APRES LA FAMILLE ET LA PAROISSE, LA CORPORATION CHRETIENNE DE METIER, INSTRUMENT DE LA POLITIQUE ROYALE
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APRES LA FAMILLE ET LA PAROISSE, LA CORPORATION CHRETIENNE DE METIER, INSTRUMENT DE LA POLITIQUE ROYALE
L'État Catholique et Royal reconnaît les droits des communautés spirituelles, familiales, professionnelles et territoriales au sein desquelles l'homme prend le sens de sa responsabilité sociale et trouve appui pour la défense de ses libertés.
Les citoyens désignent librement par suffrage leurs représentants aux assemblées locales et nationales, ainsi qu'aux organismes professionnels et corporatifs, qui remplacent les partis politiues parasites.
Sauf dans les élections de caractère professionnel, un suffrage supplémentaire est attribué aux chefs de familles nombreuses en raison de leurs responsabilités et de leurs charges.
La représentation nationale vote les lois, consent l'impôt, contrôle les dépenses et associe la Nation à la gestion du bien commun.
L'organisation des professions, sous le contrôle de l'État, arbitre et garant de l'intérêt général, a pour objet de rendre employeurs et salariés solidaires de leur entreprise, de mettre fin à l'antagonisme des classes et de supprimer la condition prolétarienne.
Par une représentation assurée à tous les échelons du travail, les professions organisées participent à l'action économique et sociale de l'État.
L’exemple type de ces associations de gré à gré, douées de pouvoirs et de prérogatives de droit public est celui des corporations qui ont fait tant de bien avant la Révolution et qui pourraient, dans de nombreuses professions, être restaurées facilement. En s’inspirant de cette pratique séculaire, mais aussi des expériences des Catholiques Sociaux de la fin du XIXe siècle, ou encore de la Révolution Nationale du Maréchal Pétain dont la restauration spontanée des corporations fut une des plus remarquables réussites, il sera facile de les adapter à notre vie économique moderne.
Il s’agit d’une organisation Chrétienne des gens du métier en vue du meilleur accomplissement de leur service spécifique de la société et, pour cela, du maintien de leur solidarité interne et de la défense de leurs droits et privilèges. Eux-mêmes règlent leurs activités, s’imposent des exigences de compétence et d’honnêteté, réglementent le travail, limitent la concurrence, et y développent des institutions d’entraide. Cela sur le plan local, régional et, le cas échéant, national.
Le principe fondamental de cette organisation, à mi-chemin du libéralisme et du collectivisme, est celui de la propriété personnelle et de la solidarité du métier , qui transfère le centre d'intérêt de la vie économique, du domaine des choses à celui des personnes, du produit et du profit du travail, de l'objet fabriqué, du dividende, aux producteurs eux-mêmes, selon la formule libératrice : « Le métier unit, le produit divise » (Jean Paillard), et j'ajoute : « le profit oppose ». La corporation réunit et réconcilie les hommes qui travaillent dans un même métier, plus qu'elle ne mobilise et ne transforme des matériaux, des forces et de l'argent, tout en garantissant la qualité du produit ou du service.
Cette mise en commun permanente, loin de porter atteinte aux droits acquis, à la situation et aux pouvoirs de chacun, patrons, actionnaires et travailleurs, au contraire les libère ; les patrons , du grand patronat écraseur, les actionnaires , des intermédiaires financiers accapareurs, les travailleurs , des syndicats agitateurs. Le consommateur, quant à lui, y trouve une garantie de compétence, de qualité et de juste prix.
Ces corporations pourraient renaitre spontanément dans certains métiers, l’autorité Royale favorisera cette renaissance et veillera à ce que l’institution ne se sclérose pas :
1. La première activité de la vie corporative est d'ordre religieux, moral, humain. La personnalisation de la vie professionnelle ramène l'honnêteté dans les rapports entre membres d'une même communauté de métier, encourage entre eux l'entraide et le service désintéressé et, de là, l'honnêteté des rapports extérieurs d'achat et de vente, dont la corporation se porte garante. La police du métier est assurée par la corporation elle-même et ses conseils de prud'hommes, avec simplicité, rapidité, discrétion, mesure et justice. Elle prévient les désordres plus souvent qu'elle ne les guérit ou sanctionne, comme c'est l'avantage de toute autorité personnalisée et communautaire.
