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LA RESISTANCE CONTREREVOLUTIONNAIRE DES VENDEENS ET DES CHOUANS SAUVENT LA FOI ET L'HONNEUR DE LA FRANCE !

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LA RESISTANCE CONTREREVOLUTIONNAIRE DES VENDEENS ET DES CHOUANS SAUVENT LA FOI ET L'HONNEUR DE LA FRANCE ! Empty LA RESISTANCE CONTREREVOLUTIONNAIRE DES VENDEENS ET DES CHOUANS SAUVENT LA FOI ET L'HONNEUR DE LA FRANCE !

Message par Hervé J. VOLTO Sam 1 Juin 2019 - 12:48

Cet article s'adresse à tous les Français qui par méconnaissance ne savent pas encore qu’ils ont un Roi quelque part, méconnaissance due à une propagande via l'Education Nationale et la complicité des médias dominants, propagande qui a pour but de reprogrammer les esprits, afin de les contrôler, leur faisant oublier leur passé et la résistance Contrerévolutionniare des Vendéens et des Chouans.

-Le meurtre du 21 janvier (21/01/1793, décapitaion de Louis XVI) est au point de vue de l'idéaliste, l'acte de matérialisme le plus hideux, la profession la plus honteuse qu'on ait jamais faite d’ingratitude, de bassesse, de roturière vilenie et d'oubli du passé. Ce jour-là commémore un suicide (Renan).


LA GUERRE DE VENDEE est le nom donné à la guerre civile qui opposa, dans l'Ouest de la France, les révolutionnaires républicains laïcistes (bleus) aux Contrerévolutionnaires Royalistes Catholiques (blancs), entre 1793 et 1799 pendant la Révolution dite Française. Elle fut étroitement liée à la Chouannerie, qui se déroula sur la rive droite de la Loire, tandis que le soulèvement Vendéen eut lieu sur la rive gauche. Le terme Vendée Militaire désigne d'ailleurs le territoire insurgé au Sud du fleuve.

Les insurgés Contrerévolutionnaires qui prendront le nom de Vendéens et que les Républicains surnomment les « Brigands » sont en fait des résitants soulevés AU NOM DE LEUR FOI et originaires de quatre départements, le sud du Maine et-et-Loire, les deux-tiers nord de la Vendée, le nord des Deux-Sèvres, et le sud de la Loire-Atlantique situés dans les provinces du Poitou, d'Anjou et de Bretagne. Le territoire insurgé prend bientôt le nom de VENDEE MILITAIRE.

Si la Vendée Militaire comprend le Bas-Poitou, la Vendée et le Pays Nantais, la Chouannerie s'étendra en Bretagne, Bas-Maine et Haute-Normandie. Sans doute la Chouannerie n'aura pas l'envergure de la guerre de Vendée, mais, si elle avait le caractère plus accusé de guerre de partisans, elle n'en était pas moins animée par la Foi, l'Héroïsme, dont les Chouans ont fait preuve, et ne le cède pas à celui des Vendéens. La Chouannerie réprimée en Alsace, en Provence et dans les Pyrénnées n'atteindront pas ls sommets d'horreur que l'on verra en Vendée.
Les Français n’étaient ni révolutionnaires, ni républicains. Avant 1789 tous les Français étaient Royalistes :

-Nous n'étions peut-être pas à Paris dix républicains le 12 juillet 1789 (Camille Desmoulins).

La Révolution dite Française est un coup d’état fomenté par des oligarchies financières cosmopolites (Pierre Hillard, La France a perdu sa force vitale en 1789) !!!

La Révolution provoque le déchaînement des passions les plus viles, des instincts les plus abjects et des pires sauvageries : c'est l'enfer déchaîné. La guillotine est partout à l'oeuvre: c'est LA TERREUR. Les vertus de l'âme Française n'apparaissent que parmi les Victimes, dans l'admirable épopée Vendéenne et aux Armées. Le martyre du Roi Louis XVI, la volonté arrétée de déchristianiser totalement la France, devait enfanter, susciter une RESISTANCE CONTREREVOLUTIONNAIRE, menée comme une nouvelle Croisade, celle-là sous le signe du Sacré-Coeur : Coeur de l'Amour surmonté de la Croix di Sacrifice.

PAR L'ASSASSINAT MONSTRUEUX DE SON ROI, LA FRANCE A ROMPU LE PACTE PLUS QUE MILLENAIRE QUI LA LIAIT AU CHRIST.

