Les nouveaux maitres du monde - selon Jean Ziegler
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Les nouveaux maitres du monde - selon Jean Ziegler
Les nouveaux maitres du monde
Voici quelques points intéressants du livre de Jean Ziegler – Les nouveaux maitres du monde – Il était rapporteur de l`ONU pour les droits à l`alimentation.
1 – L`Empire
Août 1991 – date charnière suscitant un énorme espoir –la chute de l`Union soviétique et la fin d`un monde bipolaire – monde communiste versus monde démocratique.
Les oligarchies du capital financier désormais triomphantes ont pris à cette époque une décision aux conséquences incalculables, pour organiser la nouvelle société mondiale, elles ont refusé de s`en remettre aux organisations multilatérales.
Les seigneurs du capital ont misé sur la force de frappe militaire de la superpuissance américaine et au diktat de l`empire américain. Au lieu de s`en remettre à une économie normative, ils s`en sont remis à la « main invisible» du marché mondial intégré qu`ils contrôlent parfaitement.
Entre toutes les oligarchies singulières qui constituent l`ensemble, le cartel des maitres du monde, l`oligarchie nord-américaine est de loin la plus puissante, la plus créative et vivante. Bien avant 1991, elle s`était déjà soumis l`État, le transformant en auxiliaire précieux et efficace de la réalisation de ses intérêts privés.
Thomas Friedman ( un sioniste) : «Pour que la mondialisation fonctionne, l`Amérique ne doit pas craindre d`agir comme une superpuissance invincible. La main invisible du marché ne fonctionnera jamais sans un poing visible. McDonald ne peut s`étendre sans McDonnel-Douglas, le fabriquant d`avions de combat. Et le poing visible qui assure la sécurité mondiale de la technologie de Silicon Valley s`appelle les forces militaires des USA.»
2 – L`idéologie des maitres
Ils règnent par leurs énoncés idéologiques, la contrainte économique ou la domination militaire.
En 1989, John Williamson, vice-président de la banque mondiale donne les principes fondateurs de notre époque. Il faut obtenir le plus rapidement possible : la liquidation de toute instance régulatrice étatique ou non, la libéralisation la plus totale et la plus rapide possible de tous les marchés ( biens, capitaux, services, brevets) et l`instauration d`une stateless global governance ( une gouvernance globale sans états-nations), un marché mondial unifié totalement autorégulé.
Les principes :
Réforme de la fiscalité avec abaissement de la charge fiscale pour les riches et suppression des exemptions fiscales pour les pauvres ( pour compenser).
Libéralisation des marchés financiers.
Garanti d`égalité de traitement entre investisseurs étrangers et nationaux.
Démantèlement autant que possible du secteur public.
Dérégulation maximale de l`économie nationale pour permettre le libre-jeu des forces économiques mondiales.
Protection renforcée de la propriété privée.
Promotion de la libéralisation des échanges. Baisse des tarifs douaniers.
Limitation du déficit budgétaire.
Pierre Bourdieu : «Le libéralisme est une arme de conquête et détruit le système immunitaire de ses victimes.»
Les lois du marché, aveugles et anonymes, la dictature du capital financier impose la vision d`un monde clos et selon eux immuable.
Cette naturalisation économique induit de nombreux méfaits par réflexe de replis et d`autodéfense – la naissance de mouvements identitaires – la résistance de la nation, de l`ethnie, de la tribu, de la communauté d`origine, de la religion. L`homme se refuse à être assimilé à une simple information sur un circuit électronique.
Alain Touraine : « Entre le marché planétaire et globalisé et les myriades de mouvements identitaires naissant sur ses marges, il y a un grand trou noir ou risque de tomber la volonté générale, la nation, l`État, les valeurs, la morale publique, bref, la société.»
La propagande mondialiste :
a. La mondialisation profite à tous. Selon les maitres du globalisme du World Economic Forum, il suffirait de privatiser la planète, d`abolir toute norme contraignante pour le marché, d`instaurer une gouvernance mondiale pour que disparaisse toutes les inégalités et la misère humaine. C`est ainsi que les 225 patrimoines privés les plus puissants atteignent ensemble 1,000 milliard de dollars – Le chiffre d`affaire de General Motors dépasse le PIB du Danemark et Exxon Mobil le PIB de l`Autriche.
