Expérience de mort imminente: mon témoignage.
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Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Bonjour,
Comme je l'avais dit dans ma présentation j'ai vécu une expérience de mort imminente, et suite à plusieurs événements notamment sur ce forum qui m'ont fait cogiter et qui ont du laisser percevoir quelque chose de moi qui n'avait rien à voir avec l'expérience que j'ai vécu, j'ai décidé de publier mon récit de A à Z avec l'aide des modérateurs (encore merci à eux tous). Si vous êtes du genre à être perturbé par ce qui concerne la mort, que vous êtes jeune, ou encore que vous préféreriez ne pas savoir ce que j'ai vu, alors il suffira de ne pas cliquer sur le spoiler ci-dessous, pour les autres bonne lecture:
Comme je l'avais dit dans ma présentation j'ai vécu une expérience de mort imminente, et suite à plusieurs événements notamment sur ce forum qui m'ont fait cogiter et qui ont du laisser percevoir quelque chose de moi qui n'avait rien à voir avec l'expérience que j'ai vécu, j'ai décidé de publier mon récit de A à Z avec l'aide des modérateurs (encore merci à eux tous). Si vous êtes du genre à être perturbé par ce qui concerne la mort, que vous êtes jeune, ou encore que vous préféreriez ne pas savoir ce que j'ai vu, alors il suffira de ne pas cliquer sur le spoiler ci-dessous, pour les autres bonne lecture:
- NDE:
- J'ai 8 ans au moment des faits. Je suis au CE2 et j'ai choisis de faire natation le mercredi après midi, grâce à l'école, on peut faire une activité extra-scolaire pour trois fois rien . Imaginant que j'allais barboter dans l'eau et jouer là ou j'ai pieds, j'ai voulu choisir un sport qui se fait dans l'eau, à cet âge là je trouvais ça rigolo. A l'école comme ailleurs, j'ai l'habitude d'être premier de la classe, premier à la course, premier en tout, j'écoute la moitié de la consigne et je me lance dans l'exercice, le finit au moment ou la maîtresse termine d'expliquer, et c'est toujours tout juste. J'ai l'habitude comme ça, je pense à cette époque que les adultes parlent beaucoup pour ne rien dire et que les élèves écoutent beaucoup trop et que ça les empêche de bien faire. Alors ce matin là, la séance débute vers 9h et demie comme d'habitude, et doit durer jusqu'à 11h et demie, comme tout les mercredi. Comme d'habitude, quand les moniteurs demandent qui n'est pas encore allé à l'atelier plongée, je me fais tout petit (on vous met dans le grand bassin et on vous apprend à utiliser masque, tuba, palmes, etc) . J'ai dit que je trouvais ça amusant d'être dans l'eau, mais pour ce qui était de nager et d'aller là ou je n'avais pas pieds, j'étais un vrai caillou. Habituellement les enfants qui n'étaient pas à l'aise pouvaient mettre la ceinture en mousse qui fait flotter ou prendre une planche pour s'aider, mais pas à l'atelier plongée, dont le but était d'être sous l'eau... Et bien sur comme c'était l'avant dernière séance de l'année, mon nom allait forcément arriver tôt ou tard. Ça ne manque pas, je faisais partie de ceux qui n'y avaient jamais pris part, le moniteur dit donc mon nom et j'allais donc avec le petit groupe désigné. On nous explique comment nettoyer le masque si il a de la buée, comment se servir du tuba, comment faire sortir l'eau du tuba si il y en a dedans, on nous demande de faire des largeurs (et non pas des longueurs puisque le bassin est coupé en deux pour séparer le groupe plongée du reste), le moniteur nous dit d'aller de l'autre côté du bassin le plus vite possible d'abord sans masque et sans rien, en nageant la tête sous l'eau pour apprendre à remonter respirer au bon moment, il marque une pause et semble avoir finit son explication, tout les enfants étaient déjà dans l'eau au bord de la piscine à écouter, je pars donc, j'arrive à nager jusqu'au milieu en me disant tout fier de moi que je suis très rapide puisque personne ne m'a encore rattrapé, je me suis senti très malin une fraction de seconde, avant de me rendre compte que les enfants au bords continuaient de bavarder avec le moniteur et qu'aucun d'eux n'étaient partis. Je me dis que je vais me faire gronder de ne pas avoir fait ce qui était demandé en même temps que tout le monde, j'hésite à revenir en arrière, je suis déjà vraiment loin du bord. En même temps je commence à fatiguer (je suis un caillou dans l'eau je l'ai dit...), je me dis tant pis pour l'aller retour, je ferais juste l'aller, arrivé au bout je sortirais de l'eau et reviendrai par le bord à pieds, et je me ferais gronder mais au moins je meurs pas. Et là très bêtement, je me met à penser à un fait divers qui est passé aux infos quelques temps plus tôt : un petit garçon à la piscine qui s'est fait happer au fond de l'eau à cause d'une bouche de filtration réglée trop fort et qui est resté coincé au fond, mort noyé. Je regarde avec appréhension la bouche de filtration en dessous de moi : elle est bien fermée, elle est normale, et je fatigue de plus en plus, mes mouvements se font maladroits, je progresse de plus en plus lentement, la bouche de filtration n'y est pour rien, mais je suis bien trop loin du bord pour me rattraper à quoi que ce soit. A cette époque je ne sais pas encore que le corps s'aligne avec la tête quand on est dans l'eau, donc je reste vertical dans l'eau, je bat des jambes pour rester à la surface et je n'avance plus du tout, je met met à paniquer, je me dis cette fois c'est fichu je vais couler dès que je serais épuisé, quelque chose m'a fait penser « essaie de penser à quelque chose de bien pour ta dernière pensée ». C'est vrai que l'image mentale que j'avais était vraiment sans intérêt à ce moment là : je pensais à un personnage de télé qui disais « non c'est la fin ! ». Alors j'ai pensé à ma mère, mon père, mon frère, mes animaux, toute ma famille, ça a été très vite, j'ai voulu appeler « au secours ! » et au moment ou j'ai décidé de faire ça, le noir total, je sens juste que tout devient noir et que l'eau m'entoure très vite. Mon corps est sous 2 mètres d'eau environ (le grand bassin), j'ai fait une syncope une fraction de seconde avant de passer sous la surface de l'eau, ce qui m'a surement permis de ne pas mourir définitivement (j'ai su beaucoup plus tard, cette année même) que quand quelqu'un se noie par accident, il est conscient sous l'eau, donc au bout de moins d'une minute son corps à le réflexe de le faire respirer, il avale de l'eau dans ses poumons et ne peux plus remonter à la surface, alors que quelqu'un qui est noyé intentionnellement et qui est assommé avant d'être jeté à l'eau n'aura pas ce réflexe puisqu'il est inconscient, et que donc ses poumons resteront rempli d'air et il flottera (c'est pas joyeux désolé mais c'était en médecine ça parlait de criminologie). Au moment ou je reprend conscience, je suis seul au bord de l'eau, à l'opposé du groupe. Je comprend pas tout de suite comment j'ai fait : j'ai réussi à atteindre le bord finalement ? Je vais retourner au groupe d'enfants et on verra bien si on me gronde ou pas. Le problème c'est que j'ai beaucoup de mal à faire le tour. Je peux pas bouger mes jambes. En fait je les vois plus. Ni rien d'autre d'ailleurs. J'essaie de me regarder dans la vitre : je vois rien. Je n'ai plus de reflet. Je regarde les lignes d'eau flottantes accrochées contre cette vitre (elles sont enlevées de l'eau pour les exercices). Il y en a jusqu'à très haut. Sauf qu'au lieu de ne faire que regarder, je me retrouve au plafond. J'ai regardé en l'air, je me suis retrouvé en l'air. Vraiment malin... Pourtant j'ai pas peur. Je comprend vaguement que je suis surement plus dans mon corps parce qu'il est perdu. Je sais que je suis pas mort, je me dis « j'ai juste à attendre que le maître nageur me voit, c'est une piscine, avec tout ces enfants y en aura bien un qui va voir mon corps au fond de l'eau