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Mémoire du Coeur immaculé de Marie

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Mémoire du Coeur immaculé de Marie Empty Mémoire du Coeur immaculé de Marie

Message par etienne lorant Sam 8 Juin 2013 - 10:47

Livre d'Isaïe 61,9-11.
Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m'a enveloppé du manteau de l'innocence, il m'a fait revêtir les vêtements du salut, comme un jeune époux se pare du diadème, comme une mariée met ses bijoux. Comme la terre fait éclore son germe, et le jardin, germer ses semences, le Seigneur Dieu fera germer la justice et la louange devant toutes les nations.

Premier livre de Samuel 2,1.4-5.6-7.8abcd.
Mon cœur exulte à cause du Seigneur ;
mon front s'est relevé grâce à mon Dieu !
Face à mes ennemis, s'ouvre ma bouche :
oui, je me réjouis de ta victoire !

L'arc des forts sera brisé,
mais le faible se revêt de vigueur.
Les plus comblés s'embauchent pour du pain,
et les affamés se reposent.

Le Seigneur fait mourir et vivre ;
il fait descendre à l'abîme et en ramène.
Le Seigneur rend pauvre et riche ;
il abaisse et il élève.

De la poussière, il relève le faible,
il retire le malheureux de la cendre
pour qu'il siège parmi les princes,
et reçoive un trône de gloire.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,41-51.
Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume. Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent.
Pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher.
C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être. » Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements
.


Tant le Livre d'Isaïe que le Psaume nous montrent comment Marie, lors de la salutation à Elisabeth, s'est mise à exprimer son bonheur à sa cousine avec les mots du Magnificat, en reprenant des louanges à Dieu qu'elle avait gardées et remuées dans son coeur depuis l'annonce de l'ange Gabriel.

Mais ni le coeur de louange, ni les forces de la jeunesse, ni même la grande foi, n'empêcheront que Marie - comme chacun de nous (ce qu'il est très précieux de savoir) - ait connu comme nous l'incompréhension, la douleur, la peine... Certes, la grâce divine apporte avec elle tout ce qui est nécessaire, de joie, de force et d'amour, pour suivre Jésus. Mais elle nous entraîne aussi dans l'épreuve. Marie n'y échappe pas, comme le montre cet épisode de Jésus perdu, puis retrouvé au temple.

La vie chrétienne n'est pas exempte de souffrance morale. Lors de ma toute première participation à la "Fête de la Miséricorde divine", j'avais escompté une très grande joie. Je me réjouissais par avance des congratulations de la part de celles et ceux qui, depuis Montréal, m'avaient permis de suivre ma formation. Je vins à la première messe du matin et j'en sortis tout content, pressé de partager ma joie avec d'autres.

Or, étrangement, ce dimanche tout particulier, je n'ai trouvé personne à qui parler. Personne dans ma famille, personne chez les Clarisses, personne non plus sur le web. Vers midi, j'ai réalisé que ce jour de ma première "fête de la Miséricorde", tournerait en désolation de solitude.. J'en ai éprouvé une très vive contrariété. Je suis parti au hasard des chemins car je me disais: cette peine, je vais la tuer, je l'épuiserai en priant et en marchant et si je n'obtiens pas de réponse à ma prière, du moins je vais tellement me fatigué que je tomberai endormi.

A 18h00, toujours priant, toujours souffrant, je suis rentré chez moi, j'ai de nouveau supplié le Seigneur et quand j'ai repris le petit Journal de sainte Faustine, tout de suite, je suis tombé sur la question qui m'avait torturé tout l'après-midi:

- Que faire, Seigneur, si je suis repoussé et rejeté par les gens, particulièrement par ceux sur lesquels j'ai le droit de compter. et cela aux moments où j'en ai le plus besoin? Et Jésus répondait : Prends la résolution de ne jamais t'appuyer sur les gens. Tu feras de grandes choses si tu t'abandonnes entièrement à ma volonté et que tu dis: "Non point comme je le veux, mais selon Ta volonté, ô Dieu, qu'il en soit ainsi. "
Sache que ces paroles prononcées du fond du coeur élèvent l'âme en un instant, au sommet de la sainteté. Pour une telle âme, j'ai une prédilection particulière, une telle âme me rend grande gloire, une telle âme emplit le ciel du parfum de sa vertu; mais sache que cette force que tu as en toi pour supporter la souffrance tu la dois à la fréquente sainte Communion, viens donc souvent à cette source de miséricorde et puises-y avec le vase de la confiance tout ce dont tu as besoin
. (1487)

A cette lecture, je me suis senti libéré d'un seul coup du fardeau intérieur qui m'avait obligé à basser le front toute cette superbe journée solitaire. Sur ma route, durant ma marche, j'avais croiés a journée, sur la route j'avais croisé une dame âgée qui jetait de quoi picorer à des oiseaux, au bord d'une route. Dieu sait pourquoi, cette scène m'avait projeté au coeur de l'angoisse.

Cet épisode date de l'année 2004 - je n'en ai jamais oublié aucun détail. Au cours des mois qui suivirent, je fus "détaché" du groupe de Montréal et il ne m'advint certes rien de tout ce que mon imagination exaltée avait pu produire. Mais je suis au travail - et cela est bien.

etienne lorant

Date d'inscription : 25/11/2010

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