Les 200 multinationales les plus puissantes contrôlent 23% du commerce mondial.
b. La globalisation des marchés unifient la planète. Sur une terre désormais sans frontières, les hommes voyageraient sans entrave. ( Pure utopie qui va contre toutes les leçons de l`histoire humaine avec ses conséquences souvent dramatiques – les homme sont séparés en nations, religions, langues, coutumes, races, ect – )
3 - Les prédateurs : L`argent du sang
Les oligarques sont unis et désunis en même temps.
Une guerre impitoyable entre oligarchies du monde entier. Fusions forcées dans l`industrie et les services, manœuvres boursières tortueuses, offre publiques d`achats hostiles.
Portait du capitalisme financier actuel :
Mitchell Kertzman connait les coutumes des oligarques nord-américains : « Tuer ou être tué, dévorer ou mourir, telle est leur devise. Les entreprises de haute technologies parvenues au sommet sont dirigées par de parfaits requins.»
Comment définir un prédateur ou un loup? Michael Lewis un ancien de la bourse de Wall Street` : « Le loup s`adapte à toutes les situations avec une rapidité étonnante. Il suit son instinct. Un spéculateur génial n`est loyal a personne, il ne respecte aucune institution ou décision antérieure. Il se considère comme faisant partie d`une élite et tient le reste des humains comme un troupeau de moutons.»
Michael Eisner le directeur de Walt Disney gagne 2,700 dollars de l`heure. Il a empoché en plus de son salaire en 2000 des actions pour une valeur de 181 millions de dollars américains. Pendant ce temps Walt Disney fait faire ses vêtements en Haïti ou des employés mal nourris travaillent pour 28 cent de l`heure.
Marc Rich, citoyen a trois passeports et spéculateur multimilliardaire recherché aux USA pour de nombreux délits criminels, rackets et évasion fiscale. La Suisse refuse plusieurs fois de l`envoyé aux USA. Il reçoit un pardon présidentiel de Bill Clinton.
L`immoralité domine dans la conduite des prédateurs internationaux. Un capitalisme de la jungle ou des PDG ruinent des entreprises et reçoivent en plus un parachute doré en consolation de leur incompétence prélevée sur la caisse de la société qu`il vient de ruiner.
Les conseils d`administration les récompenses pour avoir licencié des milliers d`employés, réduit les couts de production, avoir fait grimper les cours de la bourse de la société dégraissée. Ces prédateurs pratiquent le darwinisme social.
Le cynisme et l`immoralité des prédateurs encourage les échelons intermédiaire dans le mauvais exemple.
Le désastre de Swissair est un exemple. Mario Corti de la haute aristocratie mondialiste, ancien directeur financier de Nestlé devient président de Swissair en 2001. Il signe un contrat de 5 ans pour 12,5 millions de francs suisses. Il connait la situation dramatique de la cie comme ancien membre du conseil d`administration mais avec la complicité d``autres membre de ce conseil il reçoit immédiatement son salaire intégral. Sept mois plus tard Swissair n`a plus d`argent pour payer le kérosène et taxes d`aéroport. Le groupe est en liquidation judiciaire et des milliers de gens ont perdus leurs emplois et fonds de pension.
En 2002 aux USA la banqueroute d`Enron a ruiné des centaines de milliers d`épargnants américains tandis que celui qui avait ruiné la cie par toutes sorte de magouilles Kenneth Lay recevait 205 millions de dollars comme indemnité de départ.
La faillite de Global Crossing en 2000 aux USA – la cie avait une capitalisation de 400 milliards de dollars. En 2002 la cie fait faillite et son PDG Gary Winnick reçoit une indemnité de départ de 730 millions de dollars.
Conseillers par leurs fiscalistes personnels, avocats ou autres les prédateurs se font verser des sommes astronomiques par leur entreprise dans leur fond de retraite non imposable. Souvent les lois même des pays ont été changées de façon à rendre toute poursuite en justice impossibles.
4 – La destruction de l`État-nation
La privatisation du monde affaiblit la capacité normative des États. Elle met en tutelle les parlements et les gouvernements. Elle vide de leur sens la plupart des élections. Elle prive de leur pouvoir régulateur les institutions publiques. Elle tue la loi.
De la République il ne reste qu`un spectre.
