Célébration de la Passion de Notre-Seigneur
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Célébration de la Passion de Notre-Seigneur
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation..
Cy Aelf, Paris
C'est ce passage du très long récit de a Passion qui, cette année, a retenu mon attention, car à la question de Pilate, qui lui demande s'il est roi, Jésus répond que sa royauté, en quelque sorte, consiste à rendre témoignage à la vérité. A partir de ce point de ma lecture, je me
suis encore souvenu de cette autre parole que Jésus avait donnée aux juifs : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. (Saint Jean 8, 31-42)
A un moment de ma vie, en 1985, à l'âge de 29 ans, j'ai ressenti que l'ombre du malheur pesait non seulement sur ma vie, mais également sur celle de toutes les personnes que j'avais croisées et bien connues.
Ainsi, nous imaginions savoir beaucoup de choses... mais au-delà d'une relative réussite financière et une forme de reconnaissance par autrui. C'était en grande partie parce que nous nous cachions la vérité à nous-mêmes : ce n'est certes pas la parole du Christ que nous écoutions, mais plutôt "Mammon", le démon de la richesse !
Il était loin dans le passé le temps du catéchisme, ce temps, où en l'une ou l'autre occasion, nous avions ressentir un bonheur par le don plutôt que par la possession ! Bref, le passage de la trentaine m'a poussé, comme invinciblement, à remonter le temps vers mon enfance.
Et comme j'avais ce mouvement en moi, j'ai été contraint de remettre en question non seulement mon existence, mais aussi mon être. Ce fut sans doute la période la plus critique de toute ma vie. Car j'avais baissé ma garde, j'avais abandonné toutes mes défenses, je m'étais reconnu comme étant futile, avide d'argent, dédaigneux des pauvres et des malheureux... j'étais devenu mauvais, tout simplement, et je l'avais admis.
Mais le troisième dimanche d'août 1985, à mon réveil, dans la chambre où j'avais dormi durant mon enfance, j'ai levé les yeux vers un crucifix (qui n'avait jamais changé de place) et j'ai vu quoi ? Un Jésus tout droit - qui me regardait et semblait vouloir donner sa vie afin que je cesse de me noyer dans scepticisme. Ce seul regard posé sur moi m'a suffi et m'a véritablement rendu libre. Je témoigne que Jésus crucifié continue de regarder les hommes et les femmes avec ce même regard empli de miséricorde. C'est ainsi que je puis confirmer encore, près de trente ans plus tard : "C'est vrai : quiconque cherche la vérité la trouvera, et la vérité le rendra libre".
"Cherchez et vous trouverez. Demandez et vous recevrez, frappez et l'on vous ouvrira"
Joyeuse fête de Pâques !
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Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation..
Cy Aelf, Paris
C'est ce passage du très long récit de a Passion qui, cette année, a retenu mon attention, car à la question de Pilate, qui lui demande s'il est roi, Jésus répond que sa royauté, en quelque sorte, consiste à rendre témoignage à la vérité. A partir de ce point de ma lecture, je me
suis encore souvenu de cette autre parole que Jésus avait donnée aux juifs : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. (Saint Jean 8, 31-42)
A un moment de ma vie, en 1985, à l'âge de 29 ans, j'ai ressenti que l'ombre du malheur pesait non seulement sur ma vie, mais également sur celle de toutes les personnes que j'avais croisées et bien connues.
Ainsi, nous imaginions savoir beaucoup de choses... mais au-delà d'une relative réussite financière et une forme de reconnaissance par autrui. C'était en grande partie parce que nous nous cachions la vérité à nous-mêmes : ce n'est certes pas la parole du Christ que nous écoutions, mais plutôt "Mammon", le démon de la richesse !
Il était loin dans le passé le temps du catéchisme, ce temps, où en l'une ou l'autre occasion, nous avions ressentir un bonheur par le don plutôt que par la possession ! Bref, le passage de la trentaine m'a poussé, comme invinciblement, à remonter le temps vers mon enfance.
Et comme j'avais ce mouvement en moi, j'ai été contraint de remettre en question non seulement mon existence, mais aussi mon être. Ce fut sans doute la période la plus critique de toute ma vie. Car j'avais baissé ma garde, j'avais abandonné toutes mes défenses, je m'étais reconnu comme étant futile, avide d'argent, dédaigneux des pauvres et des malheureux... j'étais devenu mauvais, tout simplement, et je l'avais admis.
Mais le troisième dimanche d'août 1985, à mon réveil, dans la chambre où j'avais dormi durant mon enfance, j'ai levé les yeux vers un crucifix (qui n'avait jamais changé de place) et j'ai vu quoi ? Un Jésus tout droit - qui me regardait et semblait vouloir donner sa vie afin que je cesse de me noyer dans scepticisme. Ce seul regard posé sur moi m'a suffi et m'a véritablement rendu libre. Je témoigne que Jésus crucifié continue de regarder les hommes et les femmes avec ce même regard empli de miséricorde. C'est ainsi que je puis confirmer encore, près de trente ans plus tard : "C'est vrai : quiconque cherche la vérité la trouvera, et la vérité le rendra libre".
"Cherchez et vous trouverez. Demandez et vous recevrez, frappez et l'on vous ouvrira"
Joyeuse fête de Pâques !
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
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