Une courte histoire du communisme en Russie et du Comintern (l`Internationale Communiste)
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Une courte histoire du communisme en Russie et du Comintern (l`Internationale Communiste)
Une courte histoire du communisme
Source : Le livre Noir du Communisme - (Extraits) -
Video: Spititual Warfare and Communism par un exorciste américain
suivie de: UN ÉCLAIR AVANT LA FOUDRE OU LE COMMUNISME ET SES CAUSES.
Pourquoi faire un rappel de la douloureuse histoire de l`URSS et de la monté en puissance du communisme en 1917 – Parce que cette idéologie fausse et dangereuse continue sa route par d`autres moyens – elle a encore des militants, des cadres et des financiers…en Occident - La situation actuelle aux USA – la division que provoque la gauche radicale dans la société avec ses relais médiatiques et autres est troublante. Actuellement la Chine communiste est montée en puissance par l`argent des multinationales et des financiers.
LA LOI CHRÉTIENNE ET LA STABILITÉ DE NOS SOCIÉTÉS
Mais à quoi donc sont destinées , je vous prie, les lois, l'armée, la magistrature , la police , sinon à protéger le faible contre le fort, et la société en général contre les attaques de certains hommes fort dangereux, et que vous connaissez aussi bien que moi ? L 'assassin qui m 'ôte la vie, le voleur qui me dérobe ma montre ou mon portefeuille , le plaideur de mauvaise foi, qui espère me ruiner en me cherchant d 'injustes querelles.
Que les hommes abusent de tout? - Il y a longtemps que nous le savons. - Que, malgré de sages lois, une magistrature intègre, une police vigilante , il s'en faut que tout soit parfait dans la société? – Eh ! mes bons amis, est-ce que les hommes eux -mêmes sont parfaits ? et comment voulez - vous qu 'ils communiquent à leurs oeuvres une perfection qui leur manque à eux-mêmes ? Dieu seul est parfait; et, parmi ses oeuvres, celles- là seulement sont parfaites qu'il fait seul et sans notre coopération . Aussi, de même que la vérité tout entière ne réside que dans la Religion que Dieu nous a révélée , de même l'ordre tout entier ne se rencontrera que dans la vie à venir , parce que là notre sort éternel à chacun sera l'exécution d 'une sentence prononcée par Dieu lui-même.
La société , nous l'avons dit, est sans cesse en lutte contre la force injuste et violente. Victorieuse jusqu'ici, la société le sera - t -elle toujours ? Dieu seul le sait. Ce que nous savons, nous, c'est que la lutte est terrible , et par les résultats qu 'elle doit finalement produire , et par l'ardeur des combattants . Ceux qui veulent nous ramener à l'état sauvage ont pour auxiliaires toutes les mauvaises tendances de notre nature; et vous savez si elles sont à la fois dépravées et puissantes. - Contre de tels assaillants, la société ne saurait être trop fortement défendue. Comment le sera-t- elle ? Le voici : c 'est la loi, le lien , la subordination de tous à un pouvoir suprême, à des règlements, à des magistrats qu'il a établis. Ce pouvoir ne peut venir que de Dieu . Comment en effet le lien nécessaire de la société viendrait-il d 'un autre que de l'auteur même de l'homme et de sa nature sociale , de Celui qui, d 'ailleurs, est l'auteur de tout bien ? Or il importe de nous bien pénétrer de cette conviction , qu 'aucune de nos actions n 'est indifférente au maintien ou à la ruine de la société, puis que tout acte , selon qu 'il est bon ou mauvais , raffermit ou ébranle cette clef de voûte des sociétés, la loi, l'autorité. — Oui, chaque fois que nous faisons le mal, que nous nous abandonnons sans résistance à l' entraînement de nos passions, nous poussons la société , autant qu'il dépend de nous, vers l' état sauvage. Le jour, en effet, où la majorité des citoyens d 'une nation serait ennemie des lois, du pouvoir, de tout ce qui constitue une société régulière, amie au contraire des jouissances brutales, d 'une vie désordonnée , errante et sanguinaire , ce jour-là on courrait grand risque que la raison du plus fort serait en effet la meilleure .
Cela ne durerait pas longtemps; mais cela durerait assez pour faire crouler bien des fortunes (des petites plus encore que des grandes) et tomber bien des hommes . J'ajoute que, puisque les lois sont le salut des sociétés, il faut se rattacher fortement à celle de ces lois qui est la première , la plus vénérable de toutes, celle de qui les autres empruntent leur force et leur durée , la loi chrétienne. Oui, mes bons amis, soyez chrétiens, donnez l'exemple du respect de Dieu, de son Église , de ses ministres, de ses commandements moraux. Pensez-y : - chaque homme qui se convertit, outre qu 'il sauve son âme, contribue, pour sa part, à sauver la société . Car il grossit les rangs de ses vrais défenseurs , et diminue l'armée de ses ennemis, de ceux qui veulent substituer au règne de la loi le règne de la force, et, de chrétiens que nous sommes, nous faire redescendre à la condition des sauvages ou des animaux.
Source: CINQUANTE PROVERBES - CAUSERIES FAMILIÈRES ET CHRÉTIENNES - EUGÈNE DE MARGERIE – Paris – année 1857
Bataille spirituelle et communisme - belle présentation par un exorciste catholique américain - en anglais seulement- poussez le bouton CC en bas a droite pour avoir le texte
Un État contre son peuple – Violences, terreurs et répressions en Union Soviétique – Nicolas Werth (Extraits)
Source : Le livre Noir du Communisme - (Extraits)
Derrière les slogans communs « contrôle ouvrier» « tout le pouvoir aux soviets» militants ouvriers et dirigeants bolchéviques ne donnaient pas aux termes la même signification. Dans l`armée russe, le bolchévisme de tranchée reflétait avant-tout une aspiration a la paix partagée par les combattants engagés depuis 3 ans dans la plus meurtrière des guerres (1914-1918). Quant a la révolution paysanne, elle suivait une voie autonome plus proche du programme socialiste révolutionnaire que du programme bolchévique qui prônait la nationalisation des terres et son exploitation en grandes unités collectives. Tous les mécontents étaient loin d`adhérer au parti bolchévique qui comptait selon des chiffres controversés entre cent et deux cent milles membres en octobre 1917.
Dans le vide institutionnel de l`automne 1917, ou toute autorité étatique avait disparu pour céder la place une pléiade de comités, soviets et autres groupuscules, il suffisait d`un noyau bien organisé et décidé agissant avec détermination pour exercer une autorité disproportionnée a sa force réelle. C`est ce que fit le parti bolchévique. Depuis sa fondation en 1903, ce parti s`était démarqué des autres courants de la social-démocratie, tant russe que en Europe par une stratégie de rupture radicale avec l`ordre existant, par un parti fortement structuré, discipliné, élitaire, et efficace, avant-garde de révolutionnaires professionnels, aux antipodes des grands partis de rassemblement, largement ouvert a des sympathisants de tendances différentes, tels que le concevaient les mensheviks et les sociaux-démocrates européens.
La ligue socialiste en Angleterre au 19 eme siècle
Note : Les mensheviks en Russie - Julius Martov, de son vrai nom Iouli Ossipovitch Tsederbaum , né le 24 novembre 1873 dans une famille juive à Constantinople (Turquie) et mort le 4 avril 1923 à Schömberg, (Allemagne) est un révolutionnaire marxiste russe. En 1903, lors du deuxième congrès du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR), il s'oppose à Lénine sur les questions d'organisation, fonde la fraction menchévique et devient un de ses dirigeants. (Wikipédia)
La Première Guerre Mondiale accentua encore la spécificité du bolchevisme léniniste. Rejetant toute collaboration avec les sociaux démocrates, Lénine expliquait que la révolution éclaterait non dans un pays capitaliste fort mais dans un état économiquement peu développé comme la Russie a condition que le mouvement révolutionnaire y fut dirigée par une avant-garde disciplinée, prête a aller jusqu`au bout, c’est-à-dire a la dictature du prolétariat, et la transformation de la guerre impérialiste en guerre civile.
Rentré en Russie en avril 1917, Lénine (Vladimir Ilitch Oulianov - un faux chrétien - athée et révolutionnaire) continua a défendre des positions extrémistes. Il répéta son hostilité a la république parlementaire et au processus démocratique. Accueillie avec stupéfaction et hostilité par la majorité des dirigeants bolchéviques de Petrograd (St-Pétersbourg - Russie), les idées de Lénine progressèrent rapidement parmi les nouvelles recrues du parti. En quelques mois les soldats-paysans submergèrent les éléments urbanisés et intellectuels. Porteurs d`une grande violence exacerbée par trois années de guerre (la première guerre mondiale de 1914-1918), partisans de l`action directe, du coup de force, ils sont les fervents activistes de la prise du pouvoir.
Le retour de Lénine en Russie en 1917
Entre une base radicale, les marins de la base navale de Kronstadt, au large de Petrograd, les Gardes rouges des quartiers ouvriers hantés par l`échec de la révolte prématurée vouée a l`écrasement, la voie légitime reste étroite. L`impuissance du gouvernement russe a régler les grands problèmes du pays, la faillite des institutions et des autorités en place, le développement des mouvements sociaux, l`échec de la tentative de coup d`état militaire du général Kornilov permirent au parti bolchévique de refaire surface en août 1917 dans une situation propice a une prise de pouvoir par une insurrection armée. Le rôle de Lénine comme théoricien et stratège de la prise du pouvoir fut décisif. Lénine met en place les étapes d`un coup d`état militaire.
En proposant la paix immédiate et en donnant la terre aux paysans (un grand mensonge car la propriété privée de la terre est interdite dans un régime communiste – combien de dupes ont aidé leur futur bourreaux?) les bolchéviques établiront un pouvoir que personne ne renversera. Le 16 octobre 1917, Trotsky (Lev Bronstein – un juif révolutionnaire et le commandant de la future armée rouge) met sur pied le Comité militaire révolutionnaire de Petrograd chargée de mettre en œuvre la prise du pouvoir. Le nombre de participants a la Révolution d`Octobre fut de quelques milliers de soldats de la garnison de Petrograd, de marins de Kronstadt et de gardes rouges ralliés au Comité militaire révolutionnaire de Petrograd de Trotsky et des militants bolchéviques des comités d`usines.