Le régicide vint ajouter à notre Monarchie le plus beau fleuron : A la Royauté, Saint Louis avait donné l'auréole de la Sainteté, Henri IV de la bonté, Louis XIII de la justice, Louis XIV de la gloire et de la grandeur jusque dans le malheur, Louis XV de l'élan du repentir éclairé par la foi sur son lit de mort, et il lui manquait le sceau du martyr... Louis XVI l'en sacrera du martyre.

Comme partout en France, la Vendée connaît des manifestations paysannes entre 1789 et 1792. Mais c'est au moment de la mort du Roi, de la fin de la religion Catholique comme religion d'Etat, de la suppression de la propriété privée et de la levée en masse pour une conscription forcée des paysans, en 1793, que la révolte ou rébellion Vendéenne, aussi appelée INSURRECTION VENDEENNE, se déclenchera, et immédiatement sous la forme d'un mouvement Contreévolutionnaire.

François de Charette a prafaitement résumé l'esprit révolutionnaire:

-Notre Patrie à nous, c'est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre Patrie, c'est notre Foi, notre Terre, notre Roi. Mais leur Patrie à eux, qu'est-ce que c'est? Vous le comprenez, vous? Ils veulent détruire les coutumes, l'ordre, la tradition. Alors qu'est-ce que c'est que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans Amour? Cette Patrie de billebaude et d'rreligion? Pour eux, la Patrie ne semble qu'être une idée, pour nouselle est une terre. Ils l'ont dans le cerveau, nous nous l'avons sous les pieds, c'est plus solide! Et il est vieux comme le diable leur monde qu'il disent nouveau et qu'ils veulent fonder dans l'absence de Dieu... On nous dit que nous sommes les supptôts de la superstition... Faut rire ! Mais face à ces démons qui renaissent de siècles en siècles, nous sommes une jeunesse, messieurs! Nous sommes la jeunesse de Dieyu. la jeunesse de fidélité!

Et de combattre POUR DIEU LE ROI ET LAFRANCE.

Tout commence le 13 Mars 1793 : JCAQUES CATELINEAU, simple voiturier de son état et sachant à peine lire et écrire, apprend que, la veille, les conscrit de Mauge ont mis en fuite les gendarmes. Il se décide alors, le tocsin sonne, 20 hommes l'acclament pour chef.

-AU NOM DUCHRIST-ROI! hurle Catelineau à l'attention des 20 hommes réunis autour de lui, après avoir attaché à sa boutonière son Sacré-Coeur de pèlerinage -comme le fait, dit-on le petit Duc de Berry emmigré dès la prise de Bastille avec son père, son frère et son oncle- et suspendu son chapelet à sa ceinture, ET VIVE LOUIS XVII!

Petit Prince alors à peine agé de 11 ans, tambour et mascotte de l'Armée de Condé (voir les livres de L. Bénier, Le sceau du Coeur et Le Coeur à venir) , emmigré, Charles-Ferdinand de Bourbon, Duc de Berry, avait reçut de son père Charles de Bourbon, Comte d'artois, futur Cahrles X, et de sa mère, Marie Thérèse de Savoie, une grande dévotion au sacré-Coeur de Jésus: il avait cousu un mouchoir balnc au sacré-Coeur rouge sur son petit uniforme : les Vendèen imiteront donc le petit Prince, qui est le cousin de Louis XVII, l'Enfant-Roi de la rpison du temple à peine agé de 9 ans, Roi de droit depuis la mort de son père Louis XVI le 21 Janvier 1793...

Un coup de pitolet tiré en l'air donne le signal du départ. Comme un trainée de poudre, toute la Vendée se soulève. Catelineau, en quittant sa femme et ses six enfants aura ce mot sublime:
-Aie confiance, Dieu pour qui je vais combattre aura soin de ces innocents!

Et le lendemain, certains Vendéens vont chercher le MARQUIS DE BONCHAMPS au château de La Baronnière en La-Chapelle-Saint-Florent et insistent pour qu'il prenne la tête du mouvement et organise la troupe. Sous son commandement, les rebelles mettent en fuite la garnison de Montjean-sur-Loire. D'anciens soldats, comme le Caporal Jean Perdiau, sont placés à la tête des bandes, enseignant leur savoir aux autres. Mais c'est un profond esprit Chevaleresque, magnifié par le Coeur de l'Amour surmonté par la Croix du sacridfice, qui anyme les Conterévolutionnaires de l'Ouest.