Les économies nationales sont transformées en économies transnationales. Les mouvements de capitaux sont accélérés par les marchés financiers organisés en réseaux mondiaux. Les états se trouvent maintenant enchâssés dans les marchés internationaux plutôt que les économies nationales dans les frontières des états.
Ces nouveaux pouvoirs financiers exercent un pouvoir d`intimidation sur les gouvernements, parlements, tribunaux et opinions publiques.
Les licenciements de masse sont un exemple de ce pouvoir d`intimidation, des entreprises mobiles qui ne sont plus liées aux ressources locales. Un chômage croissant, une capacité réduite des états de faire face aux besoins de la sécurité sociale. Les bourses internationales sont chargées d`évaluer les politiques nationales.
L`éviction de la politique par le marché fait que l`État national perd progressivement sa capacité à recouvrer les impôts, à stimuler la croissance et assurer les bases de sa légitimité. L`État est confronté à la menace permanente de la fuite des capitaux.
En février 1996 au forum économique de Davos, Hans Tietmeier de la Bundesbank allemande, avec les 1000 oligarques les plus puissants du monde dit en s`adressant aux chefs des nations : « Désormais vous êtes sous le contrôle des marchés financiers.»
Au-dessus des gouvernements, des parlements, des juges, des journalistes, des syndicats, des intellectuels, des Églises, des armées, des scientifiques, règnent les marchés financiers.
L`État-nation souffre d`anémie et risque de se transformer en fantôme.
L`OMC, la banque mondiale, le FMI sont des machines de guerre des mondialistes.
5 – Les paradis fiscaux
Entre les prédateurs financiers et les états nationaux, l`incompatibilité est absolue.
Les valeurs des oligarques qui inspirent la privatisation du monde sont la maximalisation du profit, l`expansion des marchés, la mondialisation des circuits financiers, l`accélération du rythme d`accumulation de l`argent et la liquidation la plus complète de toute organisation ou institution susceptible de ralentir la libre circulation du capital. Au fondement de l`État-nation, il y a la défense du bien public, la promotion de l`intérêt général, la protection de la nation, la solidarité, la souveraineté nationale.
Un des terrains d`affrontement est la fiscalité. Pour les prédateurs financiers, il est intolérable de payer des impôts, prélèvements sociaux et taxes. Ils assimilent l`impôt a une confiscation. Le seigneur se considère lui-même comme le moteur de l`économie et les fonctionnaires de l`état sont pour lui des gaspilleurs inutiles, improductifs et nuisibles.
L`inspecteur du fisc est pour lui le mal car l`impôt c`est selon lui du vol.
Le combat des oligarchies contre l`impôt est donc prioritaire. Plusieurs parmi ces hommes installent des sociétés- holding gouvernant leur empire dans un paradis fiscal. Ils échappent ainsi à toute forme d`impôts et de contrôlent public de leur activité. Ces paradis fiscaux sont les Bahamas, les Bermudes, Iles Vierges, Curacao, Aruba, Jersey ou Guernesey.
430 banques sont établies à Nassau et gèrent des dépôts équivalent à 1,000 milliards de dollars, principalement d`origine européenne.
Ces iles et institutions offrent grâce à l`International Business Company (IBC) ou au Trust des protections légales contre toute indiscrétion ou procédure légale pour le gros client pratiquant l`évasion fiscale, au baron de la drogue ou politicien corrompu. La loi des Bahamas autorise les assemblées générales par téléphone. Le secret bancaire y est presque absolu. La plupart des IBC se réduisent a une boite au lettre au nom d`un homme de paille. Il y en aurait plus de 100,000 a Nassau.
D`un côté de l`ile se trouve les résidences luxueuse des clients les plus fortunés des banques spécialisée dans l`évasion fiscale. Il s`agit de résident fantômes qui agissent principalement dans les grands centre financiers de Londres, New-York, Zurich, Paris ou Frankfort.
Des centaines d`informaticiens, spécialistes en audit, analystes financiers, juristes et notaires, la plupart venant des pays anglo-saxon y travaillent au service des puissants.
Grace à la vitesse extrême à laquelle voyage les capitaux autour du globe, il devient impossible de contrôler l`identité des capitaux en constante migration, la symbiose entre capitaux légaux et capitaux d`origine criminelle est presque achevée.
Dans les paradis fiscaux, les capitaux légalement acquis se mélange aux capitaux provenant de la traite des êtres humains, du trafic d`armes, des stupéfiants ou du crime organisé. Les cartels internationaux du crime profitent dans les paradis fiscaux.
