Les grands pèlerinages chrétiens à partir de l`Angleterre au Moyen-Âge - Canterbury -Terre-Sainte - Rome - Compostelle

Les grands pèlerinages chrétiens à partir de l`Angleterre au Moyen-Âge (Canterbury – Walsingham dans le Norfolk) – Jérusalem – Rome – St-Jacques de Compostelle – Boulogne – Cologne. – (toujours actuel)

Source: Chaucer`s People de Liza Picard


Les pèlerins en route vers Canterbury dans l`Angleterre du 14 eme siècle - Canterbury Tales de Chaucer


Les pèlerinages anglais


Canterbury


Les pèlerinages étaient une belle occasion de profiter de la beauté du printemps en Angleterre. Il était possible d`aller en pèlerinage à Canterbury ou encore à Walsingham dans le Norfolk où se trouvait un modèle de la maison de la Sainte Vierge Marie à Nazareth.



The Pilgrims Way – la route actuelle des pèlerins vers Canterbury






Des pèlerins en route vers Canterbury au Moyen-Âge



La route de Londres à Canterbury au Moyen-Âge






La cathédrale de Canterbury – sur un des premiers endroits ou la foi chrétienne s`établit en Angleterre.



Cathédrale de Canterbury



Le village de Canterbury


Walsingham dans le Norfolk



Frères Dominicains avec la Statue de Our Lady of Walsingham lors du pèlerinage de 2010



Le sanctuaire de Notre-Dame de Walsingham



Notre-Dame de Walsingham






Walsingham est surnommée la Nazareth de l`Angleterre



Sanctuaire de Notre-Dame de Walsingham




Le grand pèlerinage à Jérusalem au Moyen-Âge



Le Saint-Sépulcre de Jérusalem – lieu de la crucifixion du Christ



La ville de Kings Lynn dans l`est du Sussex en Angleterre – celle de Margery Kempe qui part pour un pèlerinage a Jérusalem en l`an 1409


Kings Lynn dans l`est du Sussex en Angleterre -  ville de départ de Margery Kempe pour le pèlerinage a Jérusalem en l`an 1409

Voici le récit du pèlerinage de Margery Kempe (1373-1438) qui quitta l`Angleterre en 1409 avec un groupe de pèlerins anglais pour la terre sainte. Elle quitta sa ville de King`s Lynn et s`embarqua à Yarmouth sur un navire pour la Hollande. Les pèlerins anglais traverse ensuite l`Allemagne jusqu`à Bologne et Venise en Italie. La route des pèlerins n`était pas toujours sécuritaire, il y  avait des brigands et des bandits, tandis que la barrière montagneuse des Alpes était sur le chemin des pèlerins qui voulaient aller a Rome ou en Terre Sainte. Il y avait un certain nombre de chemins possible dépendant de la saison et des conditions météo - le Grand St-Bernard - le Stelvio - le Brenner étaient connus au Moyen-Âge et le passage se faisait a pied ou en mule. Il y avait des hospices des moines le long des route qui recevaient les pèlerins et ou ils pouvaient se restaurer avant de poursuivre leur route. En 1462, il fallait utiliser environ 39 sortes de monnaies différentes pour se rendre en Terre Sainte, en plus des papiers pour traverser les nombreuses frontières. Il fallait aussi souvent traverser des rivières, payer des péages pour les pont qui étaient rares, payer pour les traversiers et pour embarquer sur des barges ou des bateaux pour aller par fleuves et rivières. Les groupes de pèlerins avaient souvent des escortes armés.



En vert la route allemande des pèlerins vers l`Italie



Les pèlerins au Moyen-Âge



Venise au Nord de l`Italie – point d`embarquement des pèlerins anglais



Venise dans le nord de l`Italie – point de départ des pèlerins anglais pour la terre sainte.


Les pèlerins anglais demeurent treize semaines à Venise en Italie pour organiser le voyage vers la terre sainte. Il fallait trouver le navire et payer le passage – organiser les vêtements, la nourriture, la défense du groupe, avoir assez d`argent pour payer les passages et douanes en terre sainte, ect. Les Vénitiens du Moyen-âge organisaient des tours de voyages en terre-sainte a prix fixe. Ce voyage en mer de Venise avec plusieurs escales (Crète – Rhodes- Chypre) et débarquement en Palestine pouvait prendre jusqu`a cinq semaines et n`étaient pas confortables.



La route maritime vers la Terre Sainte au moyen-Age a partir de Venise (Italie) avec les îles de Crète, de Rhodes et de Chypre comme relais.



