu`on lui doit pour notre Salut
2. L`Amour du prochain
3. l`interdiction du meurtre et du suicide
4. Ne pas etre adultere
5. Ne pas voler
6. Ne pas convoiter ce qui ne nous appartient pas
7. Ne pas faire de faux témoignages - ne pas mentir
8. Honorer tous les hommes
9. La vrai justice - (pas la justice bidon maconnique)
10. Le renoncement ( apprendre a se sacrifier soi-meme pour les autres)
11. Ne pas exagérer dans les plaisirs
12 Faire l`aumone aux pauvres
13. Le soin des malades
14. Le soin des morts
15. Assister ceux qui sont dans l`épreuve
16. Avoir de la compassion
17. Contenir sa colere
18. Renoncer a se venger
19. la simplicité
20. La paix ( version chrétienne)
21. La charité
22. Ne pas jurer
23. La Vérité - (doctrinale chrétienne - distinguer les fausses doctrines)
24. Ne pas rendre le mal pour le mal
25. L`oubli des injures
26. L`amour des ennemis
27. Les persécutions
28. L`humilité
29. La sobriété
30. L`abstinence
31. Ne pas etre paresseux
32. Ne pas murmurer
33. Ne pas dire du mal de son prochain
34. La confiance en Dieu
35. Le péché a pour seul cause la volonté de l`homme
36. la crainte du jugement
37. la crainte de l`enfer
38. le désir de la vie éternelle
39. la vigilance sur soi-meme
40. lutter contre les mauvaises pensées
41. la garde de sa langue (penser....avant de parler et de blesser les gens)
42. la dicrétion dans l`usage de la parole
43. la priere
44. la componction ( savoir regretter nos erreurs et s`amender)
45. Combattre sa volonté propre ( son orgueil et penser aux autres en premier)
46. L`obéissance
47. la chasteté
48. Ne hair personne
49. Ne pas aimer la contention ( s`obstiner contre tout le monde)
50. les respect des personnes agées
51. la charité envers les jeunes
52. Prier pour ses ennemis
53. la réconciliation
54. Ne pas désepérer de la Miséricorde de Dieu.
Comment ne pas voir que un tel programme enseigné du primaire au secondaire changerait completement la société dans le sens positif!
Comment ne pas voir que un tel enseignement formerait un homme et une femme différents - une vision du monde différente - plus morale, plus de respect pour la personne agée, pour le pauvre, pour le jeune, moins de violences, moins de conflits, plus de respect, moins d`orgueil et d`enfants gatés, plus de services a la sociétés, moins d`orientation sur la seule richesse matérielle, moins d`abandon , moins de suicide, plus de résistance aux idées pernicieuses, plus de discernement dans les choix politiques et de sociétés.
C`est cela la foi chrétienne et son vrai programme de vie - qui peut-etre contre ca?
Invité- Invité
Re: Qui est le prochain?
En tout cas, je sais ce que je ne veux pas que mes enfants apprennent:
Plus de détails:
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Le corps mystique de l'Antéchrist a sa structure, ses croyances, ses dogmes et sa méthode pédagogique...
Effectivement, il faut savoir quelles valeurs transmettre à nos enfants, et comment les transmettre, sachant que l'école les éduque plutôt pour l'antéchist que pour le Christ...
Les 33 degrés :
1er – Exploitation vicieuse de la curiosité
2e – Exploitation vicieuse de l’ambition
3e – Exploitation vicieuse de l’orgueil
4e – Glorification de l’Athéisme et de l’Anarchie
5e – Mort à toute religion (Athéisme obligatoire)
6e – Glorification de la Vengeance
7e – Glorification du Mal
8e – Guerre au Bien
9e – Guerre à la Chasteté
10e – Guerre à la Loyauté
11e – Guerre au Droit Social
12 – Guerre à la Prpriété Sociale
13e – Tout à la Corruption
14e – Exploitation corruptrice des théories déistes
15e – Exploitation corruptrice des pratiques déistes
16e - Exploitation corruptrice du Rationalisme
17e - Exploitation corruptrice du Patriotisme
18e - Exploitation corruptrice du Collectivisme
19e – Glorification de la Perversion
20e – Perversion des masses populaires
21e – Perversion par les Passions et les Appétits
22e – Perversion des classes dirigeantes
23e – Perversion des Institutions
24e – Perversion de la Liberté
25e – Perversion de l’Egalité
26e – Perversion de la Fraternité
27e – Perversion de l’Intellectualité
28e – Glorification du Naturalisme
29e – Négation du Créateur
30e – Glorification de l’Hypocrisie
31e – Parodie avilissante de la Justice
32e – Parodie avilissante de la Légalité
33e – Glorification de Satan.