Lénine avec a droite en bas en uniforme - Trotsky le fondateur de l`armée rouge.
La Révolution communiste d`Octobre 1917
Les dirigeants bolchéviques ont un pouvoir absolu qui ne dépend même pas du Congrès des Soviets qui ratifia quand même les coup de force quand ils furent mis devant le fait accompli. Cette résolution purement formelle des députés du Congrès des Soviets permit aux bolchéviques d`accréditer une fiction qui allait abuser des générations de crédules – Ils gouvernaient au nom du peuple dans le « pays des soviets.» Le Congrès entérina la création d`un gouvernement bolchévique qui approuva les décrets de paix et sur la terre.
Premier malentendu : La révolution agraire dans les campagnes – Les bolchéviques avaient toujours voulu la nationalisation des terres mais pour l`instant ils devaient accepter la propriété privée de la terre aux paysans. En attendant ils autorisent l`appropriation brutales des terres des grands propriétaires et des paysans aisés, les Koulaks.
Deuxième malentendu : le parti bolchévique faces aux institutions – En quelques semaines toutes les institutions principales furent déssaisies de leur pouvoir qui passe aux bolchéviques. Comités d`usine, syndicats, parti socialiste, comité de quartier, ect.
Troisième malentendu : les nationalités en Russie – Si au début les bolcheviques autorise l`autodétermination des peuples, ils changent rapidement d`avis et pratique la centralisation du pouvoir écrasant toutes les résistances a leur pouvoir.
Collectivisation des terres agricoles en URSS – les propriétaires de terres agricoles sont volés de leur patrimoine sans aucune compensation.
LE BRAS ARMÉ DE LA DICTATURE DU PROLÉTARIAT (La police politique communiste)
Dès le 26 octobre 1917 en l`absence de tous les grands chefs bolcheviques occupés a former le gouvernement, des commissaires politiques décidèrent d`affermir la dictature du prolétariat par l`interdiction des tracts contre-révolutionnaires, la fermeture des sept principaux journaux de la capitale, contrôle de la radio et du télégraphe, établissement d`un projet de réquisition des appartements et automobiles privées. Quelque jours plus tôt, a la réunion du Comité Militaire Révolutionnaire de Petrograd (CMRP) des personnes présentes et voix anonymes avaient évoqués la nécessité de lutter plus énergiquement contre les « ennemis du peuple» - Le 13 novembre 1917 : « Les hauts fonctionnaires des administrations de l`état, des banques, du Trésor, des chemins de fer, des postes et des télégraphes sabotent les mesures du gouvernement bolchévique. Dorénavant, ces personnes sont déclarées ennemies du peuple. Leurs noms seront publiés dans tous les journaux communistes et les listes des ennemis du peuple seront affichées dans tous les lieux publics.»
En quelques jours le CMRP a introduit deux notions très redoutables : celle «d`ennemis du peuple» et celle de « suspect». Des tribunaux révolutionnaires sont institués et toutes les lois en contradiction avec les décrets du gouvernement bolchévique sont abolies. Les tribunaux de la dictature du prolétariat était chargés de la lutte contre la contre-révolution et plus soucieux d`éradiquer que de juger.
Le 11 novembre 1917, la Commission au ravitaillement envoya des détachements communistes de soldats, marins, ouvriers communistes et de gardes rouges dans les provinces productrices de céréales pour ravitailler les villes tenues par les bolcheviques. Cette mesure préfigurait les trois années de la politique de réquisition forcée des récoltes des paysans qui allait devenir un facteur d`affrontements violents entre le pouvoir communiste et les paysans dépossédés de leurs récoltes dans les campagnes (laissés souvent avec leurs familles a la famine pour l`hiver suivant).
Le 7 Décembre 1917 – Création de la Tchéka (la police politique bolchévique communiste) chargée de l`élimination des opposants au parti communiste soviétique et l`ancêtre du NKVD et du KGB.
Le 6 décembre 1917, le CMRP déclare la ville de Pétrograd (St-Pertersbourg) en état de siège et décrète un couvre-feu. Le 7 décembre c`est la création de la police politique communiste la Tchéka – (Commission extraordinaire pour la lutte contre la contre-révolution, la spéculation et le sabotage – dirigée par Dzerjinsky - l`ancêtre du KGB). Fin 1917 et début 1918 aucune opposition sérieuse ne menaçait le nouveau régime qui, un mois après le coup d`état bolchévique contrôlait la majeure partie du nord et du centre de la Russie jusqu`a la Volga, mais aussi un certain nombres de grandes villes jusque dans le Caucase (la ville de Bakou) et en Asie centrale ( la ville de Tachkent). L`Ukraine et la Finlande avaient fait sécession mais ne se montrait pas belliqueux envers le pouvoir bolchévique.
Le général Kornilov – un officier de la Russie du Tsar ( 1870- 1918) – entraîne les forces militaire anti-bolchévique dans le sud de la Russie.
La seule force militaire anti-communiste était la petite armée de volontaires forte de 3,000 hommes environ, embryon de la future armée «blanche» - mise sur pied dans le sud de la Russie par les généraux Alexeiev et Kornilov qui fondaient aussi leur espoir sur les Cosaques du Don inquiets de perdre leurs terres et qui se joignent aux armées des blancs au printemps de 1918. Il y a dans plusieurs villes du pays tenus par les communistes des massacres commis par des gardes rouges et des militants bolcheviques contre les administrateurs et officiers du régime du Tsar de Russie ( officiers - policiers – professeurs – administrateurs, ect).
La première action de la Tchéka ( la police politique bolchévique) fut de briser la grève des fonctionnaires de Pétrograd par l`arrestation des meneurs et arrestations de députés socialistes révolutionnaires et mencheviks élus, mais vu comme pas assez enthousiastes envers le régime. Sur le front de l`ouest de la Russie, la guerre continuait contre l`armée allemande (la première guerre mondiale). Au début de 1918, Lénine acculé dans l`impasse ou l`avait conduit sa politique, inquiet devant la situation catastrophique du ravitaillement dans les grandes villes industrielles perçues comme les seules zones bolcheviques au milieu d`un océan de paysans était près a tout pour prendre les céréales. Entre les paysans qui voulaient garder de la nourriture pour leur survie et le ravitaillement des masses ouvrières communistes des villes le conflit était inévitable.
Le 21 février 1918, face a l`avance foudroyante des armées allemandes sur la frontière ouest du pays le gouvernement proclame la patrie socialiste en danger. Un appel a la résistance a l`ennemi et a la terreur de masse. A partir de février 1918, la Tchéka (la police politique avec leurs commissaire politique communiste) procéda a de nombreuses exécutions sommaires des opposants au régime, hors des zones d`opérations militaires. En mars 1918 – les régime communiste signe la paix avec l`Allemagne en abandonnant de grandes parties de territoire. La capitale du pays est transférée a Moscou et le Tchéka (police politique) s`installe proche du Kremlin rue de la Loubianka sous les sigles successifs de Guépéou, NKVD, MVD, et KGB.
La Loubianka du KGB– QG de la police politique communiste en URSS a Moscou – 1918 à 1993
Le 29 avril 1918, Djerzinsky réclama un accroissement considérable des moyens de la Tchéka (police politique). Une période décisive dans la mise en place de la dictature politique et économique et dans le renforcement de la répression contre une population de plus en plus hostile aux bolcheviques. Les paysans russes voyaient les communistes saisir leurs terres et voler les fruits de leur travail. La dictature communiste se durcissait tant au point de vue économique que politique.
En juillet 1918, par un décret politique les bolcheviques utilisent des ouvriers communistes au chômage, 80,000 hommes dont la moitié des ouvriers de Pétrograd (Saint-Péterbourg) payés pour aller piller les campagnes et confisquer les céréales aux paysans russes. La masse des paysans fut touché et le mécontentement était général dans les campagnes. Des troubles éclatèrent dans plusieurs régions. Devant la brutalité des ouvriers communistes appuyés par des détachements de la Tchéka (la police politique) une véritable guérilla se forme dans les campagnes. Des centaines de révoltes dans les campagnes ensuite qualifiées par le gouvernement communiste de « rebellions des Koulaks» et réprimées avec une très grande violence.
Des révoltes ouvrières dans plusieurs villes du pays sont écrasées par la Tchéka (police politique) dans l`été de 1918. Le 20 Juin 1918, l`assassinat d`un dirigeant bolchévique de Petrograd (St-Pétersbourg) par un socialiste-révolutionnaire (lutte interne entre factions de la gauche radicale) servira de prétexte a Lénine pour déclencher la « Terreur rouge». Plus de 800 «meneurs« ouvriers sont arrêtés par la Tchéka (police politique) en deux jours. La peine de mort en remis en place en-dehors des zones de combats.
La Terreur Rouge
Les bolcheviques sont gagnés par la panique a Moscou devant les révoltes ouvrière et des paysans. Au sud du pays des forces russes anti-communiste et des Cosaques du Don s`organisent tandis que des villes tombent au mains de la Légion tchèque. Des centaines de révoltes dans les campagnes sont le résultat des politiques brutales de voler par la force les récoltes des familles paysannes. Lénine ordonne d`écraser par la force brutale les soulèvements dans les campagnes et de s`emparer des récoltes. Lénine ordonne la prise d`otage parmi les bourgeois et la création de camps pour enfermer les « suspects».
