La christianisation en Nouvelle-France et au Canada
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La christianisation en Nouvelle-France et au Canada
La christianisation en Nouvelle-France et au Canada
Le 24 Juillet 1534, l`explorateur Jacques Cartier érige à Gaspé ( Province de Québec actuelle) une croix de neuf mètre. Il retourne à St-Malo en France. Le Roi de France François 1er partiellement déçu du résultat des explorations considère qu`un second voyage est justifié. De 1603 à 1632, la Nouvelle-France passera de simple comptoir commercial a une petite colonie fragile, grâce au travail de Samuel de Champlain et aux attentions du Cardinal-ministre Richelieu. En 1628, le comptoir de Québec compte une cinquantaine de personnes.
De 1632 à 1663 – Commencement d’une colonie
En 1632, la Nouvelle-France ne comptait qu’une vingtaine d’habitants venant d’Europe et seulement 2,500 vers 1663. Environ 1,200 sont natif du pays.
Intérêt des communautés religieuses de France pour la Nouvelle-France
Le contexte religieux de la France du 17 eme siècle sous le roi Louis XIII est important. La reforme catholique amorcée depuis le concile de Trente est amplifiée par la création de la Compagnie de Jésus ( Jésuites) et par le rétablissement de l’ordre et de la discipline dans l’église de Rome. C’est l’époque en France des sociétés pieuses et organisme de charité, St-Vincent de Paul, le Cardinal de Bérulle, mère Agnès Arnaud et Louise de Marignac. Plusieurs nobles et Grands du Royaume de France font œuvres pieuses pour l’évangélisation en terres lointaines.
Le travail des missionnaires et la fondation de Ville-Marie ( Montréal) témoignes du zèle spirituel déployé en Nouvelle-France, tandis que des milliers de puritains quitteront l’Angleterre pour la Nouvelle-Angleterre afin de fonder une nouvelle cité de Dieu. En 1604, le prêtre parisien, l’abbé Nicolas Aubry faisait partie de l’expédition du Sieur de Monts en Acadie. En 1610, l’abbé Jesse Fléché prenant contact avec les amérindiens de l`Acadie a Port Royal. En 1611, deux Jésuites arrivent à Port Royal.
En 1615, commence un véritable effort d`évangélisation. La compagnie des marchands envoie trois Récollets, qui seront bientôt douze. Les efforts des Récollets porte surtout sur l`évangélisation des Hurons chez qui Champlain les conduits. Ils préparent un dictionnaire huron et ils construisent la première église de Nouvelle-France et une petite école pour les amérindiens. Les Jésuites arrivent surtout à partir de 1625, incluant les pères Charles Lalemant, Jean de Brébeuf et Ennemond Massé, ce dernier, ancien missionnaire chez les indiens Micmacs d`Acadie. A partir de 1633, les Jésuites reçoivent une triple tâche : ministère paroissial, enseignement et mission évangélique.
En 1635, un collège est fondé à Québec grâce aux dons du Marquis de Gamache. Les Jésuites feront un important et difficile travail d`évangélisation des tribus amérindiennes chez les Hurons, les Iroquois, les Algonquins, les Montagnais.
Ursulines et Hospitalières à Québec
Marie-Madeleine de la Peltrie, conseillée par St-Vincent de Paul lui-même, décida de fonder à Québec une maison d`éducation pour les jeunes amérindiennes. Ayant gagné à sa cause les Ursulines de Tours, elle arrive au Canada en 1639 avec quatre religieuse dont mère Marie de l`Incarnation que 32 ans de labeurs illustreront comme éducatrice des filles de Nouvelle-France. La duchesse d`Aiguillon, nièce du Cardinal de Richelieu, décide sur le conseil de St-Vincent de Paul de fonder un hôpital en Nouvelle-France. Elle y envoie trois hospitalière augustine de Dieppe en 1639, chargée de fonder à ses frais, l`Hôtel-Dieu de Québec.
La fondation de Ville-Marie ( Montréal)
C`est le père Lalemant qui se chargea de recruter pour la Société Notre-Dame de Montréal son chef d`expédition Chomedey de Maisonneuve, soldat de carrière, désireux de travailler au Canada. A partir de 1641, et appuyer par la puissante Société de St-Sacrement, sorte de fédération d`œuvres pieuses appuyée par le Roi de France Louis XIII, Ville-Marie sera fondée et autonome par rapport à Québec pendant une vingtaine d`année.