Plus de détails:
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Le corps mystique de l'Antéchrist a sa structure, ses croyances, ses dogmes et sa méthode pédagogique...
Effectivement, il faut savoir quelles valeurs transmettre à nos enfants, et comment les transmettre, sachant que l'école les éduque plutôt pour l'antéchist que pour le Christ...
Annie- Date d'inscription : 01/03/2011
Re: Qui est le prochain?
On peut le transférer comme ca mais de définir tout ca prendra un temps fou que je n`ai pas.
A moins de trouver le livre de Dom Jean de Monleon - Les instruments de la perfection sur la toile.
A moins de trouver le livre de Dom Jean de Monleon - Les instruments de la perfection sur la toile.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Qui est le prochain?
Ce projet mondialiste est poussée par des hommes tres riches et puissants.
Dernière édition par MichelT le Jeu 26 Juil 2012 - 13:35, édité 1 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Qui est le prochain?
C'est fait, merci Michel.MichelT a écrit:On peut le transférer comme ca mais de définir tout ca prendra un temps fou que je n`ai pas.
A moins de trouver le livre de Dom Jean de Monleon - Les instruments de la perfection sur la toile.
Invité- Invité
Re: Qui est le prochain?
Alex,
A propos du principe alchimique Solve et Coagula - putréfaction et séparation des éléments et ensuite recomposition sous une nouvelle forme.
Je regardais quelques livres martinistes et il est vrai que ces gens mettent beaucoup d`efforts sur ces livres et études. L`écriture est hermétique et donc comprise en général seulement par les initiés. Cependant je me demandais si il pouvait s`agir d`un espece de bain-marie alchimique - dont le but est la putréfaction de la foi et de la morale chrétienne pour atteindre la grande oeuvre qui sera une transformation vers une morale inverse.
Le livre de Robert Ambelain - Alchimie spirituelle
A la fin du livre ont dit que la Grande Oeuvre.
Conclusion
Alors quand le temple sera consacré, ses pierres mortes redeviendront vivantes, le métal impur sera transmué en or fin et l`homme recouvrera son état primitif.
N`étant en rien initié cela pourrait vouloir dire plusieurs choses - est-il possible que ce temple soit l`ame ou alors le temple de salomon et que l`état primitif soit le retour au paganisme?
A propos du principe alchimique Solve et Coagula - putréfaction et séparation des éléments et ensuite recomposition sous une nouvelle forme.
Je regardais quelques livres martinistes et il est vrai que ces gens mettent beaucoup d`efforts sur ces livres et études. L`écriture est hermétique et donc comprise en général seulement par les initiés. Cependant je me demandais si il pouvait s`agir d`un espece de bain-marie alchimique - dont le but est la putréfaction de la foi et de la morale chrétienne pour atteindre la grande oeuvre qui sera une transformation vers une morale inverse.
Le livre de Robert Ambelain - Alchimie spirituelle
A la fin du livre ont dit que la Grande Oeuvre.
Conclusion
Alors quand le temple sera consacré, ses pierres mortes redeviendront vivantes, le métal impur sera transmué en or fin et l`homme recouvrera son état primitif.
N`étant en rien initié cela pourrait vouloir dire plusieurs choses - est-il possible que ce temple soit l`ame ou alors le temple de salomon et que l`état primitif soit le retour au paganisme?
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Qui est le prochain?
