Christianisme et survivalisme
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Christianisme et survivalisme
Je parle en tant que Français, mais ce qui suit peut être transposé au Canada et ailleurs.
Le survivalisme, ce n'est pas tant se prémunir contre tout incident qui pourrait renverser la normalité, qu'être persuadé que l'incident va survenir, tôt ou tard, et peut-être même plus tôt que prévu.
Malheureusement, il faudrait être aveugle et totalement inconscient pour rester béatement optimiste aujourd'hui. L'Europe et son voisinage s'enflamment : hier la Lybie, la Syrie, l'Iran, aujourd'hui l'Ukraine ; la dette s'amplifie ; les banques centrales ne permettent aux Etats et aux systèmes financiers de tenir que par l'artifice de la planche à billet ; les PME et les commerces ferment ; le chômage s'emballe ; les gouvernants semblent complètement déconnectés du réel, prennent des mesures contraires au bon sens, et commencent à montrer des signes de vraie panique et des tendances clairement dictatoriales. La colère gronde et enfle de partout et pour tout. Rien ne paraît s'arranger, aller mieux et il est évident, même pour le moins au fait de l'actualité, que la croissance promise ne sera pas au rendez-vous, que la courbe du chômage prend des allures exponentielles contrairement au blabla d'hollandouille. Bref, si vous sortez du discours lénifiant de TF1 et France Pipo, vous comprenez tout de suite que la France va mal, très très mal, que la situation s'empire, et qu'il va se passer quelque chose.
Le système va planter, d'une manière ou d'une autre. Je ne suis plus le seul à le dire (les survivalistes ne sont plus les seuls à le dire) ; même sur BFM, le bruit commence à se répandre par la bouche d'économistes distingués et encravatés, c'est vous dire. S'y préparer et aider les autres à s'y préparer est une obligation chrétienne.
Malgré l'évidence, trop de personnes continuent de descendre le fleuve de l'insouciance et d'agir comme la cigale. On entend encore jaillir quelques noms d'oiseau lorsque l'on se déclare sinon survivaliste, tout au moins, prévoyant. On se fait traiter de complotiste, fou, voire fasciste.
Je ne sais pas si je rentre dans la catégorie des survivalistes ; sans doute pas car j'essaye de regarder plus loin que la crise et de m'en remettre à la providence pour l'aspect matériel de ma subsistance. Mais en vivant de la providence, de fil en aiguille, je suis passé d'un voilier dans le pacifique à une ferme dans la montagne. En12 ans, mon épouse et moi avons acquis des compétences dignes du survivaliste le plus aguerri. Compétences qui nous sont utiles au quotidien pour vivre en harmonie avec notre environnement, et qui certainement nous permettrons de survivre dans un proche avenir. Compétences que l'on doit en grande partie à la providence.
Je n'ai pas honte d'avouer que, sans entrer dans la caricature des preppers américains armés jusqu'aux dents et des collectionneurs de gadgets inutiles fourrés dans un sac d'évacuation si lourd qu'ils ne parcourront pas trois kilomètres loin du danger, je me prépare de mon côté avec ma famille, à ce que les choses s'enveniment sérieusement. J'ai une maison au calme absolu, perchée sur une montagne très éloignée de toutes les villes, d'où je vois loin, bien chauffée, indépendante du système électrique, du pétrole et du gaz ; un potager ; une source ; quelques animaux de basse-cours ; quelques amis qui partagent mes conclusions sur le monde et agissent en conséquence ; aucune dette. Et la façon dont je me prépare ne pose aucun problème de conscience au chrétien que je suis.
Etre tout à la fois chrétien et survivaliste n'est pas incompatible. Ma conception de la survie est la suivante : il est idiot de mourir bêtement de la main de pillards, de faim ou de froid, en des temps si passionnants, qui pourraient bien être ceux du retour en gloire de notre Seigneur. Tel Noé construisant son arche, j'use de moyens simples et proportionnés aux risques pour abriter ma famille d'un minimum de dangers évidents.
Que nous dit Jésus ?
mt 6-24,34 Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent.
C'est pourquoi je vous dis : Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie, au sujet de la nourriture, ni pour votre corps, au sujet des vêtements. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne font pas de réserves dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?
D'ailleurs, qui d'entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu son existence ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'était pas habillé comme l'un d'eux.
Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : 'Qu'allons-nous manger ? ' ou bien : 'Qu'allons-nous boire ? ' ou encore : 'Avec quoi nous habiller ? '
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez d'abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché.
Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.
Est-ce à dire que Dieu se charge de tout et qu'il faut se laisser vivre, se contenter de la routine sans s'intéresser au lendemain ? Cet évangile ne dit pas qu'il ne faut rien faire pour se vêtir, se loger, se prémunir du froid et de la faim. Il dit qu'il ne faut pas s'en soucier, ne pas attraper de cheveux blanc pour l'aspect matériel de la vie. Ne pas se soucier de l'avenir, cela n'empêche aucunement d'avoir la conscience claire de ce qui va advenir et de s'y préparer, au contraire. Le Christ ne nous demande pas d'être aveugle sur la réalité du monde et de nous conduire inconsidérément d'un avenir plus que hasardeux. Ne pas se faire de soucis, ce n'est pas non plus être insouciant.
Cet évangile entre dans le vif du sujet et est très clair sur la façon d'éviter les soucis et de s'en remettre à Dieu pour tout ce qu'on ne peut maîtriser. Tout est dans la relation à l'argent. La question centrale dans nos vie est la suivante : quelle relation avons-nous avec l'argent ? Cette question est aussi centrale dans le survivalisme. L'approche chrétienne et celle du survivaliste sont plutôt semblables, consistant à éviter de devoir quoi que ce soit à qui que ce soit en vue d'une plus grande liberté pour l'un, d'une autonomie maximale pour l'autre.
Avec un salaire d'ouvrier, un comportement responsable et prudent est possible, voire vital. Moins on rentre d'argent, moins on devrait s’endetter. C'est du bon sens ; pourtant, on assiste en permanence au phénomène inverse : l'ouvrier esclave, endetté pour sa (ses) voiture(s), sa maison, sa télé, ses abonnements, son frigo et son canapé. Une des vertus, la tempérance est tout indiquée pour se passer d'un 4x4 à crédit sur 15 ans, du dernier gadget, d'une maison sans âme payable en 30 ans, dont Coluche disait: « Quand t'as fini de payer les intérêts, il te reste les lézardes ».
Le crédit rend esclave, et le Christ nous veut libre. Comment résoudre ce paradoxe lorsqu'on n'a que 1000 euros à 3 pour manger se vêtir, se déplacer et se loger ? (C'est le cas pour ma famille depuis longtemps). Comment dès lors ne pas céder au charme des banquiers qui proposent des crédits à la consommations criminels à des gens qui devront se tuer à la tâche pour rembourser ?
Voici quelques astuces pour s'y préparer sans souci.
Le chrétien se doit d'acquérir des vertus. La tempérance, la force, la justice et la prudence, base du survivaliste par excellence.
Une certaine prudence s'impose face aux événements actuels et à l'accélération soudaine de ce grand « rien-ne-va-plus » mondial. A l'heure de franches rumeurs de faillites bancaires et de spoliation d'au moins 10% des capitaux privés pour leur renflouement inutile, ce n'est pas être fou que de se tenir éloigné des banques et de la finance autant que possible. Pas de crédit, un compte courant au seul usage du salaire, pas d'actions ni d'assurance vie.
Tout peut se payer content, y compris un point de chute en cas de gros effondrement du système. Même avec un petit salaire, l'investissement dans un bout de jardin est possible. Un morceau de terre agricole de moins d'un hectare avec une marre et une ruine coûte 5000 euros au prix fort. Sur cette terre payée comptant, il sera toujours possible de planter un campement confortable, d'installer des caravanes ou des mobil-homes ( 1000 euros sur leboncoin). L'investissement dans une fermette avec point d'eau, en Auvergne, en Alsace, dans les Vosges, est à la portée de toutes les bourses, sans avoir besoin du « service » trompeur d'une banque. Près de chez moi, il y a de quoi faire le bonheur d'une petite famille pour moins de 20000 euros, frais de notaire inclus. Ce ne sera peut-être pas le grand confort au début, mais pour peu qu'on sache récupérer, ça deviendra vite un endroit chaleureux qu'on ne devra à personne.
Et comme être chrétien, c'est ça aussi, je suis prêt à fournir mon aide matériel, une cuisinière à bois, un vélo, mes bras, quelques outils et de bons conseils à qui viendrait s'installer dans ma montagne avec peu de moyens, un sérieux désir de vivre en paix et une grosse bonne volonté.
Se préparer, c'est aussi préparer son âme. L'issue de toutes les tribulations à venir sera celle que les chrétiens attendent. Rien ne sert de vivre dans une BAD fortifiée si l'on n'a pas la foi.