Lénine ordonne en août 1918 l`enfermement dans des camps des otages, koulaks, prêtres orthodoxes, soldats anti-communistes et autres opposants. Les dirigeants des partis socialistes mencheviks sont arrêtés eux aussi. Pour les bolcheviques , la guerre civile ne connaît aucune règle. En août 1918, deux attentats, un contre le chef de la Tchéka de Pétrograd et un autre visant Lénine servent a justifier l`augmentation de la terreur rouge. Le premier attentat a été fait par un étudiant de la gauche anarchiste et voulait venger un officier exécuté par la Tchéka (la police politique bolchévique) de Pétrograd, l`attentat ratée contre Lénine a été attribuée a Fanny Kaplan une militante de la gauche anarchiste arrêtée sur le champ et exécutée sans jugement. C`était possiblement une manipulation de la Tchéka (police politique bolchévique) ayant mal tourné. Le gouvernement bolchévique accusa les socialistes-révolutionnaire et les puissances étrangères en profitant pour légaliser la Terreur le 5 septembre 1918 donnant le pouvoir de fusiller leurs opposants et les suspects. Déja le 3 septembre, la Tchéka de Pétrograd (Saint-Péterbourg) avait exécuté 500 otages. Le 17 septembre 1918, Djerzinsky ordonne a la Tchéka d`accélérer les exécutions avec le soutien de Lénine. Il y eu de 10,000 a 15,000 exécutions en deux mois.
En 1919, la Tcheka (police politique) se réorganise avec des milices des chemins de fer, gardes frontières, bataillons spéciaux de la Tchéka pour devenir une force de répression de 200,000 hommes pouvant appuyer l`armée rouge. Un décret du 15 avril 1919 met en place deux types de camps pour les ennemis des bolcheviques; le camp de travaux forcés et le camp de concentration. Plus de 71,000 personnes étaient ans ces camps en septembre 1921.
Début 1921, la révolution est donc sauvée, mais à un prix terrifiant. Le pays est territorialement amoindri, diplomatiquement isolé, et cerné par un « cordon sanitaire » de petits États hostiles au bolchevisme comme à la puissance russe. Moscou et Pétrograd (St-Pétersbourg) ont perdu la moitié de leur population, partie à la campagne devant la faillite du ravitaillement urbain. La famine de 1920-1921 fait elle-même plusieurs millions de morts parmi des paysans déjà très éprouvés par la guerre et par la violence des collectes forcées. L'épidémie très meurtrière de typhus ajoute au drame. (source: Wikipedia)
En avril et mai 1922, il y a une campagne de confiscation des biens de l`Église, arrestation de millier de prêtres, moines et moniales, près de 7,000 prêtres et sœurs ont été tués par les communistes en 1922. Il y aussi des procès publics de membres du clergé, déportation de prêtres dans les camps de travaux forcés ou de concentration ou dans des zones de famine. Des procès truqués commencent a Moscou en juin 1922 ou 34 socialistes-révolutionnaires et «terroristes» contre le gouvernement bolcheviques sont accusés avec mise en scène de manifestations populaires réclamant la peine de mort et ou les accusés doivent « confesser leurs crimes» devant le peuple. Cette parodie de justice deviendra la norme dans les procès truqués des purges de Staline dans les années 30 qui verront des exécutions massives d`opposants au régime. (Livre noir du communisme)
Les russes émigrés
Le nombre exact de Russes émigrés n'est pas connu avec précision. En 1925, le Bureau international du travail (BIT) parle d'environ 1 100 000 personnes, mais d'autres sources ont avancé des chiffres sensiblement supérieurs. Sur un chiffre approximatif de 1 500 000 exilés, environ 400 000 auraient élu domicile en France. (Wikipedia)
400,000 réfugiés russes refusant le communisme et ayant tout perdu viennent vivre en France vers 1925 et ne reverront jamais leur pays
Le Komintern a l`action –(l`Internationale Communiste) - Stéphane Courtois et Jean-Louis Panné (Extraits)
source : Le livre noir du communisme
Tentatives de révolution communiste en Allemagne
Dès son accession au pouvoir, Lénine rêva selon la doctrine de Karl Marx d`étendre l`incendie révolutionnaire a l`Europe et au monde entier. Lénine pensait surtout a l`Allemagne avec son prolétariat organisé et ses formidables capacités industrielles. L`instabilité consécutive a la fin de la première guerre mondiale en 1918, la défaite militaire de l`Allemagne provoqua un tourbillon révolutionnaire. L`Allemagne après la défaite voyait l`émergence d`une république dirigée par des sociaux-démocrates et de violents soubresauts du côté de l`armée et des forces de polices. En janvier 1919, Karl Liebknetcht fondateur du KPD – le parti communiste allemand – organise une insurrection communiste a Berlin qui fut écrasée par l`armée allemande sur ordre du gouvernement. En Bavière, Eugen Levine, membre du KPD commença a former une armée rouge communiste mais sa tentative échoua et la commune fut écrasée par l`armée allemande – Levine est ensuite passé en procès pour trahison et sédition et fusillé par l`armée.
Tentative de prise du pouvoir par la révolution a Berlin en janvier 1919 par le parti communiste allemand réprimée par l`armée allemande.
La Hongrie sous la poussée des révolutionnaires communistes
Une vingtaine de hongrois communistes furent envoyé de Moscou en Hongrie après la défaite militaire de 1918. Les communistes réussirent a prendre le pouvoir pendant 133 jours – de 21 mars au 1 août 1919 – ils décidèrent de la création de tribunaux révolutionnaires – leur chef – Bela Kun – conseilla de fusiller leur opposants et d`organiser la terreur. Les dernières semaine de la commune de Budapest furent chaotiques, le 1 août 1919 Bela Kun doit quitter la Hongrie et il retourne en URSS ou il est nommé commissaire politique sur le front sud. Il a été fusillé dans les grandes purges de Staline de 1930.
Bela Kun en Hongrie en 1919
Le Komintern sur ordre du parti communiste de Moscou entretenait dans chaque parti communiste dans les pays étrangers des groupes pouvant être armés et pouvant préparer insurrection et guerre civile contre le pouvoir en place. Par exemple le rôle du Comintern dans la guerre civile en Espagne dans les année 1930.
Staline
Les Grandes Purges — ou la Grande Terreur — sont une période de répressions politiques massives en Union soviétique dans la seconde moitié des années 1930. Totalement dominé par la personnalité de Joseph Staline, le Parti communiste utilise alors à grande échelle l'emprisonnement, la déportation et la peine de mort pour éliminer ses opposants politiques réels ou supposés. Les procès de Moscou donnent le signal du début de purges massives. La phase la plus violente se déroule de fin 1936 à 1938, et coïncide avec la Iejovschina. Durant ces deux années, la répression fait plus de deux millions de victimes, dont 725 000 exécutions. L'ordre opérationnel no 00447 du 31 juillet 1937, qui ordonne de réprimer les « éléments antisoviétiques et socialement dangereux », marque le début des purges à grande échelle. Iejov y ordonne à la police secrète de fusiller un quota minimal de 75 950 personnes et d'en envoyer 193 000 au Goulag. (Wikipedia)
Quelques pays qui ont connu des régimes communistes dans le monde.
Russie-URSS (1917-1989) - Albanie (1945-1989) - Pologne (1945-1989) – Tchécoslovaquie (1945 -1989) – Hongrie (1945-1989) – Bulgarie (1945-1989) – Albanie (1945-1989) – Allemagne de l`est (1945-1989) – Roumanie (1945-1989) – Chine – Corée du Nord – Vietnam – Laos – Cambodge - Cuba – Nicaragua – Éthiopie – Angola – Mozambique – Afghanistan.
Source : UN ÉCLAIR AVANT LA FOUDRE OU LE COMMUNISME ET SES CAUSES.
Avignon – France – année 1848
La première cause du communisme , la plus vaste , la plus efficace et la plus rapide , c'est donc l'impiété , les doctrines irréligieuses , les enseignements qui , en sapant la religion dans les esprits et dans les coeurs , y sapent du même coup le fondement de tous les droits, de tous les devoirs , de toutes les propriétés , toutes les bases de l'ordre social. Je m'incline devant le Créateur de toutes choses, l'auteur des corps et des âmes , de tout ce qui est visible et de tout ce qui ne l'est pas ; je me prosterne devant le propriétaire souverain , devant le maître de l'univers , devant Dieu me disant :
HONORE TON PÈRE ET TA MÈRE , AFIN DE VIVRE LONG TEMPS SUR LA TERRE , QUE LE SEIGNEUR TE DONNERA .
TU NE TUERAS PAS.
TU NE COMMETTRAS POINT DE FORNICATION.
TU NE VOLERAS PAS.
TU NE PORTERAS PAS DE FAUX TÉMOIGNAGE CONTRE TON PROCHAIN.
TU NE DÉSIRERAS NI SA MAISON , NI SA FEMME , NI SON SERVITEUR , NI SA SERVANTE, NI SON BOEUF , NI SON ÂNE NI QUOI QUE CE SOIT QUI LUI APPARTIENNE. ( Exode ch. 20. 12 et suivant )
L'homme, maître de lui-même - ou propriétaire de créatures quelconques , s'efface et disparaît devant ces commandements ; il ne reste devant moi , et sur moi , et sur tout ce qui existe , que les droits du Dieu tout-puissant que je ne puis contester sans folie ; lui seul est le Seigneur, ou le maître souverain ; c'est lui qui nous a faits, et non pas nous qui nous sommes faits nous-mêmes.
Le bien de mes frères est le bien de Dieu ; il m'a défendu d'y toucher ; mon corps même , et ce qui m'appartient le plus étroitement, n'est à moi que dans la dépendance de Dieu : je ne puis en user contre ses ordres. Je me prosterne devant cette souveraineté divine ; je l'adore , et imposant silence à la cupididité, à la luxure, à l'égoïsme , je souffre et je meurs, s'il le faut , pour le Dieu qui m'a créé . Mais ôtez Dieu ; arrachez de mon esprit , à force de sophismes , l'idée de son souverain domaine sur moi et sur toute créature ; répétez sur tous les tons et sous toutes les formes qu'il n'a point parlé aux hommes , que sa religion est une invention des prêtres , l'oeuvre du mensonge , de la violence ou de la ruse ; altérez et faussez toutes les histoires , distillez dans des romans infâmes le venin des plus noires calomnies, pour rendre odieux à toutes les conditions et cette religion et son sacerdoce ; corrompez tous les coeurs par la peinture, par les théâtres ( film, documentaires, propagande, éducation truquée, ect), par tous les genres de séductions , afin que l'impiété y entre plus vite , et que les doctrines irréligieuses y fassent plus rapidement table rase de tous les sentiments qu'y avait déposés, une mère chrétienne , de toutes les idées d'ordre et de vertu qu'y avait semées l`Évangile , que deviennent les moeurs ? que deviennent les lois ? que deviennent la famille et la société ?
