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MÉDITATION DU JOUR !

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MÉDITATION DU JOUR ! - Page 2 Empty MÉDITATION DU JOUR !

Message par Invité Mer 26 Sep 2018 - 13:47

Rappel du premier message :

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Saints Côme et Damien.

MÉDITATION DU JOUR

Mercredi 26 Septembre

Les Douze !


Un signe évident de l’intention du Nazaréen de réunir la communauté de l’Alliance, pour manifester en elle la réalisation des promesses faites aux Pères, qui parlent toujours de convocation, d’unification, d’unité, est l’institution des Douze. Le nombre douze, qui rappelle de toute évidence les douze tribus d’Israël, révèle déjà la signification d’action prophétique et symbolique implicite dans la nouvelle initiative de refonder le peuple saint. Le système des douze tribus ayant disparu depuis longtemps, l’espérance d’Israël en attendait la reconstitution comme signe de l’avènement du temps eschatologique (que l’on pense à la conclusion du livre d’Ézékiel). En choisissant les Douze, en les introduisant dans une communion de vie avec lui, et en les faisant participer à sa mission d’annonce du Règne en paroles et en actes, Jésus veut dire qu’est arrivé le temps définitif où se constitue de nouveau le peuple de Dieu, le peuple des douze tribus, qui devient à présent un peuple universel, son Église.

Entre le Fils de Dieu fait chair et son Église, il existe une continuité profonde, inséparable et mystérieuse, en vertu de laquelle le Christ est présent aujourd’hui dans son peuple. Il est toujours notre contemporain, il est toujours contemporain de l’Église construite sur le fondement des Apôtres, il est vivant dans la succession des Apôtres. Et sa présence dans la communauté, dans laquelle lui-même se donne toujours à nous, est le motif de notre joie. Oui, le Christ est avec nous, le royaume de Dieu vient.

Benoît XVI

Benoît XVI a été pape de 2005 à 2013. / Audience générale du 15 mars 2006.


Dernière édition par Lys le Jeu 27 Sep 2018 - 17:15, édité 1 fois

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MÉDITATION DU JOUR ! - Page 2 Empty MÉDITATION DU JOUR Serviteurs, ou le devoir d’aimer !

Message par Invité Mer 14 Nov 2018 - 0:24

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Saint Brice

MÉDITATION DU JOUR

Serviteurs, ou le devoir d’aimer !


Toi qui es un sage, cherche tout ce qui est beau. Alors saisis l’amour. Il est si proche de Dieu.

Toi qui es un maître, tu es chargé de faire découvrir aux autres les mystères de Dieu. Parle avec amour, sinon tu es inutile.

Toi qui enseignes sans amour, tais-toi. Tu te fatigues pour rien, tu dis des mots, et ils sont inutiles.

Toi qui écoutes sans amour, ferme donc tes oreilles. Oui, si tu entends seulement des mots et des sons, cela ne te sert à rien.

Toi qui es un grand savant, tu veux donner ta science à celui qui t’écoute. Alors aime beaucoup, et parle peu à tes disciples.

Et toi, le disciple, avec un grand amour, écoute un tout petit discours. Alors ces paroles te rendront riche. En effet, sans amour, tu ne peux pas devenir riche.

Jacques de Saroug

Formé à Édesse, moine puis évêque, Jacques de Saroug († 521), l’un des plus grands auteurs et poètes syriens, fut surnommé la « harpe de l’Église ». / Poème sur l’amour dans La prière des Pères, Sodec-a.i.m., Paris, Bayard, 1997, p. 194-195.

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Message par Invité Mer 14 Nov 2018 - 17:19

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Méditer avec les Carmes !

Ce 14 Nov 2018


Au temps de Jésus, en Palestine, avoir la lèpre, c'était, encore plus qu'aujourd'hui, être condamné à vivre en marge de la communauté humaine. La législation du Lévitique en témoigne : "Le lépreux portera ses vêtements déchirés et ses cheveux dénoués et il criera : Impur ! Impur ! Tant que durera son mal il demeurera à part ; sa demeure sera hors du camp" (Lv 13,45).

Et de fait, c'est à l'entrée d'un village que Jésus entend qu'on l'appelle : "Jésus, maître, prends pitié de nous !" Dix lépreux sont là, compagnons de misère, mais décidés à saisir la chance de leur vie, la dernière chance, puisqu'ils sont rejetés des hommes.

Ils se tiennent à distance, par habitude, par crainte, peut-être, d'indisposer Jésus en osant s'approcher ; et jamais la distance ne leur a paru si dure à supporter.

Ainsi en va-t-il de nous, dans notre relation à Jésus et à Dieu. Nous croyons que notre lèpre nous rend indignes de l'amour du Père et qu'elle va rebuter le Seigneur. Nous avons encore peur de nous approcher tels que nous sommes ; nous avons peine à croire que Dieu nous aime ainsi, tels que nous sommes ; non pas qu'il aime notre lèpre spirituelle, mais il nous aime tout lépreux que nous sommes, car il n'y a place, dans le cœur de Dieu, ni pour le rejet ni pour le dégoût :  "D'un cœur broyé, Seigneur, tu n'as pas de mépris" (Ps 51,19).