Alors tout juste agé de 20 ans, HENRI DE LAROCHEJACQUELIN incarne cet esprit Français lorsqu'il crie à ses hommes:

-Si j'avance, suivez-moi! Si je recule, tuez-moi! Si je meurs, vengez-moi !

Ils partent en récitant le Chapelet à haute voix ou en chantant des liannies et des Cantiques. C'est au chant du VEXILLA REGIS qu'ils arrivent devant Fontenay. Avant l'assaut, les hommes se mettent à genoux et les aumôniers leur donnent l'absolution. Même en plein comabat, rencontrent-ils un calvaire, qu'ils s'agenouillent et mettent chapeau bas. Et comme un jour ils étaiwent là devant un calvaire La Ville-Baugé voulut les faire avancer, Lescure lui dit tranquilement:

-Laissez-les prier Dieu tranquilement, ils ne se battront que mieux après!

Guerre de paysans, faite " Pour Dieu et le Roi ! ", soulèvement populaire qui trouvera ne son sein autant de chefs qu'elle emprumptera à la Noblesse terrienne. Bien qu'ayant des points communs, les guerres Vendéennes doivent être distinguées des actions de la Chouannerie. Dans le premier cas, au Sud de la Loire, les insurgés prennent l'avantage sur les troupes républicaines et s'organisent en « Armée Catholique et Royale » à l'intérieur du territoire qu'ils contrôlent ; ces guerres opposent deux armées encadrées. Dans le second cas, les troupes républicaines l'emportent d'abord sur les insurgés. La résurgence du conflit, à la fin de 1793, voit le développement d'une multitude de résistances locales ponctuelles organisées en guérillas en Bretagne, dans le Maine, en Anjou et en Normandie. Toutefois, ce sont les mêmes motifs qui poussent à la révolte. En bref, si les Guerres de Vendée oppsent l'Armée Catholique et Royale à elle de la République, la Chauannerie est une action de guerrilla dirigé contre le Nouveau Régime.

L'Armée Catholique et Royale, dite la GRANDE ARMEE est le nom de l'armée insurgée Vendéenne pendant la Guerre de Vendée. Elle se bat AU NOM DE LOUIS XVII et regroupe les trois armées Vendéennes bien que celle du Bas-Poitou ne s'y réunît qu'occasionnellement. Ses principaux chefs sont : Jacques CATELINEAU, Charles-Melchior Arthus de BONCHAMPS, Maurice Gigost D'ELBEE, François Athanase DE CHARETTE de la Contrie, Henri du Vergier de LA ROCHEJAQUELIN, Louis de LESCURE, Jean-Nicolas STOFFLET, Jacques Nicolas Fleuriot de LA FLAURIAIS, Charles de ROYRAND et Charles Sapinaud de LA RAIRIE.

Le CONSEIL SUPERIEUR DE L'ARMEEE CATJHOLIQUE ET ROYALE DE VENDEE est à la fois un CONSEIL DE REGENCE et le CENTRE DE L'ADMINISTRATION CONTREREVOLUTIONNAIRE du "Pays conquis au nom du Roi Louis XVII". Sa création a été décidée par les Vendéens après la prise de Fonetnay-le-Comte, le 30 Mai 1793. Il siège à Chatillon-sur-Sèvre. Dans se précieuses Mémoires, mme de la Rochejaquelin évoque les débuts de l'organisation administrative :

-Les généraux, écrit-elle, chargèrent le Conseil Supérieur de tout ce qui regardait la police du Pays; on ordonna en même temps qu'ils seraient nommés des conseils partiiculiers à chaque paroise, parmi les gens les plus probes et les plus sages.

Le cadre de base du gouvernement Conterévolutionnaire est donc la paroisse. Elles se dote d'un conseil chargée de l'administration quotidienne, des vivres du logement des troupes de passages, elles se choisi un capitaine qui informe régulièrement les généraux des effectifs disponibles. Les paroisses dépendent du Conseil Supérieur. Ce dernier possède une imprimerie et bat monnaie à l'éfigie du petit Louis XVII, retenu prisonnier dans la Prison du Temple à Paris.

Les premières mesures prises par le Conseil Supérieur de l'Armée Catholique et Royale consistent à empécher la confiscation des terres, les reventes de celles-ci sous forme de biens nationaux, de lever des impôts au nom de l'Enfant-Roi et organiser la résistance Contrerévolutionnaire.