Mes penchants , mes convoitises , voilà la loi suprême à laquelle je dois obéir sous peine de folie et des plus affreuses misères ! Le mariage est un esclavage ; la famille , les enfants, la plus rude et la plus inique des chaînes, qu'il faut s'empresser de briser. La licence la plus effrénée , voilà la nature, voilà la liberté ! Ôtez Dieu et sa loi sainte , quel honneur , quel respect , quel amour , quelle reconnaissance dois-je à des parents qui n'ont concouru que malgré eux à mon existence , ou seulement pour satisfaire leur convoitise ? Le petit de la bête est son égal et ne lui doit plus rien , aussitôt qu'il peut se passer d'elle ; et cependant , la bête a été fidèle aux lois de la nature , et n'a pas été hostile à ses petits dès le commencement. Ôtez Dieu et la religion , que deviennent toutes les lois de la famille , de l'ordre et de la société ? Que deviennent les droits de propriété sur les terres , sur les maisons que vous possédez ?
Le Franc bardé de fer en disait autant aux jours de la conquête (5 eme siècle). Le courage , l'industrie , les talents , sont une force comme une autre ; pèsent elles plus dans la balance que celle de la soif , de la faim ou de l'appétit qui veut jouir. Nous allons voir. Mais la raison ?... La mienne vaut la vôtre . C'est donc au plus fort ? Au plus fort. Au plus rusé et au plus fourbe ? Au plus fourbe et au plus rusé.
II . DEUXIÈME CAUSE DOCTRINALE DU COMMUNISME.
Le matérialisme, ou la négation de l'immortalité de l’âme, et des peines ou des récompenses d'une autre vie.
Mangeons et buvons , puisque demain il nous faut tout laisser et mourir. ( Isaie , ch. 22 , v. 13. )
Après l'autorité suprême et universelle de Dieu , seule raison , seule règle , par la religion révélée , du droit et du devoir et de tous les liens sociaux , les croyances les plus nécessaires à la société , à l'homme et à la famille , sont l'immortalité de l'âme , les peines et les récompenses d'une autre vie. C'est la sanction du droit et du devoir , la conséquence nécessaire de la croyance en un Dieu législateur , juste , sage et tout-puissant. Dieu les a révélées au monde , dès le commencement , comme les pivots sur lesquels devait rouler tout l'ordre social , comme la sanction de ses lois , le lien et le terme des âmes dans le temps et dans l'éternité. Arrachez , en effet , de l'âme de l'homme la croyance en son immortalité , aux peines et aux récompenses d'une autre vie ,(Le Paradis ou l`Enfer éternel) qu'y reste- t-il ? un immense égoïsme , la conviction pratique que la fin suprême, la destinée de l'homme est de se rendre heureux ici-bas , quoi qu'il lui en coûte et par tous les moyens , et qu'il n'y a de différence entre la bête et lui que la stature et l'habit.
Livre: Du fond de l’enfer, j’ai vu Jésus en croix - un prêtre dans les prisons communistes albanaises - Dom Simon Jubani
De tous les pays d’Europe orientale ayant vécu sous le joug communiste, l’Albanie est celui où la persécution contre les religions, et particulièrement contre l’Église Catholique, a été la plus violente. Elle a été menée par Enver Hoxha, un dictateur brutal et sanguinaire formé dans des Universités françaises. Il fonda en 1941 le Parti communiste d’Albanie (rebaptisé par la suite Parti du travail d’Albanie) et dirigea la république populaire d’Albanie de 1945 jusqu’à sa mort en 1985. Sous son régime, l’Albanie subit un profond isolement du reste de l’Europe et une adhésion sans concession au stalinisme. Sa dictature est considérée comme l’une des plus répressives et des plus sanglantes de l’histoire contemporaine de l’Europe. L’Albanie fut déclaré le premier État athée du monde en 1967.
Dans ce livre publié en 2001 et qui vient d’être traduit en français, dom Simon Jubani (1927-2011) raconte sa vie et ses vingt-six années passées dans les prisons communistes albanaises. Il fut jeté en prison pour la seule raison d’avoir célébré des baptêmes. Il subit tant d’actes de torture qu’il en perdit toutes ses dents. Son récit fait penser à certains égards à l’Archipel du Goulag d’Alexandre Soljenitsyne, avec la description des bourreaux, de la prison, la promiscuité avec les autres prisonniers, les espions infiltrés à la solde du régime… Peu après sa sortie de prison, il célébra avec héroïsme la première messe publique en Albanie, le 4 novembre 1990, qui préfigura la chute de la dictature l’année suivante.
Dom Simon Jubani montre dans son ouvrage les racines révolutionnaires de la dictature albanaise. Enver Hoxha a étudié d’abord à l’Université de Montpellier, puis à Paris, où il côtoie des communistes français et albanais en exil.
Mais je ne puis pas ne pas m’arrêter à l’origine de ce mal, la révolution bourgeoise en France, où s’enracinent les crimes contre Dieu et contre l’homme qui croit en Lui. Le lecteur se rendra compte lui-même que l’attitude des communistes de toutes couleurs envers la religion, ne fut rien d’autre qu’une mauvaise copie de l’attitude des ennemis de Dieu dans la France révolutionnaire. Mais les communistes albanais ne firent pas cette copie directement sur la France. Ils l’empruntèrent plutôt à leurs amis yougoslaves, qui eux, à leur tour, la photocopièrent de chez leurs grands frères russes. Les Russes l’ont pris directement à la source et s’en sont servis après les corrections nécessaires, selon le goût asiatico-communisto-byzantin.
Lucide sur le mensonge communiste, l’auteur ne l’est pas moins sur l’Occident :
Le monde entier devait jouir du bonheur comme nous. Comme j’aurais aimé que le monde jouisse de ce bonheur ne serait-ce qu’un an, ce monde stupide qu’à présent je connais mieux et de plus près. Car il n’a jamais compris et n’a pas encore appris la leçon de l’Histoire qui lui a été expliquée concrètement sur ce qui s’est passé dans l’immense auditorium de l’Europe de l’Est. C’est une honte pour le monde que nous appelions le monde libre et tenions pour tel, mais qui, en fait, était resté et demeure de nos jours la prostituée de notre époque ! Et après la chute du communisme en 1991, peu de temps après sa première messe publique, Dom Simon Jubani constate que le pays est passé d’un joug à un autre :
Il y a dix ans [le livre est écrit en 2001] nous avions aux mains les menottes fer du communisme. Dix ans après, nous avons toujours les menottes aux mains. Les menottes en fer sont remplacées par celles modernes, cybernétiques, américaines. Nous avons un soi-disant Parlement européen chrétien, qui approuve le mariage des homosexuels et des lesbiennes, détruisant ainsi la famille fondée par Dieu depuis le temps d’Adam et d’Eve. Nous vivons l’époque de l’antichrist, le temps des attentats les plus dangereux contre les valeurs, c’est pourquoi c’est le devoir de chacun d’entre nous de nous opposer à cette perversion organisée par la classe politique.
Alerte a la tyrannie: l'Occident et la gauche totalitaire Woke
Source : Lifesitenews-USA
Vasko Kohlmayer est né et a grandi dans l'ancienne Tchécoslovaquie communiste.
Quand j'ai quitté un pays communiste (Tchécoslovaquie communiste) pour les USA, je n'aurais jamais pensé que l'Occident serait menacé par le genre de despotisme qui ne permet pas aux gens d'exprimer librement leurs opinions.
29 avril 2021
Que l'Amérique, avec un certain nombre d'autres nations occidentales, soit en proie à une crise existentielle est devenue évidente pour la plupart. Multiforme et multicouche, cette crise affecte presque toutes les institutions et tous les aspects de notre vie: le système financier, l'establishment politique, le système éducatif, les médias, la culture populaire, le système judiciaire, la famille et même l'Église elle-même - tout cela a un certain niveau de corruption morale ou fonctionnent mal à un degré ou à un autre.
L'effondrement au sein des institutions occidentales a donné lieu à une variété de symptômes perturbateurs tels que la discorde politique toujours croissante, la rupture de la communication, la fraude électorale, la dette galopante à tous les niveaux, le pillage, la violence et l'anarchie croissante dans les rues. Parfois, on a l'impression que les roues se détachent et que toute la structure de la société s'effondre. Cette agitation multidimensionnelle a laissé de nombreuses personnes perplexes et confuses, incapables de comprendre la situation complexe avec de nombreuses pièces mobiles. Ils ont le sentiment que quelque chose de profondément menaçant est en train de se produire, mais ils ne peuvent pas vraiment cerner ou identifier le danger.
Si vous regardez sous le vacarme de la tourmente de surface, cependant, vous verrez que la nature du danger auquel nous sommes confrontés en ce moment n'est en fait ni compliquée ni nouvelle. Bien au contraire, ce scénario s'est joué des dizaines de fois au cours des cent dernières années dans divers pays du monde. La plus grande menace qui pèse actuellement sur l'Amérique est la suivante: notre société est en train d'être envahie par des éléments internes voués à la tyrannie et à l'oppression. Ce à quoi nous assistons, c'est le déploiement de l'ancien archétype totalitaire sous nos yeux.
Dans le cas des États-Unis actuels et d'un certain nombre d'autres démocraties occidentales, les forces de la tyrannie se sont incarnées sous la forme de la gauche progressiste Woke. La gauche progressiste Woke d’aujourd’hui a la même racine psychologique et idéologique que les autres mouvements totalitaires qui ont régné et terrorisé les populations de divers pays au cours du siècle dernier.