Le survivalisme, ce n'est pas tant se prémunir contre tout incident qui pourrait renverser la normalité, qu'être persuadé que l'incident va survenir, tôt ou tard, et peut-être même plus tôt que prévu.
Malheureusement, il faudrait être aveugle et totalement inconscient pour rester béatement optimiste aujourd'hui. L'Europe et son voisinage s'enflamment : hier la Lybie, la Syrie, l'Iran, aujourd'hui l'Ukraine ; la dette s'amplifie ; les banques centrales ne permettent aux Etats et aux systèmes financiers de tenir que par l'artifice de la planche à billet ; les PME et les commerces ferment ; le chômage s'emballe ; les gouvernants semblent complètement déconnectés du réel, prennent des mesures contraires au bon sens, et commencent à montrer des signes de vraie panique et des tendances clairement dictatoriales. La colère gronde et enfle de partout et pour tout. Rien ne paraît s'arranger, aller mieux et il est évident, même pour le moins au fait de l'actualité, que la croissance promise ne sera pas au rendez-vous, que la courbe du chômage prend des allures exponentielles contrairement au blabla d'hollandouille. Bref, si vous sortez du discours lénifiant de TF1 et France Pipo, vous comprenez tout de suite que la France va mal, très très mal, que la situation s'empire, et qu'il va se passer quelque chose.
Le système va planter, d'une manière ou d'une autre. Je ne suis plus le seul à le dire (les survivalistes ne sont plus les seuls à le dire) ; même sur BFM, le bruit commence à se répandre par la bouche d'économistes distingués et encravatés, c'est vous dire. S'y préparer et aider les autres à s'y préparer est une obligation chrétienne.
Malgré l'évidence, trop de personnes continuent de descendre le fleuve de l'insouciance et d'agir comme la cigale. On entend encore jaillir quelques noms d'oiseau lorsque l'on se déclare sinon survivaliste, tout au moins, prévoyant. On se fait traiter de complotiste, fou, voire fasciste.
Je ne sais pas si je rentre dans la catégorie des survivalistes ; sans doute pas car j'essaye de regarder plus loin que la crise et de m'en remettre à la providence pour l'aspect matériel de ma subsistance. Mais en vivant de la providence, de fil en aiguille, je suis passé d'un voilier dans le pacifique à une ferme dans la montagne. En12 ans, mon épouse et moi avons acquis des compétences dignes du survivaliste le plus aguerri. Compétences qui nous sont utiles au quotidien pour vivre en harmonie avec notre environnement, et qui certainement nous permettrons de survivre dans un proche avenir. Compétences que l'on doit en grande partie à la providence.
Je n'ai pas honte d'avouer que, sans entrer dans la caricature des preppers américains armés jusqu'aux dents et des collectionneurs de gadgets inutiles fourrés dans un sac d'évacuation si lourd qu'ils ne parcourront pas trois kilomètres loin du danger, je me prépare de mon côté avec ma famille, à ce que les choses s'enveniment sérieusement. J'ai une maison au calme absolu, perchée sur une montagne très éloignée de toutes les villes, d'où je vois loin, bien chauffée, indépendante du système électrique, du pétrole et du gaz ; un potager ; une source ; quelques animaux de basse-cours ; quelques amis qui partagent mes conclusions sur le monde et agissent en conséquence ; aucune dette. Et la façon dont je me prépare ne pose aucun problème de conscience au chrétien que je suis.
Etre tout à la fois chrétien et survivaliste n'est pas incompatible. Ma conception de la survie est la suivante : il est idiot de mourir bêtement de la main de pillards, de faim ou de froid, en des temps si passionnants, qui pourraient bien être ceux du retour en gloire de notre Seigneur. Tel Noé construisant son arche, j'use de moyens simples et proportionnés aux risques pour abriter ma famille d'un minimum de dangers évidents.
Que nous dit Jésus ?
mt 6-24,34 Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent.
C'est pourquoi je vous dis : Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie, au sujet de la nourriture, ni pour votre corps, au sujet des vêtements. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne font pas de réserves dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?
D'ailleurs, qui d'entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu son existence ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'était pas habillé comme l'un d'eux.
Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : 'Qu'allons-nous manger ? ' ou bien : 'Qu'allons-nous boire ? ' ou encore : 'Avec quoi nous habiller ? '
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez d'abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché.
Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.