Le camp républicain est alors divisé entre Girondins et Montagnards, les premiers de Droite et les seconds de Gauche, et qui s'accusent mutuellement de favoriser la Contreévolution. Tandis que les insurgés bretons sont écrasés par Beysser à Candleaux à l'extrême Ouest, entre Rennes et Nantes (l'agitation ne reprendra qu'à la fin de 1793, sous la forme de la Chouannerie), les insurgés Vendéens parviennent non seulement à déborder les gardes nationaux, trop peu nombreux, et à s'emparer de plusieurs villes, mais battent une colonne de soldats de métier, le 19 mars.

Envoyés pour accompagner la levée de 300.000 hommes, les envoyés en mission de la Convention sont alarmés par le spectacle des soulèvements, qu'ils dramatisent, accusant les autorités locales, souvent modérées, de complicité, et réclament de Paris des mesures énergiques. Considérant que la Contrerévolution est partout à l'œuvre, organisant des complots, et que les soulèvements forment un ensemble organisé, la « Vendée Militaire » devient le symbole de cette Contrerévolution.

Étalée sur quatres années, la guerre connaîtra plusieurs phases, avec une brève période de paix au printemps 1795. Elle se terminera au début de l'année 1799, après avoir fait plus de 200 000 morts et causé de nombreuses destructions.

Les femmes de Vendée ne le cédait pas aux hommes en héroïsme! La bataille de Torfou en fait foi : alors que leurs hommes commencent à flancher sous le nombre, elle leur tombent soudain sur eux avec des rouleaux à patisserie trans formés en trique, les obligeant, honteux, à reprendre le combat.

Les Contrerévolutionnaires de Vendée n'ont au départ ni canons, ni fusils, ni munitions: seulement des faux retournées. Ils s'emparent des armes républicaines en marchant à l'assaut au cri de "VIVE LA RELIGION ! VIVE LE ROI ! " . Les résistants Contrerévolutionnaires vont pousser l'héroïsme et le martyre très haut. Le 17 Octobre 1793, après le désastre de Cholet, alors que les Vendéens, indignés des crimes des républicains, veulent passer aux armes les dizaines de prisonniers qu'ils ont enfermés dans une grange, Bonchamp, mourrant, demende la grâce des prisonniers. Il est obéi.

-On n'a rien vu de semblale depuis les Croisades ! dit Barrère à la Convention attérée des premières victoires de la Vendée.

Alors cette assemblée criminelle décide d'en finir par tous les moyens avec ce peuple de héros.

-La liberté ou la mort! dira un manifeste placardé sur les murs de Paris.

La Convention envoie alors les colonnes infernales. Les ordres de Turreau en date du 17 Janvier 1794 sont de passer à la baillonnette tous les habitants du Sud de la Vendée, y comprit femmes et enfants, qu'elles rencontreront sur son passage! et de bruler tous les villages, métairie, bois et landes, après en avoir enlevé tous les subsisdes, grains et fourrages.

Le 7 Février 1794, aux landes Génusson, une centaine de femmes, d'enfants et de viellards sont massacrés. Ici commence le génocide Vendéen. L'un des chefs de ces colonnes, Amey, va jusqu'à faire jeter dans les fours de campagne les femmes et les enfants qu'on lui amène:

-C'est ainsi, dit-il, que la République doit faire cuire son pain !

Un autre chef républicain, Beysser, se vante de porter au milieu des combats et des revues un pantalon fait avec la peau préparée et tannée de Vendéens qu'il a fait écorcher après la bataille (Crétineau-Joly, Histoire de la Vendée Militaire. I, p190-191) !

Les troupes républicaines massacrent jusqu'à des enfants d'à peine quelques jours, tel le petit Bossard, de la Rabatelière, et portent leur petits cadavre au bout des baillonettes!

Après les désastres du Mans et de Savenay, les républicains passeront impitoyablement par les armes des dizaines de milliers de victimes. Ce sont toujours les mêmes scènes de carnage: les habitaions sont sacagées et incendiées, les femmes sont outragées, puis massacrées, coupées en morceaux, taillées en pièce, les enfants emportés au bout de la bailonnette. A l'hopital du Mans, 400 blessés sont sauvagement assassinés.

JOSEPH TEXIER, ancêtre de notre ami Alain Texier (CJA, Président Fondateur de la Charte de Fontevrault, Président Honoraire -Président 1988-1991- et membre du Chapitre Général), est encerclé par douze bleus après un combat acharné et, alors que ceux-ci lui abjurent de renier sa Foi et son Roi, il refuse de se rendre et s'écrit:

-RENDEZ-MOI MON DIEU! ! !