Nous avons souligné ailleurs l'affinité essentielle entre la conduite des progressistes Woke et les infâmes tyrans du passé tels que Lénine, Staline, Hitler, Mao, Castro et Kim (Corée du Nord), entre autres. Si vous ne pensez pas que cette comparaison est exagérée, considérez le modus operandi du Woke. Voici quelques-unes des caractéristiques de leur comportement que nous avons tous eu la chance d'observer et d'expérimenter:
Suppression de la liberté de parole et d'expression.
La censure.
Bloquer toute expression des dissidents.
Harcèlement des objecteurs.
Coercition.
Intimidation physique des opposants.
Chicanerie.
Terroriser les populations.
Comme vous pouvez le voir, la gauche Woke présente fondamentalement les mêmes traits de comportement que les états totalitaires. Ils répriment, censurent, intimident et annulent tous impitoyablement ceux qui s'opposent ou ne sont pas d'accord avec eux.
La seule différence réside dans le degré de gravité observé dans la mise en œuvre de certaines de ces mesures. Par exemple, les tyrans de Russie, de Chine ou de Cuba éliminaient leurs adversaires par la prison ou par l`exécution par balle, tandis que la gauche américaine annule en bloquant les comptes sur les réseaux sociaux, en refusant de permettre des opinions opposées et en faisant licencier les dissidents de leur travail. Ceci, cependant, n'est pas dû au fait que la gauche américaine est plus miséricordieuse ou compatissante que ses homologues totalitaires dans des systèmes plus tyranniques, mais parce qu'en Occident, ils n'ont toujours pas le pouvoir de mettre en œuvre librement les pulsions de base de leur nature. Mais à mesure qu'ils gagnent de plus en plus de pouvoir, ils deviennent de plus en plus effrontés et impitoyables dans la poursuite de leurs objectifs totalitaires.
L`idéologie des Woke
Comme tout autre mouvement totalitaire, les progressistes Woke ont aussi une idéologie qu'ils utilisent pour justifier l'imposition de la tyrannie à la société qu'ils cherchent à contrôler. L’idéologie de la gauche totalitaire américaine contemporaine peut être appelée Woke. Les quatre piliers intellectuels du réveil sont:
Le racisme anti-blanc déguisé sous l'euphémisme de la justice sociale.
Rejet de la morale traditionnelle, qui se traduit principalement par la promotion du mode de vie LBGT
Dans une inversion vraiment surréaliste de la réalité, ils dépeignent la morale traditionnelle comme immorale en la chargeant d'être des termes homophobes, transphobes, ect (Inversion des valeurs morales).
Environnementalisme basé sur la notion qu'il est souhaitable et possible d'arrêter le changement climatique.
Une hostilité intense envers la religion chrétienne, qu'ils décrivent négativement comme patriarcale, intolérante et oppressive.
Ce sont ces quatre qui circonscrivent les paramètres de la vision du monde Woke. Si vous examinez attentivement leur programme, vous reconnaîtrez que presque tous les programmes et initiatives poursuivis par les progressistes découlent de l'un de ces piliers ou d'une combinaison de ceux-ci.
Mais si vous prenez le temps d’examiner et de réfléchir, vous reconnaissez rapidement que chaque branche du quatuor fondateur du réveil est basée sur une fausse prémisse sous-jacente:
L'Amérique et les autres sociétés occidentales ne sont pas racistes. Bien au contraire, les Noirs et les minorités sont non seulement complètement égaux par la loi, mais ils jouissent souvent de droits et privilèges qui ne sont pas disponibles pour les majorités blanches.
La morale traditionnelle n'est pas immorale. Ses préceptes ne visent pas à opprimer ou à gâcher le bonheur, mais à faciliter le bien-être des individus et des communautés.
Le changement climatique est la caractéristique déterminante du climat de la Terre depuis la création de la Terre. L'idée que cela puisse être arrêté d'une manière ou d'une autre est douteuse.
Les accusations de patriarcat et d'intolérance portées contre le christianisme impliquent une profonde incompréhension de la condition humaine. Honorer la sagacité et le leadership des sages et être «intolérant» de l'immoralité et du mal sont des conditions préalables au bien-être individuel et social. Le christianisme montre le chemin.
La fausseté évidente de l’idéologie Woke ne doit pas surprendre, car les despotes totalitaires adoptent toujours des visions du monde basées sur des mensonges. C’est le cas de l’idéologie erronée des progressistes Woke d’aujourd’hui. En résumé: Sous le bruit de surface et la confusion de nos conflits politiques, culturels et sociaux, la plus grande menace pour les USA et les autres démocraties occidentales en ce moment est l'imposition de la tyrannie de l'intérieur de nos pays. Ces éléments totalitaires ont fait des ravages dans le monde entier depuis les premières années du 20e siècle et ont maintenant pris forme parmi nous en tant que gauche progressiste Woke. Quand j'ai quitté la Tchécoslovaquie communiste pour l'Amérique, je n'aurais jamais pensé que l'Occident serait menacé par le genre de despotisme qui ne permet pas aux gens d'exprimer librement leurs opinions. Incroyablement, cela se passe en ce moment sous nos yeux. Ceux d'entre nous qui apprécient la liberté feraient mieux de se lever et de repousser avant qu'il ne soit trop tard.
Vasko Kohlmayer est né et a grandi dans l'ancienne Tchécoslovaquie communiste.
Le Révolution culturelle communiste de Mao en Chine - punition et humiliation publique des mal pensants -
La révolution culturelle communiste de Mao manipulait les jeunes.
Source : Le livre Noir du Communisme - (Extraits) -
Video: Spititual Warfare and Communism par un exorciste américain
suivie de: UN ÉCLAIR AVANT LA FOUDRE OU LE COMMUNISME ET SES CAUSES.
Pourquoi faire un rappel de la douloureuse histoire de l`URSS et de la monté en puissance du communisme en 1917 – Parce que cette idéologie fausse et dangereuse continue sa route par d`autres moyens – elle a encore des militants, des cadres et des financiers…en Occident - La situation actuelle aux USA – la division que provoque la gauche radicale dans la société avec ses relais médiatiques et autres est troublante. Actuellement la Chine communiste est montée en puissance par l`argent des multinationales et des financiers.
LA LOI CHRÉTIENNE ET LA STABILITÉ DE NOS SOCIÉTÉS
Mais à quoi donc sont destinées , je vous prie, les lois, l'armée, la magistrature , la police , sinon à protéger le faible contre le fort, et la société en général contre les attaques de certains hommes fort dangereux, et que vous connaissez aussi bien que moi ? L 'assassin qui m 'ôte la vie, le voleur qui me dérobe ma montre ou mon portefeuille , le plaideur de mauvaise foi, qui espère me ruiner en me cherchant d 'injustes querelles.
Que les hommes abusent de tout? - Il y a longtemps que nous le savons. - Que, malgré de sages lois, une magistrature intègre, une police vigilante , il s'en faut que tout soit parfait dans la société? – Eh ! mes bons amis, est-ce que les hommes eux -mêmes sont parfaits ? et comment voulez - vous qu 'ils communiquent à leurs oeuvres une perfection qui leur manque à eux-mêmes ? Dieu seul est parfait; et, parmi ses oeuvres, celles- là seulement sont parfaites qu'il fait seul et sans notre coopération . Aussi, de même que la vérité tout entière ne réside que dans la Religion que Dieu nous a révélée , de même l'ordre tout entier ne se rencontrera que dans la vie à venir , parce que là notre sort éternel à chacun sera l'exécution d 'une sentence prononcée par Dieu lui-même.
La société , nous l'avons dit, est sans cesse en lutte contre la force injuste et violente. Victorieuse jusqu'ici, la société le sera - t -elle toujours ? Dieu seul le sait. Ce que nous savons, nous, c'est que la lutte est terrible , et par les résultats qu 'elle doit finalement produire , et par l'ardeur des combattants . Ceux qui veulent nous ramener à l'état sauvage ont pour auxiliaires toutes les mauvaises tendances de notre nature; et vous savez si elles sont à la fois dépravées et puissantes. - Contre de tels assaillants, la société ne saurait être trop fortement défendue. Comment le sera-t- elle ? Le voici : c 'est la loi, le lien , la subordination de tous à un pouvoir suprême, à des règlements, à des magistrats qu'il a établis. Ce pouvoir ne peut venir que de Dieu . Comment en effet le lien nécessaire de la société viendrait-il d 'un autre que de l'auteur même de l'homme et de sa nature sociale , de Celui qui, d 'ailleurs, est l'auteur de tout bien ? Or il importe de nous bien pénétrer de cette conviction , qu 'aucune de nos actions n 'est indifférente au maintien ou à la ruine de la société, puis que tout acte , selon qu 'il est bon ou mauvais , raffermit ou ébranle cette clef de voûte des sociétés, la loi, l'autorité. — Oui, chaque fois que nous faisons le mal, que nous nous abandonnons sans résistance à l' entraînement de nos passions, nous poussons la société , autant qu'il dépend de nous, vers l' état sauvage. Le jour, en effet, où la majorité des citoyens d 'une nation serait ennemie des lois, du pouvoir, de tout ce qui constitue une société régulière, amie au contraire des jouissances brutales, d 'une vie désordonnée , errante et sanguinaire , ce jour-là on courrait grand risque que la raison du plus fort serait en effet la meilleure .
Cela ne durerait pas longtemps; mais cela durerait assez pour faire crouler bien des fortunes (des petites plus encore que des grandes) et tomber bien des hommes . J'ajoute que, puisque les lois sont le salut des sociétés, il faut se rattacher fortement à celle de ces lois qui est la première , la plus vénérable de toutes, celle de qui les autres empruntent leur force et leur durée , la loi chrétienne. Oui, mes bons amis, soyez chrétiens, donnez l'exemple du respect de Dieu, de son Église , de ses ministres, de ses commandements moraux. Pensez-y : - chaque homme qui se convertit, outre qu 'il sauve son âme, contribue, pour sa part, à sauver la société . Car il grossit les rangs de ses vrais défenseurs , et diminue l'armée de ses ennemis, de ceux qui veulent substituer au règne de la loi le règne de la force, et, de chrétiens que nous sommes, nous faire redescendre à la condition des sauvages ou des animaux.
