LA LUTTE DE MONSEIGNEUR JOIN ET DU MARQUIS DE LA FRANQUERIE CONTRE LE POUVOIR OCCULTE

La persécution anti-religieuse perpétrée par la Troisième République avait amené Monseigneur Jouin, Curé de Saint Augustin à Paris, à en rechercher les causes. II avait donc fondé en 1912, La Revue Internationale des Sociétés Secrètes et la Ligue Anti-Judéo-Maçonnique le Franc Catholique. Il ne tarda pas à constater l'exactitude de la déclaration d'un haut maçon qui avait affirmé que la république n'était en réalité que la Franc-Maçonnerie à découvert. L'éminent prélat, cité par le Marquis de La Franquerie dans un de ses ouvrages les moins connu, Lucifer et le pouvoir occulte, la judéo-maçonnerie, les sectes, la marxisme, la démocartie: synagigue de Lucifer et contre-Eglise, et complétant les études du Père Deschamps et de nos Seigneurs Meurin et Delassus, avait ainsi été amené à dénoncer dans sa revue et dans ses nombreux ouvrages Le Péril Judéo-Maçonnique.

Fils d'Henri Le Sage de la Franquerie, docteur en droit, et d'Eugénie Martin, André Le Sage de La Franquerie de La Tourre (1901-1992), de son nom de plume MARQUIS DE LA FRANQUERIE, appartient à une famille de juristes parisiens et devient un écrivain Monarchiste et Catholique Français, auteur d'ouvrages sur leccracatère Sacré et Divin de la Royauté en France. En 1926, il est nommé rédacteur en chef de la Revue intrenationale des Sociétés Secrètes. Il collabora à plusieurs revues dont Bloc Anti-révolutionnaire et Bloc Catholique. Un temps Camérier Secret du pape Pie XII, il représente un courant Providentialiste proche du traditionalisme, qui joint à la défense d'un ordre politique Catholique traditionnel la croyance dans les prophéties et les révélations privées concernant le retour de la Royauté en France en la personne du Grand Monarque Henri V de La Croix.
Il estimera discerner et dénoncera des infiltrations de la franc-maçonnerie dans l'Eglise Catholique Romaine, en accusant en particulier le Cardinal Mariano Rampolla del Tindaro. Il lancera également des accusations contre le Cardinal Pietro Gasparri en décriant sa politique qu'il jugeait proche des cercles maçonniques dans des articles de presse et dans sa documentation adressée à la hiérarchie Catholique. Ne croyant pas que le Canular de Taxil en soit un, il affirmera que Diana Vaughan avait bel et bien existé mais qu'elle aurait été enlevée et morte en martyre. Il citera abondamment les Protocoles des Sages de Sion qu'il présentera comme authentiques, de même qu'il tient pour authentique la fausse lettre du "capitaine Simonini" forgée par l'Abbé Baruel pour accréditer le mythe du complot judéo-maçonnique mondial. À la fin de sa vie, il soutiendra que le Cardinal Guiseppe Siri, archevêque de Gênes, avait été élu pape lors des conclaves de 1958 et de 1978.

Survint en 1926 la douloureuse et, disons-le, scandaleuse condamnation de l'ACTION FRANCaise, basée sur des faux ; condamnation que dès Août 1923 le Marquis André Le Sage de La Franquerie connut avec précisions par une haute personnalité de gauche, trois ans donc avant qu'elle ne se produisit... Et tout se réalisa en effet comme on lui avait annoncé.

A ce moment, 1926, du fait de son action de défense de l'Église et de la France contre les agissements du Pouvoir occulte et des sectes, Monseigneur Jouin eut, tout naturellement, à subir les persécutions du Cardinal Gasparri, Secrétaire d'Etat du Saint-Siège, qui était franc-maçon. Un comité de fidèles fut alors constitué pour défendre le vénéré Prélat et le Marquis de La Franquerie fus ainsi nommé Rédacteur en Chef de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes : chaque fois que Mrg Join recevait à dîner des Cardinaux, Archevêques ou Évêques de ses Amis -et ils étaient nombreux et les plus éminents!- le Marquis de la Franquerie était convié ; ce qui acheva de le faire connaître d'Eux dans un climat de totale confiance. Inutile de dire que pour le jeune de vingt cinq ans qu'était le Marquis de La Franquerie, c'était passionnant au plus haut point.