Le corps a été assimilé au Temple par Jésus. Dans ce cas, le but serait de retrouver l'état qu'il avait dans le paradis terrestre, un état d'immortalité. Donc un vrai piège.
Invité- Invité
Re: Qui est le prochain?
Voici ce que dit un texte du Vatican a propos de la mutation de l`Eucharistie en corps et sang du Christ - il y a changement ontologique.
la formation, nous dit le Pontife, doit être enracinée dans " la conscience du lien ontologique spécifique qui unit le prêtre au Christ, Prêtre Suprême et Bon Pasteur. " [n. 11] A mon sens, ce concept de nature ontologique du presbytérat est essentiel. Nous ne nous contentons pas de revêtir des ornements ; nous ne recevons pas seulement un poste. Rien de cela ne fait de nous des prêtres. Nous devenons prêtres à l’ordination. Il y a un " changement ontologique " dans notre nature spirituelle. C’est un profond mystère. Est-ce une analogie trop audacieuse de comparer ce changement au Christ Fils de Dieu qui conserve sa divinité tout en devenant homme ? Ou d’observer qu’après que le pain est devenu le Sacré Corps du Christ, il a toujours le goût du pain et on le perçoit comme du pain, mais qu’il est maintenant le Corps du Christ ? Il y a eu un changement ontologique. Une coupe de vin a toujours l’odeur du vin et a son goût, mais est maintenant le sang du Christ. A l’ordination, un changement ontologique intervient.
Maintenant y aurait-il un autre changement ontologique voulue par les forces occultes - la transformation spirituelle de la société - peut-etre par un bain alchimique - ce qui veut dire faire baigner l`ame dans une société d`ou le mauvais favorise la mutation d`une ame pure a une ame morte?. Comment?
En favorisant partout ce qui avance le péché mortel - d`abord en lui donnant la sanctification des lois - avortement, euthanasie, mariage homosexuel, transgenre, pornographie, restriction maximale a l`enseignement de la foi catholique dans les écoles, cours de spiritualité obligatoire au lieu de la religion catholique, favoriser l`égalité de toute religion afin de minimiser l`importance de la foi catholique, promotion de la violence et du sexe par le cinéma, protection de l`islam, ect ( Ces conditions négatives indirectes forment un espece de bain alchimique qui va favoriser déja chez l`enfant et dans la société entiere le péché mortel donnant des chances maximales de damnation - le but final est l`inversion satanique de la pensée de cette société.
Alchimie spirituelle
Ce texte anglais parle de la différence entre l`alchimie sur les métaux et l`alchimie spirituelle qui vise a un changement ontologique ( donc une mutation alchimique de la pensée spirituelle)
A Framework for Understanding
The term "spiritual alchemy" is a precise designation that I chose using the same distinguishing that were used by the alchemists themselves. An alternative form, “material alchemy,” was practiced by those who were often referred to as “puffers.” Originally, this term simply referred to the efforts with bellows that were needed to keep the fires going. Eventually, however, it came to acquire disparaging connotations; it was used by one group of alchemists to refer to another, i.e., to those who were engaged in a mere pseudo-alchemy and whose insight into the nature of the alchemical process never extended beyond the material. [15] “Puffers" maintained that the Philosopher's Stone was material gold, and only that. They were in the work for the money, or they were in it in order to increase the store of facts that were then available, or both. In contrast to this, "spiritual" alchemy was understood as a form of illumination, a means of transmutation, a method for experiencing levels of reality that are not ordinarily accessible, since they exist beyond the level of everyday reality. "Material alchemy" utilizes substances from the physical world and has for its goal some product or other (e.g., gold or knowledge). "Spiritual alchemy," in contrast, works with physical substances too, but in a very particular way: one that is "spiritual" in that it includes all of the characteristics of material alchemy, and also goes beyond them, to an experience of transmutation resulting in an ontological change. Alchemists who practiced “spiritual alchemy” would be the first to insist that, strictly speaking, there is not other kind of alchemy. Whether or not they were correct in this is not for us to decide; but for the sake of brevity, henceforth in this paper I will refer to spiritual alchemy simply as alchemy.
