Expérience de mort imminente: mon témoignage.
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Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Rappel du premier message :
Bonjour,
Comme je l'avais dit dans ma présentation j'ai vécu une expérience de mort imminente, et suite à plusieurs événements notamment sur ce forum qui m'ont fait cogiter et qui ont du laisser percevoir quelque chose de moi qui n'avait rien à voir avec l'expérience que j'ai vécu, j'ai décidé de publier mon récit de A à Z avec l'aide des modérateurs (encore merci à eux tous). Si vous êtes du genre à être perturbé par ce qui concerne la mort, que vous êtes jeune, ou encore que vous préféreriez ne pas savoir ce que j'ai vu, alors il suffira de ne pas cliquer sur le spoiler ci-dessous, pour les autres bonne lecture:
Bonjour,
Comme je l'avais dit dans ma présentation j'ai vécu une expérience de mort imminente, et suite à plusieurs événements notamment sur ce forum qui m'ont fait cogiter et qui ont du laisser percevoir quelque chose de moi qui n'avait rien à voir avec l'expérience que j'ai vécu, j'ai décidé de publier mon récit de A à Z avec l'aide des modérateurs (encore merci à eux tous). Si vous êtes du genre à être perturbé par ce qui concerne la mort, que vous êtes jeune, ou encore que vous préféreriez ne pas savoir ce que j'ai vu, alors il suffira de ne pas cliquer sur le spoiler ci-dessous, pour les autres bonne lecture:
- NDE:
- J'ai 8 ans au moment des faits. Je suis au CE2 et j'ai choisis de faire natation le mercredi après midi, grâce à l'école, on peut faire une activité extra-scolaire pour trois fois rien . Imaginant que j'allais barboter dans l'eau et jouer là ou j'ai pieds, j'ai voulu choisir un sport qui se fait dans l'eau, à cet âge là je trouvais ça rigolo. A l'école comme ailleurs, j'ai l'habitude d'être premier de la classe, premier à la course, premier en tout, j'écoute la moitié de la consigne et je me lance dans l'exercice, le finit au moment ou la maîtresse termine d'expliquer, et c'est toujours tout juste. J'ai l'habitude comme ça, je pense à cette époque que les adultes parlent beaucoup pour ne rien dire et que les élèves écoutent beaucoup trop et que ça les empêche de bien faire. Alors ce matin là, la séance débute vers 9h et demie comme d'habitude, et doit durer jusqu'à 11h et demie, comme tout les mercredi. Comme d'habitude, quand les moniteurs demandent qui n'est pas encore allé à l'atelier plongée, je me fais tout petit (on vous met dans le grand bassin et on vous apprend à utiliser masque, tuba, palmes, etc) . J'ai dit que je trouvais ça amusant d'être dans l'eau, mais pour ce qui était de nager et d'aller là ou je n'avais pas pieds, j'étais un vrai caillou. Habituellement les enfants qui n'étaient pas à l'aise pouvaient mettre la ceinture en mousse qui fait flotter ou prendre une planche pour s'aider, mais pas à l'atelier plongée, dont le but était d'être sous l'eau... Et bien sur comme c'était l'avant dernière séance de l'année, mon nom allait forcément arriver tôt ou tard. Ça ne manque pas, je faisais partie de ceux qui n'y avaient jamais pris part, le moniteur dit donc mon nom et j'allais donc avec le petit groupe désigné. On nous explique comment nettoyer le masque si il a de la buée, comment se servir du tuba, comment faire sortir l'eau du tuba si il y en a dedans, on nous demande de faire des largeurs (et non pas des longueurs puisque le bassin est coupé en deux pour séparer le groupe plongée du reste), le moniteur nous dit d'aller de l'autre côté du bassin le plus vite possible d'abord sans masque et sans rien, en nageant la tête sous l'eau pour apprendre à remonter respirer au bon moment, il marque une pause et semble avoir finit son explication, tout