En outre, la Providence permit que le même Marquis de La Franquerie soit nommé au même moment Secrétaire de la Ligue Apostolique des Nations. Il constatait alors que même nos meilleurs Évêques n'étaient pas au courant des questions politiques, ni, hélas, trop souvent, maçonniques. Monsieur de la Franquerie, résolut donc d'organiser un service de renseignements pour les Évêques. Quand l'un d'Eux, parmi ceux qu'il connaissait bien, avait besoin de documentation, il la lui fournissait... Quand l'Assemblée des Cardinaux et Archevêques se réunissait à Paris, rue de Sèvres, chez les Pères Lazaristes, Monsieur de la Franquerie en voyait deux le matin avant leur réunion et deux le soir après, ce qui lui permettait d'en voir chaque fois de douze à seize qu'il documentait et qui, de leur côté, le mettaient au courant de bien des choses.

C'est ainsi que le Marquis de la Franquerie a pu constater que nombre d'entre eux étaient très inquiets de la politique maçonnique et internationaliste du franc-maçon Gasparri, Secrétaire d'Etat de Pie XI. Il écrivit alors un article, les dangers de la Politique internationaliste du Cardinal Gasparri, dans le Bloc Anti-révolutionnaire, de mars-avril 1928. Déjà dans le numéro de mars-avril 1927 du Bloc Catholique, il avais mis en garde à l'encontre de cette politique dans un article, L'Allemagne et le Vatican, puis dans plusieurs autres, en juillet-août, Le Plan Judéo-Maçonnique contre l'Église ; en mars-avril 1929 sur Le prétendu règlement de la Question Romaine, et l'année suivante, A propos du Concordat entre le Saint-Siège et la République maçonnique ; enfin par ceux publiés en souvenir de Cardinaux ou Évêques qu'il avait bien connus et vénérés : l'intrépide Évêque de Montauban, S. Exc. Monseigneur Marty (janvier 1929), le Cardinal Luçon, le vaillant Arche-de l'époque, le Cardinal Billot, décédé en 1932.

Monseigneur Marty, malgré l'interdiction des processions à l'extérieur des Églises, sortait mitre en tête et crosse en main, chaque année le jour de la fête du Saint Sacrement. Le commissaire de police dressait procès-verbal que le vaillant évêque ne paya jamais. Le Marquis de La Franquerie eu à lui demander sa bénédiction, avec sa jeune épouse, pendant leur voyage de noces. Le Cardinal Luçon leur avait copié de sa main quelques documents pour la publication de l'étude du Marquis de La Franquerie sur La Mission divine de la France, et il les avait reçu à Reims, au cours d'une période d'officier de réserve. Le Cardinal Billot, lors de la première édition de La Mission divine de la France, en 1926, avait écrit que l'un des meilleurs chapitres était celui intitulé : Le plus grand des châtiments : la république ; il l'avait reçu avec son épouse à San Galloro, le 19 juillet 1930. En accueillant le Marquis de et la Marquise de La Franquerie, avec le Révérendissime Père Saubat, immédiatement il demanda à M. de La Franquerie :

-Et l'Action Française ?

Comme le marquis de La Franquerie le rassurait, sa figure s'illumina et il lui dit :

-Ah ! Tant mieux. Qu'elle tienne, il le faut !

Sur la question de l'AF, le Marquis de La Franquerie écrira un exellant livre, MAURRAS, GRAND DEFENSEUR DES VERITES ETERNELLES (Editions de Chiré).

En outre, Le Maruqis de La Franquerie put fournir une importante documentation à Monseigneur Cholet, rapport qu'il lui avait demandé et que le Marquis de La Franquerie s'était bien gardé de signer. II le soumit à l'Assemblée des Cardinaux et Archevêques qui chargea le Cardinal Binet, Archevêque de Besançon, de le remettre au Souverain Pontife... Quelques mois après, le Cardinal Gasparri était limogé et remplacé par le Cardinal Pacelli, le futur Pie XII de Sainte mémoire...

