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LES CONDITIONS PREALABLES A LA RESTAURATION

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Message par Hervé J. VOLTO Mer 15 Jan 2020 - 10:33



La CAMPAGNE ROYALE est composée de quatre cycles :
1. LES PRINCIPES RESTAURATEURS,
2. LES CONDITIONS PREALABLES A LA RESTAURATION,
3. LES FONDEMENTS DE L'ACTION,
4. PLACE A L'ACTION,
couronnés par une conclusion nommée LA VOIE ROYALE.


La première partie de cette campagne s’attachait à présenter un certains nombres de principes restaurateurs indispensables et basiques de l’action Royale pour la France : Catholique, Royal, communautaire (nous parlons ici de communautarisme Chrétien, où la famille est le centre de la politique Catholique que devra mener le Roi restauré).

Cette deuxième partie de notre campagne Royale s'attachera à définir les conditions préalables à la Restauration.

Les conditions préalables sont des habitudes restauratrices saines ou des restaurations préalables, début d’une restauration effective, sans laquelle une restauration complète est illusoire et impossible dans le sens véritable et positif du terme.

La Royauté unit des composantes qui semblent irréconciliables, des cultures totalement différentes, aux modes de vie divers et aux climats hétéroclites : l’histoire de la France est bien cette histoire de l’union sereine, progressive, active et volontaire, sans violence, de pays différents, sous un seul père, tenant lieu de Jésus, le bon Roi Très-Chrétien.

Vouloir restaurer effectivement signiffe d’abord restaurer concrètement l’esprit d’union de notre histoire si grande. Cette union passe en permier lieu par l’union de la Famille Royale de France : cette étape est incontournable et nécessaire. Il est impensable de restaurer la France si la famille de France est incapable de se réunir sous son aîné, dans l’esprit de concorde bien Français et Royal, qui, d’ailleurs, n’empêche pas les frictions ou les éclats gascons intrinsèques aux hommes, à l’esprit preux et Chevaleresque, et à l’émulation pour le progrès. Ce qui compte, c’est de toujours conserver l’obsession de l’esprit d’union, de l’esprit de famille en bref, dans l’esprit Royal et la foi Catholique : UN POUR TOUS ET TOUS POUR UN !

Cette union est un fondamental, sans quoi rien ne pourra commencer : comment imaginer réunir la France qui est en train de se déchirer comme jamais si la maison de France ne parvient pas à se rassembler sous son aîné ? Car aucune Restauration n'est envisageable si la question de la qurelle dynatiques prime sur la néecessité du retour de la Monarchie en France : il faudra bien s'en remettre à Dieu pour le choix du Roi à venir.
La campagne Royale a pour objectif de favoriser la restauration de la Royauté. Tout en reconnaissant la validité des LOIS FONDAMENTALES DU ROYAUME DE FRANCE qui désigent comme Roi l'Aîné Salique, Catholique, nait Français et de Naissance Légitime, il considère que le futur Roi n'est pas identifié. Ou bien il émergera du combat antimondialiste, et ce sera le début d'une nouvelle dynastie, ou bien ce sera le descendant du jeune Roi Louis XVII qui, comme on le sait aujourd'hui, a été "exfiltré" de la prison du Temple.

Ou bien.... un mélange des deux !

Confirmé par marie Julie Jahenny, le Grand Monarque à venir est de la branche Aîné de saint-Louis, donc un Bourbon, les autres maisons capètiennes étant éteintes en ligne Légitime. Notre Roi caché est donc bien SAR HENRI-Louis de Bourbon-Montpensier de Sainte Croix de Valois DE LA CROIX, Duc de Bretagne.

Les prophéties disent le Grand Monarque à venir pardonnera aux Orléans, à l'Empire et à la République et qu'il régénèrera la France et la Chrétienté à partir d'un Ordre de Chevalerie triple, Militaire, Hôspitalier et Religieux, réunissant en son sein une Sainte Chevalerie dévouée, les Prince pouvant être réunis dans une sorte de Haute Cour ou de Grand Conseil.

La seconde condition primordiale et nécessaire pour restaurer activement la Royauté Française passe par la réunification du Trône et de l’Autel, sans laquelle rien ne vaut d’être commencé. Ou du moins, l’incarnation régulière et naturelle du Trône et de l’Autel, qui ne furent, du bapême de Clovis à la Révolution, jamais séparés.