et le dire, et on viendra me sauver ». Quelque chose quelque part me dit que j'en ai plus que pour 10 minutes. C'est bien, mais comment je vais savoir moi ? Et là je me rappelle qu'il y a la pendule de la piscine. Je regarde l'heure : 10h20 et quelques. Je n'ai pas eu besoin de me déplacer pour bien voir les chiffres qui étaient loin : il m'a suffit de le vouloir pour « zoomer ». Je me suis dit qu'il fallait que j'aille dire moi-même au maître nageur de me sauver sinon personne n'allait le faire : ils étaient toujours entrain de discuter au bord de l'eau ! Bête comme je suis j'ai toujours peur de me faire gronder si je reviens à pied en faisant le tour, donc j’attends qu'ils aient finit l'exercice pour revenir. Je regarde depuis le plafond les enfants faire des largeurs aller-retour, ils font 2 allers retours par dessus mon corps et personne ne réagit... Peut-être qu'ils n'osent rien dire ? Moi aussi ça m'aurait paru surréaliste de dire à un prof « monsieur y a un enfant noyé dans l'eau ». Il faudra bien qu'on me sorte de là... Je regarde encore l'heure, je m'ennuie : 10h30. On m'avait dit que ce serait trop tard... Les enfants retournent au bord, le maître nageur se remet à leur parler. Je les regarde bien, je vois leurs corps et aussi à travers eux, des tâches de lumière, c'est comme si l'intérieur d'eux étaient des fils de lumières qui tissaient un réseau entre eux. Ils en avaient beaucoup dans la tête et le dos. Groupés tous ensembles ils brillaient plus forts, comme des épis de blés en plein soleil. Mon corps à moi n'avait pas de lumière, il était au fond de l'eau et il était vide. Même si je pouvais regarder tout ça, me déplacer, descendre, monter au plafond, je m'ennuyais énormément. On ne pouvait rien faire dans mon état. J'essaie de parler au maître nageur, mais je n'arrive pas à parler, j'arrive juste à penser. Il entend pas ce que je pense. C'est comme si j'étais pas là... Les autres enfants j'y pense même pas, j'ai toujours été timide quand j'étais enfant, et encore plus avec les autres enfants qu'avec les adultes. Les enfants repartent pour des allers-retours ; je me dis que ce n'est plus la peine d'attendre quoi que ce soit d'eux et que je vais profiter pour m'amuser de mon côté, puisque je suis plus obligé de faire l'exercice, de toutes façons on ne me voit pas. J'oublie que mon corps est sous l'eau, tout ça, je passe à travers la baie vitrée, je vais faire un tour derrière les cyprès, je vais au parking, la voiture de maman n'est pas là pour venir me chercher : elle avait dit qu'elle irait chez le coiffeur pendant que j'étais là... Je réalise que je n'ai pas le droit de sortir pendant la séance, qu'elle ne serait surement pas contente (je sais vraiment pas pourquoi je me préoccupais de ça...) Mais dans le ciel quelque chose m'attire : il ne faisait pas très beau, il y avait un voile de nuage et en plein dedans, un espèce de tube lumineux : ça fait penser à un tunnel, je le regarde, je regarde le reste, à côté de lui tout semble noir et blanc. Si j'y vais je sais pas ce que je vais trouver, pourtant ça me semble l'endroit logique où aller à présent. J'essaie d'y aller, je commence à avancer lentement, plus j'avance plus ça va vite, puis une fois que je m'y trouve je suis projeté à très grande vitesse, j'arrive dans un endroit de lumière, partout c'est de la lumière : le sol ressemble à des nuages faits de lumières, les côtés aussi, au dessus de moi aussi, et devant la lumière semble déboucher sur quelque chose d'autre mais je ne me sens pas attiré par ça. Quelqu'un est là avec moi, ce quelqu'un ne ressemble à rien de précis que je puisse décrire, je peux dire surtout que ce quelqu'un brille très fort, il ne fait pas mal aux yeux quand on le regarde, c'est quelqu'un d'extrêmement gentil et patient, comme il voit que je me demande ce que je dois faire ici il m'amène devant quelque chose, il ouvre quelque chose qui me permet de voir en bas : je vois à travers le plafond de la piscine municipale et je vois les enfants agglutinés autour du maître nageur, ils sont toujours comme des tâches de lumière à travers leurs corps, à ce stade là moi je ne suis plus invisible, je suis comme ces tâches de lumière mais sans le corps de chair autour. C'est comme si je n'avais plus de bras mais que leur essence subsistait : il restait uniquement leur rôle, leur fonction, pareil pour ma tête, j'ai vaguement une tête, un tronc, des bras, le tout tissé de lumière. On est penchés tous les deux sur cette scène et on regarde, pendant ce temps il m'explique que je peux rester ici et traverser les espèces de portes que j'ai vu et y rester pour toujours en attendant que mes proches viennent, ou redescendre avec tout ce que ça implique, sachant que si je redescend, j'aurais plus de facultés qu'avant à discerner ce qui est bon ou mauvais, que je saurais plus qu'avant ce qu'il y a dans la tête des autres gens, mais qu'ils risquent eux d'encore moins savoir ce qu'il y a dans la mienne et que je risque surtout de faire des choses qui me rendront indigne de revenir passer les portes, car tout ce que j'avais fait jusqu'à présent était plutôt neutre, mais que désormais je saurais comprendre si je fais du mal ou du bien aux autres donc je n'aurais pas d'excuses si je faisais quelque chose de mauvais. Un seul faux pas pouvait m'interdire l'accès. Je me suis demandé quel était l’intérêt alors de redescendre pour risquer de perdre ça (je ne sais pas ce que c'est « ça » mais « ça » semblait vraiment prometteur), il me dit rappelle toi ta dernière pensé, j'ai dit de penser à quelque chose de vraiment important. J'avais pensé à ma famille, à mon grand frère. Il a changé l'image qu'il y avait par l'ouverture, on ne voyait plus la réalité, on voyait maintenant ma maison, dans la maison il y avait ma mère qui rentrait à la maison et qui annonçait mon décès à mon père et mon grand frère. Il m'a montré le passé : je suis dans une piscine dans le jardin, la fois ou j'ai failli couler et que mon frère m'a sortit de l'eau à la force des bras. (c'est un souvenir qui s'était produit l'été précédent, je me suis dit que c'était nul de mourir de la façon qu'il m'avait sauvé une fois, ça rendait vain ses efforts, lui ne souhaitait pas que je meure noyé). J'ai sentit ce qu'ils sentiraient si je mourrais définitivement, la culpabilité de n'avoir rien pu faire, la tristesse de devoir vivre comme ça, j'ai aussi eu accès à des choses plus troublantes concernant leur passé et leurs psychologies, sans moi ils risquaient de reporter un amour étouffant et dépourvu d'affection sur mon frère, alors que quand on était deux on partageait ça, avant de voir ça je m'en rendais pas compte, c'est une fois que j'ai eu accès à cette info que j'ai compris que parfois certaines de leurs paroles étaient là pour faire du mal, sans qu'ils le sachent eux-même. J'ai décidé de revenir partager le poids psychologique d'avoir des parents qui étaient blessés dans leur cœur depuis l'enfance par leurs propres parents avant eux, et ainsi de suite (dans la famille on a de sérieux antécédents)... J'avais l'occasion inouïe de mettre fin à un cercle vicieux qui durait depuis des générations, le jeu en valait la chandelle. J'ai décidé de redescendre. Je suis donc redescendu là où j'étais précédemment ; on m'a fait passer par le tunnel dans l'autre sens, c'est le quelqu'un qui m'a aidé à descendre, tout seul j'étais bloqué. J'étais de nouveau au bord de la piscine, cette fois il était 10h40 passées, j'ai vu le maître nageur agenouillé à côté de moi à me regarder, les enfants étaient toujours dans l'eau, agglutinés au bord de la piscine (celui où je me trouvais moi, donc en face de celui du début du récit où ils attendaient leurs instructions), personne ne faisait rien, quelqu'un est venu dire quelque chose au maître nageur, un autre moniteur, qui