La Crète ( Iles Grecques) était un point de ravitaillement pour les navires allant en terre sainte



L`Ile de Rhodes, une forteresse des chevaliers chrétiens et un point de ravitaillement vers la terre sainte



Navire au large de l`île de Chypre dernier point de ravitaillement avant la terre sainte.



Forteresse à Chypre, le dernier point de ravitaillement avant l`arrivée en terre sainte.


Les voyageurs débarquent à Joppe ( de nos jours Jaffa – est de Tel Aviv en Israël) ou ils doivent payer un premier droit de douane aux Mamelouk musulmans car le pays est aux mains des Turcs ottomans. Ils sont ensuite escortés jusqu`à Jérusalem avec un arrêt de deux jours au milieu du trajet.



Jaffa de nos jours en Israël près de Tel Aviv - C`était le port de débarquement des pèlerins en Palestine qui était a cette époque sous contrôle des turcs musulmans

Les pèlerins ne pouvaient pas louer des chevaux et devaient se contenter de mules pour le trajet. Margery était très émue et impressionnée par la ville de Jérusalem elle put visiter le Saint-Sépulcre et le Calvaire pendant 24 heures avec les pèlerins anglais chantant des psaumes et priant. Ils suivirent avec des chandelles un moine Franciscain qui guidait le groupe expliquant les endroits ou le Christ avait souffert sa cruelle Passion. Ils marchèrent le long de la Via Dolorosa – le chemin ou le Christ porta sa croix jusqu`au Calvaire.



Le Saint-Sépulcre de Jérusalem



Le Saint-Sépulcre de Jérusalem



La Via Dolorosa a Jérusalem


Ils allèrent aussi au Cénacle de Jérusalem –  lieu du dernier repas du Christ le Jeudi Saint et aussi celui de la Pentecôte ou l`Esprit-Saint descendit sur les apôtres. Une autre journée ils allèrent en mule jusqu`à Bethléem sur le lieu de la naissance de Jésus-Christ. Une visite au Jourdain fut organisée. Les pèlerins anglais allèrent aussi au Mont des Quarantaines ou le Christ passa 40 jours en jeûne avant son ministère public. Ils visitèrent aussi Béthanie ou vivaient Marthe et Marie et leur frère Lazare qui fut ressuscité par le Christ. Ils passèrent 3 semaines à Jérusalem et ses environs avant de rembarquer sur un navire en direction de la ville de Rome.


Le Cénacle de Jérusalem



L`Église de la Nativité de Bethléem



Le Jourdain



Le mont de la Quarantaine ou le Christ passa 40 jours en jeûne a été visité par les pèlerins anglais lors du voyage de l`an 1409



Le tombeau de Lazare a Béthanie a aussi été  visité par les pèlerins anglais lors du pèlerinage de 1409.


Le Pèlerinage a Rome au Moyen-Âge


La femme effectua ensuite un pèlerinage a Rome  Le tour commence par une visite de St-Pierre de Rome ou l`on trouve cent autels. La ville de Rome avait un grand nombre d`églises que les pèlerins visitaient et qui retrace les débuts de la Foi chrétienne et les premiers martyrs chrétiens alors que la ville était encore païenne. Les pèlerins recevaient lors des visites des églises des indulgences pour le Purgatoire.



Basilique St-Pierre de Rome



La ville de Rome



Basilique St-Jean de Latran



Église de la Sainte-Croix en Jérusalem commencée sous le règne de l`empereur romain Constantin au 4 ème siècle



Basilique St-Marie Majeure



Basilique de St-Pierre et St-Paul a Rome



Le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle en Espagne au Moyen-Âge





St-Jacques de Compostelle était un des plus importants pèlerinages en Europe au Moyen-Âge. St-Jacques était un des 12 apôtres du Christ. Selon la tradition, St-Jacques était venu en Espagne pour évangéliser. Il retourna ensuite à Jérusalem ou il devint un martyr pour la foi en 44 Ap J.C. Plusieurs années plus tard, son cercueil contenant son corps non décomposé fut trouvé sur la côte nord de l`Espagne, près de Compostelle ou il fut transporté par les Anges. La cathédrale existait déjà au 14 ème siècle. Les pèlerins étaient nombreux a acheter la coquille de St-Jacques montrant qu`ils avaient parcouru les routes pour venir à Compostelle.