LA ROYAUTE FRANCAISE se définit parfois comme UNE TERRE, UNE FOI ET UN ROI, ce qui n’est pas faux. La FRANCE n'est pas une nation comme les autres : c'est LA NATION DES FRANCS QUI A DIEU POUR FONDATEUR, elle est la FILLE AINNE DE L'EGLISE et l'EDUCATRICE DES PEUPLES. La Foi de la France est un fondement incontournable sans lequel toute Restauration ne saurait être véritable et complète : la pratique de l’union du Trône et de l’Autel, outre le fait de correspondre à l’ensemble de l’histoire de la France, rempart et fer de lance de l’Église, dans une foi ardente et grande dans toute sa Catholicité, permet aussi le retour du spirituel dans l’ensemble de la société par une incarnation des élites, et dans la politique, pour toujours rappeler la hiérarchie de l’essentiel face à l’accessoire : le salut des âmes n’est jamais accessoire.

Cela ne veut pas dire que tout Français doive être Catholique, mais que la France est catholique. Cela signifie que le Roi et la Famille Royale de France doivent naturellement et sans scrupule aucun unir le Trône et l’Autel, sana agressivité aucune, mais sans gêne aucune non plus, gêne qui n’a pas lieu d’être.

L’union du Trône et de l’Autel restaurée permet de désactiver l’absurdité laïcarde révolutionnaire en mettant en défaut le non-sens de la séparation de l’Église et de l’État : rien de plus idiot, en effet, que de revendiquer la séparation d’institutions qui furent toujours distinctes, puisque jamais le Roi ne fut un clerc -au mieux un évêque du dehors- et jamais l’Église en tant qu’institution ne fut intégrée à l’État, compris comme la gouvernance temporelle, par définition Royale – la participation de l’Église à la vie du corps social et du corps politique est évidente et naturelle : affaires sociales, éducation. Ainsi que la possibilité pour des clercs individuels d’avoir des rôles politiques, mais non pas parce qu’ils sont clercs, ou en tant qu’envoyés de l’Église, mais comme excellences individuelles et témoins de bonnes relations avec l’Église. Les concordats divers de l’histoire montrent d’ailleurs à quel point l’Église et l’État furent des institutions séparés depuis très longtemps, même si leur société est évidemment intriquée, puisque la foi Catholique transmise par l’Église universelle fait partie de la constitution Française constituée par les LOIS FONDAMETALES DU ROYAUME DE FRANCE : dans l'attente que l'Eglise revienne de son modernisme et de son libéralisme, l'Etat est Catholique -indéperndamment du clergé ou du saint Siège- et Royal, et nous, Royalistes, nous devons demeurer dans la Tradition : nous sommes pas des Catholiques de restaurant, nous ne choisissons pas le manu.

Mais des Tradis avec indult du pape : l'union du Trone et de l'Autel.

La seule laïcité Française possible est L'UNION DU TRONE ET DE L'AUTEL, qui signifie bien qu’il n’y a pas de fusion institutionnelle, ni de relations superflueues et forcées dans des systèmes, mais bien une union des coeurs, une collaboration des âmes, une dynamique positive entre deux pôles Catholiques qu’il ne faut pas non plus trop distinguer : tout fidèle, dont le Roi Très Chrétien, fait partie de l’Église, mais le Roi Très Chrétien possède un rôle et une vocation d’un autre degré et complémentaire à la hiérarchie ecclésiale, qui possède le pouvoir de transmettre l’esprit pur, mais qui n’a pas la force du Sang –qui est aussi en un certain sens une contrainte sur d’autres sujets– ni la force de lutter quand il le faut avec des moyens concrets et pratiques. La contemplation Royale est souhaitable, mais l’action Royale d’une foi incarnée est indispensable : sans le nouveau Constantin qu'est le Roi de France, l'Eglise retournerait dans les catacombes. Le Trône ne peut donc vivre que dans l’assurance faite à l’Autel de pouvoir procéder à ses actions spirituelles, et l’Autel doit soutenir le Trône dans la réalisation de la société Christique en ce monde selon les traditions immémoriales des Francs, Catholique et Royale, et le souhait du Divin Christ-Roi qui trouve en son lieutenant, non pas un vicaire des enseignements et de l’esprit christique, mais un Lieutenant –soit un tenant lieu- qui continue L'ACTION CHRISTIQUE et l’incarne dans le monde, en fournissant une autre façon de se relier au Ciel sur cette terre, en visant la réalisation concrète du royaume des cieux sur cette terre.