Nous imaginons sans cesse qu'une distance nous sépare du Christ. Or jamais le Christ n'est plus proche que lorsque nous souffrons, lorsque nous sentons le poids de la solitude et que nous nous croyons coupés de tout secours humain.

Et Jésus ne brusque rien. Il respecte la gêne des lépreux, qui se sentent si laids et si peu agréables. Il ne leur dit pas : "Approchez, approchez donc ; je vais vous guérir !", mais, avec beaucoup de douceur et de doigté : "Allez vous montrer aux prêtres."

En effet, d'après la Loi il revenait aux prêtres d'abord de faire le constat officiel de la guérison, puis d'offrir divers sacrifices, à la charge de l'homme guéri et à la mesure de ses possibilités financières.

"Allez ... pour le constat !" Jésus leur demande un acte de foi total : se mettre en route pour le constat de guérison, alors que leur lèpre est encore là, sous leurs yeux, qui leur ronge la chair. Ils partent néanmoins, sur la seule parole de Jésus.

Quelques instants plus tard, c'est la guérison, subite, complète, pour les dix en même temps.

Les dix ont cru ; mais un seul a remercié : le plus pauvre, le plus méprisé de tous, le seul samaritain de la petite bande de lépreux. Les neuf ont reçu le cadeau du Christ, et cela leur a semblé normal. La bonté de Dieu ne les a pas tirés de leur égoïsme ; ils ont saisi avidement le bienfait, sans entendre l'appel ; ils n'ont pas compris qu'à travers cette guérison, Jésus leur faisait signe, que Dieu les libérait pour la louange et le service.

Le samaritain, lui, est revenu, oubliant le constat ; il est revenu, fou de joie, parlant tout haut et ne cessant pas de remercier Dieu. Il a pris conscience que le Christ l'aimait au point de le guérir, et devant cette évidence bouleversante : "Jésus m'a aimé", il vient se prosterner aux pieds du Maître, pour lui dire avec son corps guéri, avec son cœur soudain adouci par la joie, le merci qui n'est dû qu'à Dieu.

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Message par Invité Jeu 15 Nov 2018 - 16:44

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Saint Albert le Grand.

MÉDITATION DU JOUR

Jeudi 15 Nov

Le règne de Dieu est au milieu de vous !


L’attente de la nouvelle terre, loin d’affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller : le corps de la nouvelle famille humaine y grandit, qui offre déjà quelque ébauche du siècle à venir. C’est pourquoi, s’il faut soigneusement distinguer le progrès terrestre de la croissance du règne du Christ, ce progrès a cependant beaucoup d’importance pour le royaume de Dieu, dans la mesure où il peut contribuer à une meilleure organisation de la société humaine.

Car ces valeurs de dignité, de communion fraternelle et de liberté, tous ces fruits excellents de notre nature et de notre industrie, que nous aurons propagés sur terre selon le commandement du Seigneur et dans son Esprit, nous les retrouverons plus tard, mais purifiés de toute souillure, illuminés, transfigurés, lorsque le Christ remettra à son Père un royaume éternel et universel : royaume de vérité et de vie, royaume de sainteté et de grâce, royaume de justice, d’amour et de paix. Mystérieusement, le Royaume est déjà présent sur cette terre ; il atteindra sa perfection quand le Seigneur reviendra.

Concile Vatican II / Constitution pastorale « Gaudium et spes » sur l’Église dans le monde de ce temps, n° 39.

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MÉDITATION DU JOUR ! - Page 2 Empty Glorifier Dieu Dans La Vie De Tous Les Jours !

Message par Invité Ven 16 Nov 2018 - 13:09

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Glorifier Dieu Dans La Vie De Tous Les Jours !

16 Novembre

Quoi que vous fassiez. . . faites tout pour la gloire de Dieu. I Corinthiens 10, v. 31


La merveille de l’Incarnation commence par la vie d’un petit enfant comme les autres. Le miracle de la Transfiguration aboutit au retour dans la vallée où vivent les démoniaques. La gloire de la Résurrection s’abaisse jusqu’à un déjeuner sur le rivage de la mer de Tibériade. Ce n’est pas une déchéance, c’est une grande vérité que Dieu nous révèle.

Nous voudrions éprouver la sensation du merveilleux ; nous confondons les sentiments héroïques avec la véritable grandeur. Il est beau sans doute de traverser une épreuve avec courage, mais le véritable héroïsme consiste à glorifier Dieu chaque jour, sans témoins, sans que- personne puisse s’en douter. Nous ne demandons pas ” l’auréole des saints “, mais nous désirons cependant que l’on dise de nous: ” Quel homme de prière! Quelle femme pieuse et dévouée! ” Si vous êtes réellement consacrés à Jésus-Christ, vous êtes parvenus à un sommet où personne ne songe à vous remarquer; tout ce que l’on verra, c’est que la puissance de Dieu se manifeste sans cesse à travers votre vie.

