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Prologue de l'Evangile selon st Jean

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Message par etienne lorant Mar 31 Déc 2013 - 10:16

Avec une salutation particulière pour "jaimedieu"

7e jour dans l'Octave de Noël

Première lettre de saint Jean 2,18-21.

Mes enfants, nous sommes à la dernière heure. L'Anti-Christ, comme vous l'avez appris, doit venir ; or, il y a dès maintenant beaucoup d'anti-christs ; nous savons ainsi que nous sommes à la dernière heure.
Ils sont sortis de chez nous mais ils n'étaient pas des nôtres ; s'ils avaient été des nôtres, ils seraient restés avec nous. Mais pas un d'entre eux n'est des nôtres, et cela devait être manifesté.
Quant à vous, celui qui est saint vous a consacrés par l'onction, et ainsi vous avez tous la connaissance.
Je ne vous dis pas que vous ignorez la vérité, mais je vous dis : « Vous la connaissez », et la vérité ne produit aucun mensonge.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.


Dans les premiers siècles, l'Eglise naissante connaissait déjà ses grands débats, selon les conceptions et traditions bien ancrées des peuples que l'annonce de l’Évangile gagnait pour le Seigneur. De la sorte, il est tout à fait clair que les juifs devenus chrétiens ont eu de grandes difficultés à renoncer à leurs traditions et de partager leur repas avec des non-juifs.
De même, les grecs, férus de philosophie, qui ne voulurent même pas entendre saint Paul lorsque celui-ci se mit à leur parler de la résurrection. Et que dire des romains et de leur longue et sanglante résistance, qui firent périr tant et plus de croyants dans les supplices les plus divers ?

Donc, comme le dit saint Jean, il y eut bien des anti-christs dès le commencement de l'évangélisation. "Nous sommes à la dernière heure", dit l'apôtre. Cette réflexion, je l'aime beaucoup, car c'est une vérité pour moi : depuis la résurrection du Christ, chacun de nous vit cette dernière heure. Car nous tous qui avons été baptisés, nous sommes de cette dernière heure dont parlait Jean. Pour toute âme qui se convertit par la puissance de l'Esprit-Saint, cette dernière heure, en dépit de tous les anti-christs et les annonciateurs de fin des temps, est une heure bienheureuse et douce.

Dans l’Évangile, Jean nous parle du précurseur, Jean le baptiste, le dernier des prophètes. Eh bien, à notre façon, nous sommes tous et toutes prophètes, que ce soit par la parole, l'écrit ou le geste. Je ne parle évidemment pas de tous les "annonciateurs d'apocalypse" qui se promènent, hélas, sur de très nombreux sites en semant la peur dans les esprits". Or l'annonce de l'Evangile n'a pas fait de nous des hommes et des femmes qui craignent, mais des esprits vivants, ensemencé de l'amour de Jésus - et qui porteront du fruit.

Dans cette idée, bonne et heureuse année à tous et à toutes !

etienne lorant

Date d'inscription : 25/11/2010

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Message par etienne lorant Ven 3 Jan 2014 - 16:40


Homélie du pape François, pour le dernier jour de l'année

L’apôtre Jean définit le temps présent avec précision : « La dernière heure est arrivée » (1 Jn 2, 18). Cette affirmation – qui revient dans la messe du 31 décembre – veut signifier que, par la venue de Dieu dans l’histoire, nous sommes déjà dans les « derniers temps », après quoi, le passage final sera la seconde venue définitive du Christ. Naturellement, on parle ici de la qualité du temps, pas de sa quantité. Avec Jésus la « plénitude » du temps est arrivée, plénitude de sens et de salut. Il n’y aura plus de nouvelle révélation, mais la manifestation plénière de ce que Jésus a déjà révélé.

C’est dans ce sens que nous sommes dans la « dernière heure » : chaque moment de notre vie n’est pas provisoire, mais définitif et chacune de nos actions est chargée d’éternité ; de fait, la réponse que nous donnons aujourd’hui à Dieu qui nous aime en Jésus-Christ, a une incidence sur notre avenir. La vision biblique et chrétienne du temps et de l’histoire n’est pas cyclique, mais linéaire : c’est un chemin qui va vers un accomplissement. Une année qui est passée ne nous conduit donc pas à une réalité qui finit, mais à une réalité qui s’accomplit, c’est un pas supplémentaire vers le but qui est devant nous : un but d’espérance et de bonheur, parce que nous rencontrerons Dieu, la raison de notre espérance et la source de notre allégresse.