les enfants étaient déjà dans l'eau au bord de la piscine à écouter, je pars donc, j'arrive à nager jusqu'au milieu en me disant tout fier de moi que je suis très rapide puisque personne ne m'a encore rattrapé, je me suis senti très malin une fraction de seconde, avant de me rendre compte que les enfants au bords continuaient de bavarder avec le moniteur et qu'aucun d'eux n'étaient partis. Je me dis que je vais me faire gronder de ne pas avoir fait ce qui était demandé en même temps que tout le monde, j'hésite à revenir en arrière, je suis déjà vraiment loin du bord. En même temps je commence à fatiguer (je suis un caillou dans l'eau je l'ai dit...), je me dis tant pis pour l'aller retour, je ferais juste l'aller, arrivé au bout je sortirais de l'eau et reviendrai par le bord à pieds, et je me ferais gronder mais au moins je meurs pas. Et là très bêtement, je me met à penser à un fait divers qui est passé aux infos quelques temps plus tôt : un petit garçon à la piscine qui s'est fait happer au fond de l'eau à cause d'une bouche de filtration réglée trop fort et qui est resté coincé au fond, mort noyé. Je regarde avec appréhension la bouche de filtration en dessous de moi : elle est bien fermée, elle est normale, et je fatigue de plus en plus, mes mouvements se font maladroits, je progresse de plus en plus lentement, la bouche de filtration n'y est pour rien, mais je suis bien trop loin du bord pour me rattraper à quoi que ce soit. A cette époque je ne sais pas encore que le corps s'aligne avec la tête quand on est dans l'eau, donc je reste vertical dans l'eau, je bat des jambes pour rester à la surface et je n'avance plus du tout, je met met à paniquer, je me dis cette fois c'est fichu je vais couler dès que je serais épuisé, quelque chose m'a fait penser « essaie de penser à quelque chose de bien pour ta dernière pensée ». C'est vrai que l'image mentale que j'avais était vraiment sans intérêt à ce moment là : je pensais à un personnage de télé qui disais « non c'est la fin ! ». Alors j'ai pensé à ma mère, mon père, mon frère, mes animaux, toute ma famille, ça a été très vite, j'ai voulu appeler « au secours ! » et au moment ou j'ai décidé de faire ça, le noir total, je sens juste que tout devient noir et que l'eau m'entoure très vite. Mon corps est sous 2 mètres d'eau environ (le grand bassin), j'ai fait une syncope une fraction de seconde avant de passer sous la surface de l'eau, ce qui m'a surement permis de ne pas mourir définitivement (j'ai su beaucoup plus tard, cette année même) que quand quelqu'un se noie par accident, il est conscient sous l'eau, donc au bout de moins d'une minute son corps à le réflexe de le faire respirer, il avale de l'eau dans ses poumons et ne peux plus remonter à la surface, alors que quelqu'un qui est noyé intentionnellement et qui est assommé avant d'être jeté à l'eau n'aura pas ce réflexe puisqu'il est inconscient, et que donc ses poumons resteront rempli d'air et il flottera (c'est pas joyeux désolé mais c'était en médecine ça parlait de criminologie). Au moment ou je reprend conscience, je suis seul au bord de l'eau, à l'opposé du groupe. Je comprend pas tout de suite comment j'ai fait : j'ai réussi à atteindre le bord finalement ? Je vais retourner au groupe d'enfants et on verra bien si on me gronde ou pas. Le problème c'est que j'ai beaucoup de mal à faire le tour. Je peux pas bouger mes jambes. En fait je les vois plus. Ni rien d'autre d'ailleurs. J'essaie de me regarder dans la vitre : je vois rien. Je n'ai plus de reflet. Je regarde les lignes d'eau flottantes accrochées contre cette vitre (elles sont enlevées de l'eau pour les exercices). Il y en a jusqu'à très haut. Sauf qu'au lieu de ne faire que regarder, je me