“Oui, quel merveilleux appel j’ai reçu de Dieu “, dites-vous avec fierté. Et vous ne réalisez pas que, pour glorifier Dieu dans les plus humbles tâches, il faut toute la puissance de l’Esprit de Dieu en vous. La pierre de touche pour un enfant de Dieu n’est pas le succès, mais une constante fidélité dans l’existence quotidienne. Il s’agit de manifester dans les conditions ordinaires, où Dieu nous place, la vie cachée avec Christ en Dieu.

Bible PDF

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Message par Invité Sam 17 Nov 2018 - 13:45

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Sainte Élisabeth de Thuringe

Prier sans se décourager !


Il te faut être persévérant dans la prière, car l’humble persévérance est victorieuse du Dieu invincible. Si l’insistance et l’importunité de la veuve de l’Évangile ont pu faire céder à ses demandes un juge pourtant plein de méchanceté, comment n’aurait-elle pas la force de fléchir celui qui est la plénitude de tous les biens ? Aussi, quand bien même le Seigneur tarderait à venir et à t’exaucer quand tu as prié, et si même il semblait te repousser, continue à le prier et à garder solide et vive ta confiance en son aide ; en effet, en lui ne fait jamais défaut, mais bien plutôt surabonde en une mesure infinie tout ce qui est nécessaire pour répandre ses grâces sur tous.

C’est pourquoi, si ce retard n’est pas dû à toi, tu peux être sûr de toujours obtenir tout ce que tu demandes, ou quelque chose d’autre qui te sera plus utile, ou encore les deux à la fois. Et plus tu aurais l’impression d’être repoussé, plus il te faudrait t’humilier à tes propres yeux, et, considérant combien peu tu mérites ce que tu demandes, en t’appuyant sur la miséricorde divine, tu ferais encore grandir grâce à elle ta confiance en Dieu.

Lorenzo Scupoli, c.r.

(Traduction inédite de Max de Longchamp pour Magnificat)

Représentatif du renouveau sacerdotal au lendemain du concile de Trente, Lorenzo Scupoli († 1610) fut l’un des maîtres de saint François de Sales, qui ne se séparait jamais de son Combat spirituel. / Le Combat spirituel, 44, traduction inédite de M. de Longchamp pour Magnificat.

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Message par Invité Dim 18 Nov 2018 - 21:33

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Saint Brice.

Méditation de ce Dimanche

18 Novembre

Mes paroles ne passeront pas !


Jésus, tu as toujours tenu à ce que les choses ne fussent pas faites à moitié. Les Apôtres te suggèrent : « Ces gens qui nous suivent depuis longtemps, renvoyons-les chez eux pour manger », mais toi : « Non, donnons-leur à manger nous-mêmes. » À la fin du repas des pains et des poissons multipliés, tu ajoutes : « Recueillez tous les restes, ce serait dommage qu’ils se perdent. » Tu veux que le bien soit accompli jusque dans les détails.

Tu charmes les gens. D’ailleurs, dès les premiers jours, ils remarquent : « En voilà un qui parle avec autorité ! Il n’est pas comme les scribes, lui ! » Pauvres scribes !

Toi au contraire, tu revendiques le droit et le pouvoir de perfectionner la Loi comme le patron de la Loi. Avec un courage magnifique, tu déclares : « Il y a ici plus grand que le Temple […], plus grand que Salomon ; le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. »

Le jour où tu as enseigné : « Heureux les pauvres, heureux les persécutés », je n’étais pas là. Si j’avais été près de toi, j’aurais murmuré à ton oreille : « Pour l’amour de Dieu, change de discours, Seigneur, si tu veux avoir des gens pour te suivre. Caton a promis les figuiers d’Afrique […], César a promis les richesses de la Gaule ; tant bien que mal, ils ont été suivis. Mais toi, qui veut te suivre ? » Et toi, imperturbable, tu continues.

Albino Luciani

Patriarche de Venise, Albino Luciani († 1978) a été pape sous le nom de Jean-Paul Ier pendant 33 jours. / Humblement vôtre, Paris, Nouvelle cité, 1978, p. 31-32.

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Message par Invité Lun 19 Nov 2018 - 18:56

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Saint Tanguy.

MÉDITATION DU JOUR

Lundi 19 Novembre

L’ouverture du « Testament »


Victorin évoque le sens du mot Testament à propos des Écritures, dont l’Apocalypse, loin de le clore, dévoile l’ouverture.

Ouvrir le Testament, c’est souffrir la Passion et vaincre la mort au profit des hommes. Personne ne pouvait le faire (cf. Ap 5, 2-3), sinon le seul Christ, Fils de Dieu.

Tout ce que la Loi avait préfiguré dans les diverses offrandes et sacrifices a été prophétisé à son sujet ; c’est lui qui devait l’accomplir. Parce que lui-même était le testateur et avait vaincu la mort, il était juste qu’il fût lui-même constitué héritier par Dieu pour entrer en possession des biens de celui qui mourait, c’est-à-dire des membres de l’homme. C’est donc lui qui ouvre et ôte les sceaux du Testament qu’il avait lui-même scellé (cf. Ap 5, 1). Moïse le législateur, parce qu’il savait que ce testament devait être scellé et caché jusqu’à l’avènement de sa Passion, se voila le visage (cf. Ex 34, 33).