est parti en marchant à vive allure (est-ce que la personne allait téléphoner aux pompiers ou quelque chose comme ça?), je me suis dit « chouette enfin on m'a sauvé », j'ai voulu retourner dans mon corps, ça a été noir et je me suis réveillé, j'ai toussé j'ai craché une gorgée d'eau, les gens ont eu l'air soulagés, je n'ai pas été surpris, je me suis pas dit « qu'est-ce que je fais là », à ce moment là j'étais encore dans la continuité de ce qui venait de se produire, on m'a laissé respirer quelques minutes allongé puis le moniteur m'a dit d'aller m'asseoir sur le banc du fond de la piscine et de regarder le temps qu'il restait. J'ai attendu ¾ d'heure dans un état proche de celui du légume, je pensais plus du tout à ce qui s'était passé, je regardais pas les exercices comme on me l'avait demandé, je me demandais plutôt comment j'allais dire à ma mère que je m'étais noyé parce que j'avais pas attendu la fin de la consigne … Elle est venue me chercher, personne n'a été lui parler de ce qui était arrivé, à la fin de la séance elle je suis parti dans les vestiaires avec les autres enfants, elle est venue aux vestiaires m'aider à me changer, elle m'a dit « ça c'est bien passé ? », j'ai dit oui le plus normalement du monde et comme si j'avais déjà oublié, je me suis souvenu j'ai dit « je me suis noyé aujourd'hui ». Elle répond « quoi ?! Mais qui est-ce qui surveillait ? Comment ça tu t'es noyé puisque tu es là ? », j'ai voulu expliquer que j'avais coulé, que j'étais sorti de moi, mais j'ai rien su dire, je me suis mis à pleurer, alors elle a été chercher un moniteur. On l'a adressée au moniteur qui m'a sorti de l'eau. Apparemment c'était pas le même que celui qui était à côté de moi à mon réveil, vu que quand je me suis réveillé, il était sec. Elle lui a demandé ce qu'il s'était passé : « Oh c'est rien de grave un petit malaise dans l'eau, vous devriez quand même faire une échographie des poumons pour voir si il n'y a pas d'eau dedans ». Ma mère : « à ce point là ? Il est resté longtemps sans respirer? » « Non ça a duré qu'une ou deux minutes ». Ses yeux sont restés fixes pendant qu'il disait ça, un mensonge. Moi j'ai rien dit. « Dis merci au monsieur il t'as sauvé la vie ». Je dis « merci ». « De rien, c'est mon travail on est là pour ça ». J'étais pressé de partir d'ici au plus vite, ça s'est finit sur des « mercis au revoir vous aussi etc ». Plus tard j'ai fait cette fameuse radio, pas une goûte d'eau dans mes poumons. J'ai su raconter plus tard à mes parents comment j'avais fait pour arriver au milieu de l'eau, comment j'ai été fatigué et comment j'ai coulé, mais j'ai été incapable de leur expliquer avec mes mots d'enfants donc j'ai simplement dit « c'était tout noir ». Bien plus tard, j'ai pu reparler de ça avec eux à l'occasion d'une émission débile sur le paranormal qui essayait de faire du sensationnel avec des témoignages de NDE. Tout les récits ressemblaient à mon souvenir, c'est là que j'ai compris que c'était un truc un peu à part, et que j'étais loin d'être seul à avoir vu ça. Mais avant ça j'osais même pas le raconter, j'ai cru que je passerai pour un fou, ou qu'on allait me dire que j'inventais des choses et que mentir c'est pas bien. J'avais peur qu'on ne me croie pas. Mes parents n'ont pas su me questionner là dessus ils n'ont jamais pensé que j'étais resté 20 minutes sous l'eau avec ce qu'ont dit les moniteurs, et les moniteurs s'étaient gardés de parler de l'incident jusqu'à ce que ma mère les questionne, puis ensuite ont mentit sur ce qui s'était passé, sur le moment j'ai pas cherché à comprendre j'avais 8 ans, plus tard je me suis dit qu'ils avaient surement peur de perdre leur place ou qu'on porte plainte contre l'établissement... Voilà c'est tout ce dont je me souviens.
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Merci pour votre témoignage
Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
C'est un peu grâce à vous si je me suis décidé
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Merci pour votre témoignage spectre.
C'est un sujet que l'Église n'a pas tranché, ni la science mais je crois que ce n'est pas dans son champ d'activité, le spirituel et l'au-delà n'est pas dans les compétences de la science humaine mais relève de la science divine et du domaine de l'âme en laquelle la science humaine ne croit pas, donc ne peut juger.
C'est un sujet qui requiert la foi et personne ne peut prouver que cela est vrai ni que ce n'est pas vrai, on y croit ou pas.
Pour ma part si on réfère un peu à l'enseignement de l'Église sur cette question de l'au-delà ou ce qui se passe juste après la mort, il y a 4 possibilités de lieu où l'homme peut aller après la mort, l'enfer, les limbes(sujet non encore tranché par l'Église sur son existence réel ou non), le purgatoire et enfin le Paradis. Vous aviez l'âge de 8 ans à cet évènement donc pas encore vraiment responsable de vos actes devant Dieu mais vous n'aviez pas reçu le baptême donc on peut éliminer probablement l'enfer et ça n'y ressemblait pas vraiment, mais il y a aussi une chose que nous devons penser avant de songer que c'est le lieu définitif de votre voyage, avant tout, avant qu'une destination vous soit donnée des 4 énumérés plus-haut il faut avant tout passer en jugement devant Dieu et peut-être est-ce l'antichambre de ce lieu où vous vous êtes rendu, si vous n'étiez pas revenu sur terre peut-être est-ce le lieu suivant où vous vous seriez rendu et non l'accès immédiat des 4 destinations possibles. Ceci n'est que mon interprétation personnelle, c'est ce qui me vient à l'esprit en écrivant et ça me semble des plus logique, on ne peut aller aux lieux mentionnés sans passer d'abord par le jugement de notre âme.
C'est un sujet que l'Église n'a pas tranché, ni la science mais je crois que ce n'est pas dans son champ d'activité, le spirituel et l'au-delà n'est pas dans les compétences de la science humaine mais relève de la science divine et du domaine de l'âme en laquelle la science humaine ne croit pas, donc ne peut juger.
C'est un sujet qui requiert la foi et personne ne peut prouver que cela est vrai ni que ce n'est pas vrai, on y croit ou pas.
Pour ma part si on réfère un peu à l'enseignement de l'Église sur cette question de l'au-delà ou ce qui se passe juste après la mort, il y a 4 possibilités de lieu où l'homme peut aller après la mort, l'enfer, les limbes(sujet non encore tranché par l'Église sur son existence réel ou non), le purgatoire et enfin le Paradis. Vous aviez l'âge de 8 ans à cet évènement donc pas encore vraiment responsable de vos actes devant Dieu mais vous n'aviez pas reçu le baptême donc on peut éliminer probablement l'enfer et ça n'y ressemblait pas vraiment, mais il y a aussi une chose que nous devons penser avant de songer que c'est le lieu définitif de votre voyage, avant tout, avant qu'une destination vous soit donnée des 4 énumérés plus-haut il faut avant tout passer en jugement devant Dieu et peut-être est-ce l'antichambre de ce lieu où vous vous êtes rendu, si vous n'étiez pas revenu sur terre peut-être est-ce le lieu suivant où vous vous seriez rendu et non l'accès immédiat des 4 destinations possibles. Ceci n'est que mon interprétation personnelle, c'est ce qui me vient à l'esprit en écrivant et ça me semble des plus logique, on ne peut aller aux lieux mentionnés sans passer d'abord par le jugement de notre âme.
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
En tout cas je pense que vous avez bien fait de revenir car vous l'avez fait pour les autres malgré le risque de "tout perdre". Vous n'avez pas cédé à l'envie de voir et vous avez fait des concessions sur la façon d'être des autres pour qu'ils ne souffrent pas. Ce n'était pas à votre avantage mais à celui des autres. Je pense que cette forme de charité pèsera dans la balance à votre mort définitive.
Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
D'ailleurs quitte à imaginer on peut aussi penser que ce choix était en fait une sorte d'épreuve dans le cadre du jugement dont parle Rémi. Vous étiez donc peut-être déjà dans la phase de jugement.
Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
TIti a écrit:Je pense que cette forme de charité pèsera dans la balance à votre mort définitive.
Eh bien si j'ai bien compris non, ça ne comptera pas, puisqu'on m'a laissé le choix je l'ai donc fait de mon plein gré, en fait, me demandez pas pourquoi parfois certains aspects de cette "justice" m'échappent un peu, mais ça c'est sur que non, c'est un peu comme au jeu: vous avez gagné de l'argent, vous avez le droit de le garder et partir mener la belle vie ou le remettre en jeu pour espérer gagner plus. Même si c'est pour aider vos proches que vous voulez plus d'argent, vous le faites de vous même et tant pis pour vous si vous perdez tout au final. M'enfin, on verra bien de toutes manières, le tout est de faire de son mieux, tant qu'on est en vie rien n'est joué d'avance, tout peut basculer dans les dernières secondes
Rémi en effet ça n'avait rien à voir avec l'enfer, c'était bien trop lumineux, bien trop "gentil", comme vous dites ça ressemblait d'avantage à un hall d'entrée ou quelque chose comme ça. Quant au nom de l'endroit, l'entité ne l'a pas nommé, et je ne me souviens pas d'avoir été jugé, c'était comme si cet être me montrait ma vie à la télévision en quelque sorte, il regardait avec moi mais ne me regardait pas moi, on aurait dit que le but premier était surtout de m'informer sur ce que j'avais pu faire/ne pas faire, mais je n'ai pas eu une seule forme de jugement, le seul jugement que j'entendais c'était le mien, je savais ce que moi j'en pensais mais c'est tout. Il n'a pas fait une seule remarque du style "ça tu n'aurais pas du" ou "c'est bien d'avoir dit ça" etc. J'imagine que l'en haut ne se prononce pas avant l'heure réelle de la mort? Peut-être pour ne pas qu'on agisse en fonction et ne pas fausser nos actions? Par exemple quelqu'un qui aurait un bon jugement pourrait devenir orgueilleux en le sachant, et ça n'aurait pas été le cas s'il ne l'avait pas su? Là je n'ai que des peut-être...
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Sur ce lieu où nous allons après la mort, nous savons probablement tout ce don il est utile de savoir, soit que durant cette vie nous préparons notre vie future, si notre coeur devient esclave des plaisirs terrestres et pas trop soucieux de Dieu, notre coeur, notre conscience après notre trépas choisira de lui-même où il doit aller, l'enfer pour les esclaves de leurs passions et les athées et le purgatoire et le paradis pour les justes et les croyants et peut-être les limbes pour d'autres ??? En savoir plus ne servirait de rien, tout ce don nous avons besoin de savoir se trouve dans la Parole de Dieu dans la Bible et dans l'enseignement des pères de l'Église. Une chose est primordiale pour vous présentement spectre, c'est de vous faire baptiser au plus tôt comme vous le recommandait le personnage qui vous parlait, cela vous aidera grandement à préparer votre vie éternelle auprès de Dieu, surtout si vous continuez votre démarche spirituel en recevant la première communion et la confirmation pour que vous puissiez recevoir davantage les grâces de Dieu reçues lors des communions et des confessions fréquentes.
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Oui c'est ce que je me dit aussi, je veux qu'on me baptise ou bien que je meure en essayant de recevoir le baptême, mais tant que je pourrais je ne compte pas renoncer à le recevoir! Ça s'avère plus ardu que prévu je comprend vraiment pas pourquoi... Sachant que je ne pourrais pas suivre ça comme on suit un "cursus classique" (je ne peux pas mettre ma famille au courant, et d'autres choses du même genre), on dirait que personne ne veut prendre la responsabilité, tout les gens que je rencontre me disent que "ça ne marche pas comme ça", pourtant ce sera ça ou rien, je sais d'avance qu'une fois baptisé, il faudra que j'attende pour recevoir un enseignement, communier, et aller jusqu'au bout Apparemment personne ne veut baptiser quelqu'un qui va recevoir son baptême et ne réapparaître qu'un an plus tard. Un prêtre m'a dit "ce n'est pas grave si vous mourrez maintenant puisque vous avez sincèrement souhaité votre baptême"... Il ne sait surement pas que c'est grave d'avoir la capacité d'être baptisé, d'avoir rencontré quelqu'un qui puisse baptiser, et de repartir en ne l'étant toujours pas. Des fois j'hésite à faire forcing et à rester planter comme un piquet jusqu'à ce qu'on me baptise ou qu'on me mette dehors, j'y réfléchis de plus en plus sérieusement, s'il faut en arriver là...
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Je ne comprend pas cette manière de faire de certains prêtres qui ont devant eux un adulte consentant ayant une base de la foi et voulant décourager les gens de se faire baptiser. On est pas en face de parents qui veulent faire baptiser leurs enfants mais ne se soucieront pas de son éducation de la foi catholique, là il est plus normal de prendre son temps avant de baptiser l'enfant mais là nous sommes devant un adulte consentant et pleinement conscient de ce qu'il fait. Je ne pense pas que les apôtres faisaient enquête avant de baptiser les adultes, quelques explications sur la foi, quelques consentement et puis on donne le baptême comme le recommande le pape François, pourquoi décourager les gens de se faire baptiser. Il y a probablement des prêtres mieux intentionnés dans votre coin sinon essayer d'entrer en contact avec l'abbé Zanotti qui maintenant semble-t-il se retrouve à Paris dans la chapelle du Bac, un numéro de téléphone ou une adresse courriel doit se trouver facilement. Le démon veut vous décourager et Dieu veut probablement que vous Lui montriez votre attachement, vos efforts le Lui prouveront.
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Voici des informations pour contacter ce prêtre ou la paroisse à Marseille dans laquelle il est encore jusqu'à septembre. Peut-être qu'il pourra vous conseiller d'autres prêtres plus près de chez vous et qui facilitent comme lui l'accès au baptême.
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Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Merci Comme dit je vais tenter sur mon lieu de vacances (plus qu'une semaine à attendre maintenant!) et on verra bien si ça ne donne rien j'utiliserai votre lien Titi. Moi aussi j'ai du mal à comprendre, les seuls qui voudraient bien sont pressés, déjà pour arriver à les voir en chair et en os c'est entre deux messes expédiées, ils disent "revenez tel jour" pour les explications dont vous parliez, puis tel jour ils ont eu un empêchement car ils sont demandés ailleurs etc... Ils sont tellement prisés, je ne peux pas leur en vouloir, en plus on voit bien qu'ils veulent mais ne peuvent pas Le jour où je vivrais seul j'irais habiter tout près d'une Eglise comme ça j'aurais plus ce genre de soucis Je ne veux pas passer une semaine chaque fois pour attendre une messe du Dimanche où je sois disponible moi aussi pour grappiller à peine 5 minutes de conversations précipitées où on a rien le temps de me dire... Mes efforts le prouveront surement oui, je vais tout faire pour en tout cas ^^
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Il serait vraiment temps que ces prêtres se réveillent, et surtout obéissent à notre Pape qui demande qu'on Baptise tous ceux qui le demandent.
Beaucoup ne veulent même plus enterrer les morts, ni même Baptiser, est-ce qu'ils réalisent qu'il auront des comptes à rendre à Dieu pour toutes les âmes...
Sans doute que certains infiltrés ne comprennent pas, que les âmes qu'ils repoussent, désirent tellement Aimer Dieu Sainte Trinité qu'elles seront Sauvées malgré tout, ils sombreront seuls...
Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. (Luc 18:16)
Amazone- Modérateur
- Date d'inscription : 31/12/2010
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Pas forcément. Si je n'y parvenais pas aussi c'est que je n'aurais pas assez cherché, si Dieu veut que j'aille jusqu'à Paris pour être baptisé ben, c'est comme ça, c'est pas la faute des autres, si je veux/dois faire quelque chose c'est aussi à moi de faire le maximum de mon côté. Mais pour l'instant j'attend de voir si ça marche comme ça ça me permettra d'avoir un endroit suffisamment facile d'accès pour me rendre à l'église et suffisamment éloigné de chez moi pour être tranquille. Ce serait parfait quoi!
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Une précision : pour l'Eglise catholique, pas de limbes.
Enfin, ca ne remets pas en cause la Foi, cela peut être vu comme un détail qui a changé récemment, pas de quoi modifier le Credo :-)
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En résumé, la raison : les limbres constituent une vision trop restrictive du Salut. Soyons donc dans le Joie !
Enfin, ca ne remets pas en cause la Foi, cela peut être vu comme un détail qui a changé récemment, pas de quoi modifier le Credo :-)
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En résumé, la raison : les limbres constituent une vision trop restrictive du Salut. Soyons donc dans le Joie !
Dernière édition par zeugme le Mar 24 Juin 2014 - 22:10, édité 1 fois
zeugme- Date d'inscription : 04/04/2011
Localisation : France
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Vous nous donnez-là une belle leçon ! BRAVO.Spectre a écrit:c'est pas la faute des autres
Halte aux plaintes incessantes sur l'Eglise et les prêtres, une version moderne de la paille et de la poutre peut-être ?
Je ne sais pas pourquoi votre réflexion me mets tellement en joie ?
Je pense que c'est une invitation à l'action et c'est bon de l'entendre. Agissons et ne nous plaignons pas sans cesse.
Merci pour votre témoignage et votre belle leçon, un véritable upercut fraternel
zeugme- Date d'inscription : 04/04/2011
Localisation : France
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Content que vous soyez content. De toutes façon on ne saurait le dire, je n'ai pas franchi le genre de portes donc bon... Ce qu'il y avait derrière restera un mystère, c'est surement pas plus mal, qui sait si on arrive à vivre en sachant ce qu'il y a de l'autre côté? Mais ça fait drôle d'imaginer qu'il n'y ai pas de limbes, où iraient ceux pour qui il ne s'est même pas produit une seconde d'existence hors du ventre maternel par exemple, donc qui n'ont pas pu croire en Dieu? La seule chose qui pourrait rendre le tout logique serait qu'on croit tous en Dieu de base parce qu'on viendrait de lui et donc on s'en rappellerai encore, quand j'étais petit je me rappelles que je pensais à Dieu avant même qu'on m'en ai parlé, je ne savais pas le nommer ni rien, mais j'y pensais des fois, par contre ça m'a passé en grandissant puisque personne n'évoquait jamais ça nulle part, donc à force de voir tout le monde "vivre sans" j'ai du trouver ça normal j'imagine, tout ça s'est mis en sourdine jusqu’à la NDE. Et après de nouveau je n'y ai plus pensé, ma famille me présentais les choses comme un malaise dans l'eau, j'ai plus vraiment pensé à ça jusque vers mes 12 ans. Et encore après ça j'y pensais pas constamment non plus, faut bien continuer de vivre normalement. Et donc ça ferait que si un bébé meurt et que son âme vient de Dieu il retourne à lui parce qu'il en vient? D'ailleurs ça me fait penser, d'où viennent les âmes? J'imagine bien qu'il n'y a pas un atelier "fabrique d'âmes prêt à porter"... Elles viennent de Dieu, ou bien elles proviennent de la fusion du masculin et du féminin? Comme si on était des bouts des âmes de nos parents?
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Spectre a écrit:où iraient ceux pour qui il ne s'est même pas produit une seconde d'existence hors du ventre maternel par exemple
C'est donc avec certitude que l'on peut affirmer que de tels enfants sont sauvés.cathechisle de l'Eglise catholique a écrit:Quant aux enfants morts sans Baptême, l'Eglise ne peut que les confier à la miséricorde de Dieu, comme elle le fait dans le rite des funérailles pour eux. En effet, la grande miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés, et la tendresse de Jésus envers les enfants, qui Lui a fait dire : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas » (Mc 10, 14), nous permettent d'espérer qu'il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans Baptême. D'autant plus pressant est aussi l'appel de l'Eglise à ne pas empêcher les petits enfants de venir au Christ par le don du saint Baptême.
Dieu n'est pas sadique
Spectre a écrit:d'où viennent les âmes? J'imagine bien qu'il n'y a pas un atelier "fabrique d'âmes prêt à porter"... Elles viennent de Dieu, ou bien elles proviennent de la fusion du masculin et du féminin? Comme si on était des bouts des âmes de nos parents?
L'âme est créée par Dieu.
Quand ? Pour moi, au moment de l'union des gamètes mâle et femelle, au moment précis où le mécanisme de création biologique d'un être humain est irrémédiablement enclenché.
Ainsi, on parle de procréation. C'est à dire que l'Homme collabore avec Dieu dans une volonté qui s'exprime biologiquement pour l'Homme et en une création pour Dieu.
zeugme- Date d'inscription : 04/04/2011
Localisation : France
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Ah d'accord! Merci pour ces réponses, et pour ce qui est des enfants sauvés, ça m'aurait étonné le contraire quand même D'ailleurs voilà qui résous aussi par la même occasion le débat sur "faut-il baptiser les enfants qui ne comprennent pas ce qu'est le baptême et les laisser choisir". Ça semble logique en effet que les parents veuillent que leur enfant aille à coup sur au paradis si quoi que ce soit lui arrivait entre sa naissance et un baptême consentit à l'âge adulte... Le meilleur moyen reste donc le baptême le plus tôt possible.
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Saint Thomas d'Aquin disait que notre âme était infuse dans le corps du foetus au 40ème jour de sa conception.
L'idée me semble juste. Bien sûr les 40 jours sont symboliques, mais il en demeure l'idée que l'âme n'est pas le corps, mais un principe supérieur, comme le souffle que Dieu imprima sur le corps d'Adam qu'il avait sculpté.
L'âme doit trouver son origine première en Dieu. Elle doit être ce principe qui, en l'homme, nous fait prendre conscience du divin (elle est présente aussi chez les athées, qui en ont conscience sinon pourquoi se rebelleraient-ils contre Dieu ?).
Une fois infuse dans notre corps, l'âme s'obscurcit du fait du corps, et il nous faudra mener un travail, une fois nés (et dès fois avant) pour retrouver cette lumière.
De plus, une fois nés, un autre obscurcissement vient, celui des croyances véhiculées par la société.
Si le corps vient d'un homme et d'une femme, l'âme tire son origine d'un seul principe. Si l'homme est à l'image de Dieu c'est parce que notre âme émane de Dieu (en quel sens ? je ne saurai le dire). Notre âme reflète des qualités divines. Aussi bien des qualités 'masculines' que 'féminines, mais, étant infuse dans un corps sexué, certaines qualités seront plus présente que d'autres. C'est d'ailleurs pour cela que l'union entre un homme et une femme est essentiel à l'accomplissement (pour ceux qui choisissent la voie de l'union charnelle) car ainsi nous pouvons découvrir des aspects que nous désirons connaître mais que nous ne pouvons atteindre seul.
L'union (d'un homme et d'une femme, ou d'un homme à son Eglise) et ce qui permet de retrouver le trésor de notre âme.
Ce trésor c'est Dieu.
C'est cet appel en nous à dépasser toute limite, et aussi cette volonté (ou cette chute) d'éprouver la limitation, et en premier lieu du corps.
Le malheur est qu'en éprouvant trop les limitations de l'existence, nous en venons à oublier ce qui nous relie à l'infini, à oublier que notre pensée, notre conscience, est véritablement libre !
Les NDE semblent indiquer que la pensée est plus libre que nous n'en avons habituellement l'idée, que lorsque le corps n'exerce plus sa pression sur l'esprit celui-ci voit plus loin, plus en profondeur, plus facilement.