Voici quelques points intéressants du livre de Jean Ziegler – Les nouveaux maitres du monde – Il était rapporteur de l`ONU pour les droits à l`alimentation.
1 – L`Empire
Août 1991 – date charnière suscitant un énorme espoir –la chute de l`Union soviétique et la fin d`un monde bipolaire – monde communiste versus monde démocratique.
Les oligarchies du capital financier désormais triomphantes ont pris à cette époque une décision aux conséquences incalculables, pour organiser la nouvelle société mondiale, elles ont refusé de s`en remettre aux organisations multilatérales.
Les seigneurs du capital ont misé sur la force de frappe militaire de la superpuissance américaine et au diktat de l`empire américain. Au lieu de s`en remettre à une économie normative, ils s`en sont remis à la « main invisible» du marché mondial intégré qu`ils contrôlent parfaitement.
Entre toutes les oligarchies singulières qui constituent l`ensemble, le cartel des maitres du monde, l`oligarchie nord-américaine est de loin la plus puissante, la plus créative et vivante. Bien avant 1991, elle s`était déjà soumis l`État, le transformant en auxiliaire précieux et efficace de la réalisation de ses intérêts privés.
Thomas Friedman ( un sioniste) : «Pour que la mondialisation fonctionne, l`Amérique ne doit pas craindre d`agir comme une superpuissance invincible. La main invisible du marché ne fonctionnera jamais sans un poing visible. McDonald ne peut s`étendre sans McDonnel-Douglas, le fabriquant d`avions de combat. Et le poing visible qui assure la sécurité mondiale de la technologie de Silicon Valley s`appelle les forces militaires des USA.»
2 – L`idéologie des maitres
Ils règnent par leurs énoncés idéologiques, la contrainte économique ou la domination militaire.
En 1989, John Williamson, vice-président de la banque mondiale donne les principes fondateurs de notre époque. Il faut obtenir le plus rapidement possible : la liquidation de toute instance régulatrice étatique ou non, la libéralisation la plus totale et la plus rapide possible de tous les marchés ( biens, capitaux, services, brevets) et l`instauration d`une stateless global governance ( une gouvernance globale sans états-nations), un marché mondial unifié totalement autorégulé.
Les principes :
Réforme de la fiscalité avec abaissement de la charge fiscale pour les riches et suppression des exemptions fiscales pour les pauvres ( pour compenser).
Libéralisation des marchés financiers.
Garanti d`égalité de traitement entre investisseurs étrangers et nationaux.
Démantèlement autant que possible du secteur public.
Dérégulation maximale de l`économie nationale pour permettre le libre-jeu des forces économiques mondiales.
Protection renforcée de la propriété privée.
Promotion de la libéralisation des échanges. Baisse des tarifs douaniers.
Limitation du déficit budgétaire.
Pierre Bourdieu : «Le libéralisme est une arme de conquête et détruit le système immunitaire de ses victimes.»
Les lois du marché, aveugles et anonymes, la dictature du capital financier impose la vision d`un monde clos et selon eux immuable.
Cette naturalisation économique induit de nombreux méfaits par réflexe de replis et d`autodéfense – la naissance de mouvements identitaires – la résistance de la nation, de l`ethnie, de la tribu, de la communauté d`origine, de la religion. L`homme se refuse à être assimilé à une simple information sur un circuit électronique.
Alain Touraine : « Entre le marché planétaire et globalisé et les myriades de mouvements identitaires naissant sur ses marges, il y a un grand trou noir ou risque de tomber la volonté générale, la nation, l`État, les valeurs, la morale publique, bref, la société.»
La propagande mondialiste :
a. La mondialisation profite à tous. Selon les maitres du globalisme du World Economic Forum, il suffirait de privatiser la planète, d`abolir toute norme contraignante pour le marché, d`instaurer une gouvernance mondiale pour que disparaisse toutes les inégalités et la misère humaine. C`est ainsi que les 225 patrimoines privés les plus puissants atteignent ensemble 1,000 milliard de dollars – Le chiffre d`affaire de General Motors dépasse le PIB du Danemark et Exxon Mobil le PIB de l`Autriche.