L’homme diligent doit donc être attentif au fait que l’ensemble de la prédication forme un tout cohérent. Car il ne suffit pas à l’Écriture d’être appelée Loi, elle est aussi qualifiée de Testament. Or, ce n’est que dans le cas de dispositions prises par ceux qui vont mourir, qu’une loi est appelée Testament et que celles-ci sont qualifiées de Testaments. C’est pourquoi, maintenant, le Testament voit ses sceaux légitimement ôtés par l’Agneau égorgé (Ap 5, 6). Maintenant donc le visage de Moïse est découvert, maintenant il est dévoilé, et c’est pourquoi « apocalypse » veut dire révélation.

Victorin de Pettau

Évêque de Pettau en Pannonie supérieure (aujourd’hui Ptuj en Slovénie), Victorin est connu pour être un des précurseurs de l’exégèse biblique de langue latine. Il fut martyrisé sous Dioclétien, sans doute en 304. / Sur l’Apocalypse, V, 1-2, trad. M. Dulaey, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 423, p. 75-77.

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MÉDITATION DU JOUR ! - Page 2 Empty Méditation 20 Novembre : Extrait de "Histoire Satan" par M. l'Abbé Lecanu :

Message par Invité Mar 20 Nov 2018 - 20:38

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Méditation 20 Novembre

État religieux et moral de l'univers au temps de l'établissement du Christianisme.

Extrait de "Histoire Satan" par M. l'Abbé Lecanu :

ÉTAT RELIGIEUX ET MORAL DE L’UNIVERS AU TEMPS DE L’ÉTABLISSEMENT DU CHRISTIANISME


Le dogme religieux commençant à s’altérer dans la Judée, l’observance de la loi devenait uniquement de pratique extérieure, la rigidité pharisaïque tournait à l’hypocrisie ; les saducéens ne laissaient pour espoir et consolation à l’homme que les biens de la vie présente ; la cabale introduisait mille superstitions ; Hérode, tout en rebâtissant le temple avec magnificence, inaugurait les mœurs et les coutumes de la gentilité ; encore un siècle de ce régime, et la loi de Moïse aurait de nouveau disparu sous toutes ces excroissances parasites.
Le monde grec et romain avait complètement perdu la notion de Dieu ; il ne restait plus que des divinités imaginaires, inadmissibles à la raison et au bon sens, aussi bien que le dogme mythologique qui s’y rattachait. L’idée même de la divinité était tombée si bas dans l’estime publique, qu’on ne pensait pas déshonorer les dieux en introduisant dans leurs rangs des tyrans sanguinaires comme Auguste et Tibère, des valets sans pudeur comme Ephestion et Antinous, des courtisanes comme Acca Laurentia, Lais et Lamie, des brigands comme Trophonius, et jusqu’à des bêtes, comme la chèvre Amalthée, le cheval Actéon et le chien Agriodos.

Du côté de l’Égypte, cet antique berceau de la civilisation en Occident, le mal était encore plus grand, car le panthéon, c’est-à-dire le paradis de ce temps-là, était peuplé d’une manière presque exclusive par les bêtes. Outre le chat OElurus, les boeufs Apis et Mnévis, le bouc Azazel de Mendès, chaque nome, chaque ville, chaque village avait son dieu bestial ; et ces dieux avaient des prêtres, et prêtres et peuples les adoraient, leur adressaient des prières et leur offraient des sacrifices, et les nomes limitrophes se faisaient quelquefois de cruelles guerres pour leurs dieux.
C’était un beau spectacle, de voir des multitudes prosternées devant un chien ; un singe ou chat devaient faire de risibles contorsions en recevant la fumée de l’encens. Et s’ils avaient eu de l’intelligence, ils auraient bien ri de stupides adorateurs qui prenaient leurs mouvements pour des oracles.
Neuf villes d’Égypte adoraient les crocodiles : Coptos, Arsinoé, les deux Crocodilopolis, Ombos, Thèbes, Éléphantine, Syène, Philes ; Oxyrinchus adorait un brochet ; Péluse et Casium, des oignons, et cela d’une façon qu’il ne serait pas honnête d’expliquer (Hieron. in Is. lib. XII, cap. 46) ; Athribis et Buto, les musaraignes ; Hermonthis, Héliopolis et Memphis, un bœuf ; Momemphis, Chuse et Aphroditopolis, une vache ; Paprémis, un ours ; Lycopolis, un loup ; Héracléopolis, une belette ; les deux Hermopolis et Babylone, un singe ; les deux Hiéracompolis, un épervier ; Saïs, une chouette ; Thèbes, un aigle ; Latopolis, une dorade ; Lepidotum, une carpe ; Métélis, Térénuthis, Cnuphis, des couleuvres ; Taposiris, la moutarde ; mais la nomenclature serait trop longue (on trouve encore des nécropoles sacrées remplies de milliers de momies de ces dieux religieusement embaumés).