Or, c'est une grande vertu morale et une valeur capitale dans la vie économique que l'honnêteté du service, du travail, du produit (qualité), qui entraîne celle du salaire alloué et du bénéfice distribué.
2. La deuxième activité corporative est d'ordre économique. Par les corporations la vie économique se trouve « autodirigée » (Salazar). Les conseils corporatifs élus, mixtes à tous les échelons, aidés si nécessaire de conseillers économiques, et au plus haut niveau toujours en présence d'un représentant de l'autorité publique, délibèrent des plans et programmes de production, modulés dans l'espace et dans le temps ; des créations, aménagements, restructuration, restauration d'entreprises, de leur nombre et de leur diversification ; des modes de financement, des investissements, des placements de capitaux ; des conditions d'embauche, des salaires et de la distribution des bénéfices ; de la constitution et de la gestion de la banque communautaire et du patrimoine corporatif.
Toutes choses que les patrons eurent le tort de croire leur domaine réservé et qui, de ce fait, leur échappèrent totalement, au profit de plus hauts pouvoirs qui se jouèrent de leur intérêt et de leurs personnes comme ils se jouaient hier de leurs personnels salariés, et même de leurs plus éminents collaborateurs. À mi-chemin entre l'utopique auto-gestion démocratique et la planification étatique , l'auto-régulation corporative est une merveille de liberté et de concertation, de souplesse dans l'ordre, donc d'efficacité.
3. La troisième activité corporative est d'ordre social et charitable . En complément de l’épargne naturelle des familles, leur organisation sera en mesure d’assumer à moindre coût une bonne partie de ce que la monstrueuse Sécurité sociale bureaucratique, anonyme et irresponsable de nos États démocratiques modernes prend en charge avec les résultats que l'on sait. Tout y sera organisé au plus près, au plus simple, au plus vite , à l'échelon primaire du fonds social d'entreprise, au plus haut par appel au patrimoine corporatif des conseils régionaux et nationaux.
Ainsi donc, la corporation est un outil remarquable pour assurer le développement harmonieux des différents métiers et de la vie économique, pour libérer les entreprises des puissances d’argent et du syndicalisme politique, enfin pour gérer le plus efficacement possible les services sociaux au mieux des justes intérêts des bénéficiaires.
La corporation Chrétienne de métier, c'est introduction de l'Amour dans le travail.
Hervé J.VOLTO, CJA
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A paraître : Le Bien du Royaume, but de la politique Catholique et Royale.
Les citoyens désignent librement par suffrage leurs représentants aux assemblées locales et nationales, ainsi qu'aux organismes professionnels et corporatifs, qui remplacent les partis politiues parasites.
Sauf dans les élections de caractère professionnel, un suffrage supplémentaire est attribué aux chefs de familles nombreuses en raison de leurs responsabilités et de leurs charges.
La représentation nationale vote les lois, consent l'impôt, contrôle les dépenses et associe la Nation à la gestion du bien commun.
L'organisation des professions, sous le contrôle de l'État, arbitre et garant de l'intérêt général, a pour objet de rendre employeurs et salariés solidaires de leur entreprise, de mettre fin à l'antagonisme des classes et de supprimer la condition prolétarienne.
Par une représentation assurée à tous les échelons du travail, les professions organisées participent à l'action économique et sociale de l'État.
L’exemple type de ces associations de gré à gré, douées de pouvoirs et de prérogatives de droit public est celui des corporations qui ont fait tant de bien avant la Révolution et qui pourraient, dans de nombreuses professions, être restaurées facilement. En s’inspirant de cette pratique séculaire, mais aussi des expériences des Catholiques Sociaux de la fin du XIXe siècle, ou encore de la Révolution Nationale du Maréchal Pétain dont la restauration spontanée des corporations fut une des plus remarquables réussites, il sera facile de les adapter à notre vie économique moderne.
Il s’agit d’une organisation Chrétienne des gens du métier en vue du meilleur accomplissement de leur service spécifique de la société et, pour cela, du maintien de leur solidarité interne et de la défense de leurs droits et privilèges. Eux-mêmes règlent leurs activités, s’imposent des exigences de compétence et d’honnêteté, réglementent le travail, limitent la concurrence, et y développent des institutions d’entraide. Cela sur le plan local, régional et, le cas échéant, national.
Le principe fondamental de cette organisation, à mi-chemin du libéralisme et du collectivisme, est celui de la propriété personnelle et de la solidarité du métier , qui transfère le centre d'intérêt de la vie économique, du domaine des choses à celui des personnes, du produit et du profit du travail, de l'objet fabriqué, du dividende, aux producteurs eux-mêmes, selon la formule libératrice : « Le métier unit, le produit divise » (Jean Paillard), et j'ajoute : « le profit oppose ». La corporation réunit et réconcilie les hommes qui travaillent dans un même métier, plus qu'elle ne mobilise et ne transforme des matériaux, des forces et de l'argent, tout en garantissant la qualité du produit ou du service.
Cette mise en commun permanente, loin de porter atteinte aux droits acquis, à la situation et aux pouvoirs de chacun, patrons, actionnaires et travailleurs, au contraire les libère ; les patrons , du grand patronat écraseur, les actionnaires , des intermédiaires financiers accapareurs, les travailleurs , des syndicats agitateurs. Le consommateur, quant à lui, y trouve une garantie de compétence, de qualité et de juste prix.
Ces corporations pourraient renaitre spontanément dans certains métiers, l’autorité Royale favorisera cette renaissance et veillera à ce que l’institution ne se sclérose pas :
1. La première activité de la vie corporative est d'ordre religieux, moral, humain. La personnalisation de la vie professionnelle ramène l'honnêteté dans les rapports entre membres d'une même communauté de métier, encourage entre eux l'entraide et le service désintéressé et, de là, l'honnêteté des rapports extérieurs d'achat et de vente, dont la corporation se porte garante. La police du métier est assurée par la corporation elle-même et ses conseils de prud'hommes, avec simplicité, rapidité, discrétion, mesure et justice. Elle prévient les désordres plus souvent qu'elle ne les guérit ou sanctionne, comme c'est l'avantage de toute autorité personnalisée et communautaire.
Or, c'est une grande vertu morale et une valeur capitale dans la vie économique que l'honnêteté du service, du travail, du produit (qualité), qui entraîne celle du salaire alloué et du bénéfice distribué.
2. La deuxième activité corporative est d'ordre économique. Par les corporations la vie économique se trouve « autodirigée » (Salazar). Les conseils corporatifs élus, mixtes à tous les échelons, aidés si nécessaire de conseillers économiques, et au plus haut niveau toujours en présence d'un représentant de l'autorité publique, délibèrent des plans et programmes de production, modulés dans l'espace et dans le temps ; des créations, aménagements, restructuration, restauration d'entreprises, de leur nombre et de leur diversification ; des modes de financement, des investissements, des placements de capitaux ; des conditions d'embauche, des salaires et de la distribution des bénéfices ; de la constitution et de la gestion de la banque communautaire et du patrimoine corporatif.
Toutes choses que les patrons eurent le tort de croire leur domaine réservé et qui, de ce fait, leur échappèrent totalement, au profit de plus hauts pouvoirs qui se jouèrent de leur intérêt et de leurs personnes comme ils se jouaient hier de leurs personnels salariés, et même de leurs plus éminents collaborateurs. À mi-chemin entre l'utopique auto-gestion démocratique et la planification étatique , l'auto-régulation corporative est une merveille de liberté et de concertation, de souplesse dans l'ordre, donc d'efficacité.
3. La troisième activité corporative est d'ordre social et charitable . En complément de l’épargne naturelle des familles, leur organisation sera en mesure d’assumer à moindre coût une bonne partie de ce que la monstrueuse Sécurité sociale bureaucratique, anonyme et irresponsable de nos États démocratiques modernes prend en charge avec les résultats que l'on sait. Tout y sera organisé au plus près, au plus simple, au plus vite , à l'échelon primaire du fonds social d'entreprise, au plus haut par appel au patrimoine corporatif des conseils régionaux et nationaux.
Ainsi donc, la corporation est un outil remarquable pour assurer le développement harmonieux des différents métiers et de la vie économique, pour libérer les entreprises des puissances d’argent et du syndicalisme politique, enfin pour gérer le plus efficacement possible les services sociaux au mieux des justes intérêts des bénéficiaires.
La corporation Chrétienne de métier, c'est introduction de l'Amour dans le travail.
Hervé J.VOLTO, CJA
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A paraître : Le Bien du Royaume, but de la politique Catholique et Royale.
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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