Comment batir un bon sermon - un exemple du 13 eme siecle

Selon Arnaud de Brescia -

Ses traités représentent une vaste œuvre érudite sacrée et profane, un ensemble de notes préceptes d'origine biblique mais aussi d'auteurs latins, le tout empeigné d'esprit franciscain. Ils ont été vulgarisés en 1268 par Andrea da Grosseto et Soffredi del Grazia en 1278.

Pour faire un bon sermon:

Premièrement - Il faut expliquer les implications historiques qui ont un impact sur les affaires courantes.

Deuxièmement - Il faut expliquer les implications allégoriques qui ont un impact mystique par rapport a l`Église militante et sa mission.

Troisièmement - Les implications ayant un effet sur la morale chrétienne et la vie vertueuse.

Dans un sermon Brescia nous rappelle que un banquet est un rassemblement d`amis pour les bons mais un rassemblement de dissensions et de divisions pour les mauvais.

Les gens n'ont pas besoin de beaux sermons qui impliquent une partie historique, allégorique ni même de moral

Ils ont besoin d'un sermon qui touche leur âme au plus profond pour qu'ils prennent conscience de leur péché, qu'ils aient confiance en Dieu
Le but est la conversion du coeur afin d'obtenir la vie éternelle et de ne pas finir en enfer.

Un bon sermon doit être prêché dans ces seuls buts :
1° Attirer les âmes à avoir une confiance absolue au Christ et à son amour
2° Attirer les âmes à la repentance de leur péché et à vivre en conformité avec la Parole du Christ
3° Conduire au ciel et avant de mourir à une vie remplie d'amour et de droiture

Il doit engendrer un changement radical de la personne et conduire au ciel

L'orateur doit prendre conscience qu'il ne s'adresse ni a des débiles, ni à des théologiens,
Parler comme a des enfants à des adultes les fatigues
Ils se sentent dévalorisés n'écoutent plus rien
Faire trop compliqué l'orateur et les gens sont flattés intellectuellement mais rien ne passe spirituellement

Enfin un bon est celui où concrètement des vies changes après l'écoute de la prédication