Les Orientaux n’étaient pas plus sages, puisqu’ils prenaient le soleil et la lune pour objet de leurs adorations : à Babylone, sous les noms de Baal et Baaltis, Adab et Atergatis en Syrie, Adramélech et Anamélech dans l’Assyrie, Aglibélus et Malachbélus à Palmyre ; sans compter le culte rendu aux planètes et aux étoiles les plus brillantes, ainsi qu’à une multitude de génies aériens bons ou mauvais de tout sexe, de tout rang, et dont l’histoire n’est guère moins étonnante que la mythologie grecque et romaine, à cela près qu’elle n’est pas aussi ignominieuse.
Les peuples réputés barbares, tels que les Bretons, les Gaulois, les Germains, ne différaient de tout ceci que par une religion moins compliquée et des idées plus grossières.
Le cruel Moloch des Phéniciens régnait par toute l’Afrique.
Et à tous ces dieux il fallait des victimes humaines, du sang humain, beaucoup de sang : des victimes humaines et beaucoup de victimes, des hommes, des femmes, des enfants, surtout des enfants à Moloch ; beaucoup de victimes humaines aux dieux des druides dans la Bretagne, la Gaule et la Germanie ; des victimes humaines aux dieux de la Grèce ; des victimes humaines aux dieux des Romains. Oui, les Romains, qui abolissaient les sacrifices humains dans les pays dont ils faisaient la conquête, les pratiquaient chez eux, à Rome : combien de citoyens inoffensifs des nations qu’ils redoutaient, n’ont-ils pas enterrés vivants dans le forum ou sur les frontières de l’empire ! Il fallait du sang humain, des immolations d’enfants des deux sexes aux dieux de la Grèce : la farouche Diane Orthosie, qui se repaissait de victimes humaines dans la Tauride, n’était pas inconnue des Lacédémoniens. S’ils ne lui offraient plus de vies dans les derniers temps, ils fouettaient du moins cruellement leurs enfants en son honneur, pour lui offrir du sang. Il fallait des victimes humaines aux dieux de l’Orient, comme le montrèrent les Assyriens et les Babyloniens envoyés par Salmanasar pour repeupler la Samarie après la destruction du royaume de Jéroboam (IV Reg. XVII, 31).
Il fallait du sang humain à Baal, et, à défaut d’autre, il prenait du moins celui de ses prêtres (Levit. XX, 3, 4. — IV Reg. XXIII, 10 ; — III Reg. XVIII, 28).

Il fallait des actions déshonnêtes pour honorer Moloch, le dieu de Tyr, de Sidon, de Samarie, de Carthage ; Vénus, la déesse des Romains et des Grecs ; Isis, la déesse des Égyptiens ; Bel, le dieu de Babylone ; Milytta, la déesse des Assyriens. Mais tirons le voile sur ces abominations, et laissons dans l’oubli des divinités plus immondes encore. Ne parlons pas des collèges de prêtres et de prêtresses consacrés du culte de ces impures divinités, et qui ne pouvaient prétendre à un tel honneur, qu’en renonçant eux-mêmes à l’honneur personnel. Nous ne saurions non plus décrire l’immodestie de beaucoup d’idoles, appeler par leur nom ou même indiquer les images publiquement adorées, portées processionnellement par les dames des plus nobles, familles à Rome ou à Memphis.
L’abomination divinisée, du sang humain et de la boue pour offrandes, l’humanité dégradée pour ministre : tel dieu, tel culte, tel sacerdoce.
Et, dans ce culte, il ne s’agissait ni d’adoration, ni d’amour, ni de prière ; les Juifs seuls et les chrétiens ont su adorer Dieu et le prier, seuls, ils ont osé l’aimer. À l’égard des faux dieux, il s’agissait tout uniment d’emprunter leur science ou leur pouvoir, d’apaiser leur courroux, de se racheter de leur vengeance ou de se prémunir contre leurs coups, en les mettant en opposition les uns contre les autres ; culte intéressé, pure magie, théurgie depuis le commencement jusqu’à la fin. C’est pour cela qu’il fallait un culte infâme à des dieux infâmes, des ministres déshonorés à des dieux abominables. Car la mythologie avait logé dans les deux l’exemple de tous les vices ; la vertu seule en était absente. Une seule divinité, sur les milliers qui peuplaient l'Olympe, a été appelée vertueuse, c’est Isis, et on sait de quel genre de vertu ; une seule appelée chaste, c’est Diane, mais il faut oublier le nom d’Endymion ; on donnait aussi l’épithète de chaste à Lucine, mais c’était par antiphrase ; un seul dieu a jamais été appelé bon, c’est Jupiter, mais c’était par flatterie. Pas une seule vertu dans le ciel des païens, mais en place tous les genres de crimes et de débauches.