Jacques de Zébédée ou Jacques le Majeur ou saint Jacques -  est un juif de Galilée et l'un des Douze Apôtres de Jésus-Christ. Nommé « Jacques, fils de Zébédée » dans le Nouveau Testament, il est le frère de l'apôtre Jean. Tous deux sont des pêcheurs du lac de Tibériade.







Bâtons et coquilles des pèlerins de St-Jacques de Compostelle




L`Intérieur de la cathédrale





















Les pèlerinages à Cologne en Allemagne et à Boulogne en France au Moyen-Âge

Boulogne et Cologne étaient des pèlerinages mineurs comparés à ceux de la Terre Sainte, de Rome ou de St-Jacques de Compostelle. La magnifique cathédrale de Cologne avait les reliques des Rois Mages, tandis que Boulogne était le site de la Sainte-Vierge nautonière.



La cathédrale de Cologne en Allemagne



La cathédrale de Cologne en Allemagne



Intérieur de la cathédrale de Cologne



Reliquaire des Rois Mages à Cologne en Allemagne


Les vieux chroniqueurs racontent qu'un jour de l'année 633 ou 636, vers la fin du règne de Dagobert, un mystérieux bateau, sans rames, sans voiles et sans matelots est entré dans l'embouchure de la Liane (fleuve), occupée aujourd'hui par le port de Boulogne. Au même moment, la Mère de Dieu apparaît aux membres d’une petite communauté chrétienne qui s’étaient rassemblés pour la prière dans une modeste chapelle de la ville haute. Elle les avertit qu’une nef contenant son image pénétrait dans leur rade, et qu’elle voulait voir placée cette image dans le lieu même où ils s’étaient réunis, afin que rejaillisse sur eux, à perpétuité, les merveilleux effets de sa protection.  «Je suis l’avocate des pécheurs, la source de grâce, la fontaine de piété qui souhaite qu’une lumière divine descende sur vous et sur votre ville. Mes amis, faites, en mon nom, édifier une église. »


Le Pèlerinage à Notre-Dame de Boulogne



La St-Vierge nautonière de Boulogne

Fin

Prions Our Lady of Walsingham pour que les anglais retrouvent le chemin de la Catholicité.

Les écossais ont Our Lady of Minch pour les protéger...

Et puisque nous sommes dans la rurbique LE MONDE ET LA POLITIQUE :: POLITIQUE ET NOUVELLES DU MONDE, permettez-moi de vous parler un peu des jacobites, Royalistes écossais et irlandais, qui ont consacré pour la partie écossaise leur Noble cause à Notre Dame du Minch.

S'il vous arrive de vous rendre en vacance en Ecosse, à Inverness, vous y apprendrez que :

1. Loch signifien écossais lac, et qu'en irlandais on dit Lough. Le Loch Ness signifie le lac Ness.

2. Qu'à Invernesse, on ne vend pas seulement des souvenirs représentant un élasmosaure -dinosaure qui serait le monstre du Loch Ness- mais aussi des protraits de Bonnie Prince Charlie, le Prince CHARLES-EDWARD SPENCER STUART, héros de la résistance Jacobite, la Chouannerie écossaise et irlandaise.

En deux mots, quand le Roi Catholique d'Angleterre JACQUE II STUART, Roi d'Ecosse sous le nom de Jacques VII, arrière-petit-fils de Marie Stuart (1541-1587), Reine de France par son mariage avec François II, est détronné par son gendre germano-protestant Guillaume d'Orange (1626-1650) lors des évènements dits de la Glorieuse Révolution, c'est en France qu'il trouvera refuge, à la cour de son cousin Louis XIV qui lui donnera le Château de Saint-Germain-en-Laye assortit d'une Royale dotation : JACQUES II STURAT EST EN EFFET LE FILS DE CHARLES I° ET D'HENRIETTE DE FRANCE, SOEUR DE LOUIS XIII.

La France a toujours été un terre d'accueil pour des réfugiés de toute conditions, parfois même des Souverains ou des Chefs d'Etat en exil. Les écossais Catholiques qui resteront fidèles à Jacques II/VII et à ses successeurs, sont connus sous le nom de Jacobites. Les Jacobites, ce sont les Chouans d'Ecosse et d'Irlande. Les historiens évaluent à 40 000 le nombre de réfugiés, qui ont émigré après la Glorieuse (pour les protestants) Révolution, dont environ 60 % étaient irlandais, 34 % anglais et 6 % écossais. Parmi eux, 40 % étaient de familles aristocratiques, dont un grand nombre d'officiers de l'armée du Roi. En France, ils ont constitué la Cour Jacobite de Saint-Germain-en-Laye et la puissante communauté des Irlandais de Nantes.