En 1642, la petite bourgade entourée d`une palissade de bois abrite 70 personnes. Un hôpital y est construit en 1644, grâce à une célibataire originaire de Champagne, Jeanne Mance et financée en France par Madame Angélique Faure, duchesse de Bullion. La première école ouvre en 1657 grâce à Marguerite Bourgeoys. En 1657, l`abbé Jean-Jacques Olier envoi quatre sulpiciens à Ville-Marie. En 1659, François de Montmorency de Laval devient titulaire du nouveau siège vicarial de Québec
Le clergé canadien
Le clergé canadien fut le groupe le plus instruit, le mieux organisé et le plus présent de la colonie. Ce clergé comptait d`extraordinaires éléments, zélés, attentifs et infatigables. Leur champ d`action était immense : administration des paroisses, éducation, hôpitaux, et aide pour les pauvres.
Évêque
Depuis 1659, le clergé canadien était dirigé par un évêque français venant de la noblesse. Ce dernier était nommé et payé par le Roi de France. Il suivait le Gouverneur dans la hiérarchie des grands personnages de la colonie. Il dirigeait le clergé séculier par l`entremise du séminaire et le clergé régulier par les supérieurs des communautés.
Le clergé séculier
Formés pour la plupart au collège des Jésuites ou au grand séminaire, les curés de Nouvelle-France avait de lourdes taches. Presque tous les curés étaient des Canadiens, fort appréciés des habitants dont ils connaissaient et partageaient les misères et les espoirs. C`est par leur dévouements qu`ils parvinrent à s`élever si haut dans l`estime des colons.
Le clergé régulier
Les membres du clergé régulier appartenaient à trois communautés religieuses : les Jésuites, les Sulpiciens, et les Récollets. Tous les Jésuites venaient de France, ils se consacrèrent plutôt aux missions et à l`éducation. Les Sulpiciens s`installèrent plutôt à Ville-Marie (Montréal) s`occupèrent d`enseignement et de ministère paroissial. Les Récollets s`occupaient d`éducation primaire, de ministère paroissial.
Source : La Nouvelle-France – Robert Lahaise -Noel Vallerand
L`explorateur français Jacques Cartier installe une croix a Gaspé en 1534
Mère Marie de l`Incarnation
L`Hôtel-Dieu de Québec
Marie-Madeleine de Vignerod, duchesse d`Aiguillon fondatrice de l`Hôtel-Dieu de Québec
Hospitalières soignant des malades
St-Vincent de Paul
Évangélisation en Nouvelle-France
Sœur Marguerite Bourgeoys enseignant a Ville-Marie (Montréal)
Village en Acadie
Église catholique au Québec
Le 24 Juillet 1534, l`explorateur Jacques Cartier érige à Gaspé ( Province de Québec actuelle) une croix de neuf mètre. Il retourne à St-Malo en France. Le Roi de France François 1er partiellement déçu du résultat des explorations considère qu`un second voyage est justifié. De 1603 à 1632, la Nouvelle-France passera de simple comptoir commercial a une petite colonie fragile, grâce au travail de Samuel de Champlain et aux attentions du Cardinal-ministre Richelieu. En 1628, le comptoir de Québec compte une cinquantaine de personnes.
De 1632 à 1663 – Commencement d’une colonie
En 1632, la Nouvelle-France ne comptait qu’une vingtaine d’habitants venant d’Europe et seulement 2,500 vers 1663. Environ 1,200 sont natif du pays.
Intérêt des communautés religieuses de France pour la Nouvelle-France
Le contexte religieux de la France du 17 eme siècle sous le roi Louis XIII est important. La reforme catholique amorcée depuis le concile de Trente est amplifiée par la création de la Compagnie de Jésus ( Jésuites) et par le rétablissement de l’ordre et de la discipline dans l’église de Rome. C’est l’époque en France des sociétés pieuses et organisme de charité, St-Vincent de Paul, le Cardinal de Bérulle, mère Agnès Arnaud et Louise de Marignac. Plusieurs nobles et Grands du Royaume de France font œuvres pieuses pour l’évangélisation en terres lointaines.
Le travail des missionnaires et la fondation de Ville-Marie ( Montréal) témoignes du zèle spirituel déployé en Nouvelle-France, tandis que des milliers de puritains quitteront l’Angleterre pour la Nouvelle-Angleterre afin de fonder une nouvelle cité de Dieu. En 1604, le prêtre parisien, l’abbé Nicolas Aubry faisait partie de l’expédition du Sieur de Monts en Acadie. En 1610, l’abbé Jesse Fléché prenant contact avec les amérindiens de l`Acadie a Port Royal. En 1611, deux Jésuites arrivent à Port Royal.
