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Manuel d'histoire : chrétiens intolérants, Saint-Louis précurseur des nazis

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Message par oscar Sam 29 Déc 2012 - 21:38

Tres bon article sur POUR UNE ÉCOLE LIBRE, ou comment corrompre les jeunes esprits des leurs plus jeune age pour leur faire hair le plus tot possible le catholisime...

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oscar
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Masculin Date d'inscription : 06/03/2011
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Message par jaimedieu Sam 29 Déc 2012 - 22:03

C'est scandaleux! D'imposer une distinction chez les juifs à l'époque de St-Louis venait du fait que les juifs étaient des usuriers, pratique condamnée par l'Église. Pour Hitler c'était autre chose, ils n'avaient même pas le droit de marcher sur le trottoir! Effectivement, tout est en place pour mettre en place une haine viscérale des chrétiens dès leur plus jeune âge...J'imagine déjà les enfants de chrétiens persécutés dans les cours d'écoles!
jaimedieu
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Message par Titi Dim 30 Déc 2012 - 10:17

En plus, st Louis imposait une distinction chez les juifs mais les protégeait aussi :

"Pour conduire ses sujets au salut, le roi de France interdit les jeux d'argent, le prêt à intérêt, la prostitutionN 1 et punit le blasphème. Il prend des mesures contre les juifs :
En mars 1240, il organise à la demande du pape Grégoire IX le « procès du Talmud », pour statuer sur l'accusation de juifs convertis au christianisme, selon lesquels le Talmud contient un certain nombre d'invectives contre Jésus-Christ et contre la Sainte Vierge. La controverse sur le sujet se tient à Paris, sous la présidence de Blanche de Castille. Le rabbin Yehiel de Paris représente les juifs. Eudes de Châteauroux, proviseur de la Sorbonne, et l'abbé Nicolas Donin, juif apostat à l'origine de la dénonciation (il avait été excommunié par Rabbi Yehiel en 1225), concluent que le reproche est fondé. Le roi fait alors brûler vingt-quatre charrettes de traités talmudiques à Paris;
En 1254, il bannit de France les juifs qui refusent de se convertir au catholicisme. Ce décret fut annulé quelques années plus tard en échange d'un versement d'argent au trésor royal ;
En 1269, il impose aux juifs de porter des signes vestimentaires distinctifs. Pour les hommes, un rond d'étoffe jaune, la rouelle, sur la poitrine et un bonnet spécial pour les femmes. La couleur jaune est le symbole de la couleur de l'or représentant le péché d'avarice. En mettant en garde la population, ces signes permettent de les différencier et d'empêcher ainsi les mariages mixtes.

D'après l'historien Jean Richard, Louis IX, fidèle à la mission d'évangélisation, garde l'espoir de les convertir et les protège de toute exaction"

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Là, j'ai mis un extrait d'article de wikipédia parce que c'est tout ce que je trouve pour référencer ce que je dis plus haut mais il y a quelques temps je l'avais trouvé ailleurs aussi, plus détaillé.
Titi
Titi

Date d'inscription : 28/09/2012

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Message par Invité Dim 30 Déc 2012 - 14:12

C'est une tentative pour déprécier l'image d'une haute figure de la Chrétienté. Vouloir juger les siècles passés est toujours une attitude très futile.
Pour nous permettre d'y voir plus clair, voici un article qui apporte des propos plus nuancés:
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Saint Louis, le roi chrétien
Par Lecomte Bernard, publié le 11/01/1996
Le médiéviste Jacques Le Goff publie une biographie de Louis IX. Il nous dit ici pourquoi il a préféré le fils de Blanche de Castille à tout autre souverain.

- L'EXPRESS: Pourquoi avoir choisi de passer dix années de votre vie avec Saint Louis?
JACQUES LE GOFF: D'abord, j'ai eu envie d'écrire une biographie. Ensuite, j'ai choisi un personnage qu'il soit possible d'approcher véritablement, au-delà de son image mythique ou des suppositions historiques.

- Pourquoi celui-là, pourquoi pas Clovis?
Sur Clovis, on ne sait rien: c'eût été un autre exercice. Avant le xive siècle, en Occident, il n'y a que trois personnages sur lesquels on puisse écrire une vraie biographie: l'empereur Frédéric II et saint François d'Assise, qui ont suscité plusieurs excellents livres; et Saint Louis, à propos duquel, m'a-t-il semblé, il restait encore à faire - ses deux meilleurs biographes, l'Américain William Jordan et le Français Jean Richard, ayant choisi de raconter plutôt l'homme de la croisade. Or Saint Louis, par sa personne, son oeuvre, son témoignage, déborde très largement ce thème. Ajoutez que le personnage est fascinant et qu'il a joué un rôle immense: parler de lui, c'est évoquer toute la Chrétienté de l'époque. Enfin, nous disposons sur lui de sources exceptionnelles: d'abord, comme il fut canonisé, on a écrit beaucoup de choses, hagiographiques mais intéressantes, sur sa vie; et, surtout, il y a l'extraordinaire témoignage de Joinville, son ami et chroniqueur, qui l'a accompagné partout, y compris en Terre sainte. La biographie de Joinville est d'ailleurs la première à être écrite par un laïque, et en langue française. Pour la première fois, grâce à lui, nous entendons un roi parler en français!

