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L'ECOLOGIE CATHOLIQUE ET ROYALE

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Message par Hervé J. VOLTO Ven 27 Mar 2020 - 9:08




En décembre 2015, Stéphanie Bignon, éleveur dans le Brionnais, appelait simplement à respecter les saisons et les personnes :

-Sauver le climat quand on ne respecte pas les saisons c’est du volontarisme révolutionnaire. La réalité de l’échelon local est méprisée au profit de l’idéologie et de la toute-puissance du Régime globalisateur. Le propre de l’idéologie est de s’intéresser à l’universel, au global sans partir du particulier […] . Mais il faut aller jusqu’au bout du raisonnement et réaliser que tout de nos vies est décidé à notre place (naissance, éducation, mariage, mort…) par un système de plus en plus jacobin et mondial auquel toute formation politique doit faire allégeance pour exister […] .

En 2008 déjà, Benoît XVI plaidait pour « une écologie de l’Homme » fondée sur le respect de la distinction entre hommes et femmes, prenant le contre-pied de l’idéologie du genre. Lorsque l’Eglise Catholique prend la défense de la Création, oeuvre de Dieu, et :

-Elle ne doit pas seulement défendre la terre, l’eau et l’air (…) mais aussi protéger l’homme contre sa propre destruction […] si les forêts tropicales méritent notre protection, l’homme (…) ne la mérite pas moins […] Une écologie de l’homme, justement comprise, est nécessaire […] parler de la nature de l’être humain comme homme et femme et demander que cet ordre de la création soit respecté ne relève pas d’une métaphysique dépassée […] L’homme veut se faire seul et disposer seul de ce qui le concerne, mais en agissant ainsi il vit contre la vérité, il vit contre son créateur.

Le Royaliste pose donc en principe que la famille est la base de la vie humaine fraternelle et que le bien familial, fondement du bonheur social, est un bien spécifique, distinct du salut éternel des personnes, de la sécurité nationale, de l’intérêt individuel comme de tout intérêt collectif ou étatique.

CATHOLIQUE, le Royaliste travaille à son salut personnel et à celui de son prochain. Le dogme et la morale révélés sont la science et l’art de cette vie éternelle dont l’Église est le moyen, le milieu providentiel et la fin ultime dans la gloire. Les Saints sont en ce labeur religieux ses modèles.

FRANCAIS, le Royaliste se met au service de sa Nation. La science et l’art politiques ont pour objet cette tranquillité de l’ordre temporel et cette sauvegarde du bien commun qui sont le vœu profond de toute nation. Les héros de notre histoire lui donnent l’exemple de ce dévouement.

Mais MEMBRE D'UNE FAMILLE à laquelle il doit tout, le Royaliste se voue naturellement et quotidiennement à la prospérité de cette famille, tant corporelle que spirituelle, où le sort de chacun dépend de tous. C’est l’objet de l’écologie communautaire. C'est une écologie Catholique et Royale. Une harmonie qui consiste toute dans une distribution et un équilibre constants des trois grands éléments de la vie humaine.

- L'espace non pollué mais préservé, cultivé, soigné : la terre, la mer, l'air, les champs et les forêts, les eaux...

- L'habitat distribué dans l'espace selon une densité raisonnable et répondant à un peuplement qui reste dans des normes naturelles et civilisées : maisons de famille, groupées en villages, bourgs et villes provinciales, capitales régionales et nationale, convenablement dispersés.

- Le travail conçu en vue de la civilisation et non l'inverse : agriculture, arboriculture et pêcheries d'abord, artisanat et commerce ; petite et moyenne industrie, enfin grande industrie spécialement asservie aux nécessités écologiques ; et secteur des services lui-même inséparable des équilibres humains à sauvegarder et à enrichir.

La Famille est donc la cellule de base de la société : c'est là que l'homme y apprend l'Amour, fifial, fraternel, conjugal et parental. Elle est basé sur l'union religieuse d'un homme et d'une femme librement consentie ET LE ROI DE FRANCE, REMPLI DE FOI CATHOLIQUE DEVRA PROTEGER L'INSITUTION FAMILIALE: la Sainté du mariage, comme le Vie, l'enfance, la femme au foyer ou en activité, la santé, le logement, la propriété, l'emploi -et tous ceux qui crééent des emplois en France, artisans, conmmerçants, agriculteurs/marins pécheurs, PME-PMI- doivent être protégés.

La Noblesse, c'est la reconnaissance publique du rôle social de la Famille.
La Royauté, c'est le couronnement de la famille et de l'Etat.
Voulus Chrétiens.