Et quelles devaient être les vertus et les mœurs des adorateurs de pareilles divinités ? vertus et mœurs purement publiques, dont le code des lois était la mesure et la règle ; ou plutôt il n’en existait point, puisque les choses que nous appelons mœurs et vertus n’avaient pas même de nom dans la langue des hommes. Le mot vertu vient de vir, qui veut dire un homme fort, et signifie le courage civique ; le mot mœurs vient de mos, qui veut dire la coutume et l’usage, de sorte que les bonnes mœurs étaient la conformité avec l’usage même mauvais et criminel, et les mauvaises tout ce qui s’en écartait. Excluez d’une telle société la charité, car ce mot chez les païens voulait dire égoïsme ; il vient de caro, qui signifie la chair, et s’étend du père et de la mère aux enfants (Si on aime mieux le faire dériver du mot grec [...], il signifiera encore moins, puisque ce mot veut dire enjouement et bonne grâce. Les mots vertu, mœurs, charité, sont exclusivement chrétiens) ; séparez-la en deux parts, dont l’une est esclave et l’autre maîtresse avec droit de vie et de mort, couronnez-la do débauche et d’usures, supprimez-en la crainte de l’enfer et l’espoir du paradis, et vous pourrez alors concevoir une faible idée de ce que dut être, de ce que fut la société païenne.
En tel état Satan avait réduit l’humanité, lorsque Dieu lit apparaître dans la Judée le Messie promis depuis cinq mille ans, au moment où cette société allait tomber en décadence et se dissoudre d’elle-même ; comme il avait appelé et séparé Abraham, au moment où le polythéisme et l’idolâtrie allaient envahir l’univers.

D’abord faible enfant, Satan le poursuivra de sa haine ; il entreprendra de le faire mourir au berceau, et, pour mieux y réussir, il fera massacrer par les mains d’Hérode des milliers d’autres enfants. S’il s’aperçoit bientôt que celui qu’il voulait atteindre lui a échappé, il se réjouira du moins d’avoir fait commettre un si grand crime, couler tant de pleurs et répandre le sang humain à si grands flots.
Plus tard, lorsque le divin Messie, ayant atteint l’âge de la virilité, se mettra à enseigner une doctrine toute céleste, en opposition avec les doctrines sataniques admises comme des vérités par tout l’univers, et montrera des exemples en opposition avec les pratiques et les usages reçus également partout comme la règle du bien et du bon, Satan le poursuivra de nouveau en suscitant contre lui toutes les haines, les passions, les préjugés, et, ne pouvant réussir à étouffer sa voix, le fera mourir de la mort la plus déshonorante, afin que cette parole qu’il redoute soit éteinte, et la doctrine qu'il hait étouffée sous une montagne d’opprobre et d’ignominie.

Mais, ô merveille sur laquelle Satan n’avait pas compté, le Messie, par la mort même qu’il endure, paye à Dieu le prix de tous les crimes que Satan a fait commettre ; les exemples et les doctrines messianiques sont confiés au cœur et à la mémoire de douze hommes, qui ont mission de les répandre par l’univers ; l’esprit divin, descendu sur eux à cinquante jours de là, les remplit de plus de courage que n’en ont jamais eu les héros, de plus de sagesse que n’en ont jamais possédé les philosophes, de plus de puissance que n’en ont jamais réuni les princes des grandes monarchies et les chefs des grands empires.
Les célestes vertus, la sainte vérité, les divines lumières s’établiront donc au sein de l’univers, et y fonderont le royaume de Dieu au centre de l’empire de Satan. Ce royaume, si faible et si petit d’abord, mais destiné à grandir, sera un dissolvant qui désagrégera les éléments des empires fondés et organisés avec tant de soin, de perfidie et de puissance apparente par Satan, et de leurs débris formera de nouveaux royaumes et de nouveaux empires, qui s’appelleront chrétiens.

Le serpent est donc vaincu, il a la tête écrasée ; mais il cherche encore à mordre le talon qui l’opprime.
Il élèvera dogmes contre dogmes, morale contre morale, Église contre Église ; cette œuvre s’appellera gnosticisme. Il résistera par le fer et le feu pendant trois cents ans ; cette résistance s’appellera persécutions. Il divisera par des doctrines pernicieuses, par le schisme, l’hérésie, et cela s’appellera arianisme, nestorianisme, protestantisme, jansénisme, donatisme, mahométisme, orthodoxisme, et de cent autres noms divers. Il maintiendra dans les bas-fonds de la société l’ignorance, les mauvaises mœurs, les pratiques de la magie, le culte de la chair, les usages du paganisme, les sociétés secrètes. Quelquefois le scandale descendra d’en haut, par les mauvais princes, par les maîtres de la science et de la philosophie ; mais vains efforts, triomphes éphémères : l’Église des douze regagnera peu à peu tout ce qu’elle aura perdu ; la tempête aura inutilement soufflé sur la barque, les flots de la mer l’auront inutilement couverte ; l’œuvre divine marchera à la conquête du monde, quelquefois plus vite, quelquefois plus lentement, mais toujours et sans s’arrêter.