Source: CINQUANTE PROVERBES - CAUSERIES FAMILIÈRES ET CHRÉTIENNES - EUGÈNE DE MARGERIE – Paris – année 1857
Bataille spirituelle et communisme - belle présentation par un exorciste catholique américain - en anglais seulement- poussez le bouton CC en bas a droite pour avoir le texte
Un État contre son peuple – Violences, terreurs et répressions en Union Soviétique – Nicolas Werth (Extraits)
Source : Le livre Noir du Communisme - (Extraits)
Derrière les slogans communs « contrôle ouvrier» « tout le pouvoir aux soviets» militants ouvriers et dirigeants bolchéviques ne donnaient pas aux termes la même signification. Dans l`armée russe, le bolchévisme de tranchée reflétait avant-tout une aspiration a la paix partagée par les combattants engagés depuis 3 ans dans la plus meurtrière des guerres (1914-1918). Quant a la révolution paysanne, elle suivait une voie autonome plus proche du programme socialiste révolutionnaire que du programme bolchévique qui prônait la nationalisation des terres et son exploitation en grandes unités collectives. Tous les mécontents étaient loin d`adhérer au parti bolchévique qui comptait selon des chiffres controversés entre cent et deux cent milles membres en octobre 1917.
Dans le vide institutionnel de l`automne 1917, ou toute autorité étatique avait disparu pour céder la place une pléiade de comités, soviets et autres groupuscules, il suffisait d`un noyau bien organisé et décidé agissant avec détermination pour exercer une autorité disproportionnée a sa force réelle. C`est ce que fit le parti bolchévique. Depuis sa fondation en 1903, ce parti s`était démarqué des autres courants de la social-démocratie, tant russe que en Europe par une stratégie de rupture radicale avec l`ordre existant, par un parti fortement structuré, discipliné, élitaire, et efficace, avant-garde de révolutionnaires professionnels, aux antipodes des grands partis de rassemblement, largement ouvert a des sympathisants de tendances différentes, tels que le concevaient les mensheviks et les sociaux-démocrates européens.
La ligue socialiste en Angleterre au 19 eme siècle
Note : Les mensheviks en Russie - Julius Martov, de son vrai nom Iouli Ossipovitch Tsederbaum , né le 24 novembre 1873 dans une famille juive à Constantinople (Turquie) et mort le 4 avril 1923 à Schömberg, (Allemagne) est un révolutionnaire marxiste russe. En 1903, lors du deuxième congrès du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR), il s'oppose à Lénine sur les questions d'organisation, fonde la fraction menchévique et devient un de ses dirigeants. (Wikipédia)
La Première Guerre Mondiale accentua encore la spécificité du bolchevisme léniniste. Rejetant toute collaboration avec les sociaux démocrates, Lénine expliquait que la révolution éclaterait non dans un pays capitaliste fort mais dans un état économiquement peu développé comme la Russie a condition que le mouvement révolutionnaire y fut dirigée par une avant-garde disciplinée, prête a aller jusqu`au bout, c’est-à-dire a la dictature du prolétariat, et la transformation de la guerre impérialiste en guerre civile.
Rentré en Russie en avril 1917, Lénine (Vladimir Ilitch Oulianov - un faux chrétien - athée et révolutionnaire) continua a défendre des positions extrémistes. Il répéta son hostilité a la république parlementaire et au processus démocratique. Accueillie avec stupéfaction et hostilité par la majorité des dirigeants bolchéviques de Petrograd (St-Pétersbourg - Russie), les idées de Lénine progressèrent rapidement parmi les nouvelles recrues du parti. En quelques mois les soldats-paysans submergèrent les éléments urbanisés et intellectuels. Porteurs d`une grande violence exacerbée par trois années de guerre (la première guerre mondiale de 1914-1918), partisans de l`action directe, du coup de force, ils sont les fervents activistes de la prise du pouvoir.
Le retour de Lénine en Russie en 1917
Entre une base radicale, les marins de la base navale de Kronstadt, au large de Petrograd, les Gardes rouges des quartiers ouvriers hantés par l`échec de la révolte prématurée vouée a l`écrasement, la voie légitime reste étroite. L`impuissance du gouvernement russe a régler les grands problèmes du pays, la faillite des institutions et des autorités en place, le développement des mouvements sociaux, l`échec de la tentative de coup d`état militaire du général Kornilov permirent au parti bolchévique de refaire surface en août 1917 dans une situation propice a une prise de pouvoir par une insurrection armée. Le rôle de Lénine comme théoricien et stratège de la prise du pouvoir fut décisif. Lénine met en place les étapes d`un coup d`état militaire.
En proposant la paix immédiate et en donnant la terre aux paysans (un grand mensonge car la propriété privée de la terre est interdite dans un régime communiste – combien de dupes ont aidé leur futur bourreaux?) les bolchéviques établiront un pouvoir que personne ne renversera. Le 16 octobre 1917, Trotsky (Lev Bronstein – un juif révolutionnaire et le commandant de la future armée rouge) met sur pied le Comité militaire révolutionnaire de Petrograd chargée de mettre en œuvre la prise du pouvoir. Le nombre de participants a la Révolution d`Octobre fut de quelques milliers de soldats de la garnison de Petrograd, de marins de Kronstadt et de gardes rouges ralliés au Comité militaire révolutionnaire de Petrograd de Trotsky et des militants bolchéviques des comités d`usines.
Lénine avec a droite en bas en uniforme - Trotsky le fondateur de l`armée rouge.
La Révolution communiste d`Octobre 1917
Les dirigeants bolchéviques ont un pouvoir absolu qui ne dépend même pas du Congrès des Soviets qui ratifia quand même les coup de force quand ils furent mis devant le fait accompli. Cette résolution purement formelle des députés du Congrès des Soviets permit aux bolchéviques d`accréditer une fiction qui allait abuser des générations de crédules – Ils gouvernaient au nom du peuple dans le « pays des soviets.» Le Congrès entérina la création d`un gouvernement bolchévique qui approuva les décrets de paix et sur la terre.
Premier malentendu : La révolution agraire dans les campagnes – Les bolchéviques avaient toujours voulu la nationalisation des terres mais pour l`instant ils devaient accepter la propriété privée de la terre aux paysans. En attendant ils autorisent l`appropriation brutales des terres des grands propriétaires et des paysans aisés, les Koulaks.
Deuxième malentendu : le parti bolchévique faces aux institutions – En quelques semaines toutes les institutions principales furent déssaisies de leur pouvoir qui passe aux bolchéviques. Comités d`usine, syndicats, parti socialiste, comité de quartier, ect.
Troisième malentendu : les nationalités en Russie – Si au début les bolcheviques autorise l`autodétermination des peuples, ils changent rapidement d`avis et pratique la centralisation du pouvoir écrasant toutes les résistances a leur pouvoir.
Collectivisation des terres agricoles en URSS – les propriétaires de terres agricoles sont volés de leur patrimoine sans aucune compensation.
LE BRAS ARMÉ DE LA DICTATURE DU PROLÉTARIAT (La police politique communiste)
Dès le 26 octobre 1917 en l`absence de tous les grands chefs bolcheviques occupés a former le gouvernement, des commissaires politiques décidèrent d`affermir la dictature du prolétariat par l`interdiction des tracts contre-révolutionnaires, la fermeture des sept principaux journaux de la capitale, contrôle de la radio et du télégraphe, établissement d`un projet de réquisition des appartements et automobiles privées. Quelque jours plus tôt, a la réunion du Comité Militaire Révolutionnaire de Petrograd (CMRP) des personnes présentes et voix anonymes avaient évoqués la nécessité de lutter plus énergiquement contre les « ennemis du peuple» - Le 13 novembre 1917 : « Les hauts fonctionnaires des administrations de l`état, des banques, du Trésor, des chemins de fer, des postes et des télégraphes sabotent les mesures du gouvernement bolchévique. Dorénavant, ces personnes sont déclarées ennemies du peuple. Leurs noms seront publiés dans tous les journaux communistes et les listes des ennemis du peuple seront affichées dans tous les lieux publics.»
En quelques jours le CMRP a introduit deux notions très redoutables : celle «d`ennemis du peuple» et celle de « suspect». Des tribunaux révolutionnaires sont institués et toutes les lois en contradiction avec les décrets du gouvernement bolchévique sont abolies. Les tribunaux de la dictature du prolétariat était chargés de la lutte contre la contre-révolution et plus soucieux d`éradiquer que de juger.
Le 11 novembre 1917, la Commission au ravitaillement envoya des détachements communistes de soldats, marins, ouvriers communistes et de gardes rouges dans les provinces productrices de céréales pour ravitailler les villes tenues par les bolcheviques. Cette mesure préfigurait les trois années de la politique de réquisition forcée des récoltes des paysans qui allait devenir un facteur d`affrontements violents entre le pouvoir communiste et les paysans dépossédés de leurs récoltes dans les campagnes (laissés souvent avec leurs familles a la famine pour l`hiver suivant).
Le 7 Décembre 1917 – Création de la Tchéka (la police politique bolchévique communiste) chargée de l`élimination des opposants au parti communiste soviétique et l`ancêtre du NKVD et du KGB.
Le 6 décembre 1917, le CMRP déclare la ville de Pétrograd (St-Pertersbourg) en état de siège et décrète un couvre-feu. Le 7 décembre c`est la création de la police politique communiste la Tchéka – (Commission extraordinaire pour la lutte contre la contre-révolution, la spéculation et le sabotage – dirigée par Dzerjinsky - l`ancêtre du KGB). Fin 1917 et début 1918 aucune opposition sérieuse ne menaçait le nouveau régime qui, un mois après le coup d`état bolchévique contrôlait la majeure partie du nord et du centre de la Russie jusqu`a la Volga, mais aussi un certain nombres de grandes villes jusque dans le Caucase (la ville de Bakou) et en Asie centrale ( la ville de Tachkent). L`Ukraine et la Finlande avaient fait sécession mais ne se montrait pas belliqueux envers le pouvoir bolchévique.
