Prophétie de Marie Catherine de Metz
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Prophétie de Marie Catherine de Metz
Sœur Marie-Catherine de Metz
(1886)
Sœur Marie-Catherine est morte en 1886, à l’âge de 82 ans. Elle était visitandine à Metz. Elle fut favorisée de nombreuses visions ; elle en faisait des récits qui ont été recueillis par les sœurs et conservés par les prêtres.
Notre-Seigneur lui dit : « Regarde. » Alors, dit-elle, je vis une grande quantité de personnes assemblées dans une vaste plaine au-dessus de laquelle s’amoncelaient des nuages menaçants.
Bientôt éclata le plus furieux ouragan. Nul abri pour s’y réfugier, la foudre en tombant faisait de nombreuses victimes ; celles qui n’étaient pas atteintes, plus mortes que vives, se préparaient au même sort.
Insensiblement, cependant, la tempête se calma ; le ciel redevint serein ; une magnifique campagne, ornée de la plus riche végétation, s’offrit à mes yeux. Je n’avais jamais rien vu de si beau en notre triste monde et je croyais trouver une image du paradis terrestre, tel qu’il était avant la chute de l’homme.
Je marchais d’enchantements en enchantements, oubliant les douleurs passées. Quand, de nouveau, les nuages couvrirent le ciel et présagèrent un orage plus épouvantable que le premier. En moins de quelques instants, une obscurité profonde enveloppa toute la terre, et de sinistres éclairs sillonnant la nuée, laissant seul entrevoir l’horreur des plus épaisses ténèbres.
Il me dit alors que j’avais vu l’image de notre pauvre France. Pour elle allaient commencer les jours de l’épreuve, jours de terreur et d’effroi, mais ils seraient suivis d’un si merveilleux triomphe pour la religion, que j’avais on n’en aura contemplé de semblables ; néanmoins, sa durée devait être courte.
Vision du 12 février 1872 :
Notre-Seigneur dit à Marie-Catherine : « Je ne ferai grâce à ce peuple ingrat que lorsque les prières et les bonnes œuvres auront cicatrisé mes plaies et apaisé ma justice. »
Je compris alors, dit Marie-Catherine, deux choses :
- la première, que le moment de la délivrance, moins proche qu’on ne le croit, sera précédé de terribles châtiments ;
- la deuxième, que chaque âme est appelée à prendre sa part des souffrances qui doivent former la grande expiation.
Vision du 10 septembre 1875 :
Tout, autour de moi, avait un aspect de tristesse et de deuil, et Notre–Seigneur m’adresse ces paroles : « La France dort, les uns dorment d’un sommeil de cupidité, les autres d’un sommeil de mollesse, d’impiété, de tiédeur et de mort ! » Alors, Notre-Seigneur prenant une branche dans sa main, et formant un signe de croix sur l’espace : « France, dit-il, lève-toi de ce sommeil de mort ! » Et, à l’instant sur la vaste étendue qui m’était montrée, tout changea de face, tous fut ravivé, sur les visages se peignait l’allégresse la plus vive, et en voyant cet épanouissement universel, je pensais : « Oh ! comme Dieu aime la France ! » et j’eus le pressentiment de notre salut.
On demanda un jour à Marie-Catherine, si elle connaissait l’époque où devait se produire cette renaissance de la religion. Elle fit la réponse suivante :
« Notre-Seigneur ne m’a jamais fait connaître l’époque précise. Je n’en puis donc parler que d’après une impression sans autre valeur que mon intuition personnelle. Dieu ne mesure pas le temps comme nous. Une année de souffrance nous paraît un siècle et mille ans sont devant le Seigneur comme le jour d’hier. Mais, lors même que j’aurais été instruite du moment des miséricordes divines, je sais trop l’influence de la prière sur les desseins de Dieu ; elle adoucit les sentences de sa justice et abrège la durée des châtiments. »
(1886)
Sœur Marie-Catherine est morte en 1886, à l’âge de 82 ans. Elle était visitandine à Metz. Elle fut favorisée de nombreuses visions ; elle en faisait des récits qui ont été recueillis par les sœurs et conservés par les prêtres.
Notre-Seigneur lui dit : « Regarde. » Alors, dit-elle, je vis une grande quantité de personnes assemblées dans une vaste plaine au-dessus de laquelle s’amoncelaient des nuages menaçants.
Bientôt éclata le plus furieux ouragan. Nul abri pour s’y réfugier, la foudre en tombant faisait de nombreuses victimes ; celles qui n’étaient pas atteintes, plus mortes que vives, se préparaient au même sort.
Insensiblement, cependant, la tempête se calma ; le ciel redevint serein ; une magnifique campagne, ornée de la plus riche végétation, s’offrit à mes yeux. Je n’avais jamais rien vu de si beau en notre triste monde et je croyais trouver une image du paradis terrestre, tel qu’il était avant la chute de l’homme.
Je marchais d’enchantements en enchantements, oubliant les douleurs passées. Quand, de nouveau, les nuages couvrirent le ciel et présagèrent un orage plus épouvantable que le premier. En moins de quelques instants, une obscurité profonde enveloppa toute la terre, et de sinistres éclairs sillonnant la nuée, laissant seul entrevoir l’horreur des plus épaisses ténèbres.
Il me dit alors que j’avais vu l’image de notre pauvre France. Pour elle allaient commencer les jours de l’épreuve, jours de terreur et d’effroi, mais ils seraient suivis d’un si merveilleux triomphe pour la religion, que j’avais on n’en aura contemplé de semblables ; néanmoins, sa durée devait être courte.
Vision du 12 février 1872 :
Notre-Seigneur dit à Marie-Catherine : « Je ne ferai grâce à ce peuple ingrat que lorsque les prières et les bonnes œuvres auront cicatrisé mes plaies et apaisé ma justice. »
Je compris alors, dit Marie-Catherine, deux choses :
- la première, que le moment de la délivrance, moins proche qu’on ne le croit, sera précédé de terribles châtiments ;
- la deuxième, que chaque âme est appelée à prendre sa part des souffrances qui doivent former la grande expiation.
Vision du 10 septembre 1875 :
Tout, autour de moi, avait un aspect de tristesse et de deuil, et Notre–Seigneur m’adresse ces paroles : « La France dort, les uns dorment d’un sommeil de cupidité, les autres d’un sommeil de mollesse, d’impiété, de tiédeur et de mort ! » Alors, Notre-Seigneur prenant une branche dans sa main, et formant un signe de croix sur l’espace : « France, dit-il, lève-toi de ce sommeil de mort ! » Et, à l’instant sur la vaste étendue qui m’était montrée, tout changea de face, tous fut ravivé, sur les visages se peignait l’allégresse la plus vive, et en voyant cet épanouissement universel, je pensais : « Oh ! comme Dieu aime la France ! » et j’eus le pressentiment de notre salut.
On demanda un jour à Marie-Catherine, si elle connaissait l’époque où devait se produire cette renaissance de la religion. Elle fit la réponse suivante :
« Notre-Seigneur ne m’a jamais fait connaître l’époque précise. Je n’en puis donc parler que d’après une impression sans autre valeur que mon intuition personnelle. Dieu ne mesure pas le temps comme nous. Une année de souffrance nous paraît un siècle et mille ans sont devant le Seigneur comme le jour d’hier. Mais, lors même que j’aurais été instruite du moment des miséricordes divines, je sais trop l’influence de la prière sur les desseins de Dieu ; elle adoucit les sentences de sa justice et abrège la durée des châtiments. »
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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