C'est à ce moment que Monseigneur Jouin reçut les Mémoires de Clotilde Bersone, ancienne grande-prêtresse de Lucifer, convertie et cachée dans un couvent. Un jésuite, le Père Arnold Richard, était entré en possession de ces Mémoires et, ayant vainement tenté d'obtenir que la Compagnie de Jésus les publiât, décida alors de remettre le document à Monseigneur Jouin. Il demanda donc à son frère, qui habitait à Aix en Provence et que le Marquis de La Franquerie connaissait bien, de faire le nécessaire. Le principal collaborateur de Monseigneur, l'Abbé Boulin, théologien éminent qui avait longtemps été à Rome et y avait collaboré à la condamnation du Sillon, étudia la question. Le document ne pouvait être publié tel quel, car il contenait des accusations d'assassinat contre quelques hommes politique Français et étrangers encore vivants. La publication, expurgée, parut en 1929 sous le titre, L'Elue du Dragon. Elle a été rééditée dernièrement.

Peu après la réception de ce document de la plus haute importance, Monseigneur Jouin en parla à quelques Cardinaux et Évêques au cours d'un dîner auquel le Marquis de La Franquerie assistait ; il aborda la question précisément parce que Clotilde Bersone avait été mêlée à un de ces drames politiques ; le Prélat, qui était ami du Comte de Broqueville, raconta la confidence qu'il en avait reçue :

Un jour qu'il se trouvait au cercle à Bruxelles, alors qu'il était ministre des affaires Étrangères de Belgique, le Comte de Broqueville fut abordé par un grand banquier juif international :

-Pourrais-je, Monsieur le Ministre, vous demander un service ?

Sur ses gardes, le Ministre répondit :

-De quoi s'agit-il ?

-On me propose pour ma galerie de tableaux une toile qu'on m'assure être d'un grand maître et j'aimerais avoir votre avis.

Le banquier dont il s'agit avait en effet une galerie réputée de maîtres hollandais et flamands et le Ministre était un des meilleurs connaisseurs amateurs de ces écoles. Il accepta. Ayant été voir le tableau proposé, il dit au banquier :

-Surtout, n'achetez pas, c'est un faux.

Le banquier, reconnaissant à juste titre, exprima le désir de le remercier. Mais, évidement le Ministre en exercice ne pouvait accepter aucun cadeau, fut-il très légitime, ce qui eut été le cas, il refusa. Trois fois le banquier revint à la charge ; chaque fois même refus. Alors le banquier dit au Ministre :

-Monsieur le Ministre Vous en ferez ce que vous voudrez, lui dit-il dans le creux de l'oreille. Vendez toutes vos valeurs américaines ; vous les rachèterez dans quinze jours.

Quelques jours après, le Président des États Unis, Garfield, était assassiné, ce qui entraîna une dégringolade des valeurs américaines. Après l'assassinat, ce banquier, rencontrant au Cercle le Comte de Broqueville, eut l'audace de lui dire :

-Eh bien, Monsieur le Ministre, et mon tuyau ?

-Vous saviez donc ?

-Nous devons tout savoir ! répondit cyniquement le banquier. Tout à l'heure, vous comprendrez pourquoi je vous rapporte ce fait.

Je vous citerai maintenant un autre assassinat dont les conséquences furent terribles et qu'annonça La Revue Internationale des Sociétés Secrètes, du mois d'août 1912 :

-Peut-être s'expliquera-t-on aussi un jour ce propos tenu par un haut maçon en Suisse à l'égard de l'Archiduc héritier d'Autriche : «Il est bien, c'est dommage qu'il soit condamné. Il mourra sur les marches du Trône».

De fait, en juin 1914, l'Archiduc Héritier, François-Ferdinand, était assassiné à Sérajevo, par le juif Princip, et cet assassinat entraînait la première conflagration mondiale. Assassinat annoncé deux ans auparavant.

Faut-il ajouter que la mort du Comte de Chambord en 1883 et l'accident de ski du Prince Alphonse en 1989? les deux tentatives d'assassinat dont ont été victimes le Président Reagan puis le Souverain Pontife sont bien des exemples caractéristiques de l'action du Pouvoir occulte. Pour le premier, les loges auraient placé un camérier qui aurait empoisonné le Prince, pour le second, on parle d'assainat: par qui? pour le troisième, la Trilatérale avait placé l'un des siens comme Vice-Président des États Unis afin qu'il recueille le pouvoir à la mort du Président, et que l'auteur de l'attentat était le fils d'un ami de ce vice-président... Pour Jean-Paul Il, sa disparition devait permettre à celui qui, sous le règne de Paul VI, avait tant travaillé en faveur de l'Ost-Politik, de diriger l'Église pour le plus grand profit de ce même pouvoir occulte .... Mais voilà, l'assasinat de Jean Paul II a échoué. Le pape pu exercer son pontificat et le communisme est tombé.