Le général Kornilov – un officier de la Russie du Tsar ( 1870- 1918) – entraîne les forces militaire anti-bolchévique dans le sud de la Russie.
La seule force militaire anti-communiste était la petite armée de volontaires forte de 3,000 hommes environ, embryon de la future armée «blanche» - mise sur pied dans le sud de la Russie par les généraux Alexeiev et Kornilov qui fondaient aussi leur espoir sur les Cosaques du Don inquiets de perdre leurs terres et qui se joignent aux armées des blancs au printemps de 1918. Il y a dans plusieurs villes du pays tenus par les communistes des massacres commis par des gardes rouges et des militants bolcheviques contre les administrateurs et officiers du régime du Tsar de Russie ( officiers - policiers – professeurs – administrateurs, ect).
La première action de la Tchéka ( la police politique bolchévique) fut de briser la grève des fonctionnaires de Pétrograd par l`arrestation des meneurs et arrestations de députés socialistes révolutionnaires et mencheviks élus, mais vu comme pas assez enthousiastes envers le régime. Sur le front de l`ouest de la Russie, la guerre continuait contre l`armée allemande (la première guerre mondiale). Au début de 1918, Lénine acculé dans l`impasse ou l`avait conduit sa politique, inquiet devant la situation catastrophique du ravitaillement dans les grandes villes industrielles perçues comme les seules zones bolcheviques au milieu d`un océan de paysans était près a tout pour prendre les céréales. Entre les paysans qui voulaient garder de la nourriture pour leur survie et le ravitaillement des masses ouvrières communistes des villes le conflit était inévitable.
Le 21 février 1918, face a l`avance foudroyante des armées allemandes sur la frontière ouest du pays le gouvernement proclame la patrie socialiste en danger. Un appel a la résistance a l`ennemi et a la terreur de masse. A partir de février 1918, la Tchéka (la police politique avec leurs commissaire politique communiste) procéda a de nombreuses exécutions sommaires des opposants au régime, hors des zones d`opérations militaires. En mars 1918 – les régime communiste signe la paix avec l`Allemagne en abandonnant de grandes parties de territoire. La capitale du pays est transférée a Moscou et le Tchéka (police politique) s`installe proche du Kremlin rue de la Loubianka sous les sigles successifs de Guépéou, NKVD, MVD, et KGB.
La Loubianka du KGB– QG de la police politique communiste en URSS a Moscou – 1918 à 1993
Le 29 avril 1918, Djerzinsky réclama un accroissement considérable des moyens de la Tchéka (police politique). Une période décisive dans la mise en place de la dictature politique et économique et dans le renforcement de la répression contre une population de plus en plus hostile aux bolcheviques. Les paysans russes voyaient les communistes saisir leurs terres et voler les fruits de leur travail. La dictature communiste se durcissait tant au point de vue économique que politique.
En juillet 1918, par un décret politique les bolcheviques utilisent des ouvriers communistes au chômage, 80,000 hommes dont la moitié des ouvriers de Pétrograd (Saint-Péterbourg) payés pour aller piller les campagnes et confisquer les céréales aux paysans russes. La masse des paysans fut touché et le mécontentement était général dans les campagnes. Des troubles éclatèrent dans plusieurs régions. Devant la brutalité des ouvriers communistes appuyés par des détachements de la Tchéka (la police politique) une véritable guérilla se forme dans les campagnes. Des centaines de révoltes dans les campagnes ensuite qualifiées par le gouvernement communiste de « rebellions des Koulaks» et réprimées avec une très grande violence.
Des révoltes ouvrières dans plusieurs villes du pays sont écrasées par la Tchéka (police politique) dans l`été de 1918. Le 20 Juin 1918, l`assassinat d`un dirigeant bolchévique de Petrograd (St-Pétersbourg) par un socialiste-révolutionnaire (lutte interne entre factions de la gauche radicale) servira de prétexte a Lénine pour déclencher la « Terreur rouge». Plus de 800 «meneurs« ouvriers sont arrêtés par la Tchéka (police politique) en deux jours. La peine de mort en remis en place en-dehors des zones de combats.
La Terreur Rouge
Les bolcheviques sont gagnés par la panique a Moscou devant les révoltes ouvrière et des paysans. Au sud du pays des forces russes anti-communiste et des Cosaques du Don s`organisent tandis que des villes tombent au mains de la Légion tchèque. Des centaines de révoltes dans les campagnes sont le résultat des politiques brutales de voler par la force les récoltes des familles paysannes. Lénine ordonne d`écraser par la force brutale les soulèvements dans les campagnes et de s`emparer des récoltes. Lénine ordonne la prise d`otage parmi les bourgeois et la création de camps pour enfermer les « suspects».
Lénine ordonne en août 1918 l`enfermement dans des camps des otages, koulaks, prêtres orthodoxes, soldats anti-communistes et autres opposants. Les dirigeants des partis socialistes mencheviks sont arrêtés eux aussi. Pour les bolcheviques , la guerre civile ne connaît aucune règle. En août 1918, deux attentats, un contre le chef de la Tchéka de Pétrograd et un autre visant Lénine servent a justifier l`augmentation de la terreur rouge. Le premier attentat a été fait par un étudiant de la gauche anarchiste et voulait venger un officier exécuté par la Tchéka (la police politique bolchévique) de Pétrograd, l`attentat ratée contre Lénine a été attribuée a Fanny Kaplan une militante de la gauche anarchiste arrêtée sur le champ et exécutée sans jugement. C`était possiblement une manipulation de la Tchéka (police politique bolchévique) ayant mal tourné. Le gouvernement bolchévique accusa les socialistes-révolutionnaire et les puissances étrangères en profitant pour légaliser la Terreur le 5 septembre 1918 donnant le pouvoir de fusiller leurs opposants et les suspects. Déja le 3 septembre, la Tchéka de Pétrograd (Saint-Péterbourg) avait exécuté 500 otages. Le 17 septembre 1918, Djerzinsky ordonne a la Tchéka d`accélérer les exécutions avec le soutien de Lénine. Il y eu de 10,000 a 15,000 exécutions en deux mois.
En 1919, la Tcheka (police politique) se réorganise avec des milices des chemins de fer, gardes frontières, bataillons spéciaux de la Tchéka pour devenir une force de répression de 200,000 hommes pouvant appuyer l`armée rouge. Un décret du 15 avril 1919 met en place deux types de camps pour les ennemis des bolcheviques; le camp de travaux forcés et le camp de concentration. Plus de 71,000 personnes étaient ans ces camps en septembre 1921.
Début 1921, la révolution est donc sauvée, mais à un prix terrifiant. Le pays est territorialement amoindri, diplomatiquement isolé, et cerné par un « cordon sanitaire » de petits États hostiles au bolchevisme comme à la puissance russe. Moscou et Pétrograd (St-Pétersbourg) ont perdu la moitié de leur population, partie à la campagne devant la faillite du ravitaillement urbain. La famine de 1920-1921 fait elle-même plusieurs millions de morts parmi des paysans déjà très éprouvés par la guerre et par la violence des collectes forcées. L'épidémie très meurtrière de typhus ajoute au drame. (source: Wikipedia)
En avril et mai 1922, il y a une campagne de confiscation des biens de l`Église, arrestation de millier de prêtres, moines et moniales, près de 7,000 prêtres et sœurs ont été tués par les communistes en 1922. Il y aussi des procès publics de membres du clergé, déportation de prêtres dans les camps de travaux forcés ou de concentration ou dans des zones de famine. Des procès truqués commencent a Moscou en juin 1922 ou 34 socialistes-révolutionnaires et «terroristes» contre le gouvernement bolcheviques sont accusés avec mise en scène de manifestations populaires réclamant la peine de mort et ou les accusés doivent « confesser leurs crimes» devant le peuple. Cette parodie de justice deviendra la norme dans les procès truqués des purges de Staline dans les années 30 qui verront des exécutions massives d`opposants au régime. (Livre noir du communisme)
Les russes émigrés
Le nombre exact de Russes émigrés n'est pas connu avec précision. En 1925, le Bureau international du travail (BIT) parle d'environ 1 100 000 personnes, mais d'autres sources ont avancé des chiffres sensiblement supérieurs. Sur un chiffre approximatif de 1 500 000 exilés, environ 400 000 auraient élu domicile en France. (Wikipedia)
400,000 réfugiés russes refusant le communisme et ayant tout perdu viennent vivre en France vers 1925 et ne reverront jamais leur pays
Le Komintern a l`action –(l`Internationale Communiste) - Stéphane Courtois et Jean-Louis Panné (Extraits)
source : Le livre noir du communisme
Tentatives de révolution communiste en Allemagne
Dès son accession au pouvoir, Lénine rêva selon la doctrine de Karl Marx d`étendre l`incendie révolutionnaire a l`Europe et au monde entier. Lénine pensait surtout a l`Allemagne avec son prolétariat organisé et ses formidables capacités industrielles. L`instabilité consécutive a la fin de la première guerre mondiale en 1918, la défaite militaire de l`Allemagne provoqua un tourbillon révolutionnaire. L`Allemagne après la défaite voyait l`émergence d`une république dirigée par des sociaux-démocrates et de violents soubresauts du côté de l`armée et des forces de polices. En janvier 1919, Karl Liebknetcht fondateur du KPD – le parti communiste allemand – organise une insurrection communiste a Berlin qui fut écrasée par l`armée allemande sur ordre du gouvernement. En Bavière, Eugen Levine, membre du KPD commença a former une armée rouge communiste mais sa tentative échoua et la commune fut écrasée par l`armée allemande – Levine est ensuite passé en procès pour trahison et sédition et fusillé par l`armée.