Michael Hoffman avait d`ailleurs dit indirectement dans son livre - psychological warfare and secret societies - que l`Occident vivait une transformation alchimique passant de chrétiens a paiens et des betes. Solve et Coagula.
la formation, nous dit le Pontife, doit être enracinée dans " la conscience du lien ontologique spécifique qui unit le prêtre au Christ, Prêtre Suprême et Bon Pasteur. " [n. 11] A mon sens, ce concept de nature ontologique du presbytérat est essentiel. Nous ne nous contentons pas de revêtir des ornements ; nous ne recevons pas seulement un poste. Rien de cela ne fait de nous des prêtres. Nous devenons prêtres à l’ordination. Il y a un " changement ontologique " dans notre nature spirituelle. C’est un profond mystère. Est-ce une analogie trop audacieuse de comparer ce changement au Christ Fils de Dieu qui conserve sa divinité tout en devenant homme ? Ou d’observer qu’après que le pain est devenu le Sacré Corps du Christ, il a toujours le goût du pain et on le perçoit comme du pain, mais qu’il est maintenant le Corps du Christ ? Il y a eu un changement ontologique. Une coupe de vin a toujours l’odeur du vin et a son goût, mais est maintenant le sang du Christ. A l’ordination, un changement ontologique intervient.
Maintenant y aurait-il un autre changement ontologique voulue par les forces occultes - la transformation spirituelle de la société - peut-etre par un bain alchimique - ce qui veut dire faire baigner l`ame dans une société d`ou le mauvais favorise la mutation d`une ame pure a une ame morte?. Comment?
En favorisant partout ce qui avance le péché mortel - d`abord en lui donnant la sanctification des lois - avortement, euthanasie, mariage homosexuel, transgenre, pornographie, restriction maximale a l`enseignement de la foi catholique dans les écoles, cours de spiritualité obligatoire au lieu de la religion catholique, favoriser l`égalité de toute religion afin de minimiser l`importance de la foi catholique, promotion de la violence et du sexe par le cinéma, protection de l`islam, ect ( Ces conditions négatives indirectes forment un espece de bain alchimique qui va favoriser déja chez l`enfant et dans la société entiere le péché mortel donnant des chances maximales de damnation - le but final est l`inversion satanique de la pensée de cette société.
Alchimie spirituelle
Ce texte anglais parle de la différence entre l`alchimie sur les métaux et l`alchimie spirituelle qui vise a un changement ontologique ( donc une mutation alchimique de la pensée spirituelle)
A Framework for Understanding
The term "spiritual alchemy" is a precise designation that I chose using the same distinguishing that were used by the alchemists themselves. An alternative form, “material alchemy,” was practiced by those who were often referred to as “puffers.” Originally, this term simply referred to the efforts with bellows that were needed to keep the fires going. Eventually, however, it came to acquire disparaging connotations; it was used by one group of alchemists to refer to another, i.e., to those who were engaged in a mere pseudo-alchemy and whose insight into the nature of the alchemical process never extended beyond the material. [15] “Puffers" maintained that the Philosopher's Stone was material gold, and only that. They were in the work for the money, or they were in it in order to increase the store of facts that were then available, or both. In contrast to this, "spiritual" alchemy was understood as a form of illumination, a means of transmutation, a method for experiencing levels of reality that are not ordinarily accessible, since they exist beyond the level of everyday reality. "Material alchemy" utilizes substances from the physical world and has for its goal some product or other (e.g., gold or knowledge). "Spiritual alchemy," in contrast, works with physical substances too, but in a very particular way: one that is "spiritual" in that it includes all of the characteristics of material alchemy, and also goes beyond them, to an experience of transmutation resulting in an ontological change. Alchemists who practiced “spiritual alchemy” would be the first to insist that, strictly speaking, there is not other kind of alchemy. Whether or not they were correct in this is not for us to decide; but for the sake of brevity, henceforth in this paper I will refer to spiritual alchemy simply as alchemy.
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MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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