Les récits des NDE ne sont pas le jugement dernier, mais peuvent donner une idée de ce que pourrait devenir notre âme une fois libérée du corps.
L'idée me semble juste. Bien sûr les 40 jours sont symboliques, mais il en demeure l'idée que l'âme n'est pas le corps, mais un principe supérieur, comme le souffle que Dieu imprima sur le corps d'Adam qu'il avait sculpté.
L'âme doit trouver son origine première en Dieu. Elle doit être ce principe qui, en l'homme, nous fait prendre conscience du divin (elle est présente aussi chez les athées, qui en ont conscience sinon pourquoi se rebelleraient-ils contre Dieu ?).
Une fois infuse dans notre corps, l'âme s'obscurcit du fait du corps, et il nous faudra mener un travail, une fois nés (et dès fois avant) pour retrouver cette lumière.
De plus, une fois nés, un autre obscurcissement vient, celui des croyances véhiculées par la société.
Si le corps vient d'un homme et d'une femme, l'âme tire son origine d'un seul principe. Si l'homme est à l'image de Dieu c'est parce que notre âme émane de Dieu (en quel sens ? je ne saurai le dire). Notre âme reflète des qualités divines. Aussi bien des qualités 'masculines' que 'féminines, mais, étant infuse dans un corps sexué, certaines qualités seront plus présente que d'autres. C'est d'ailleurs pour cela que l'union entre un homme et une femme est essentiel à l'accomplissement (pour ceux qui choisissent la voie de l'union charnelle) car ainsi nous pouvons découvrir des aspects que nous désirons connaître mais que nous ne pouvons atteindre seul.
L'union (d'un homme et d'une femme, ou d'un homme à son Eglise) et ce qui permet de retrouver le trésor de notre âme.
Ce trésor c'est Dieu.
C'est cet appel en nous à dépasser toute limite, et aussi cette volonté (ou cette chute) d'éprouver la limitation, et en premier lieu du corps.
Le malheur est qu'en éprouvant trop les limitations de l'existence, nous en venons à oublier ce qui nous relie à l'infini, à oublier que notre pensée, notre conscience, est véritablement libre !
Les NDE semblent indiquer que la pensée est plus libre que nous n'en avons habituellement l'idée, que lorsque le corps n'exerce plus sa pression sur l'esprit celui-ci voit plus loin, plus en profondeur, plus facilement.
Les récits des NDE ne sont pas le jugement dernier, mais peuvent donner une idée de ce que pourrait devenir notre âme une fois libérée du corps.
nathan1000- Date d'inscription : 27/07/2013
Localisation : paris
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Non, même non-symboliquement, si vous étudiez les stades de Carnegie et l'embryogenèse, le 40 ème jour environ semble la période logique durant laquelle le siège de la pensé pourrait exister... Le tube neural est formé vers le 25 ème jour, il est ce dont le système nerveux va dériver, (bon c'est dur de parler en jours c'est trop difficile niveau précision c'est pour ça que ce sont des "stades", mais environ 40 jours pourrait très bien concorder).
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Et cela signifie aussi la fin du désert pour notre corps en formation, en attente que son âme vienne l'accompagner pour la vie.
Les hébreux furent quarante années dans le désert.
Notre exil sur terre vient de ce que nous nous y tenons souvent éloigné de notre âme, mais nous n'avons pas à attendre nos quarante années pour commencer à nous mettre à l'écoute de notre âme et de ce qui en fut la source.
Les hébreux furent quarante années dans le désert.
Notre exil sur terre vient de ce que nous nous y tenons souvent éloigné de notre âme, mais nous n'avons pas à attendre nos quarante années pour commencer à nous mettre à l'écoute de notre âme et de ce qui en fut la source.
nathan1000- Date d'inscription : 27/07/2013
Localisation : paris
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
zeugme a écrit:C'est donc avec certitude que l'on peut affirmer que de tels enfants sont sauvés.cathechisle de l'Eglise catholique a écrit:Quant aux enfants morts sans Baptême, l'Eglise ne peut que les confier à la miséricorde de Dieu, comme elle le fait dans le rite des funérailles pour eux. En effet, la grande miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés, et la tendresse de Jésus envers les enfants, qui Lui a fait dire : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas » (Mc 10, 14), nous permettent d'espérer qu'il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans Baptême. D'autant plus pressant est aussi l'appel de l'Eglise à ne pas empêcher les petits enfants de venir au Christ par le don du saint Baptême.
Dieu n'est pas sadique
Ici remarquez qu'il n'est question que des enfants morts sans baptême et le texte dit ««nous permettent d'espérer»» ce n'est qu'une espérance et non une affirmation, nous devons nous posez ces questions suivantes :
Pour les limbes, probablement que l'Église ne règlera jamais définitivement cette question. Le tout est en lien avec le baptême ; faut-il être baptisé pour hériter du Ciel ? ou les non-baptisés de bonne volonté y seront-ils admis ? Hors les cas de baptême de sang et de désir qui sont admissible à entrer en Paradis, les autres, les païens et les athées de bonne volonté y ont-il accès ? où vont ceux qui ne croient pas en Jésus qui a dit pourtant que nul va au Père que par Lui ?
Tout cela n'est pas toujours évident à trancher. Doit-on croire en Dieu pour pouvoir être à ses cotés ? Ceux qui n'y croit pas mais qui sont quand même de bonne volonté iront-ils en enfer ? ou un lieu intermédiaire sans souffrances et sans la vision de Dieu leur est-il offert ? Tout cela revient à la puissance du baptême et à son obligation.
Quant aux limbes, c'est Benoit XVI qui mentionnait qu'il n'y croyait pas mais je ne pense pas qu'il impliquait l'infaillibilité pontificale dans tout cela, c'était plutôt un avis personnel comme il avait aussi précisé pour ses livres publiés sur la vie de Jésus en 3 tomes, mais il est vrai que l'Église n'a pas tranchée la question définitivement comme on le voit dans cet extrait.
Dès 1984, le cardinal Ratzinger (futur Benoît XVI), alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, considérait à titre personnel que la notion de limbes éternelles n'était qu'une hypothèse et que cette hypothèse pouvait être abandonnée. En 2004, la Commission théologique internationale a entamé une réflexion sur ce sujet. Lors de son assemblée plénière du 2 au 6 octobre 2006, elle a déclaré que « l'idée des limbes éternelles, comme lieu auquel sont destinées les âmes des enfants morts sans baptême, peut être abandonnée sans problème de foi. » Cette conclusion sur les limbes des enfants est confirmée en 2007. D'après le document final, la privation de la vision de Dieu pour ceux qui sont marqués par le péché originel, ainsi que l'avait affirmé Innocent III, demeure un article de foi. La Commission estime toutefois que la privation de la vision de Dieu pour les enfants morts sans baptême et l'existence des limbes sont des « thèses théologiques » ou des « enseignements courants », mais ils n'ont pas la valeur d'un article de foi : « il y a lieu de croire que Dieu pourvoit au salut de ces enfants, précisément parce qu'il n'a pas été possible de les baptiser 8 ». L'existence des limbes n'est pas complètement écartée mais demeure une possibilité parmi d'autres.
zeugme- Date d'inscription : 04/04/2011
Localisation : France
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Spectre écrit "Mais ça fait drôle d'imaginer qu'il n'y ai pas de limbes"
Pour vous ça fait drôle d'imaginer que les limbes n'existent pas.
Pourquoi ?
Notre foi chrétienne est basée sur les Saintes Ecritures
Où trouvez-vous dans les Saintes Ecritures trace des limbes ?
Il n'en est question nul part et donc tout ce qui se rajoute aux textes bibliques n'est qu' hypothèses (juste ou fausse)
Il est évident que Dieu pourvoit au salut de ceux qui ne peuvent pas être baptisés
Le bandit sur la croix n'était pas baptisé et il est allé au ciel directement
Il aurait pu descendre de la croix il se serait fait baptiser
La Bible nous enseigne que celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé
Il faut deux conditions pour le salut : croire et être baptisé
Les deux vont ensemble et jamais l'une sans l'autre
Etre que baptisé et refuser de croire en Dieu ne donne pas le salut
Refuser le baptême est un signe de non foi sauf dans des cas extrêmes
Un bébé inconscient ne peut ni croire ni accepter ou refuser le baptême
C'est impossible pour lui.