Il est alors impotoyablement passé à la baillonette et son corps est écorché (Souvenir Vendéen, Bulletin N°6, pp. 9 à 12: Les paroles célèbres de la Vendée Militaire; Guy Coutant de Saisseval, Un officier vendéen : Joseph Texier et les siens, Fontenay-le-Comte, Imprimerie de Lussaud frères, Extrait de la Revue du Bas-Poitou (1947), [1948].).

A Nantes, ce sont les noyades collectives des Contrerévolutionnaires. Pendant que les 12 colonnes infernales sacagent, incendient, violent, massacrent, pillent la Vendée, la République perpétuent les mêmes exécrables forfaits dans toute la France, nottemment à Paris, Lyon, à Anger, Rochefort, Toulon, etc...

La liberté ou la mort...

En 1794, sous la Convention Thremidorienne, Babeuf publie un pamphlet, Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier, dans lequel il dénonce les exactions commises par Jean-Baptiste Carrier lors de sa mission à Nantes, dont il affirme (dans le paragraphe IV) qu'elles renvoient à un système de dépopulation qu'il nomme « populicide » , Néologisme qui est créé pour évoquer une idée inédite.

Vaincus, les Vendéens décident alors de traverser la Loire pour relancer la révolte en Bretagne et dans le Maine et aider des renforts britanniques à débarquer sur les côtes de la Manche. En une nuit, le 18 Octobre, La Rochejaquelin, le nouveau généralissime, fait traverser la Loire à toutes ses troupes, 20 000 à 30 000 combattants accompagnés de 15 000 à 60 000 non-combattants (blessés, vieillards, femmes et enfants…), soit entre 60 000 et 100 000 personnes au total. C'est le début de la « VIREE DE GALERNE » (francisation de gwalarn, nom du Vent de Noroît en breton) qui culmine à la bataille de LA CROIX, située aujourd'hui en un lieu-dit LA CROIX-BATAILLE, près de Laval, où un détachement de Vendéens et de Chouans menés par Aimé Picquet du Boisguy prennent les républicains à revers, ce qui achevera de mettre ces derniers en déroute et de permettre la fuite des femmes et des enfants Vendéens.

Mais la troupe erre bientôt en Mayenne et en Bretagne. Composée pour moitié de blessés, de vieillards, de femmes et d'enfants, épuisée moralement et amoindrie, elle est ravagée par la famine et les maladies qui font des milliers de victimes, et l'Armée Catholique et Royale ne peut remplacer ses pertes, contrairement aux républicains qui reçoivent en renfort 6 000 hommes de l'armée des côtes de Cherbourg et 10 000 hommes de l'armèe du Nord.

Au terme de la Virée de Galerne, la victoire républicaine est désormais acquise. Les survivants, dispersés en petites bandes se cachent dans les bois du Maine, de Haute-Bretagne ou du Morbihan, appuyés par une partie des populations locales.

Au printemps 1794, les colonnes infernales de Tureau sont dissoutes, les nouveaux chefs militaires, Hoche en Bretagne, Candlaux en Vendée, passent à une politique de clémence. Les prisonniers sont relâchés, les insoumis amnistiés. Le 24 Septembre et le 134 Octobre 1794, une aminisitie est promise aux rebelles d'Ile-et-Villaine et du Morbihan qui se rendraient dans les dix jours. Par la suite, l'amnisitie est étendue aux rebelles qui se soumettraient dans un mois par le décret du 2 Décembre, tandis que les représentants en mission sont autorisés par la Convention à négocier avec les chefs Royalistes. Le 23 Décembre, des négociations sont entamées, et Charette reçoit Bureau-Batardière et Blin, émissaires républicains, le 25.

À la suite de l'annonce de la mort de Louis XVII et du débarquement d'une armée d'émigrés à Quiberon, la paix est rompue par Charette le 24 juin. Après ses premiers succès, l'armée de Charette demeure inactive alors qu'en Bretagne, les Emigrés, renforcés par les Chouans sont écrasés à Quiberon le 21 juillet par les troupes du général Hoche (expéditon de quibéron). Parmi les prisonniers, 748 émigrés et chouans sont exécutés, en représailles. Désormais harcelé par les républicains, Charette doit fuir.La mort de plusieurs généraux met fin à la deuxième guerre de Vendée. Le 15 Juillet 1796, le Directoire peut annoncer que « les troubles dans l'Ouest sont apaisés ».