Les 200 multinationales les plus puissantes contrôlent 23% du commerce mondial.
b. La globalisation des marchés unifient la planète. Sur une terre désormais sans frontières, les hommes voyageraient sans entrave. ( Pure utopie qui va contre toutes les leçons de l`histoire humaine avec ses conséquences souvent dramatiques – les homme sont séparés en nations, religions, langues, coutumes, races, ect – )
3 - Les prédateurs : L`argent du sang
Les oligarques sont unis et désunis en même temps.
Une guerre impitoyable entre oligarchies du monde entier. Fusions forcées dans l`industrie et les services, manœuvres boursières tortueuses, offre publiques d`achats hostiles.
Portait du capitalisme financier actuel :
Mitchell Kertzman connait les coutumes des oligarques nord-américains : « Tuer ou être tué, dévorer ou mourir, telle est leur devise. Les entreprises de haute technologies parvenues au sommet sont dirigées par de parfaits requins.»
Comment définir un prédateur ou un loup? Michael Lewis un ancien de la bourse de Wall Street` : « Le loup s`adapte à toutes les situations avec une rapidité étonnante. Il suit son instinct. Un spéculateur génial n`est loyal a personne, il ne respecte aucune institution ou décision antérieure. Il se considère comme faisant partie d`une élite et tient le reste des humains comme un troupeau de moutons.»
Michael Eisner le directeur de Walt Disney gagne 2,700 dollars de l`heure. Il a empoché en plus de son salaire en 2000 des actions pour une valeur de 181 millions de dollars américains. Pendant ce temps Walt Disney fait faire ses vêtements en Haïti ou des employés mal nourris travaillent pour 28 cent de l`heure.
Marc Rich, citoyen a trois passeports et spéculateur multimilliardaire recherché aux USA pour de nombreux délits criminels, rackets et évasion fiscale. La Suisse refuse plusieurs fois de l`envoyé aux USA. Il reçoit un pardon présidentiel de Bill Clinton.
L`immoralité domine dans la conduite des prédateurs internationaux. Un capitalisme de la jungle ou des PDG ruinent des entreprises et reçoivent en plus un parachute doré en consolation de leur incompétence prélevée sur la caisse de la société qu`il vient de ruiner.
Les conseils d`administration les récompenses pour avoir licencié des milliers d`employés, réduit les couts de production, avoir fait grimper les cours de la bourse de la société dégraissée. Ces prédateurs pratiquent le darwinisme social.
Le cynisme et l`immoralité des prédateurs encourage les échelons intermédiaire dans le mauvais exemple.
Le désastre de Swissair est un exemple. Mario Corti de la haute aristocratie mondialiste, ancien directeur financier de Nestlé devient président de Swissair en 2001. Il signe un contrat de 5 ans pour 12,5 millions de francs suisses. Il connait la situation dramatique de la cie comme ancien membre du conseil d`administration mais avec la complicité d``autres membre de ce conseil il reçoit immédiatement son salaire intégral. Sept mois plus tard Swissair n`a plus d`argent pour payer le kérosène et taxes d`aéroport. Le groupe est en liquidation judiciaire et des milliers de gens ont perdus leurs emplois et fonds de pension.
En 2002 aux USA la banqueroute d`Enron a ruiné des centaines de milliers d`épargnants américains tandis que celui qui avait ruiné la cie par toutes sorte de magouilles Kenneth Lay recevait 205 millions de dollars comme indemnité de départ.
La faillite de Global Crossing en 2000 aux USA – la cie avait une capitalisation de 400 milliards de dollars. En 2002 la cie fait faillite et son PDG Gary Winnick reçoit une indemnité de départ de 730 millions de dollars.
Conseillers par leurs fiscalistes personnels, avocats ou autres les prédateurs se font verser des sommes astronomiques par leur entreprise dans leur fond de retraite non imposable. Souvent les lois même des pays ont été changées de façon à rendre toute poursuite en justice impossibles.
4 – La destruction de l`État-nation
La privatisation du monde affaiblit la capacité normative des États. Elle met en tutelle les parlements et les gouvernements. Elle vide de leur sens la plupart des élections. Elle prive de leur pouvoir régulateur les institutions publiques. Elle tue la loi.
De la République il ne reste qu`un spectre.
Les économies nationales sont transformées en économies transnationales. Les mouvements de capitaux sont accélérés par les marchés financiers organisés en réseaux mondiaux. Les états se trouvent maintenant enchâssés dans les marchés internationaux plutôt que les économies nationales dans les frontières des états.