- Louis IX a été à la fois roi et saint. Est-il possible de concilier à ce point politique et religion?
Il y a eu d'autres rois saints avant lui: dans le haut Moyen Age, lors de l'installation des royaumes barbares, comme le Burgonde Sigismond; puis autour de l'an mille, lors de la conversion de peuples entiers au christianisme, comme le Hongrois Etienne ou le Norvégien Olav. Mais Saint Louis est un roi saint d'un type nouveau, car c'est sa conduite personnelle, d'abord, qui lui vaut d'être saint. Il sera d'ailleurs le dernier du genre.

- L'historien William Jordan l'a décrit déchiré entre son devoir royal et sa dévotion...
Je soulignerais plutôt, quant à moi, la cohérence entre son aspiration à la sainteté et sa conduite en politique, ce qui n'occulte nullement difficultés et contradictions. Un exemple? Saint Louis, à table, a un statut spécial et un cérémonial royal à respecter, mais, très attaché à la tradition monastique, il pratique aussi jeûne et abstinence, il ne boit pas de vin pur, il invite des pauvres, etc. Cela est également vrai de son comportement politique.

- Evoquons d'abord le roi Louis IX. Comment le situer?
A mi-chemin entre le règne de son grand-père Philippe Auguste et celui de son propre petit-fils Philippe le Bel, Saint Louis incarne le passage de la monarchie féodale à la monarchie moderne: celle-ci ne repose plus sur les rapports personnels du roi avec ses vassaux, mais sur ceux du roi en tant que chef de l'Etat (on dit alors le royaume ou la Couronne) avec ses "sujets". Cette construction de l'Etat moderne se fait selon des formes transitoires, progressivement, évitant tout traumatisme institutionnel...

- Cela tient peut-être aussi à la longueur de son règne, commencé à l'âge de 12 ans?
Non. Robert le Pieux, Philippe Ier ou Philippe Auguste ont fait preuve d'une même longévité. Qui dira à quel point le hasard biologique - les morts prématurées, le sexe des descendants - a déterminé le destin de la France! Et si le père de Saint Louis n'était pas mort à 39 ans? Et si son frère aîné avait vécu? N'oublions pas que Louis IX fut d'abord un roi enfant. Or, même si l'on observe actuellement une tendance à réhabiliter l'enfant au Moyen Age, celui-ci, en réalité, est quantité négligeable au xiiie: un roi mineur, c'est un handicap énorme. On cite à l'envi l'Ecclésiaste: "Malheur à la ville dont le prince est un enfant!" Un roi enfant est incapable de se défendre dans les affaires terrestres et d'être un intermédiaire valable pour ses barons auprès de Dieu...

- Heureusement, il y a Blanche de Castille...
Certes. Et le caractère exceptionnel des relations du roi et de sa mère, sur le plan tant personnel que politique. Mère possessive, "régente" avant la lettre, cette étrangère - elle est Espagnole - se révèle un très grand politique. Jusqu'au départ de Louis pour la Terre sainte, en 1248, on peut parler d'une double monarchie, exercée en réelle affection et en remarquable intelligence.

- Louis IX modernise donc l'Etat?
Il consolide la monarchie: il double notamment les baillis et les sénéchaux - les préfets de l'époque - d' "enquêteurs" désignés pour relever les abus de l'administration royale, pour faire régner la justice et la paix. Saint Louis veut faire du roi le garant de la justice: tous les sujets du royaume (sauf dans les affaires religieuses, d'ailleurs étroitement contrôlées) peuvent en appeler désormais à la justice royale. Voilà le fondement des futures cours d'appel. A partir de 1254, cette section de la cour qui administre la justice en son nom va prendre le nom de Parlement...

- Révolutionnaire, Saint Louis?
On ne peut pas dire cela. Le roi est moderne, certes, mais l'homme reste enraciné dans la tradition. Il est le premier roi de France qui ait connu son grand-père, cela compte! Sa dévotion, sa foi procèdent plutôt du xiie siècle.
Comment un roi peut-il accéder à la sainteté en commençant par lutter contre les cathares, en exécutant les préceptes de l'Inquisition et en réprimant les juifs?
Attention à ne pas verser dans l'anachronisme! Faisons un effort de compréhension de l'époque, et de mise en perspective. Les cathares? C'est davantage son père, Louis VIII, qui a lutté contre les albigeois. Louis IX a poursuivi son action, mais il ne s'est pas beaucoup intéressé au midi de la France, sur lequel régnera son frère Alphonse de Poitiers. Sa responsabilité n'est pas nulle, mais il faut donc la relativiser. L'Inquisition? D'abord, un roi si pieux ne pouvait pas aimer les hérétiques, coupables de mettre en péril aussi bien l'orthodoxie de la foi que la cohésion du royaume. Ensuite, dans la tradition chrétienne du xiiie, le roi est le bras séculier de l'Eglise dans son royaume: si celle-ci ordonne au souverain d'exécuter les sentences de ses tribunaux, celui-ci doit obéir.