En 1615, commence un véritable effort d`évangélisation. La compagnie des marchands envoie trois Récollets, qui seront bientôt douze. Les efforts des Récollets porte surtout sur l`évangélisation des Hurons chez qui Champlain les conduits. Ils préparent un dictionnaire huron et ils construisent la première église de Nouvelle-France et une petite école pour les amérindiens. Les Jésuites arrivent surtout à partir de 1625, incluant les pères Charles Lalemant, Jean de Brébeuf et Ennemond Massé, ce dernier, ancien missionnaire chez les indiens Micmacs d`Acadie. A partir de 1633, les Jésuites reçoivent une triple tâche : ministère paroissial, enseignement et mission évangélique.
En 1635, un collège est fondé à Québec grâce aux dons du Marquis de Gamache. Les Jésuites feront un important et difficile travail d`évangélisation des tribus amérindiennes chez les Hurons, les Iroquois, les Algonquins, les Montagnais.
Ursulines et Hospitalières à Québec
Marie-Madeleine de la Peltrie, conseillée par St-Vincent de Paul lui-même, décida de fonder à Québec une maison d`éducation pour les jeunes amérindiennes. Ayant gagné à sa cause les Ursulines de Tours, elle arrive au Canada en 1639 avec quatre religieuse dont mère Marie de l`Incarnation que 32 ans de labeurs illustreront comme éducatrice des filles de Nouvelle-France. La duchesse d`Aiguillon, nièce du Cardinal de Richelieu, décide sur le conseil de St-Vincent de Paul de fonder un hôpital en Nouvelle-France. Elle y envoie trois hospitalière augustine de Dieppe en 1639, chargée de fonder à ses frais, l`Hôtel-Dieu de Québec.
La fondation de Ville-Marie ( Montréal)
C`est le père Lalemant qui se chargea de recruter pour la Société Notre-Dame de Montréal son chef d`expédition Chomedey de Maisonneuve, soldat de carrière, désireux de travailler au Canada. A partir de 1641, et appuyer par la puissante Société de St-Sacrement, sorte de fédération d`œuvres pieuses appuyée par le Roi de France Louis XIII, Ville-Marie sera fondée et autonome par rapport à Québec pendant une vingtaine d`année.
En 1642, la petite bourgade entourée d`une palissade de bois abrite 70 personnes. Un hôpital y est construit en 1644, grâce à une célibataire originaire de Champagne, Jeanne Mance et financée en France par Madame Angélique Faure, duchesse de Bullion. La première école ouvre en 1657 grâce à Marguerite Bourgeoys. En 1657, l`abbé Jean-Jacques Olier envoi quatre sulpiciens à Ville-Marie. En 1659, François de Montmorency de Laval devient titulaire du nouveau siège vicarial de Québec
Le clergé canadien
Le clergé canadien fut le groupe le plus instruit, le mieux organisé et le plus présent de la colonie. Ce clergé comptait d`extraordinaires éléments, zélés, attentifs et infatigables. Leur champ d`action était immense : administration des paroisses, éducation, hôpitaux, et aide pour les pauvres.
Évêque
Depuis 1659, le clergé canadien était dirigé par un évêque français venant de la noblesse. Ce dernier était nommé et payé par le Roi de France. Il suivait le Gouverneur dans la hiérarchie des grands personnages de la colonie. Il dirigeait le clergé séculier par l`entremise du séminaire et le clergé régulier par les supérieurs des communautés.
Le clergé séculier
Formés pour la plupart au collège des Jésuites ou au grand séminaire, les curés de Nouvelle-France avait de lourdes taches. Presque tous les curés étaient des Canadiens, fort appréciés des habitants dont ils connaissaient et partageaient les misères et les espoirs. C`est par leur dévouements qu`ils parvinrent à s`élever si haut dans l`estime des colons.
Le clergé régulier
Les membres du clergé régulier appartenaient à trois communautés religieuses : les Jésuites, les Sulpiciens, et les Récollets. Tous les Jésuites venaient de France, ils se consacrèrent plutôt aux missions et à l`éducation. Les Sulpiciens s`installèrent plutôt à Ville-Marie (Montréal) s`occupèrent d`enseignement et de ministère paroissial. Les Récollets s`occupaient d`éducation primaire, de ministère paroissial.
Source : La Nouvelle-France – Robert Lahaise -Noel Vallerand
L`explorateur français Jacques Cartier installe une croix a Gaspé en 1534
Mère Marie de l`Incarnation
L`Hôtel-Dieu de Québec
Marie-Madeleine de Vignerod, duchesse d`Aiguillon fondatrice de l`Hôtel-Dieu de Québec
Hospitalières soignant des malades
St-Vincent de Paul
Évangélisation en Nouvelle-France
Sœur Marguerite Bourgeoys enseignant a Ville-Marie (Montréal)
Village en Acadie
Église catholique au Québec
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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