Forum l'Arche de Marie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-17%
Le deal à ne pas rater :
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular 44mm (plusieurs ...
249 € 299 €
Voir le deal

LE BIEN DU ROYAUME, BUT DE LA POLITIQUE CATHOLIQUE ET ROYALE

Aller en bas

LE BIEN DU ROYAUME, BUT DE LA POLITIQUE CATHOLIQUE ET ROYALE  Empty LE BIEN DU ROYAUME, BUT DE LA POLITIQUE CATHOLIQUE ET ROYALE

Message par Hervé J. VOLTO Mar 17 Déc 2019 - 15:01

Sachant que la lutte pour la vie est la condition naturelle des hommes sur la terre, la sauvegarde de la prospérité des familles est renvoyée de degré en degré jusqu'à la nation dont une fonction essentielle est la paix, le maintien de la paix, forme éminente de guerre économique que maîtrise la prudence de l’autorité souveraine, Catholique et Royale, qui, conjointe à la force, assurera, lorsqu'elle sera restaurée, la tempérance de la communauté nationale, mère de toute justice :

1. Depuis la Révolution, mais d’une manière accélérée depuis la fin des années 80, la formation de coalitions professionnelles, de commerce, puis de finance et enfin d’industrie provoquent l’éclatement de tous les cadres naturels. La communauté nationale , là où elle existe, est l'ultime force écologique , actuellement du moins, capable de maîtriser ce phénomène sauvage et de rappeler à la prudence les forces économiques déchaînées.

2. La nation est le plus vaste des cadres communautaires d'esprit encore « familial », où puisse se retrouver et s'imposer par voie d'autorité paternelle cette plus ample « prudence ». Dans cette unité d'essence supérieure, politique, des équilibres nécessaires peuvent être sauvegardés ou restaurés, tels ceux de l'agriculture et de l'industrie, de ville et campagne, de dépenses et investissements, de production et consommation, de capital et travail, d'exportation et importation, de même que les harmonies sociales indispensables entre classes, régions et peuples.

3. Au-delà, actuellement, il n'existe pas de communauté écologique internationale autre qu'illusoire, et point d'autorité souveraine efficace pour la défense du bien commun des familles. Force est donc à chaque nation de s'essayer à étendre sa puissance organisatrice au-delà des frontières pour contrôler ses approvisionnements en matières premières, l'équilibre de ses échanges, la tenue de sa monnaie sur le marché international, etc... Comme entre familles, la vertu deprudence est encore entre nations la meilleure garantie d'équilibre écologique !

Le déséquilibre entre « Paris et le désert français » (Gravier), et généralement dans le monde entre les mégapoles et la brousse, est l'effet direct de l'économie de profit libérale, de l'idéologie socialiste égalitaire et de leur commune réduction des buts de la vie, évalués en argent, au plaisir immédiat et aux excitations de la vie moderne.

Loin d'être un fait naturel ou une nécessité inéluctable du progrès , le développement des villes au détriment des campagnes, et des mégapoles créant des déserts, résulte de cette double sollicitation et contrainte économique et administrative avec laquelle toute révolution sociale et nationale doit rompre absolument.

1. Le retour aux lois naturelles de la vie sociale par le triomphe de la Royauté du Christ suffira à inverser ce mouvement désastreux. Le profit du capitalisme industriel réclamait l'exode rural, la concentration urbaine, l'intensification des transports, les transferts de population. Les revendications socialistes ont aggravé la pente du système en allégeant les coûts individuels de la vie collective par des allocations aux salariés, des subventions aux industries et la prise en charge par l'État de « coûts collectifs » en accroissement insensé. Comme on sait, le coût des « effets induits » de la concentration urbaine atteint aujourd'hui, dans les grandes métropoles, un seuil d'irrationalité inacceptable.

En fin de compte, la province a commencé par payer pour la capitale, les laissés- pour-compte de la vie moderne pour ses heureux bénéficiaires. Morale et économie se rejoignaient pour condamner ce système. Mais aujourd’hui, les déficits structurels aggravés par les crises économiques récurrentes le condamnent plus sûrement encore !

