Le Cardinal Burke dénonce la dénaturation du mariage

Dénaturation du mariage : une situation diabolique qui vise à détruire les familles

Interrogé sur la dénaturation du mariage, qui a été légalisée dans plusieurs pays, le cardinal Burke déclare :


"Tout d'abord, je voudrais souligner la nécessité de beaucooup prier jeûner. La rapidité alarmante de la réalisation de l'agenda homosexuel devrait éveiller chacun de nous et nous alarmer sur l'avenir de notre nation. C'est un travail de tromperie, un mensonge au sujet de l'aspect le plus fondamental de notre nature humaine, notre sexualité humaine, qui, après la vie elle-même nous définit. Il n'y a qu'un seul endroit d'où ces types de mensonges viennent, à savoir Satan. C'est une situation diabolique qui vise à détruire les individus, les familles, et finalement notre nation.

Comment en sommes-nous arrivés à ce point ? Le fait que ces sortes d'«unions» ont été légalisées est une manifestation d'une culture de la mort, d'une culture anti-vie et anti- famille qui existe dans notre pays depuis un certain temps. Nous, catholiques, n'avons pas bien combattu parce que nous n'avons pas appris notre foi catholique, en particulier dans la profondeur nécessaire pour répondre à ces graves maux de notre temps. C'est un échec de la catéchèse à la fois des enfants et des jeunes qui a cours depuis cinquante ans. Ce sujet est abordé, mais il a besoin d'attention beaucoup plus radicale. Je peux dire cela parce que j'étais l'évêque de deux diocèses différents.

Après cinquante ans de cela, nous avons de nombreux électeurs adultes qui soutiennent les politiciens avec des positions immorales parce qu'ils ne connaissent pas leur foi catholique ni son enseignement à l'égard de l'attirance homosexuelle et le désordre inhérent des relations sexuelles entre deux personnes du même sexe. Par conséquent, ils ne sont pas en mesure de défendre la foi catholique dans cette affaire.

Ce qui a aussi grandement contribué à cette situation est une exaltation de la vertu de tolérance qui est faussement considérée comme la vertu qui régit toutes les autres vertus. En d'autres termes, nous devrions tolérer d'autres personnes dans leurs actions immorales dans la mesure où nous semblons également accepter le mal moral. La tolérance est une vertu, mais ce n'est certainement pas la principale vertu, la vertu principale est la charité. Charité signifie dire la vérité, surtout la vérité sur la vie humaine et de la sexualité humaine. Alors que nous aimons l'individu, nous désirons le meilleur pour celui qui souffre d'une inclination à s'engager dans des relations sexuelles avec une personne du même sexe. Nous devons avoir en horreur les actions elles-mêmes parce qu'elles sont contraires à la nature elle-même que Dieu a créée.

La vertu de charité nous conduit à être gentil et compréhensif à l'individu, mais aussi à être ferme et constant à s'opposer au mal lui-même. Cette confusion est largement répandue. Je l'ai rencontrée plusieurs fois moi-même en tant que prêtre et évêque. C'est quelque chose que nous devons simplement aborder. Il y a beaucoup trop de silence - les gens ne veulent pas en parler parce que le sujet n'est pas "politiquement correct." Mais nous ne pouvons pas rester silencieux plus longtemps ou nous trouver nous-mêmes dans une situation qui sera très difficile à inverser."


Michel Janva


Une des plus haute forme de contrôle jamais découverte est l`aveuglement spirituel, intellectuel et psychologique. L`aveuglement psychologique inclue souvent la promotion de la débauche sexuelle.


LA VRAI DÉFINITION DE LA CHARITÉ CHRÉTIENNE - la lutte contre le mal et pour le bien - le bien selon Dieu et le mal selon Dieu pas selon l`homme.

Le premier devoir de la charité est d'obéir aux ordres de Dieu, de s'y soumettre, et d'avoir confiance aux promesses divines. Ceux qui aiment Dieu, est-il dit dans l'Ecclésiastique, se rempliront de sa loi, c'est-à-dire l'étudieront, la connaîtront, la pratiqueront -  

Celui-là m'aime, qui garde mes commandements . Qui non diligit me, sermones mcos non servat (Joann. siv. 24)

Tous ceux qui ne m'aiment pas, aiment la mort, dit le Seigneur dans les Proverbes  (vin. 36) la seconde mort - l`enfer.

Si les hommes répudient ma loi, dît le Seigneur par la voix du
Psalmiste, s’ils ne marchent pas selon mes jugements, si ils profanent ma justice et transgressent mes commandements, je visiterai leurs iniquités la verge à la main, et je frapperai leurs péchés. (LXXXVIII. 31-33.)

La crainte du Seigneur est un moyen sûr d'aimer Dieu. La crainte excite, dit saint Augustin; mais l'amour guérit les blessures que fait la crainte :. Il faut nécessairement, dit saint Basile, que la crainte agisse et qu'elle soit comme l'introductrice de la piété; la charité vient ensuite. (Epist.


Poème du Moyen-Âge -  Vous y apprendrez comment on doit peiner ici-bas pour y accomplir la Loi de Dieu, cette Loi à laquelle obéissent les hommes de biens.


L`inflexibilité catholique est la charité catholique

En ces jours où toute attaque contre une erreur ou une mauvaise personne est la marque d'un manque de charité, il est bon d'entendre l'enseignement traditionnel de l'Église, qui nous apprend à lutter contre cette fausse opinion libérale. Même si cette opinion peut paraître séduisante, au fond, elle est le mépris pour le bien des hommes, les droits de la vérité catholique et l'amour authentique de Dieu. C'est ce que le Père. Sard y Salvani nous enseigne.

Fr. Felix Sard y Salvani

Il est souvent nécessaire de déplaire ou d'offenser une personne, pas pour son propre bien, mais pour délivrer une tierce personne du mal qu'il inflige. Il y a alors une obligation de charité afin de repousser l'injuste violence de l'agresseur. On peut utiliser les moyens qui sont nécessaire à la défense sur l’agresseur. Tel serait le cas, si on voyait un bandit de grand chemin attaquer un voyageur. Dans ce cas, il faut au moins prendre les mesures pour rendre l'agresseur impuissant et cela serait un acte de vraie charité.

Le bien suprême est le bien divin, tout comme Dieu est pour tous les hommes le voisin de tous les voisins. En conséquence, l'amour dû à un homme, qui est notre voisin, doit toujours être subordonné à celui qui est dû à notre Seigneur. Pour son amour et son service, nous ne devons pas hésiter à déplaire aux hommes. Le degré de notre offense envers les hommes ne peut être mesuré que par le degré de notre devoir envers Dieu.

La charité est principalement l'amour de Dieu en premier, et seulement en deuxième vient l'amour du prochain pour l'amour de Dieu. Sacrifier l`amour de Dieu revient aussi a abandonner l`amour du prochain. Par conséquent, offenser notre prochain pour l'amour de Dieu est un véritable acte de charité. Ne pas offenser notre prochain pour l'amour de Dieu est un péché.

Le libéralisme moderne a renversé cet ordre. Il impose une fausse notion de la charité: en premier notre voisin, et, ensuite seulement, le cas échéant, vient l`amour de Dieu. Par ses accusations répétées d 'intolérance dans la presse à notre égard, il a réussi à déconcerter même des catholiques fervents.

Mais notre règle est trop simple et trop concrète pour admettre des idées fausses. La règle est la suivante :  La rigidité catholique est la charité catholique.

Cette charité est pratiquée envers le prochain, lorsque, dans son propre intérêt, il est critiqué et châtié. Elle est pratiquée à l'égard d'un tiers quand il est défendu contre une agression injuste venant d'une autre personne , comme quand il est protégé de la contagion de l'erreur en démasquant ses auteurs et complices et en les montrant sous leur vrai jour comme inique et pervers. Elle est pratiquée par rapport à Dieu quand, pour sa gloire et à son service, il devient nécessaire de faire taire toutes les considérations humaines, à fouler aux pieds tout respect humain, de sacrifier tous les intérêts humains - même la vie elle-même - pour atteindre les plus hautes fins célestes.

L`inflexibilité catholique est la pratique de cet amour pur qui constitue la charité souveraine catholique.


(Fr. Félix Sarda y Salvany, le libéralisme est un péché, Rockford: TAN, 1993, pp 94-95)
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Une sage prudence doit gouverner la charité envers le prochain. « La charité elle-même, devient dangereuse, si elle passe la mesure.»
Celui qui aime quelqu`un doit considérer la nature et les qualités de celui qu`il aime et ne pas le chérir plus que il ne le mérite. Car si les justes bornes de la charité se trouvent dépassées, ni l`un ni l`autre, ne seront exempts de péchés» - St-Jérôme - homélie - Orig in Lucam hom 25.


Le péché d'être silencieux

Vincent de Beauvais

Faire face à la taciturnitatis peccatum (le péché d'être silencieux) en général, Vincent de Beauvais explique ce grave défaut moral. Car on sait que, tout comme un excès de loquacité est un vice, l'est aussi, parfois, celui d`être trop taciturne. En effet, il y a un temps pour se taire et un temps pour parler (Eccles 3:7); Saint-Isidore: La langue doit être contrôlée, mais pas arrêté car c'est un vice, en se taisant que de permettre à quelqu'un qui est indigne ou incapable d'être choisi pour les promotions et les honneurs, ou de permettre à quelqu'un de digne de perdre sa dignité, des biens ou des honneurs.

La même chose peut être dit que si, dans les réunions du conseil, vous gardez le silence par ignorance ou par malice et donc cacher la vérité aux autres conseillers. De même, au cours d'une audience, si vous voyez quelqu'un faire une accusation frauduleuse ou être condamné injustement, et vous ne parlez pas, vous péchez. Et si vous ne parvenez pas à blâmer les détracteurs qui diffament injustement les autres en offrant des excuses ou en louant la personne diffamée, vous péchez en restant silencieux. De même, quand vous voyez qu'un mot doit être dit pour édifier, instruire, exhorter quelqu'un ou le corriger quand cela est nécessaire, vous commettez un péché, si vous retenez ce conseil salutaire. C'est pourquoi Isaïe dit: Malheur à moi, parce que j'ai tenu ma paix (6:5). La même chose est dite dans l'Ecclésiastique: Et ne te retient pas de parler dans le temps du salut (4:28).

Ce commandement est destiné principalement aux hiérarques et les greffiers qui se taisent. Néanmoins, leur défection oblige tous les laïcs à prendre la parole, comme Vincent de Beauvais, cité ci-dessus le dit et surtout lorsqu'on se réfère aux prélats, ce qui signifie que même ceux qui ne sont pas investis de la dignité sacerdotale, ont une obligation de parler.

Cette obligation de parler s`applique en particulier aux prélats et a tous ceux qui dirigent ou prennent soin des âmes. Ceci est clairement indiqué dans l'Exode: 28, dont le précepte dit de placer de petites cloches en alternance avec des grenades accrochées aux chasubles pour que le prêtre soit entendu quand il entrait ou sortait du sanctuaire et donc ne voulait pas mourir. Saint Grégoire explique cela en disant: Le prêtre qui pénètre dans le sanctuaire mourra si le son n'est pas entendu, car il va attirer sur lui-même la colère du Juge éternel si le son de la prédication ne vient pas de lui-même. Ezéchiel,. 33:6: Et si la sentinelle voit venir l'épée, et ne sonne pas de la trompette: et le peuple ne se protège pas, et que l'épée vienne, et prenne une âme parmi eux: il est en effet emmené dans son iniquité , mais je redemanderai son sang de la main du gardien.


(Vincent de Beauvais, Speculum quadruplex sive spéculum maius,
Graz, Akademische Druck-Verlagsanstalt, 1964, col. 1228)

La nécessité d'un type spécial de militantisme

Le déclin a commencé quand les catholiques ont cessé d'être intransigeants et agressif envers le mal. Seule une réaction énergique et agressive est capable d'arrêter les progrès du mal. Le vrai problème n'est pas que les gens mauvais sont si audacieux, mais que les bonnes personnes sont moins intolérantes au mal.

Le mal commence à gagner quand les bons catholiques perdre ce genre de militantisme intransigeant.

La raison de ce militantisme intolérant est liée au dynamisme des passions. Qu'est-ce qui se passe dans la société en général reproduit simplement ce qui se passe dans l'âme des individus. Les passions déchaînées ont un dynamisme extrêmement puissant qui se dilatent à l'intérieur et dominer la personne.

Au lieu de tenir fidèlement aux règles de l`Évangile, les catholiques ont adopté le sophisme révolutionnaire qui prêche, que il est toujours nécessaire de montrer une certaine tolérance envers le mal et faire quelques concessions à l'ennemi, afin de maintenir la paix.

De par la faiblesse de l`obéissance a la doctrine est venu la mise en place de la Révolution à l'intérieur de la chrétienté, la destruction progressive de ce corps social, et de l'infiltration de la Révolution à l'intérieur de l'Église catholique elle-même de telle sorte que la Révolution pourrait triompher dans le monde entier. C'est ce que nous avons aujourd'hui.

ENFIN UN PRÊTRE QUI OSE DIRE LA VÉRITÉ PAR AMOUR DE DIEU...

MILLE MERCISSSSSSSSSSS MichelT de nous le partager

Cela me réchauffe le cœur et me sens moins seule a crier la vérité...

Que Dieu vous Bénisse et vous Garde...

Je vous garde dans mes prières......

 

En Union de Prières...