Est-ce à dire que Dieu se charge de tout et qu'il faut se laisser vivre, se contenter de la routine sans s'intéresser au lendemain ? Cet évangile ne dit pas qu'il ne faut rien faire pour se vêtir, se loger, se prémunir du froid et de la faim. Il dit qu'il ne faut pas s'en soucier, ne pas attraper de cheveux blanc pour l'aspect matériel de la vie. Ne pas se soucier de l'avenir, cela n'empêche aucunement d'avoir la conscience claire de ce qui va advenir et de s'y préparer, au contraire. Le Christ ne nous demande pas d'être aveugle sur la réalité du monde et de nous conduire inconsidérément d'un avenir plus que hasardeux. Ne pas se faire de soucis, ce n'est pas non plus être insouciant.
Cet évangile entre dans le vif du sujet et est très clair sur la façon d'éviter les soucis et de s'en remettre à Dieu pour tout ce qu'on ne peut maîtriser. Tout est dans la relation à l'argent. La question centrale dans nos vie est la suivante : quelle relation avons-nous avec l'argent ? Cette question est aussi centrale dans le survivalisme. L'approche chrétienne et celle du survivaliste sont plutôt semblables, consistant à éviter de devoir quoi que ce soit à qui que ce soit en vue d'une plus grande liberté pour l'un, d'une autonomie maximale pour l'autre.
Avec un salaire d'ouvrier, un comportement responsable et prudent est possible, voire vital. Moins on rentre d'argent, moins on devrait s’endetter. C'est du bon sens ; pourtant, on assiste en permanence au phénomène inverse : l'ouvrier esclave, endetté pour sa (ses) voiture(s), sa maison, sa télé, ses abonnements, son frigo et son canapé. Une des vertus, la tempérance est tout indiquée pour se passer d'un 4x4 à crédit sur 15 ans, du dernier gadget, d'une maison sans âme payable en 30 ans, dont Coluche disait: « Quand t'as fini de payer les intérêts, il te reste les lézardes ».
Le crédit rend esclave, et le Christ nous veut libre. Comment résoudre ce paradoxe lorsqu'on n'a que 1000 euros à 3 pour manger se vêtir, se déplacer et se loger ? (C'est le cas pour ma famille depuis longtemps). Comment dès lors ne pas céder au charme des banquiers qui proposent des crédits à la consommations criminels à des gens qui devront se tuer à la tâche pour rembourser ?
Voici quelques astuces pour s'y préparer sans souci.
Le chrétien se doit d'acquérir des vertus. La tempérance, la force, la justice et la prudence, base du survivaliste par excellence.
Une certaine prudence s'impose face aux événements actuels et à l'accélération soudaine de ce grand « rien-ne-va-plus » mondial. A l'heure de franches rumeurs de faillites bancaires et de spoliation d'au moins 10% des capitaux privés pour leur renflouement inutile, ce n'est pas être fou que de se tenir éloigné des banques et de la finance autant que possible. Pas de crédit, un compte courant au seul usage du salaire, pas d'actions ni d'assurance vie.
Tout peut se payer content, y compris un point de chute en cas de gros effondrement du système. Même avec un petit salaire, l'investissement dans un bout de jardin est possible. Un morceau de terre agricole de moins d'un hectare avec une marre et une ruine coûte 5000 euros au prix fort. Sur cette terre payée comptant, il sera toujours possible de planter un campement confortable, d'installer des caravanes ou des mobil-homes ( 1000 euros sur leboncoin). L'investissement dans une fermette avec point d'eau, en Auvergne, en Alsace, dans les Vosges, est à la portée de toutes les bourses, sans avoir besoin du « service » trompeur d'une banque. Près de chez moi, il y a de quoi faire le bonheur d'une petite famille pour moins de 20000 euros, frais de notaire inclus. Ce ne sera peut-être pas le grand confort au début, mais pour peu qu'on sache récupérer, ça deviendra vite un endroit chaleureux qu'on ne devra à personne.
Et comme être chrétien, c'est ça aussi, je suis prêt à fournir mon aide matériel, une cuisinière à bois, un vélo, mes bras, quelques outils et de bons conseils à qui viendrait s'installer dans ma montagne avec peu de moyens, un sérieux désir de vivre en paix et une grosse bonne volonté.
Se préparer, c'est aussi préparer son âme. L'issue de toutes les tribulations à venir sera celle que les chrétiens attendent. Rien ne sert de vivre dans une BAD fortifiée si l'on n'a pas la foi.
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