Ces nouveaux pouvoirs financiers exercent un pouvoir d`intimidation sur les gouvernements, parlements, tribunaux et opinions publiques.
Les licenciements de masse sont un exemple de ce pouvoir d`intimidation, des entreprises mobiles qui ne sont plus liées aux ressources locales. Un chômage croissant, une capacité réduite des états de faire face aux besoins de la sécurité sociale. Les bourses internationales sont chargées d`évaluer les politiques nationales.
L`éviction de la politique par le marché fait que l`État national perd progressivement sa capacité à recouvrer les impôts, à stimuler la croissance et assurer les bases de sa légitimité. L`État est confronté à la menace permanente de la fuite des capitaux.
En février 1996 au forum économique de Davos, Hans Tietmeier de la Bundesbank allemande, avec les 1000 oligarques les plus puissants du monde dit en s`adressant aux chefs des nations : « Désormais vous êtes sous le contrôle des marchés financiers.»
Au-dessus des gouvernements, des parlements, des juges, des journalistes, des syndicats, des intellectuels, des Églises, des armées, des scientifiques, règnent les marchés financiers.
L`État-nation souffre d`anémie et risque de se transformer en fantôme.
L`OMC, la banque mondiale, le FMI sont des machines de guerre des mondialistes.
5 – Les paradis fiscaux
Entre les prédateurs financiers et les états nationaux, l`incompatibilité est absolue.
Les valeurs des oligarques qui inspirent la privatisation du monde sont la maximalisation du profit, l`expansion des marchés, la mondialisation des circuits financiers, l`accélération du rythme d`accumulation de l`argent et la liquidation la plus complète de toute organisation ou institution susceptible de ralentir la libre circulation du capital. Au fondement de l`État-nation, il y a la défense du bien public, la promotion de l`intérêt général, la protection de la nation, la solidarité, la souveraineté nationale.
Un des terrains d`affrontement est la fiscalité. Pour les prédateurs financiers, il est intolérable de payer des impôts, prélèvements sociaux et taxes. Ils assimilent l`impôt a une confiscation. Le seigneur se considère lui-même comme le moteur de l`économie et les fonctionnaires de l`état sont pour lui des gaspilleurs inutiles, improductifs et nuisibles.
L`inspecteur du fisc est pour lui le mal car l`impôt c`est selon lui du vol.
Le combat des oligarchies contre l`impôt est donc prioritaire. Plusieurs parmi ces hommes installent des sociétés- holding gouvernant leur empire dans un paradis fiscal. Ils échappent ainsi à toute forme d`impôts et de contrôlent public de leur activité. Ces paradis fiscaux sont les Bahamas, les Bermudes, Iles Vierges, Curacao, Aruba, Jersey ou Guernesey.
430 banques sont établies à Nassau et gèrent des dépôts équivalent à 1,000 milliards de dollars, principalement d`origine européenne.
Ces iles et institutions offrent grâce à l`International Business Company (IBC) ou au Trust des protections légales contre toute indiscrétion ou procédure légale pour le gros client pratiquant l`évasion fiscale, au baron de la drogue ou politicien corrompu. La loi des Bahamas autorise les assemblées générales par téléphone. Le secret bancaire y est presque absolu. La plupart des IBC se réduisent a une boite au lettre au nom d`un homme de paille. Il y en aurait plus de 100,000 a Nassau.
D`un côté de l`ile se trouve les résidences luxueuse des clients les plus fortunés des banques spécialisée dans l`évasion fiscale. Il s`agit de résident fantômes qui agissent principalement dans les grands centre financiers de Londres, New-York, Zurich, Paris ou Frankfort.
Des centaines d`informaticiens, spécialistes en audit, analystes financiers, juristes et notaires, la plupart venant des pays anglo-saxon y travaillent au service des puissants.
Grace à la vitesse extrême à laquelle voyage les capitaux autour du globe, il devient impossible de contrôler l`identité des capitaux en constante migration, la symbiose entre capitaux légaux et capitaux d`origine criminelle est presque achevée.
Dans les paradis fiscaux, les capitaux légalement acquis se mélange aux capitaux provenant de la traite des êtres humains, du trafic d`armes, des stupéfiants ou du crime organisé. Les cartels internationaux du crime profitent dans les paradis fiscaux.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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