retrouve au plafond. J'ai regardé en l'air, je me suis retrouvé en l'air. Vraiment malin... Pourtant j'ai pas peur. Je comprend vaguement que je suis surement plus dans mon corps parce qu'il est perdu. Je sais que je suis pas mort, je me dis « j'ai juste à attendre que le maître nageur me voit, c'est une piscine, avec tout ces enfants y en aura bien un qui va voir mon corps au fond de l'eau et le dire, et on viendra me sauver ». Quelque chose quelque part me dit que j'en ai plus que pour 10 minutes. C'est bien, mais comment je vais savoir moi ? Et là je me rappelle qu'il y a la pendule de la piscine. Je regarde l'heure : 10h20 et quelques. Je n'ai pas eu besoin de me déplacer pour bien voir les chiffres qui étaient loin : il m'a suffit de le vouloir pour « zoomer ». Je me suis dit qu'il fallait que j'aille dire moi-même au maître nageur de me sauver sinon personne n'allait le faire : ils étaient toujours entrain de discuter au bord de l'eau ! Bête comme je suis j'ai toujours peur de me faire gronder si je reviens à pied en faisant le tour, donc j’attends qu'ils aient finit l'exercice pour revenir. Je regarde depuis le plafond les enfants faire des largeurs aller-retour, ils font 2 allers retours par dessus mon corps et personne ne réagit... Peut-être qu'ils n'osent rien dire ? Moi aussi ça m'aurait paru surréaliste de dire à un prof « monsieur y a un enfant noyé dans l'eau ». Il faudra bien qu'on me sorte de là... Je regarde encore l'heure, je m'ennuie : 10h30. On m'avait dit que ce serait trop tard... Les enfants retournent au bord, le maître nageur se remet à leur parler. Je les regarde bien, je vois leurs corps et aussi à travers eux, des tâches de lumière, c'est comme si l'intérieur d'eux étaient des fils de lumières qui tissaient un réseau entre eux. Ils en avaient beaucoup dans la tête et le dos. Groupés tous ensembles ils brillaient plus forts, comme des épis de blés en plein soleil. Mon corps à moi n'avait pas de lumière, il était au fond de l'eau et il était vide. Même si je pouvais regarder tout ça, me déplacer, descendre, monter au plafond, je m'ennuyais énormément. On ne pouvait rien faire dans mon état. J'essaie de parler au maître nageur, mais je n'arrive pas à parler, j'arrive juste à penser. Il entend pas ce que je pense. C'est comme si j'étais pas là... Les autres enfants j'y pense même pas, j'ai toujours été timide quand j'étais enfant, et encore plus avec les autres enfants qu'avec les adultes. Les enfants repartent pour des allers-retours ; je me dis que ce n'est plus la peine d'attendre quoi que ce soit d'eux et que je vais profiter pour m'amuser de mon côté, puisque je suis plus obligé de faire l'exercice, de toutes façons on ne me voit pas. J'oublie que mon corps est sous l'eau, tout ça, je passe à travers la baie vitrée, je vais faire un tour derrière les cyprès, je vais au parking, la voiture de maman n'est pas là pour venir me chercher : elle avait dit qu'elle irait chez le coiffeur pendant que j'étais là... Je réalise que je n'ai pas le droit de sortir pendant la séance, qu'elle ne serait surement pas contente (je sais vraiment pas pourquoi je me préoccupais de ça...) Mais dans le ciel quelque chose m'attire : il ne faisait pas très beau, il y avait un voile de nuage et en plein dedans, un espèce de tube lumineux : ça fait penser à un tunnel, je le regarde, je regarde le reste, à côté de lui tout semble noir et blanc. Si j'y vais je sais pas ce que je vais trouver, pourtant ça me semble l'endroit logique où aller à présent. J'essaie d'y aller, je commence à avancer lentement, plus j'avance plus ça va vite, puis une fois que je m'y trouve je suis projeté à très grande vitesse, j'arrive dans un endroit de lumière, partout c'est de la