Nous laisserons quand à nous humblement à Dieu le choix du Roi à venir...




Hervé J. VOLTO, CJA





Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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Message par Hervé J. VOLTO Ven 27 Mar 2020 - 9:22

POUR UNE ECOLOGIE CATHOLIQUE ET ROYALE, IL FAUT LA LUMIERE SUPERIEURE DE LA FOI CATHOLIQUE, les énergies de l'espérance et de la charité, le recours aux prières et aux sacrements de l'Église, pour que l'égoïsme individuel et toutes les frénésies des passions le cèdent à l'intérêt des familles, à l'idéal de la vie communautaire heureuse que définissent et imposent l'écologie et l'économie scientifiques ! Preuve nouvelle qu'il n'y a d'humanisme que Chrétien !

C'est pourquoi « la révolution sociale que nous voulons sera morale ou elle ne sera pas » (Soloviev, Péguy). Notre Révolution Morale sera écologique, donc humaniste, indépendante, ouverte à tout homme civilisé. Elle n'en exigera pas moins des lumières surnaturelles et des vertus Chrétiennes pour se définir et s'accomplir. L'écologie Catholique et Royale apportera une révolution morale ou elle échouera :

1. Notre nationalisme Catholique, Monarchiste et traditionnel , de haute et millénaire civilisation, n'abolit pas lui non plus, mais reconnaît, garantit et protège, au besoin incite et contrôle, ou arbitre pour le bien de la paix, la libre vie commune des familles et de leurs associations spontanées. Si le pouvoir Royal restauré doit appeler chacun au service du pays, et parfois jusqu'aux plus grands sacrifices, s'il est le constant rappel des exigences souveraines du bien commun de la nation et de sa sécurité au premier chef, pourtant ce premier bien n'est que l'enveloppe et la garantie supérieure des réalités de la vie domestique et des mille prospérités familiales, sans lesquelles il ne serait rien.

La Monarchie Capétienne, Catholique et Royale, reconnaît donc l'antériorité, la valeur de fin immédiate, l'autonomie d'action des familles. C'est leur existence même qui fonde son rôle et justifie son autorité et ses exigences, jusqu'aux plus onéreuses. La politique nationale a pour fin immédiate l'écologie domestique elle-même : la sécurité nationale doit être assurée à la prospérité des familles.

Répétons le :

-La Noblesse, c'est la reconaissance publique du rôle social de la Famille.

-La Royauté, c'est l.e couronnement de la Famille et de l'Etat. Voulus Chrétiens.

2. Notre nationalisme intégral, et donc notre Royalisme, a cependant appris de la sévère expérience des siècles et de la raison de nos maîtres que, sans le cadre de la Nation, sans les protections et régulations de l'État, sans les incitations et les sollicitudes du Souverain, père des pères de famille du Royaume, la liberté n'est qu'un concept vide, générateur d'anarchie, d'inertie, et les familles ne peuvent ni définir l'idéal écologique général, ni déterminer les conditions économiques de leur prospérité. Nulle prudence ne règne quand l'autorité politique fait défaut. À la différence de " la doctrine sociale de l'Église ", notre écologie Catholique et ne sépare donc pas la question sociale de la question des institutions politiques : c'est pour celà qu'elle est Catholique ET Royale.

3. Ce que l'autorité publique ne crée pas, il faut cependant qu'elle le protège en lui garantissant et lui imposant l'ordre, la stabilité, l'indépendance et la paix politiques, intérieurs et extérieurs. Le « salut public » , ou sécurité nationale, est la condition nécessaire de toute prospérité familiale, réelle et stable. Ce qu'il ne commande pas, il est bon toutefois que le Souverain le stimule, le codifie, le contrôle, l'arbitre. Ainsi le dirigisme d'État n'est-il pas toujours un mal. Le principe de suppléance est le corollaire nécessaire du principe de subsidiarité.

Mais, s'occupant de la vie matérielle et spirituelle des familles, pour la vivifier et la perfectionner, il ne serait pas bon que l’autorité publique souveraine en vienne à la dominer et la régir entièrement. Ainsi le libéralisme de l'État Catholique et Royal a-t-il sa raison d'être. Il est idéal que toute famille se conserve, croisse et prospère spontanément, habituellement, heureusement, selon ses propres lois, sous le couvert, lointain et bienveillant, de l'Église et du Roi : l'institution familiale sera ainsi au centre de la politique Royale.







Hervé J. VOLTO, CJA







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-La Révolution Morale par une Révolution Royale.

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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