- Et ses mesures antisémites?
Prenons d'abord garde aux mots: il ne s'agit pas d'antisémitisme (celui-ci n'apparaîtra qu'au xixe), mais d'un antijudaïsme, de nature essentiellement religieuse. Louis IX, profondément chrétien, n'aime pas ces juifs qui ont refusé de reconnaître le Christ. Il condamne le Talmud parce que celui-ci, à ses yeux, dit des horreurs sur Jésus et présente la Vierge comme une gourgandine! Le roi, par ailleurs, n'aime pas ces gens qui constituent un corps étranger à l'intérieur du royaume qu'il cherche à unifier. Il est vrai que Saint Louis a été déconcerté par ce problème. "Les chrétiens ont un chef, se dit-il, c'est l'évêque. Les juifs n'ont personne, je dois donc être l'évêque des juifs: les punir quand ils se comportent mal, mais aussi les protéger quand ils sont injustement attaqués..." Il reste que Saint Louis a bien été un persécuteur des juifs.

- Au point de leur imposer, en 1269, le port de la rouelle?
C'est l'Eglise qui a pris cette décision au quatrième concile du Latran, en 1215. Saint Louis a longtemps refusé de l'appliquer, notamment par souci d'intégration des juifs à la communauté nationale. Mais il a cédé, à la fin de son règne, à la pression des juifs convertis de son entourage, dont le rôle fut extrêmement néfaste.

- Ce saint roi fut, par ailleurs, celui de la construction des plus belles cathédrales: Reims, Chartres, Notre-Dame...
Pas du tout! Il n'y est pour rien. Mis à part la Sainte-Chapelle, qui n'en est pas une, les cathédrales sont uniquement l'oeuvre de l'Eglise, et non de la monarchie.
Il fut bien, en revanche, l'instigateur des dernières croisades!
Certes. Il est même remarquable que Saint Louis se soit croisé à une époque où cela se faisait de moins en moins. Les croisades sont liées à la féodalité, l'échec de celles-là annonçant déjà la fin de celle-ci. Quand il se croise, Saint Louis scandalise, il s'oppose à sa propre mère - qui mourra avant son retour. Mais, tout croisé archaïque qu'il soit, il tente de changer l'esprit de la croisade, mêlant objectifs militaires et souci de conversion religieuse. François d'Assise ne l'a pas précédé en vain en Terre sainte! Un exemple: parti avec tous les préjugés antimusulmans de l'époque, le roi de France se rend compte que ces gens-là sont des religieux, il est frappé par leur piété, il est sidéré par la bibliothèque religieuse que l'émir emporte avec lui sous sa tente, même à la guerre. Enfin, l'individu Saint Louis allait aussi chercher en Terre sainte, plus ou moins, le martyre.

- Est-ce pour cela que l'Eglise a canonisé Louis IX en 1297, soit vingt-sept ans après sa mort?
Il y a une raison politique: le nouveau pape Boniface VIII veut alors se ménager de bonnes relations avec le roi de France. Mais il y a une raison plus profonde et plus novatrice: Saint Louis fut d'abord un roi chrétien idéal; or, dans son cas, les miracles attachés à sa personne comptèrent moins que les vertus de l'individu lui-même.

- Justement, l'individu, dites-vous, est une invention de son époque...
Au Moyen Age, ce qui compte, ce sont les groupes, les communautés: ordres religieux, confréries, lignages, dynasties, communautés de village, etc. A partir de la fin du xiie, l'individu apparaît, notamment dans les ordres religieux: saint Bernard est le premier à émerger de son ordre, comme saint François d'Assise se distinguera au xiiie siècle. Saint Louis a intéressé comme homme. Son caractère, son humilité s'y prêtaient. Son sens du vedettariat, aussi: le chêne de Vincennes, sous lequel il rendait la justice, quelle formidable mise en scène! De nos jours, ce roi-là aurait crevé l'écran!

Jacques Le Goff, 72 ans, professeur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), est l'un des plus grands médiévistes européens. On lui doit de nombreux ouvrages, dont Pour un autre Moyen Age, L'Imaginaire médiéval, La Naissance du purgatoire, etc.
Outre son monumental
Saint Louis, il publie ce mois-ci Une vie pour l'Histoire (entretiens avec Marc Heurgon, La Découverte), préfacé par François Furet.

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Message par cédric Lun 31 Déc 2012 - 11:58

Merci et bravo pour ces articles, la vérité et le discours officiel sont décidément 2 choses bien différentes !

cédric

Date d'inscription : 24/11/2012

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