lumière : le sol ressemble à des nuages faits de lumières, les côtés aussi, au dessus de moi aussi, et devant la lumière semble déboucher sur quelque chose d'autre mais je ne me sens pas attiré par ça. Quelqu'un est là avec moi, ce quelqu'un ne ressemble à rien de précis que je puisse décrire, je peux dire surtout que ce quelqu'un brille très fort, il ne fait pas mal aux yeux quand on le regarde, c'est quelqu'un d'extrêmement gentil et patient, comme il voit que je me demande ce que je dois faire ici il m'amène devant quelque chose, il ouvre quelque chose qui me permet de voir en bas : je vois à travers le plafond de la piscine municipale et je vois les enfants agglutinés autour du maître nageur, ils sont toujours comme des tâches de lumière à travers leurs corps, à ce stade là moi je ne suis plus invisible, je suis comme ces tâches de lumière mais sans le corps de chair autour. C'est comme si je n'avais plus de bras mais que leur essence subsistait : il restait uniquement leur rôle, leur fonction, pareil pour ma tête, j'ai vaguement une tête, un tronc, des bras, le tout tissé de lumière. On est penchés tous les deux sur cette scène et on regarde, pendant ce temps il m'explique que je peux rester ici et traverser les espèces de portes que j'ai vu et y rester pour toujours en attendant que mes proches viennent, ou redescendre avec tout ce que ça implique, sachant que si je redescend, j'aurais plus de facultés qu'avant à discerner ce qui est bon ou mauvais, que je saurais plus qu'avant ce qu'il y a dans la tête des autres gens, mais qu'ils risquent eux d'encore moins savoir ce qu'il y a dans la mienne et que je risque surtout de faire des choses qui me rendront indigne de revenir passer les portes, car tout ce que j'avais fait jusqu'à présent était plutôt neutre, mais que désormais je saurais comprendre si je fais du mal ou du bien aux autres donc je n'aurais pas d'excuses si je faisais quelque chose de mauvais. Un seul faux pas pouvait m'interdire l'accès. Je me suis demandé quel était l’intérêt alors de redescendre pour risquer de perdre ça (je ne sais pas ce que c'est « ça » mais « ça » semblait vraiment prometteur), il me dit rappelle toi ta dernière pensé, j'ai dit de penser à quelque chose de vraiment important. J'avais pensé à ma famille, à mon grand frère. Il a changé l'image qu'il y avait par l'ouverture, on ne voyait plus la réalité, on voyait maintenant ma maison, dans la maison il y avait ma mère qui rentrait à la maison et qui annonçait mon décès à mon père et mon grand frère. Il m'a montré le passé : je suis dans une piscine dans le jardin, la fois ou j'ai failli couler et que mon frère m'a sortit de l'eau à la force des bras. (c'est un souvenir qui s'était produit l'été précédent, je me suis dit que c'était nul de mourir de la façon qu'il m'avait sauvé une fois, ça rendait vain ses efforts, lui ne souhaitait pas que je meure noyé). J'ai sentit ce qu'ils sentiraient si je mourrais définitivement, la culpabilité de n'avoir rien pu faire, la tristesse de devoir vivre comme ça, j'ai aussi eu accès à des choses plus troublantes concernant leur passé et leurs psychologies, sans moi ils risquaient de reporter un amour étouffant et dépourvu d'affection sur mon frère, alors que quand on était deux on partageait ça, avant de voir ça je m'en rendais pas compte, c'est une fois que j'ai eu accès à cette info que j'ai compris que parfois certaines de leurs paroles étaient là pour faire du mal, sans qu'ils le sachent eux-même. J'ai décidé de revenir partager le poids psychologique d'avoir des parents qui étaient blessés dans leur cœur depuis l'enfance par leurs propres parents avant eux, et ainsi de suite (dans la famille on a de sérieux antécédents)... J'avais l'occasion