On comprendra que Mrg Join ai voulu préfacer la V° édition du livre du Marquis de La Franquerie LA MISSION DIVINE DE LA FRANCE. De son côté, le Marquis de La Franquerie citera Mrg Join et son combat contre le pouvoir occulte dans son livre sur la franc-maçonnerie cité plus haut: Lucifer et le pouvoir occulte, la judéo-maçonnerie, les sectes, la marxisme, la démocartie: synagigue de Lucifer et contre-Eglise. Dans ce livre, la Marquis de La Franquerie nous explique que la franc-maçonnerie est dirigée par le pouvoir juif associé à un ensemble de forces anti-Chrétiennes, nous détaille le plan d'asservissement du monde par la judéo-maçonnerie, réunissant en elle les hérésies, les sectes et la révolution, et nous dévoile les bras de la pieuvre luciférienne : l'Agartha, la Synarchie, La Rose-Croix et l'Ordre Rosicrucien A.M.O.R.C., les Templiers et les loges néo-Templières, le Groupe Bilderbergers, le Club de Rome, le Concil on Foreign Relations des Etats Unis, la Commission Trilatérale, Etc...

Le jeu subtil téléguidé par le pouvoir républicain en place, lui-même sous la coupe de puissances occultes, pour la liquidation de la nation Française, de l'Empire Français, la constitution de grands ensembles économiques anti-naturels et la promotion d'un syncrétisme religieux favorisant des influences directement hostiles au Catholicisme traditionnel, a été démasqué par les Contrerévolutionnaires Français. La masque a été arraché, non pas en théorie, dans des salons d'intellectuels, mais en partique dans la Rue, le 6 Févier 1934 à Paris, le 13 mai 1958 à Alger.

L’abbé de Nantes, fondateur de la Contre-Réforme Catholique au XXI° siècle, avait écrit dans le N° de Juillet 1987 de IL EST RESSUSCITE :

-Un jour se lèveront des phalanges de toute nations, de toute classe, pour la renaissance de l’Eglise et le salut du monde. Leur action s’inspirera nécessairement du patrimoine de sagesse que récapitulent nos 150 Points de religion Catholique, d’Action Française, de vie communautaire. On aura beau voir et dire, on ne reconstruira rien en dehors ou au rebours de ces principes que nous tenons de nos pères.

Dans le même N° de Juillet 1987 de IL EST RESSUSCITE, un disciple de l’abbé de Nantes précisait:

-Le Père de Nantes ne choisi pas son Roi: discuter du Prétendant, CHOISIR SON PRINCE, C'EST DEJA ETRE REPUBLICAIN ! Il dépasse le clivage Orléaniste/Légitimiste. Sa conviction morale repose sur une croyance sincère en une Survivance possible de Louis XVII. Qu’un descendant de Louis XVI s’avance et l’unanimité des Français se fera! Quoi qu’il en soit et qui que soit le roi, Dieu nous le montrera!

En fait la Phalange est une Action Française ne reniant pas ses racines Catholiques et pronant le Politique d'Abord car laissant humblement à Dieu le choix du Roi à venir. Le nationaliste, le Catholique, le Contrerévolutionnauire se lève contre le consentement à la mort : il voit comment la défense de notre nation Française et de notre civilisation Chrétienne est liée à la défense des racines Chrétiennes de la France, de la paysannerie Française, du petit commerce, de l'artisannat, de la petite et moyenne entreprise, du patriotisme. Le Roi, c'est la présence du Sacré dans le Pouvoir, la continuité de la France, le destin national incarné par un Souverain indépendant des capprices du suffrages universel et du diktat des banques.

Le devoir des Chrétiens : se défendre contre l'impérialisme judéo-maçonnique et prier pour le retour à Dieu du peuple anciennement élu avec amour en Dieu pour eux : CE RETOUR NE PEUT SE FAIRE QUE GRACE A UN ROI TRES CHRETIEN REPLACE SUR LE TRONE DE FRANCE.



Hervé J. VOLTO, CJA



A lire : Marquis de la Franquerie, Lucifer et le pouvoir occulte, la judéo-maçonnerie, les sectes, la marxisme, la démocartie: synagigue de Lucifer et contre-Eglise (uniquement en PDF).