Tandis que l’année 2013 arrive à son terme, recueillons comme dans une corbeille les jours, les semaines, les mois que nous avons vécus pour tout offrir au Seigneur. Et demandons-nous, courageusement : comment avons-nous vécu le temps que Lui nous a donné ? L’avons-nous utilisé surtout pour nous-mêmes, pour nos intérêts, ou avons-nous su le dépenser aussi pour les autres ? Combien de temps avons-nous réservé pour « demeurer avec Dieu », dans la prière, dans le silence, dans l’adoration ?...

Et pensons aussi, nous, citoyens romains, à cette ville de Rome. Que s’est-il passé cette année ? Que se passe-t-il et que se passera-t-il ? Quelle est la qualité de la vie dans cette ville ? Cela dépend de nous tous ! Quelle est la qualité de notre « citoyenneté » ? Cette année, avons-nous contribué, à notre mesure, à la rendre plus vivable, ordonnée, accueillante ? De fait, le visage d’une ville est comme une mosaïque dont les tesselles sont tous ceux qui y habitent. Certes, qui est investi d’une autorité à une responsabilité majeure, mais chacun est co-responsable, Rome est une ville d’une beauté unique. Son patrimoine spirituel et culturel est extraordinaire. Et pourtant, à Rome aussi, il y a tant de personnes marquées par des misères matérielles et morales, des personnes pauvres, malheureuses, souffrantes, qui interpellent la conscience non seulement des responsables publics, mais de tout citoyen. A Rome on ressent peut-être de façon plus forte ce contraste entre l’environnement majestueux et riche de beauté artistique, et le malaise social de ceux qui ont plus de mal. Rome est une ville pleine de touristes, mais aussi pleine de réfugiés. Rome est pleines de gens qui travaillent mais aussi de personnes qui ne trouvent pas de travail ou font des travaux sous-payés et parfois indignes ; et tous ont le droit d’être traités avec la même attitude d’accueil et d’équité, parce que chacun est porteur de la dignité humaine.

C’est le dernier jour de l’année. Que ferons-nous, comment agirons-nous l’an prochain, pour rendre notre ville un peu meilleure ? La Rome de l’année nouvelle aura un visage plus beau encore si elle est encore plus riche en humanité, hospitalité, accueil ; si nous sommes tous attentifs et généreux envers ceux qui se trouvent en difficulté ; si nous savons collaborer avec un esprit constructif et solidaire pour le bien de tous. La Rome de l’année nouvelle sera meilleure si personne ne la regarde « de loin », comme une carte postale, ne regarde sa vie que « du balcon », sans s’impliquer dans les nombreux problèmes humains, des problèmes d’hommes et de femmes qui, à la fin … et depuis le début, que nous le voulions ou pas, sont nos frères. Dans cette perspective, l’Eglise de Rome se sent le devoir d’apporter sa contribution à la vie et à l’avenir de la ville - mais c’est son devoir ! -: à l’animer grâce au ferment de l’Evangile, à être un signe et un instrument de la miséricorde de Dieu.

Ce soir, nous concluons l’Année du Seigneur 2013 en le remerciant et en demandant pardon, les deux choses ensemble, remercier et demander pardon. Rendons grâce pour tous les bienfaits que Dieu a accordés, et surtout pour sa patience et pour sa fidélité, qui s’est manifestée au cours des temps, mais de façon singulière à la plénitude des temps, quand « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme » (Gal 4,4).

Que la Mère de Dieu, dans le nom de laquelle nous commencerons demain une nouvelle étape de notre pèlerinage terrestre, nous enseigne à accueillir le Dieu fait homme, afin que chaque année chaque mois, chaque jour soit plein de son Amour éternel.

Traduction de Zenit, Anita Bourdin

etienne lorant

Date d'inscription : 25/11/2010

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