Vaincus militairement, les Royalistes tentent de prendre le pouvoir par les élections. En avril 1797, la droite Royaliste obtient la majorité lors du renouvellement du Conseil des Cinq-Cent et du Conseil des Anciens. Les Conseils suppriment alors les lois contre les émigrés et les prêtres réfractaires. Mais à Paris le 4 Septembre1797, trois des cinq Directeurs, Reubell, La Revellière-Lepréaux et Barras organisent un coup d'État soutenu par l'armée commandée par Hoche et Augereau. Les résultats de l'élection sont annulés dans 49 départements (notamment dans l'Ouest), les prêtres réfractaires sont de nouveau poursuivis. Des paysans commencent à reprendre les armes.

Le 14 Septembre 1799, 200 chefs Chouans et Vendéens se réunissent au château de la Jonchère, près de Pouancé, défendu par 1 200 hommes et fixent une prise d'armes générale pour le 15 Octobre. Néanmoins, les Vendéens ne rencontrent que des échecs et les horreurs républicaines reprennent.

A Bonaparte, qui vient de faire le Coup d'Etat du 18 Brumaire, lui reprochant de n'être Royaliste que parce que d'otigine Aristocrate, le Comte maurice d'andigné, général Vendéen, répondra du tac au tac :

-Avant d'être Royaliste, je suis Catholique et Français; je dirai même que JE ne SUIS ROYALISTE que PARCE QUE JE SUIS CATHOLIQUE ET FRANCAIS !

Le général corse, interpellé par la réponse spontanée du Vendéen, comprend la profonde Foi anymant la résistance Contrerévolutinairre et se décide à accoder le Concordat, replaçant la Catholicté comme unique religion de la France. Le Cocradat restera en vigueur jusqu'en 1905. Elle est encore envigeur de nos jour dans la région Alsace et dans le département loarrain de La Moselle...

La guerre s'interrompt à la suite de l'annonce du Concordat. Napoléon Bonarparte, désormais Premier Consul, proclame la liberté religieuse et les chefs vendéens, Suzannet, d'Autichamp et Sapinaud, signent la paix le 18 Janvier 1800. Les généraux Chouans ne tiennent que quelques semaines de plus avant de se rendre.

Mais pendant longtemps, la Vendée, exsangue, gardera les stigmates des combats. Le professeur Henri Laborit la mentionne, en 1980, en introduction du film d'Alain Resmais, MON ONCLE D'AMERIQUE, qui s'interroge sur les dysfonctionnements humains. D'autres insurrections ont scandé l'histoire de la Vendée, qu'il s'agisse du soulèvement de 1815 ou de la tentaive de la Duchesse de berry en 1832, marquant la naissance d'une conscience régionale spécifique. Sur le plan politique, la Vendée se distingue, depuis la Révolution, par une fidélité politique aux mouvements politiques conservateurs. Les martyrs de 1793 occupent le premier plan de la mémoire vendéenne pendant l'essentiel du XIX° siècle, avant d'être éclipsés par les morts de la guerre Franco-prussienne de 1870 et de la Première Guerre Mondiale, deux conflits au cours desquels se réalise l'unité nationale.

«Le jour où la France trancha la tête à son Roi, elle la trancha du même coup à tous les Pères de famille» (Honoré de Balzac).). DES LORS LA SUITE DE NOTRE HISTOIRE N'EST QU'UNE LONGUE SERIE DE CHATIMENTS QUI CONTINUERONT JUSQU'AU JOUR OU NOTRE PATRIE REVIENDRA AU BERCAIL DIVIN POUR REPRENDRE EN MAIN L'EPEE DE DIEU.

Ce jour viendra inéluctablement par la restauration du Grand Monarque, car si la révolution satanique l'emporta sur le moment, son triomphe ne fut pas sans une lutte acharnée, atroce, grâce au soulèvement héroïque de la Vendée et de sa résistance Contrerévolutionnaire qui sauva la Foi et l'honneur de la France...
Les Vendéens et les Chouans Contrerévolutionnaires ont sauvé l'honneur de la France.


Hervé J. VOLTO, CJA

_________________
A lire :
1. Raynald Secher, La Vendée-Vengé, Le génocide franco-français (PUF,1986).
2. Raynald Secher, Vendée : du génocide au mémoricide, Mécanique d'un crime légal contre l'humanité, Préface d'Hélène Piralian, Stéphane Courtois et Gilles-William Goldnadel (Ed. du Cerf, 2011).

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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