Mais il ne rejette pas Dieu volontairement par choix. C'est simplement que c'est impossible pour lui
Mais il ne refuse pas de croire ou de recevoir le baptême
Donc automatiquement il est sauvé par grâce et par amour de Dieu pour tous les hommes
Petite précision que signifie croire ?
Croire c'est pas croire en jésus personnage historique mort sur la croix
Pratiquement tout le monde croit à cela même le diable
Croire c'est reconnaitre que Jésus-Christ est mort sur la croix pour nous. C'est reconnaitre la puissance de son sacrifice sur la croix pour nous sauver . C'est admettre que nous ne pouvions pas nous sauver nous même sans son sacrifice. C'est admettre qu'il a versé telle goûte de sang pour moi personnellement afin de me sauver et par amour
Croire c'est aussi prouver sa foi en la mettant en pratique
Quand vous croyez véritablement que le Christ a donné sa vie pour vous, vous essayez de fuir le péché et vous essayez de vivre en chrétien
Donc cette foi se traduit aussi par une vie chrétienne exemplaire
La position du pape Benoit XVI est très juste sur les limbes
Les limbes ont à ma connaissance toujours été qu'une hypothèse théologique
Aucun credo n'a parlé des limbes
L'orthodoxie, le protestantisme n'a jamais parlé des limbes
Pour vous ça fait drôle d'imaginer que les limbes n'existent pas.
Pourquoi ?
Notre foi chrétienne est basée sur les Saintes Ecritures
Où trouvez-vous dans les Saintes Ecritures trace des limbes ?
Il n'en est question nul part et donc tout ce qui se rajoute aux textes bibliques n'est qu' hypothèses (juste ou fausse)
Il est évident que Dieu pourvoit au salut de ceux qui ne peuvent pas être baptisés
Le bandit sur la croix n'était pas baptisé et il est allé au ciel directement
Il aurait pu descendre de la croix il se serait fait baptiser
La Bible nous enseigne que celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé
Il faut deux conditions pour le salut : croire et être baptisé
Les deux vont ensemble et jamais l'une sans l'autre
Etre que baptisé et refuser de croire en Dieu ne donne pas le salut
Refuser le baptême est un signe de non foi sauf dans des cas extrêmes
Un bébé inconscient ne peut ni croire ni accepter ou refuser le baptême
C'est impossible pour lui.
Mais il ne rejette pas Dieu volontairement par choix. C'est simplement que c'est impossible pour lui
Mais il ne refuse pas de croire ou de recevoir le baptême
Donc automatiquement il est sauvé par grâce et par amour de Dieu pour tous les hommes
Petite précision que signifie croire ?
Croire c'est pas croire en jésus personnage historique mort sur la croix
Pratiquement tout le monde croit à cela même le diable
Croire c'est reconnaitre que Jésus-Christ est mort sur la croix pour nous. C'est reconnaitre la puissance de son sacrifice sur la croix pour nous sauver . C'est admettre que nous ne pouvions pas nous sauver nous même sans son sacrifice. C'est admettre qu'il a versé telle goûte de sang pour moi personnellement afin de me sauver et par amour
Croire c'est aussi prouver sa foi en la mettant en pratique
Quand vous croyez véritablement que le Christ a donné sa vie pour vous, vous essayez de fuir le péché et vous essayez de vivre en chrétien
Donc cette foi se traduit aussi par une vie chrétienne exemplaire
La position du pape Benoit XVI est très juste sur les limbes
Les limbes ont à ma connaissance toujours été qu'une hypothèse théologique
Aucun credo n'a parlé des limbes
L'orthodoxie, le protestantisme n'a jamais parlé des limbes
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Rémi écrit : où vont ceux qui ne croient pas en Jésus qui a dit pourtant que nul va au Père que par Lui ?
Si je lis bien, je comprends que :
- Soit la Parole de Dieu ment en disant que nul ne va au père que par Jésus-Christ
- Soit c'est la bonne volonté qui conduit au ciel
A mon avis c'est ni l'un ni l'autre.
La Parole de Dieu ne ment jamais
La bonne volonté ne sauve absolument personne sans baptême ni foi
Il n'y a que la foi en Jésus-Christ avec une vie chrétienne et le baptême qui sauve
Mais ceux qui sont de bonne volonté, qui n'ont jamais entendu parler de Jésus-Christ peuvent être sauvés.
Ce qui fait aller en enfer c'est le rejet de Dieu donc le rejet de la foi, le rejet de la vie chrétienne, le rejet du baptême.
En plus il faut moduler.
Par exemple une personne violée par un prêtre pédophile n'ira pas en enfer car elle rejette Dieu et la foi
C'est pas elle qui a rejeté Dieu mais ceux qui par leur péché l'ont poussée à rejeter Dieu
Un athée né dans une famille athée qui se moque toute la journée de la religion et qui fait tout ce qu'il peut pour venir en aide à son prochain dans un total désintéressement n'ira pas en enfer même non baptisé.
Il ne rejette pas Dieu car il n'a jamais été enseigné.
Il se contente simplement d'être la victime d'un endoctrinement par son milieu et il se contente de répéter comme un perroquet ce qu'il entend sans même penser à ce qu'il dit
Il n'a ni foi ni baptême mais il vie en chrétien sans le savoir
Il a donc une parcelle de foi en vivant en chrétien
Il n'a pas rejeté le baptême mais ne savait même pas à quoi il servait
Rien ne dit que placé dans un autre milieu il ne se précipiterait pas pour être baptisé
C'est presque le cas du bébé incapable d'avoir la foi et d'être baptisé
Mais tout cela c'est des hypothèses comme dit Benoit XVI
Absolument personne n'a à se mettre à la place de Dieu pour juger
La seule chose à savoir est que nous aurons des surprises car Dieu sonde les coeurs en profondeur et connait tout.
Si je lis bien, je comprends que :
- Soit la Parole de Dieu ment en disant que nul ne va au père que par Jésus-Christ
- Soit c'est la bonne volonté qui conduit au ciel
A mon avis c'est ni l'un ni l'autre.
La Parole de Dieu ne ment jamais
La bonne volonté ne sauve absolument personne sans baptême ni foi
Il n'y a que la foi en Jésus-Christ avec une vie chrétienne et le baptême qui sauve
Mais ceux qui sont de bonne volonté, qui n'ont jamais entendu parler de Jésus-Christ peuvent être sauvés.
Ce qui fait aller en enfer c'est le rejet de Dieu donc le rejet de la foi, le rejet de la vie chrétienne, le rejet du baptême.
En plus il faut moduler.
Par exemple une personne violée par un prêtre pédophile n'ira pas en enfer car elle rejette Dieu et la foi
C'est pas elle qui a rejeté Dieu mais ceux qui par leur péché l'ont poussée à rejeter Dieu
Un athée né dans une famille athée qui se moque toute la journée de la religion et qui fait tout ce qu'il peut pour venir en aide à son prochain dans un total désintéressement n'ira pas en enfer même non baptisé.
Il ne rejette pas Dieu car il n'a jamais été enseigné.
Il se contente simplement d'être la victime d'un endoctrinement par son milieu et il se contente de répéter comme un perroquet ce qu'il entend sans même penser à ce qu'il dit
Il n'a ni foi ni baptême mais il vie en chrétien sans le savoir
Il a donc une parcelle de foi en vivant en chrétien
Il n'a pas rejeté le baptême mais ne savait même pas à quoi il servait
Rien ne dit que placé dans un autre milieu il ne se précipiterait pas pour être baptisé
C'est presque le cas du bébé incapable d'avoir la foi et d'être baptisé
Mais tout cela c'est des hypothèses comme dit Benoit XVI
Absolument personne n'a à se mettre à la place de Dieu pour juger
La seule chose à savoir est que nous aurons des surprises car Dieu sonde les coeurs en profondeur et connait tout.