inouïe de mettre fin à un cercle vicieux qui durait depuis des générations, le jeu en valait la chandelle. J'ai décidé de redescendre. Je suis donc redescendu là où j'étais précédemment ; on m'a fait passer par le tunnel dans l'autre sens, c'est le quelqu'un qui m'a aidé à descendre, tout seul j'étais bloqué. J'étais de nouveau au bord de la piscine, cette fois il était 10h40 passées, j'ai vu le maître nageur agenouillé à côté de moi à me regarder, les enfants étaient toujours dans l'eau, agglutinés au bord de la piscine (celui où je me trouvais moi, donc en face de celui du début du récit où ils attendaient leurs instructions), personne ne faisait rien, quelqu'un est venu dire quelque chose au maître nageur, un autre moniteur, qui est parti en marchant à vive allure (est-ce que la personne allait téléphoner aux pompiers ou quelque chose comme ça?), je me suis dit « chouette enfin on m'a sauvé », j'ai voulu retourner dans mon corps, ça a été noir et je me suis réveillé, j'ai toussé j'ai craché une gorgée d'eau, les gens ont eu l'air soulagés, je n'ai pas été surpris, je me suis pas dit « qu'est-ce que je fais là », à ce moment là j'étais encore dans la continuité de ce qui venait de se produire, on m'a laissé respirer quelques minutes allongé puis le moniteur m'a dit d'aller m'asseoir sur le banc du fond de la piscine et de regarder le temps qu'il restait. J'ai attendu ¾ d'heure dans un état proche de celui du légume, je pensais plus du tout à ce qui s'était passé, je regardais pas les exercices comme on me l'avait demandé, je me demandais plutôt comment j'allais dire à ma mère que je m'étais noyé parce que j'avais pas attendu la fin de la consigne … Elle est venue me chercher, personne n'a été lui parler de ce qui était arrivé, à la fin de la séance elle je suis parti dans les vestiaires avec les autres enfants, elle est venue aux vestiaires m'aider à me changer, elle m'a dit « ça c'est bien passé ? », j'ai dit oui le plus normalement du monde et comme si j'avais déjà oublié, je me suis souvenu j'ai dit « je me suis noyé aujourd'hui ». Elle répond « quoi ?! Mais qui est-ce qui surveillait ? Comment ça tu t'es noyé puisque tu es là ? », j'ai voulu expliquer que j'avais coulé, que j'étais sorti de moi, mais j'ai rien su dire, je me suis mis à pleurer, alors elle a été chercher un moniteur. On l'a adressée au moniteur qui m'a sorti de l'eau. Apparemment c'était pas le même que celui qui était à côté de moi à mon réveil, vu que quand je me suis réveillé, il était sec. Elle lui a demandé ce qu'il s'était passé : « Oh c'est rien de grave un petit malaise dans l'eau, vous devriez quand même faire une échographie des poumons pour voir si il n'y a pas d'eau dedans ». Ma mère : « à ce point là ? Il est resté longtemps sans respirer? » « Non ça a duré qu'une ou deux minutes ». Ses yeux sont restés fixes pendant qu'il disait ça, un mensonge. Moi j'ai rien dit. « Dis merci au monsieur il t'as sauvé la vie ». Je dis « merci ». « De rien, c'est mon travail on est là pour ça ». J'étais pressé de partir d'ici au plus vite, ça s'est finit sur des « mercis au revoir vous aussi etc ». Plus tard j'ai fait cette fameuse radio, pas une goûte d'eau dans mes poumons. J'ai su raconter plus tard à mes parents comment j'avais fait pour arriver au milieu de l'eau, comment j'ai été fatigué et comment j'ai coulé, mais j'ai été incapable de leur expliquer avec mes mots d'enfants donc j'ai simplement dit « c'était tout noir ». Bien plus tard, j'ai pu reparler de ça avec eux à l'occasion d'une émission débile sur le paranormal qui essayait de faire du sensationnel avec des témoignages de NDE. Tout les récits ressemblaient à mon souvenir, c'est là que j'ai compris que c'était un truc un peu