Reportez-vous à Praeclara gratulationis du Pape Léon XIII, Ex Quo Nono, Lettre du Pape Pie X, Bulle Exsurge Domine, du Pape Léon X, condamnant le protestantisme, Comment Satan a égaré l’humanité dans ses voies, après lui avoir fait perdre la connaissance du vrai Dieu, Comment les peuples païens ont dissipé une grande partie du patrimoine de vérités reçu des pères du genre humain, mais ont conservé le dogme de l'existence et de l'immortalité de l'âme, La terre se couvrit de ronces et d'épines, Les efforts incessants de Satan pour se reformer une Cité, Le retour du règne de Satan par la négation du dogme de l'Incarnation, Satan veut déformer l'homme, afin d'effacer en lui l'image de Dieu, Histoire religieuse des deux cités, Résultats du spiritisme : la folie et le suicide - Dernier obstacle à l'envahissement satanique : la papauté, Le Saint-Esprit dans le Nouveau Testament, première création : La Sainte Vierge Marie, La communication de Satan avec l'homme, Les princes de la Cité du Mal, Le Roi de la Cité du Mal, Un signe des temps : Le siècle de Saint Vincent Ferrier et Notre-Dame de Lourdes, La religion a été et sera toujours l'âme de la société, La puissance des démons réglée par la sagesse divine, Culte de la pierre, de l'arbre, de la source : traditions et origines magiques de ces dieux, Médiums et faux exorcistes : disciples de Satan, Méditation transcendantale, hypnose et forces démoniaques, Mission du Saint-Esprit, Le Saint-Esprit dans l'Ancien Testament, promis et figuré, Par quelles armes battre le Tentateur ?, Et le Dragon persécuta la femme qui enfanta le fils, Quand les dieux du paganisme avouent qu'ils ne sont que des démons, Traité de l'Enfer de Sainte Françoise Romaine, L'existence du surnaturel et du surhumain, Les pièges du Diable, La possession démoniaque chez les enfants est-elle possible ?, Les Anges, princes et gouverneurs de la grande Cité du bien, Interprétation des rêves : mise en garde, Symptômes de possession ou infestation démoniaques, Transport aérien des corps, voyages des âmes, pérégrinations animiques et bilocations, La réalité des apparitions démoniaques, Inimitiés entre les enfants de Marie et les esclaves du Diable, La protection des saints Anges contre les démons, particulièrement au sujet de leurs différentes tentations, et Phénomènes possibles en cas de possession et signes de délivrance.

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MÉDITATION DU JOUR ! - Page 2 Empty Mercredi 21 Novembre Présentation de la Vierge Marie !

Message par Invité Mer 21 Nov 2018 - 20:54

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Mercredi 21 Novembre

Présentation de la Vierge Marie !

MÉDITATION DU JOUR.

La première en tout !

Au jour où nous fêtons la Présentation de Marie, nous nous rappelons que Marie fut le premier Temple dans lequel Dieu ait personnellement résidé puisque, pendant un temps, le Verbe incarné a habité (Jn 1, 14) en son sein. En présentant Marie comme « femme eucharistique », Jean Paul II la désignait comme le premier tabernacle de l’Histoire : le tabernacle au temps de la marche dans le désert, ébauche de ce que sera le temple de Jérusalem, après l’établissement du royaume d’Israël.

Juste avant sa Passion, Jésus fit l’éloge d’une pauvre veuve qui versait son offrande dans le trésor du Temple : deux piécettes, comme les deux jeunes colombes offertes lors de la Présentation de Jésus. L’offrande des pauvres ! Cette veuve fait penser à Marie : Joseph est mort et Jésus va la quitter. Certes, il ressuscitera et, sur la croix, il lui aura donné un fils pour la prendre chez lui : le disciple bien-aimé. De la part de Marie, encore un dépouillement, encore une offrande.

Par bien des aspects, la fête de la Présentation nous renvoie donc à la croix. Mais la croix débouche sur la résurrection et la Jérusalem céleste dans laquelle Marie est entrée, la première.

Mgr Jacques Perrier

Mgr Jacques Perrier est évêque émérite du diocèse de Tarbes et Lourdes. / Homélie, 21 novembre 2013.

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MÉDITATION DU JOUR ! - Page 2 Empty Sainte Cécile de Rome.[/b] [b]MÉDITATION DU JOUR Jeudi 22 Novembre Et l’Agneau s’avança !

Message par Invité Jeu 22 Nov 2018 - 13:51

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Sainte Cécile de Rome.

MÉDITATION DU JOUR

Jeudi 22 Novembre

Et l’Agneau s’avança !


La « rédemption », cela ne signifie nullement que d’un coup de pouce Dieu a supprimé l’obstacle, qu’il a rendu possible comme par un jeu ce que l’homme ne pouvait réaliser. Bien au contraire ! Dieu s’est fait homme, il est entré dans ce réseau d’impossibilités et le débrouille pour ainsi dire de l’intérieur. Mais l’homme continue de se dresser comme un obstacle et il s’oppose à la volonté rédemptrice de Dieu. La manière dont le Rédempteur a été accueilli le prouve assez. Le durcissement des cœurs abandonnés à eux-mêmes, repliés sur eux-mêmes, s’opposa comme un mur à la puissance de son amour rédempteur et ne le laissa pas passer. Cette résistance était si opiniâtre que la rédemption ne fut possible que par la mort du Christ. La volonté de rédemption du Christ resta – humainement parlant – inopérante tant qu’il fut en vie. Elle se brisa contre la dureté des cœurs. Certes, c’est justement cette brisure qui est la rédemption ; le signe de la défaite devient le signe de la résurrection. Mais il faut que l’amour du Sauveur, sa lumière, sa vie traversent les ténèbres. Au-delà de la mort seulement, après la résurrection, resplendit la victoire, illuminant les ténèbres du monde.