2. Le renversement de tendance , radical en théorie, devra se faire à des rythmes de lenteur soigneusement étudiés pour n'être pas catastrophiques. Seule une autorité Royale forte pourra le mener à bien SUR UNE LONGUE PERIODE, en particulier par une politique fiscale à long terme menèe selon la doctrine sociale de l'Eglise. Elle consistera à :

- atteindre une plus juste répartition des coûts publics au sein des régions en réduisant progressivement les subventions d'État, allocations, réductions de tarifs, et en allégeant les charges fiscales trop largement accordés aux mégapoles.

- limiter les aides des pouvoirs publics étatiques pour les transferts d'industries et le retour à la terre, afin d’alléger la machine administrative. Mais les initiatives locales seront encouragées dès qu’elles seront patronnées par des associations déjà reconnues, de telle manière que les aides, profitant effectivement à leurs véritables destinataires, concourent au bien commun de la région.

3. Restaurer l'inégalité des conditions de vie , dans un climat psychologique réaliste et positif : les charges de l’État étant diminuées, l’impôt Royal sera réduit en conséquence, mais ce seront les impôts régionaux et locaux qui devront assumer l’essentiel de la charge des infrastructures, même si l’État garde la possibilité d’aides ponctuelles. Il en résultera évidemment une inégalité de la charge fiscale directe ou indirecte selon les régions à proportion de leur inégalité de développement.

Cette disparité paraîtra une incitation suffisante aux libres et fières populations Chrétiennes fixées dans les régions les plus pauvres à y vivre dans leur austérité aimée, et un appel enthousiasmant aux Chevaliers de la nouvelle Croisade de reconquète, capables de repeupler Chrétiennement ces régions en peu d'années.

C'est ici qu'il convient, dans l'attente du Grand Monarque, de faire régner N.D du Sacré Coeur dans nos Coeurs, nos familles et dans la société, ce dans l'attente du Roi qui la fera régner aur la France et sur la Chrètienté.

Rappelons le culte à N.D. du Sacré-Coeur.

En 1854, le père Jules Chevalier - un nom prédestiné !- et le père Emile Maugenest commencent une neuvaine à la Vierge pour obtenir son soutien dans la fondation d'une congrégation missionnaire et s’engagent à honorer Notre-Dame d’une manière spéciale si leur demande est exaucée. Le dernier jour de la neuvaine, un homme se présente au presbytère avec un don de 20000 francs pour créer une maison de missionnaires. En 1861, ces derniers construisent une chapelledont l'autel est dédié à Notre-Dame du Sacré-Cœur avec un vitrail qui la représente sous ce titre.

En 1862 , le Père Chevalier écrit le premier livre dédié à Notre-Dame du Sacré-Cœur 4 puis fait sculpter une statue en marbre de Carrare montrant la Vierge debout les bras ouvert avec l'enfant Jésus devant elle qui désigne sa mère de sa main droite et montre son cœur de sa main gauche. En 1865 , il fait construire une chapelle dans le prolongement de la basilique pour la consacrer à Notre-Dame. Elle est inaugurée solennellement en présence de Mgr Pie , évêque de Poitiers , le 8 septembre 1869 , à l'occasion d'un premier pèlerinage qui rassemble à Issoudun 15 évêques et 30000 pèlerins, ce même jour une statue de la Vierge est solennellement couronnée au nom de Pie IX . Les fidèles ne cesseront plus d'affluer vers le sanctuaire. L'église est élevée au rang de basilique mineure par Pie IX le 17 juillet 1874 .

Pour répondre aux demandes des fidèles, Jules Chevalier crée une confrérie dont le décret d'érection est publié en 1864 par Mgr de la Tour d'Auvergne, archevêque de Bourges . Une autre confrérie sous ce même titre existant à l' église Saint-André du Quirinal ( Rome ) depuis 1872 , le pape Léon XIII permet aux missionnaires du Sacré Cœur de construire une église dédiée à la Vierge à la place de celle de Saint Jacques des Espagnols située sur la piazza Navona : c'est l'actuelle église Notre-Dame du Sacré-Cœur de Rome qui devient en 1879 , le siège de l'archiconfrérie de Notre-Dame du Sacré-Cœur.

Notre Croisade pour applanir les chemins du Roi se fera sous Ses auspices. Catholique et Royale.





Hervé J. VOLTO, CJA



________

A paraître : La solution Royale au problème social.

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum