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Une femme aveugle recouvre la vue le jour de la béatification d’Hardini (1808-1858)

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Une femme aveugle recouvre la vue le jour de la béatification d’Hardini (1808-1858) Empty Une femme aveugle recouvre la vue le jour de la béatification d’Hardini (1808-1858)

Message par Lumen Mar 16 Mai 2023 - 18:50

Une femme aveugle recouvre la vue le jour de la béatification d’Hardini (1808-1858) USM_-_FR


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Une femme aveugle recouvre la vue le jour de la
béatification d’Hardini (1808-1858)


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Des gens qui s’abritent de la pluie sous un arbre ou sous les rares parapluies, mais souriants quand même, c’est ce qu’on voyait hier matin au couvent de Kfifane, où des cérémonies et des messes à l’occasion de la béatification du père Neemtallah Kassab al-Hardini au Vatican étaient organisées depuis samedi. L’émotion a redoublé lorsqu’une femme âgée a crié au miracle, déclarant avoir recouvré la vue après douze ans de cécité... La béatification de Hardini aurait-elle été marquée par un nouveau prodige ? Les fidèles ne semblaient pas hésiter à le croire. Par ailleurs, le mauvais temps a certainement empêché beaucoup de gens de se rendre au village natal du bienheureux et en a poussé d’autres à rentrer plus tôt que prévu, mais les croyants étaient quand même là par milliers, venus rendre hommage au « saint de Kfifane » comme l’appellent depuis plus d’un siècle déjà les gens du village.

Une messe a été célébrée à 9h30 en plein air, alors que les prières s’élevaient aussi de l’église du couvent, où repose le du bienheureux dans un tombeau. A quelques kilomètres de Batroun, non loin du couvent Saint-Joseph de Jrabta où repose la dépouille de la bienheureuse Rafka, on trouve le couvent de Kfifane où Neemtallah al-Hardini a vécu le plus clair de sa vie de moine. La foule venue célébrer sa béatification forme de grands groupes sur la route du village. Ils sont là depuis samedi soir, à attendre l’événement en participant aux messes et en écoutant les poèmes et les chants en l’honneur du bienheureux. L’émotion se lit sur tous les visages. Les personnes présentes, venues des quatre coins du Liban (Jbeil, Jounieh, Liban-Nord, Saïda...), déclarent être mues par leur foi et leur volonté de marquer cet événement qu’ils considèrent comme majeur.

L’un d’eux, trempé jusqu’aux os par la pluie, explique : « Ce qui nous a poussés à monter à Kfifane, c’est notre foi tout simplement ». Revenir à l’église Sur l’importance de l’événement, il souligne : « L’avènement d’un bienheureux est d’une importance capitale pour le Liban. Il pousse les chrétiens à revenir à l’Eglise car, à mon avis, leur foi n’est plus aussi forte qu’avant. Quant à nous, nous restons sur place malgré le mauvais temps parce qu’il est honteux que nous nous installions confortablement devant nos postes de télévision alors que les foules sont rassemblées au Vatican pour la béatification d’un bienheureux du Liban ».

De grands groupes de jeunes gens en casquettes et T-shirts sur lesquels la photo de Hardini est imprimée se reposent, nonchalants et heureux, sur le bord de la route qui mène au couvent de Kfifane ainsi que sur la place de l’Eglise. Beaucoup d’entre eux ont pris part aux énormes processions qui venaient notamment de Aanaya, le village de Saint Charbel, qui avait été lui-même l’élève de Hardini.  «Nous étions plusieurs milliers à venir à pied de Aanaya, à quelque 16 kilomètres et neuf heures de marche », déclare une de ces personnes. Un jeune homme portant une casquette avec une inscription « Caritas » (un grand nombre de représentants de cette association étaient présents) explique l’intérêt de cet itinéraire : « Un lien symbolique s’établit automatiquement entre les deux endroits parce qu’ils ont abrité deux moines maronites dont la sainteté est aujourd’hui reconnue par l’Eglise ».

Il faut noter qu’une statue de saint Charbel de dimension moyenne se trouve également en retrait sur la place. Mais ces longues marches ne se sont pas toujours passées sans incidents. Le Dr Moussa Louka, qui s’est porté volontaire au nom de la Fondation Mouawad pour assurer une permanence sur place, déclare que « beaucoup de personnes ont fait face à des problèmes de santé après la longue marche d’hier, certains ont même été hospitalisés et d’autres sont rentrés, ce qui explique que leur nombre, qui était très important à leur arrivée, ait diminué ». Par ailleurs, la présence des volontaires de la Croix-Rouge était remarquable. L’organisation des cérémonies était du ressort des scouts maronites, avec une présence discrète de l’armée et des FSI, réglant notamment les problèmes de sécurité et de trafic.

Une aveugle aurait recouvré la vue Un incident particulier a marqué cette journée. Venue comme les autres rendre hommage à Neemtallah Hardini le jour de sa béatification à Rome, Rose Saad, de Ehden, une dame âgée et aveugle depuis douze ans est allée prier devant le tombeau du bienheureux. Le père Boutros Mansour de Mastita, témoin de la scène, raconte : « J’ai vu cette femme entrer à l’église appuyée sur le bras de sa fille, ne pouvant pas se déplacer seule. Elle s’est agenouillée devant le tombeau avec tant de ferveur que j’ai su que sa prière serait exaucée. Quelques moments plus tard, je l’ai entendu crier qu’elle avait retrouvé la vue. Effectivement, elle est sortie de l’église toute seule, sans l’aide de personne ». Rose Saad explique qu’elle avait perdu la vue il y a douze ans souffrant du diabète, et que ses médecins lui avaient ôté tout espoir de la recouvrer. « Je reviendrai bientôt au couvent avec toutes les preuves nécessaires », ajoute-t-elle entourée de sa famille en pleurs, et précisant le nom de ses médecins. Le dossier qui sera présenté par Rose Saad suffira-t-il pour que cette guérison soit considérée comme un miracle par l’Eglise ?

Rose Saad n’était pas la seule à être venue à Kfifane dans l’espoir d’être guérie, beaucoup d’autres personnes qui soutenaient des enfants ou des parents malades avaient à l’évidence eu le même espoir. Il faut dire que la liste des guérisons miraculeuses par l’intercession du bienheureux est longue : un aveugle, un paralytique, la résurrection d’un bébé mort, la guérison d’un enfant, d’une maladie nerveuse, d’un cancer.

Sa dépouille, demeurée intacte, a été découverte et transportée en 1996 dans un nouveau cercueil, sur ordre du patriarche maronite Nasrallah Sfeir, après avoir été transférée une première fois en 1862 dans une cellule à l’est du monastère. « La messe du père Hardini nous transportait au ciel », dit une inscription sur bois qu’on retrouve partout dans le couvent de Kfifane, reprenant le témoignage de contemporains du bienheureux. Dans un petit musée dédié à sa mémoire, ses objets et livres familiers sont exposés. Le fameux tableau le représentant en prière à genoux, les mains levées au ciel, se retrouve souvent. Le « saint de Kfifane », né en 1808 et mort en 1858, n’aura pas attendu sa béatification à Rome pour être reconnu et aimé des habitants de ce village perdu dans la nature.






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Source : Source : d’après L'Orient - Le jour
Lumen
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