Romano Guardini

Romano Guardini († 1968), théologien allemand, a marqué de son empreinte exceptionnelle tous les courants théologiques du xxe siècle, préparant le concile Vatican II. Il a considérablement influencé la pensée de Benoît XVI. / Vie de la foi, Paris, Cerf, 1968, p. 67-68.

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Message par Invité Sam 24 Nov 2018 - 14:37

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ORAISON DE L’ÉGLISE !

Ô Dieu, qui pardonnez aux pécheurs, et qui aimez le salut des hommes, nous supplions votre bonté d'accorder à tous ceux qui sont nos frères par le lien d'une société particulière, à nos proches et à nos bienfaiteurs, qui sont sortis de ce inonde, qu'étant aidés par l'intercession de la bienheureuse Marie toujours Vierge, et de tous les Saints, ils soient admis avec eux à la participation de la béatitude éternelle. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.

Indulgence applicable aux morts. — Quand on récite avec un cœur contrit l'oraison Ô mon Dieu ! qui avez voulu, etc. (voyez ci-dessous), en y ajoutant cinq Pater, Ave et Gloria, en l'honneur de la passion et de la mort de N.-S. J.-C., on gagne une indulgence de trois cents jours, une fois par jour, et une indulgence plénière quand on l'aura récitée tous les jours du mois et qu'on se confesse et qu'on communie un des trois derniers jours du mois et qu'on prie selon les intentions de l'Église. (Décret du 25 août 1820)

sacristain

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MÉDITATION DU JOUR ! - Page 2 Empty Martyr du Vietnam MÉDITATION DU JOUR Dimanche 25 Novembre

Message par Invité Dim 25 Nov 2018 - 19:20

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Martyr du Vietnam

MÉDITATION DU JOUR

Dimanche 25 Novembre

Semblables aux anges


Nous ne trouvons nullement nécessaire de voir en ceux que la résurrection aura transformés la différence sexuelle qu’à présent la nature comporte nécessairement ; néanmoins, que tous forment un seul genre, lorsque tous seront un seul corps dans le Christ (Rm 12, 5), conformés à un seul caractère, nous n’en doutons pas, car sur tous l’image divine resplendira également ; mais ce qui remplacera de telles propriétés lors de la transformation de notre nature, nous affirmons que ce sera mieux que tout ce qu’on peut imaginer par la pensée.

Peut-être, si l’on dit que la qualité propre des traits moraux est la forme sous laquelle chacun sera reconnaissable, ne sera-t-on pas complètement dans le faux. Dans la vie présente, l’expression du visage révèle celle, secrète, de l’âme ; de même, une fois la nature passée à une condition plus divine, l’homme prend la forme que lui donnent ses traits moraux, sans que son essence soit différente de son apparence, mais il est connu tel qu’il est.

Une seule et unique grâce se manifestera en tous, de sorte que chacun rende grâce à son voisin de la même joie, et qu’ainsi chacun se réjouisse en voyant la beauté de l’autre et le réjouisse à son tour.

St Grégoire de Nysse

(Traduction inédite de Guillaume Bady pour Magnificat)


Saint Grégoire de Nysse († 394) est, avec son frère Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze, l’un des trois Cappa­dociens qui constituent un sommet de la théologie au ive siècle.i / Sermon sur les défunts (GNO IX, p. 63-66), trad. Inédite de G. Bady pour Magnificat

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Message par Invité Lun 26 Nov 2018 - 21:09

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Saint Innocent , d'Irkoutsk .

MÉDITATION DU JOUR

Lundi 26 Novembre

L’offrande minuscule de chaque jour !


Les saints sont nombreux à avoir décrit le chemin de la foi. Tous leurs récits sont unanimes sur ce point : ce chemin, loin d’être une chaussée large et lisse, est étroit et rocailleux. C’est la voie de la purification et de la conversion constante, du renoncement, souvent douloureux, et du perpétuel recommencement. Ce chemin passe aussi par le désert de l’aridité intérieure, tous les grands saints en ont fait l’expérience. Tant qu’il n’a pas atteint les sommets auxquels il aspire, l’homme est incapable d’un détachement suffisant et du désintéressement de l’amour, enraciné dans la foi. En cela, l’expérience du désert est fondamentale au regard du progrès de la foi. Le chemin de la foi est un chemin de patience et de fidélité quotidienne. Il n’est pas exclu que viennent se greffer des expériences extraordinaires. Mais ce qui est vraiment extraordinaire, c’est d’accomplir toute chose banale avec une fidélité extraordinaire. Ce n’est qu’ainsi que l’on progresse lentement et que l’on acquiert l’intelligence et l’illumination de la foi, et que l’on parvient en Dieu à la sérénité et à la paix de l’âme.

Card. Walter Kasper

Le cardinal allemand Walter Kasper (né en 1933) est président émérite du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. / La foi au défi, Bruyères-le-Châtel, Nouvelle Cité, 1989, p. 62-63.

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