Je viens de découvrir dans quel monde je vis...
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Je viens de découvrir dans quel monde je vis...
Pour mieux connaître Ricardo Petrella, il y a Wikipedia et facebook. Pour ma part, j'ai rajouté ceci, que je trouve également intéressant:
L’ENSEIGNEMENT PRIS EN OTAGE
Cinq pièges tendus à l’éducation
Sommée de relever à elle seule le défi de la promotion sociale, l’école est progressivement discréditée et soumise aux desiderata du marché du travail. Dans la « société de la connaissance » - où la promotion des nouvelles technologies fait office de pensée - l’éducation n’est plus que l’instrument de légitimation d’une division sociale inégalitaire. Cette vision réductrice oublie que l’école est avant tout le lieu où se construit le lien social, où doit s’élaborer la « démocratie de la vie ».
par Riccardo Petrella, octobre 2000 APERÇU
La sphère éducative est confrontée à cinq pièges majeurs, résultant des mutations politiques, sociales et économiques de ces trente dernières années qui ont vu le mode de vie se centrer sur l’hyper-consommation et la marchandisation généralisée de tout bien et service, l’explosion des nouvelles technologies et la mondialisation libérale.
Le premier de ces pièges est l’instrumentation croissante de l’éducation au service de la formation de la « ressource humaine ». Cette fonction prenant le pas sur l’éducation pour et par la personne. Il trouve son origine dans la réduction du travail à une « ressource » organisée, déclassée, recyclée, et, le cas échéant, abandonnée en fonction de son utilité pour l’entreprise. Comme toute autre ressource matérielle et immatérielle, la ressource humaine est considérée comme une marchandise économique qui doit être disponible partout. Elle ne connaît ni droits civiques ni autres droits, qu’ils soient politiques, sociaux ou culturels, les seules limites à son exploitation étant de nature financière (les coûts). Son droit à l’existence et au revenu dépend de sa performance, de sa rentabilité. Elle doit démontrer qu’elle est employable, d’où la substi tution du « droit au travail » par une obligation nouvelle : démontrer son « employabilité ».
Ce que certains dirigeants appellent « une politique sociale active du travail ». Pour eux, si l’éducation doit jouer son rôle majeur, c’est principalement par rapport à cette obligation d’« employabilité ». Et ce tout au long de la vie, grâce à la formation continue dont la fonction est de maintenir utilisables et rentables les ressources humaines du pays. dès lors, le travail a cessé d’être un sujet social.
Le deuxième piège est le passage de l’éducation du champ du non-marchand à celui du marchand. Dès lors qu’on lui assigne pour tâche principale de former les ressources humaines au service de l’entreprise, il n’est pas étonnant que la logique marchande et financière du capital privé entende lui imposer la définition de ses finalités et de ses priorités. (...)
Je prie humblement toutes les personnes qui liront ce message de bien vouloir visionner les vidéos. C'est vraiment très important de vivre avec les deux yeux bien ouverts. Moi-même, dès à présent, je vais m'arranger pour changer de vie et m'engager, je ne sais comment, soit à ouvrir un "foyer de charité" (Marthe Robin), soit à m'engager dans un mouvement de "citoyenneté". Nous sommes en train de tout perdre et nous allons droit à une forme de tyrannie...
L’ENSEIGNEMENT PRIS EN OTAGE
Cinq pièges tendus à l’éducation
Sommée de relever à elle seule le défi de la promotion sociale, l’école est progressivement discréditée et soumise aux desiderata du marché du travail. Dans la « société de la connaissance » - où la promotion des nouvelles technologies fait office de pensée - l’éducation n’est plus que l’instrument de légitimation d’une division sociale inégalitaire. Cette vision réductrice oublie que l’école est avant tout le lieu où se construit le lien social, où doit s’élaborer la « démocratie de la vie ».
par Riccardo Petrella, octobre 2000 APERÇU
La sphère éducative est confrontée à cinq pièges majeurs, résultant des mutations politiques, sociales et économiques de ces trente dernières années qui ont vu le mode de vie se centrer sur l’hyper-consommation et la marchandisation généralisée de tout bien et service, l’explosion des nouvelles technologies et la mondialisation libérale.
Le premier de ces pièges est l’instrumentation croissante de l’éducation au service de la formation de la « ressource humaine ». Cette fonction prenant le pas sur l’éducation pour et par la personne. Il trouve son origine dans la réduction du travail à une « ressource » organisée, déclassée, recyclée, et, le cas échéant, abandonnée en fonction de son utilité pour l’entreprise. Comme toute autre ressource matérielle et immatérielle, la ressource humaine est considérée comme une marchandise économique qui doit être disponible partout. Elle ne connaît ni droits civiques ni autres droits, qu’ils soient politiques, sociaux ou culturels, les seules limites à son exploitation étant de nature financière (les coûts). Son droit à l’existence et au revenu dépend de sa performance, de sa rentabilité. Elle doit démontrer qu’elle est employable, d’où la substi tution du « droit au travail » par une obligation nouvelle : démontrer son « employabilité ».
Ce que certains dirigeants appellent « une politique sociale active du travail ». Pour eux, si l’éducation doit jouer son rôle majeur, c’est principalement par rapport à cette obligation d’« employabilité ». Et ce tout au long de la vie, grâce à la formation continue dont la fonction est de maintenir utilisables et rentables les ressources humaines du pays. dès lors, le travail a cessé d’être un sujet social.
Le deuxième piège est le passage de l’éducation du champ du non-marchand à celui du marchand. Dès lors qu’on lui assigne pour tâche principale de former les ressources humaines au service de l’entreprise, il n’est pas étonnant que la logique marchande et financière du capital privé entende lui imposer la définition de ses finalités et de ses priorités. (...)
Je prie humblement toutes les personnes qui liront ce message de bien vouloir visionner les vidéos. C'est vraiment très important de vivre avec les deux yeux bien ouverts. Moi-même, dès à présent, je vais m'arranger pour changer de vie et m'engager, je ne sais comment, soit à ouvrir un "foyer de charité" (Marthe Robin), soit à m'engager dans un mouvement de "citoyenneté". Nous sommes en train de tout perdre et nous allons droit à une forme de tyrannie...
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
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