à part, et que j'étais loin d'être seul à avoir vu ça. Mais avant ça j'osais même pas le raconter, j'ai cru que je passerai pour un fou, ou qu'on allait me dire que j'inventais des choses et que mentir c'est pas bien. J'avais peur qu'on ne me croie pas. Mes parents n'ont pas su me questionner là dessus ils n'ont jamais pensé que j'étais resté 20 minutes sous l'eau avec ce qu'ont dit les moniteurs, et les moniteurs s'étaient gardés de parler de l'incident jusqu'à ce que ma mère les questionne, puis ensuite ont mentit sur ce qui s'était passé, sur le moment j'ai pas cherché à comprendre j'avais 8 ans, plus tard je me suis dit qu'ils avaient surement peur de perdre leur place ou qu'on porte plainte contre l'établissement... Voilà c'est tout ce dont je me souviens.
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
j'avoue perdre mon latin devant tous ces témoignages et réflexions sur le baptême .
je suis venue du protestantisme ou j'ai été baptisée adulte , au nom du Père et du Files et du Saint Esprit après une très longue formation .
lors de mon adhésion à l’église catholique j'ai commencé par demander d'être entendue en confession car je ressentais un manque dans le protestantisme , j'ai longuement parlé avec le prêtre .
on ne m'a jamais demandé de me faire rebaptiser , puisque la formule de mon baptême est trinitaire
j'ai préparé ma confirmation pendant une année MERVEILLEUSE que je n'aurais ni voulu abréger ni me dispenser .
pourtant j'avais derrière mois dix ans de théologie reformée et vu le nombre de points commun , je n'apprenais pas grand chose sur la Bible les textes des premiers temps de l’Église , les textes des Pères de l’Église etc ...
J'ai appris avec mon cœur( et ce fut un délice) , NOS TRES CHERS SACREMENTS CATHOLIQUES , j'ai appris qu'ils sont cadeaux inestimables de Dieu, tout comme sont cadeaux de l’Église les sacramentaux .
alors deux ans pour attendre le baptême , c'est a considérer comme une chance , et non une punition .
que notre frère se prépare , il peut même avoir des cours sur internet en toute discrétion . Qu'il fréquente des chrétiens et ne se torture pas les méninges pour savoir ce qui se passe la haut quand on est baptisé ou non . LE SEIGNEUR EST AMOUR .
alors qu'elle importance que cet avis sur les limbes , ce fut sans doute une forme de consolation pour des personnes dans le deuil , un peu comme quand nous disons a un enfant que son cochon d'inde est parti chez le Bon Dieu et qu'il est heureux a courir dans les prairies du paradis .(nous savons que nous mentons )
Nous ne savons pas , nous pouvons vivre sans savoir , contentons nous d'accepter les certitudes de la foi données par notre mère Église.
Si notre frère en recherche adhère au Crédo , il est déjà dans la tendresse paternelle de Dieu qu'il s'y détende et prenne patience tout viendra en son temps . Il y a surement des gens morts martyrs pour leur foi qui n'ont pas eu le temps d'être baptisés .
que Dieu vous bénisse
je suis venue du protestantisme ou j'ai été baptisée adulte , au nom du Père et du Files et du Saint Esprit après une très longue formation .
lors de mon adhésion à l’église catholique j'ai commencé par demander d'être entendue en confession car je ressentais un manque dans le protestantisme , j'ai longuement parlé avec le prêtre .
on ne m'a jamais demandé de me faire rebaptiser , puisque la formule de mon baptême est trinitaire
j'ai préparé ma confirmation pendant une année MERVEILLEUSE que je n'aurais ni voulu abréger ni me dispenser .
pourtant j'avais derrière mois dix ans de théologie reformée et vu le nombre de points commun , je n'apprenais pas grand chose sur la Bible les textes des premiers temps de l’Église , les textes des Pères de l’Église etc ...