Et que toute dynamique vers cette réalisation est un succès Royal ; un succès restaurateur pour retrouver L'ESPRIT FRANC des origines, CATHOLIQUE ET ROYAL, qui perce à travers l’immémoriale prière suivante :
« Ô Dieu tout-puissant et éternel, qui avez établi l’empire des Francs pour être par le monde l’instrument de votre très divine volonté et le glaive et le rempart de votre sainte Église, nous vous en prions, prévenez toujours et en tous lieux, par votre céleste lumière, les Fills suppliants des Francs, afin qu’ils voient clairement ce qu’il faut faire pour établir votre règne en ce monde, et que, pour réaliser ce qu’ils auront vu, ils deviennent toujours plus puissants, par la charité et la bravoure. Par le Christ notre Seigneur.
Ainsi soit-il ! » .

Une dernière condition indispensable à la Restauration de la France consiste en la claire conscience de la situation de notre pays dans le monde aujourd’hui, et à en tirer les conséquences : une restauration française aura nécessairement besoin d’être acceptée au niveau européen et au niveau international.

Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialime islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le Salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionaire. C'est, enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.

-Avant d'êre Royaliste, je suis Catholique et Français; je dirai même que je suis Royaliste parce que je suis Catholique et Français (Maurice d'Andigné) !

Si notre Français inspire en France le Légitimisme, qui se base sur LE PRINCIPE ROYAL -LE ROI EST LA SEULE AUTORITE LEGITIME EMANANT DE DIEU- et ces néo-Légitimsmes que sont le Survivantisme, le Parmisme et le Providentailisme, il inspire à l'étranger le carlisme espagnol et latino-américain, le Miguélisme portugais et brésilien, le Néo-Bourbonnisme naplaitain et parmesan, le jacobitisme écossais et irlandais, le Magyarisme des pays de Visegrad (Hongrie, Slovaquie, Bohème, Pologne) et le Hiérosolymitisme de Terre Sainte et des Pays de l'ex-Empire Latin de Constatninople.

Il faut ainsi renouer les anciennes alliances fondées sur les dynasties royales d’Europe, an de restaurer une Europe véritable et enracinée, fondée sur ses réseaux familiaux immémoriaux. Il y a évidemment les Monarchies déjà en place, mais il y a aussi les Monarchies qui cherchent à se restaurer, de l’Italie à l'Allemagne, du Portugal aux pays de l'ex Empire austro-hongrois, la Russie en passant par la Roumanie et autres Royaumes en gestation.

Tout reste semble-t-il à réaliser en ce domaine, mais la fondation d’une ligue internationale des Royautés et de la Restauration est une nécessité pour s’entraider, restaurer l’esprit de par le monde, du proche vers le lointain, combler nos décits et nous entraider, selon nos moyens, tout en créant la structure et les réseaux nécessaires pour fonder un ordre internationale favorable à la restauration Française, que cet ordre utilise ou non les structures existantes, comme par exemple la Conférence Monarchique internationale https://www.sylmpedia.fr/index.php/Conf%C3%A9rence_monarchiste_internationale.

Et tout comme l'Europe continantale qui se cherche une légitimité historique à travers l’engagement européiste de la Maison de Habsbourg qui régna effectivement sur l’Allemagne, l’Italie du Nord, l’Espagne, les Pays-Bas, les pays de l’ex-Tchécoslovaquie et ceux de l’ex-empire austro-hongrois, l’Europe Romaine -comprendre celle qui prendrait appui sur l’institution pontificale- devrait avoir besoin de l’antique “Europe Bourbonienne” assisie sur le Pacte des Familles institué en 1765 (sous Louis XV) entre les Bourbons de France, d'Espagne, de Naples et de Parme, pour venir, après l’empire romain d’occident, étayer le sentiment de sa permanence historique.

L’Europe Romaine aurait alors tout autant besoin que le mouvement Pan-Européen, présidé par Otto de Habsbourg jusqu’à son dernier souffle, d’un capétien pour exprimer et même incarner l’enracinement d’un tel projet géopolitique.

Cette forme-là d'union est-elle souhaitable ? Nous le croyons. Elle permet en plus de donner un contenu concret à la Restauration, déffnissant clairement les tâches, sans mélanger les genres et en gardant bien clairs les principes Catholique et Royal et l’essentiel, tout en donnant des assurances à ceux qui n’ont plus rien à voir avec leurs aïeux, mais qui peuvent craindre par force pour leur parti ou par leur
personne, inffluencés par la société révolutionnaire qui menace, extermine et cherche à exclure tous ceux qui sont différents. La Restauration, elle, unit tous les régnicoles, quel qu’ils soient, avec leur bonne volonté s’entend.




Hervé J. VOLTO, CJA




________________
A paraître : Les fondements de l'action.


Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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