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
edelweiss a écrit:Par exemple une personne violée par un prêtre pédophile n'ira pas en enfer car elle rejette Dieu et la foi
C'est pas elle qui a rejeté Dieu mais ceux qui par leur péché l'ont poussée à rejeter Dieu
Et qu'est-ce que vous en savez? Si Dieu décide que vous avez la force nécessaire pour continuer d'y croire et faire la nuance entre les prêtres pédophiles et le reste, et que vous l'aviez sans le soupçonner, mais que vous choisissez quand même la solution de facilité dans le cas du violé: ne plus jamais retourner à l’église et nier toute foi pour éviter de se retrouver dans cette situation, qu'en savez vous si Dieu trouve ça pardonnable ou non? J'aurais tendance à croire que non, il ne pardonne pas si facilement, ce serait trop facile... Aussi grande soit la souffrance nous n'avons pas à rejeter la foi et tout ce qui va avec quand ça nous fait mal, quand ça nous encombre, quand ça nous ramène a des choses douloureuses, quand ça prend trop de temps, quand on risque de se faire moquer... Désolé, ça va vous surprendre, mais tout ce que vous avez dit, mis à part l'existence des limbes dont on a aucune certitude (mais au fait, si rien n'en parle dans la Bible, d'où ça sort cette croyance à la fin? si quelqu'un sait pourrait-il nous le partager?), tout le reste c'est juste votre avis, et je n'y adhère pas. Pour moi la foi, c'est à n'importe quel prix, et on a pas le droit de ne pas faire son maximum pour elle. Même quand on croit ne pas avoir la force il faut toujours au moins essayer, et si ça ne marche pas, au moins réessayer, et ainsi de suite. Ca c'est le mien d'avis personnel, et il ne peut pas coller avec le votre
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Spectre a écrit:l'existence des limbes dont on a aucune certitude (mais au fait, si rien n'en parle dans la Bible, d'où ça sort cette croyance à la fin? si quelqu'un sait pourrait-il nous le partager?)
Il y a peut-être d'autres origines à cette croyance, mais je vous partage celle là qui m'est venue à l'Esprit. La bienheureuse Anne Catherine Emmerich est une sainte reconnue.
Le séjour des morts est assez complexe et varié. Voici ce que voit Anne Catherine Emmerich lors de la mort de Jésus.
"J'eus une vision de sa descente aux enfers; mais ce tableau était si riche en détails, que je n'ai pu en retenir qu'une faible partie [...]
Lorsque Jésus rendit sa très sainte âme en poussant un grand cri, je la vis, semblable à une forme lumineuse, pénétrer dans la terre au pied de la croix; plusieurs anges, parmi lesquels était Gabriel, l'accompagnaient. Je vis sa divinité rester unie à son âme aussi bien qu'à son corps suspendu sur la croix [...]
Le lieu où entra l'âme de Jésus était divisé en trois parties; c'était comme trois mondes; il me sembla qu'ils étaient de forme ronde, et qu'ils étaient séparés les uns des autres par des sphères qui les environnaient.
Dans les limbes était un espace plus clair et plus serein. C'est là que je vois entrer les âmes délivrées du purgatoire, avant qu'elles soient conduites au ciel [...]
Les limbes où se trouvaient ceux qui soupiraient après la rédemption étaient entourés d'une sphère grisâtre, nébuleuse et divisée en plusieurs cercles." (VNSJC tome 3 p369-375)
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Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
En réponse à spectre.
Mais bien sur je crois comme vous qu'il faut servir le Seigneur même au prix des moqueries voir de sa vie et que tout ce qui peu arriver dans la vie ne doit jamais nous éloigner de Dieu.
Mais notre Dieu est plein d'amour et de miséricorde et nous ne devons pas penser que tout le monde bénéficie d'une force à toutes épreuves devant les persécutions de toutes natures
Je voulais par mes exemples faire comprendre l'infinie clémence de Dieu devant nos péchés et surtout qu'il sonde les coeurs et souhaite le salut de tous y compris des faibles
Pour en revenir aux limbes
Ce concept est considéré par les théologiens comme le reflet d’« une vision trop restrictive du salut ». Cela est contraire à la miséricorde de Dieu.
Un Dieu miséricordieux et plein d'amour et qui veut que nous soyons tous sauvés ne peut pas expédier aux limbes un bébé qui n'a jamais péché à cause de la négligence de ses parents qui ne l'ont pas fait baptiser.
Cette position n'a rien d'hérétique car la Bible ne parle pas des limbes et c'est notre seule source de foi.
Le pape ne parle pas des limbes
L'orthodoxie et le protestantisme ne reconnaissent pas l'existence des limbes
Le mot limbes est un terme technique théologique pour désigner le lieu attribué aux morts dont la place n'est ni au ciel ni en enfer
C'est un terme employé pour désigner aussi bien les limbes des pères ou des justes de l'Ancien testament que pour désigner un lieu où séjournent les bébés et aussi les personnes incapables de raisonner non baptisées.
Le problème est que la tradition populaire en a fait un lieu où obligatoirement les bébés non baptisés allaient aller
D'une hypothèse théologique nous avons dévié vers un dogme porté par foi populaire
Je veux bien que Anne Catherine Emmerich soit une sainte reconnue mais les Saintes Ecritures, la tradition de l'Eglise, les enseignements d'un grand théologien comme le pape Benoit XVI doivent passer avant toute révélation personnelle.
Etre un grand Saint n'enlève pas la capacité de se tromper sur certains points.
N'oubliez pas que Notre Dieu est un Dieu d'amour qui tend les bras à tous ceux qui se tournent vers Lui avec foi amour et repentance.
Mais bien sur je crois comme vous qu'il faut servir le Seigneur même au prix des moqueries voir de sa vie et que tout ce qui peu arriver dans la vie ne doit jamais nous éloigner de Dieu.
Mais notre Dieu est plein d'amour et de miséricorde et nous ne devons pas penser que tout le monde bénéficie d'une force à toutes épreuves devant les persécutions de toutes natures
Je voulais par mes exemples faire comprendre l'infinie clémence de Dieu devant nos péchés et surtout qu'il sonde les coeurs et souhaite le salut de tous y compris des faibles
Pour en revenir aux limbes
Ce concept est considéré par les théologiens comme le reflet d’« une vision trop restrictive du salut ». Cela est contraire à la miséricorde de Dieu.
Un Dieu miséricordieux et plein d'amour et qui veut que nous soyons tous sauvés ne peut pas expédier aux limbes un bébé qui n'a jamais péché à cause de la négligence de ses parents qui ne l'ont pas fait baptiser.
Cette position n'a rien d'hérétique car la Bible ne parle pas des limbes et c'est notre seule source de foi.
Le pape ne parle pas des limbes
L'orthodoxie et le protestantisme ne reconnaissent pas l'existence des limbes
Le mot limbes est un terme technique théologique pour désigner le lieu attribué aux morts dont la place n'est ni au ciel ni en enfer
C'est un terme employé pour désigner aussi bien les limbes des pères ou des justes de l'Ancien testament que pour désigner un lieu où séjournent les bébés et aussi les personnes incapables de raisonner non baptisées.
Le problème est que la tradition populaire en a fait un lieu où obligatoirement les bébés non baptisés allaient aller
D'une hypothèse théologique nous avons dévié vers un dogme porté par foi populaire
Je veux bien que Anne Catherine Emmerich soit une sainte reconnue mais les Saintes Ecritures, la tradition de l'Eglise, les enseignements d'un grand théologien comme le pape Benoit XVI doivent passer avant toute révélation personnelle.
Etre un grand Saint n'enlève pas la capacité de se tromper sur certains points.
N'oubliez pas que Notre Dieu est un Dieu d'amour qui tend les bras à tous ceux qui se tournent vers Lui avec foi amour et repentance.
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
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