J'ai appris avec mon cœur( et ce fut un délice) , NOS TRES CHERS SACREMENTS CATHOLIQUES , j'ai appris qu'ils sont cadeaux inestimables de Dieu, tout comme sont cadeaux de l’Église les sacramentaux .
alors deux ans pour attendre le baptême , c'est a considérer comme une chance , et non une punition .
que notre frère se prépare , il peut même avoir des cours sur internet en toute discrétion . Qu'il fréquente des chrétiens et ne se torture pas les méninges pour savoir ce qui se passe la haut quand on est baptisé ou non . LE SEIGNEUR EST AMOUR .
alors qu'elle importance que cet avis sur les limbes , ce fut sans doute une forme de consolation pour des personnes dans le deuil , un peu comme quand nous disons a un enfant que son cochon d'inde est parti chez le Bon Dieu et qu'il est heureux a courir dans les prairies du paradis .(nous savons que nous mentons )
Nous ne savons pas , nous pouvons vivre sans savoir , contentons nous d'accepter les certitudes de la foi données par notre mère Église.
Si notre frère en recherche adhère au Crédo , il est déjà dans la tendresse paternelle de Dieu qu'il s'y détende et prenne patience tout viendra en son temps . Il y a surement des gens morts martyrs pour leur foi qui n'ont pas eu le temps d'être baptisés .
que Dieu vous bénisse
josette-judith- Date d'inscription : 07/07/2014
Age : 77
Localisation : france
Re: Expérience de mort imminente: mon témoignage.
Aucun rapport, je ne dis pas que je ne veux pas mais que je ne peux pas. Je ferais avec plaisir 2 ans de catéchisme, même y passer ma vie entière, mais ma situation en veut autrement. Comme je l'ai dit je n'aurais aucune réticence à faire ces deux ans après le baptême, car ce serait forcément bien plus tard que j'aurai la possibilité de me rendre régulièrement en un même lieu, mais pour l'instant c'est impossible, le fait que je puisse m'y rendre ou pas est bien trop aléatoire et j'ajouterai même dangereux. L'exemple des martyrs est bien beau dans l'idéal, mais il faudrait être idiot pour en se sachant menacé et en ayant moyen de faire autrement (justement il suffirait d'attendre), de risquer sa vie, ce serait insolent, ce serait manquer de respect pour cette vie que Dieu m'a donné, que j'aurais aimé perdre souvent, et à laquelle je tiens maintenant plus que tout. Je ne veux pas prendre "des cours sur internet", ce n'est pas des leçons de développement personnel que je veux, mais m'approcher de Jésus, je dois le faire dans sa maison, avec mon corps aussi pas seulement mon esprit car l'un de va pas sans l'autre, et pour cela il faut que j'y soit tout entier, c'est à dire: en personne. Par ailleurs ce sera le même problème, je m'entendrai dire qu'on ne veut pas baptiser quelqu'un qui n'a pas réellement été au catéchisme, que sur internet ça ne compte pas. Ce serait deux années de perdues et tout à recommencer... Ah oui au passage, je suis bien le dernier à me torturer les méninges sur le sujet du royaume de Dieu, ce serait le comble pour quelqu'un qui est l'un des rares à en avoir eu un aperçu Je considère que c'est déjà énorme d'avoir vu ça par rapport au plus grand nombre qui n'en a que des récits, donc que j'en sais déjà bien plus qu'il n'en faudrait, et que de toutes façons ça ne changerait rien à la choucroute
Spectre- Date d'inscription : 04/04/2014
Age : 30
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