LE MARECHAL PATRICE DE MAC MAHON (1808-1893), PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE 1871 A 1876 ET FONDATEUR DU REGIME NATIONAL-CATHOLIQUE D'ORDRE MORAL, ETAIT ARRIERE PETIT-FILS D'UN JACOBITE ECOSSAIS EMMIGRE EN FRANCE APRES LA GLORIEUSE REVOLUTION.

Pour faire bref, lorsque Jacques II Stuart est détroné par son gendre Guillaume II d'Orange, les Irlandais rejoingent les rangs Jacobites.

En Irlande, le Roi Jacques II d'Ecosse et VII d'Angleterre et d' Irlande sera battu par Guillaume II en personne à la Bataille de la Boyne (situé entre Bublin et Blefast, au nord-est de l’île) le 12 Juillet 1690 et lors de la Bataille d'Augrim. La bataille de la Boyne est un événement toujours fêté en Irlande du Nord par un jour férié et de grands défilés par les protestants "orangistes". L'insurrection continura jusqu'à 1692 quand les derniers Jacobites irlandais seront contraints de fuir le port de Limerick au sud-ouest de l'île et iront vivre en exil en France. Ceci est connu dans l'histoire irlandaise comme les oies sauvages.

En Ecosse, six fois les clans se soulèveront, frôlant le succès à deux reprises. Le frère aîné de Jacques II/VII, CHARLES II STUART (1630-1685), succède en droit à son père à son exécution en 1649. Son fils Jcaques François se bat sans succès pendant deux ans pour s’installer sur les Trônes britannique et irlandais. Il ne sera restauré sur le trône qu’en 1660, après encore 9 ans d’exil avec son frère Jacques et le reste des Stuarts.

C'est en Ecosse, berceau de la dynastie des Stuarts, JACQUES FRANCOIS STUART, dit "le Chevalier de Saint-Georges" -« JACQUES III/VIII » pour les Jacobites écossais , « le Vieux Prétendant » pour les Wighs- tente de débarquer en 1708, lance une insurrection en 1715, et encore une fois tente de débarquer en 1719. Débouté, il partira en exil en Italie, sa mère étant une Princesse de Modène : de passage à Parme, il y laissera une collection devenue une bibliothèque dite “Pinacoteca Sturt”.

Culloden, c'est un chant de gloire et de mort. Les Highlanders se battent à deux contre un : les écossais sont connus pour être près de leurs sous, pas pour être trouillards. Face à quinze régiments de lignes et deux régiments de dragons appuyés par de l'artillerie, commendés par le Duc de Cuberland qui allie en sa seule pesonne la morgue anglaise et la brutalité germanique, ving-tsix clans tout en kilt et en tartant, le béret orné de la cocarde Jacobite en forme de rose à six pétales, dite ROSE BLANCHE DES YORK, sont disposés plutot mal sur une lande plate et désolée, faite le déploiment de l'infanterie entrainée à la prussienne, les charges de la cavalerie et le tir en enfilade de l'artillerie qui crcache des clous et de la ferraille.

Les Highlanders ont beau charger vaillamment, les Habits-Rouges les abbattent comme des pipes au stand de foire. La batialle de Culloden est un massacre qui verra la victoire des protestants contre les Catholiques. On connait sa fuit romanesque à bord d'un canot à misaine, déguisé en servante d'une jolie femme de l'Ile de Skye, l'immortel FLORA MAC DONALD, fille de Ronald MacDonald de Milton de son épouse Marion, la fille d'Angus Macdonald. Charles Edouard quitte l'Ecosse pour l'Italie. La cause Jacobite va cesser d'être purement militaire et devenir comme la bête qui hante, à ce qu'on dit, les profondeurs du Loch Ness.

Les Jacobites d'ajourd'hui dsont des Royalistes qui espèrent un retour du Catholicisme en Ecossse et en Irlande. Pour les écossais, peu importe la dynastie Catholique qui remontera sur le Trône. Pour les irlandais ce ne peut êque'un Bourbon, issu de la Maison Royale de France. En Irlande, on attend HENRY THE WHITE KING, HENRI LE ROI BLANC...

Le Jcobisitsme, en Ecosse comme en Irlande du Sud, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialime islamisant ! C'est aussi un nationalisme écossais et irlandais, tout autant que Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le Salut de la société écossaise et irlandaise destabilisée par les idées révolutionaire. C'est, enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.