Tentative de prise du pouvoir par la révolution a Berlin en janvier 1919 par le parti communiste allemand réprimée par l`armée allemande.
La Hongrie sous la poussée des révolutionnaires communistes
Une vingtaine de hongrois communistes furent envoyé de Moscou en Hongrie après la défaite militaire de 1918. Les communistes réussirent a prendre le pouvoir pendant 133 jours – de 21 mars au 1 août 1919 – ils décidèrent de la création de tribunaux révolutionnaires – leur chef – Bela Kun – conseilla de fusiller leur opposants et d`organiser la terreur. Les dernières semaine de la commune de Budapest furent chaotiques, le 1 août 1919 Bela Kun doit quitter la Hongrie et il retourne en URSS ou il est nommé commissaire politique sur le front sud. Il a été fusillé dans les grandes purges de Staline de 1930.
Bela Kun en Hongrie en 1919
Le Komintern sur ordre du parti communiste de Moscou entretenait dans chaque parti communiste dans les pays étrangers des groupes pouvant être armés et pouvant préparer insurrection et guerre civile contre le pouvoir en place. Par exemple le rôle du Comintern dans la guerre civile en Espagne dans les année 1930.
Staline
Les Grandes Purges — ou la Grande Terreur — sont une période de répressions politiques massives en Union soviétique dans la seconde moitié des années 1930. Totalement dominé par la personnalité de Joseph Staline, le Parti communiste utilise alors à grande échelle l'emprisonnement, la déportation et la peine de mort pour éliminer ses opposants politiques réels ou supposés. Les procès de Moscou donnent le signal du début de purges massives. La phase la plus violente se déroule de fin 1936 à 1938, et coïncide avec la Iejovschina. Durant ces deux années, la répression fait plus de deux millions de victimes, dont 725 000 exécutions. L'ordre opérationnel no 00447 du 31 juillet 1937, qui ordonne de réprimer les « éléments antisoviétiques et socialement dangereux », marque le début des purges à grande échelle. Iejov y ordonne à la police secrète de fusiller un quota minimal de 75 950 personnes et d'en envoyer 193 000 au Goulag. (Wikipedia)
Quelques pays qui ont connu des régimes communistes dans le monde.
Russie-URSS (1917-1989) - Albanie (1945-1989) - Pologne (1945-1989) – Tchécoslovaquie (1945 -1989) – Hongrie (1945-1989) – Bulgarie (1945-1989) – Albanie (1945-1989) – Allemagne de l`est (1945-1989) – Roumanie (1945-1989) – Chine – Corée du Nord – Vietnam – Laos – Cambodge - Cuba – Nicaragua – Éthiopie – Angola – Mozambique – Afghanistan.
Source : UN ÉCLAIR AVANT LA FOUDRE OU LE COMMUNISME ET SES CAUSES.
Avignon – France – année 1848
La première cause du communisme , la plus vaste , la plus efficace et la plus rapide , c'est donc l'impiété , les doctrines irréligieuses , les enseignements qui , en sapant la religion dans les esprits et dans les coeurs , y sapent du même coup le fondement de tous les droits, de tous les devoirs , de toutes les propriétés , toutes les bases de l'ordre social. Je m'incline devant le Créateur de toutes choses, l'auteur des corps et des âmes , de tout ce qui est visible et de tout ce qui ne l'est pas ; je me prosterne devant le propriétaire souverain , devant le maître de l'univers , devant Dieu me disant :
HONORE TON PÈRE ET TA MÈRE , AFIN DE VIVRE LONG TEMPS SUR LA TERRE , QUE LE SEIGNEUR TE DONNERA .
TU NE TUERAS PAS.
TU NE COMMETTRAS POINT DE FORNICATION.
TU NE VOLERAS PAS.
TU NE PORTERAS PAS DE FAUX TÉMOIGNAGE CONTRE TON PROCHAIN.
TU NE DÉSIRERAS NI SA MAISON , NI SA FEMME , NI SON SERVITEUR , NI SA SERVANTE, NI SON BOEUF , NI SON ÂNE NI QUOI QUE CE SOIT QUI LUI APPARTIENNE. ( Exode ch. 20. 12 et suivant )
L'homme, maître de lui-même - ou propriétaire de créatures quelconques , s'efface et disparaît devant ces commandements ; il ne reste devant moi , et sur moi , et sur tout ce qui existe , que les droits du Dieu tout-puissant que je ne puis contester sans folie ; lui seul est le Seigneur, ou le maître souverain ; c'est lui qui nous a faits, et non pas nous qui nous sommes faits nous-mêmes.
Le bien de mes frères est le bien de Dieu ; il m'a défendu d'y toucher ; mon corps même , et ce qui m'appartient le plus étroitement, n'est à moi que dans la dépendance de Dieu : je ne puis en user contre ses ordres. Je me prosterne devant cette souveraineté divine ; je l'adore , et imposant silence à la cupididité, à la luxure, à l'égoïsme , je souffre et je meurs, s'il le faut , pour le Dieu qui m'a créé . Mais ôtez Dieu ; arrachez de mon esprit , à force de sophismes , l'idée de son souverain domaine sur moi et sur toute créature ; répétez sur tous les tons et sous toutes les formes qu'il n'a point parlé aux hommes , que sa religion est une invention des prêtres , l'oeuvre du mensonge , de la violence ou de la ruse ; altérez et faussez toutes les histoires , distillez dans des romans infâmes le venin des plus noires calomnies, pour rendre odieux à toutes les conditions et cette religion et son sacerdoce ; corrompez tous les coeurs par la peinture, par les théâtres ( film, documentaires, propagande, éducation truquée, ect), par tous les genres de séductions , afin que l'impiété y entre plus vite , et que les doctrines irréligieuses y fassent plus rapidement table rase de tous les sentiments qu'y avait déposés, une mère chrétienne , de toutes les idées d'ordre et de vertu qu'y avait semées l`Évangile , que deviennent les moeurs ? que deviennent les lois ? que deviennent la famille et la société ?
Mes penchants , mes convoitises , voilà la loi suprême à laquelle je dois obéir sous peine de folie et des plus affreuses misères ! Le mariage est un esclavage ; la famille , les enfants, la plus rude et la plus inique des chaînes, qu'il faut s'empresser de briser. La licence la plus effrénée , voilà la nature, voilà la liberté ! Ôtez Dieu et sa loi sainte , quel honneur , quel respect , quel amour , quelle reconnaissance dois-je à des parents qui n'ont concouru que malgré eux à mon existence , ou seulement pour satisfaire leur convoitise ? Le petit de la bête est son égal et ne lui doit plus rien , aussitôt qu'il peut se passer d'elle ; et cependant , la bête a été fidèle aux lois de la nature , et n'a pas été hostile à ses petits dès le commencement. Ôtez Dieu et la religion , que deviennent toutes les lois de la famille , de l'ordre et de la société ? Que deviennent les droits de propriété sur les terres , sur les maisons que vous possédez ?
Le Franc bardé de fer en disait autant aux jours de la conquête (5 eme siècle). Le courage , l'industrie , les talents , sont une force comme une autre ; pèsent elles plus dans la balance que celle de la soif , de la faim ou de l'appétit qui veut jouir. Nous allons voir. Mais la raison ?... La mienne vaut la vôtre . C'est donc au plus fort ? Au plus fort. Au plus rusé et au plus fourbe ? Au plus fourbe et au plus rusé.
II . DEUXIÈME CAUSE DOCTRINALE DU COMMUNISME.
Le matérialisme, ou la négation de l'immortalité de l’âme, et des peines ou des récompenses d'une autre vie.
Mangeons et buvons , puisque demain il nous faut tout laisser et mourir. ( Isaie , ch. 22 , v. 13. )
Après l'autorité suprême et universelle de Dieu , seule raison , seule règle , par la religion révélée , du droit et du devoir et de tous les liens sociaux , les croyances les plus nécessaires à la société , à l'homme et à la famille , sont l'immortalité de l'âme , les peines et les récompenses d'une autre vie. C'est la sanction du droit et du devoir , la conséquence nécessaire de la croyance en un Dieu législateur , juste , sage et tout-puissant. Dieu les a révélées au monde , dès le commencement , comme les pivots sur lesquels devait rouler tout l'ordre social , comme la sanction de ses lois , le lien et le terme des âmes dans le temps et dans l'éternité. Arrachez , en effet , de l'âme de l'homme la croyance en son immortalité , aux peines et aux récompenses d'une autre vie ,(Le Paradis ou l`Enfer éternel) qu'y reste- t-il ? un immense égoïsme , la conviction pratique que la fin suprême, la destinée de l'homme est de se rendre heureux ici-bas , quoi qu'il lui en coûte et par tous les moyens , et qu'il n'y a de différence entre la bête et lui que la stature et l'habit.
Livre: Du fond de l’enfer, j’ai vu Jésus en croix - un prêtre dans les prisons communistes albanaises - Dom Simon Jubani
De tous les pays d’Europe orientale ayant vécu sous le joug communiste, l’Albanie est celui où la persécution contre les religions, et particulièrement contre l’Église Catholique, a été la plus violente. Elle a été menée par Enver Hoxha, un dictateur brutal et sanguinaire formé dans des Universités françaises. Il fonda en 1941 le Parti communiste d’Albanie (rebaptisé par la suite Parti du travail d’Albanie) et dirigea la république populaire d’Albanie de 1945 jusqu’à sa mort en 1985. Sous son régime, l’Albanie subit un profond isolement du reste de l’Europe et une adhésion sans concession au stalinisme. Sa dictature est considérée comme l’une des plus répressives et des plus sanglantes de l’histoire contemporaine de l’Europe. L’Albanie fut déclaré le premier État athée du monde en 1967.
Dans ce livre publié en 2001 et qui vient d’être traduit en français, dom Simon Jubani (1927-2011) raconte sa vie et ses vingt-six années passées dans les prisons communistes albanaises. Il fut jeté en prison pour la seule raison d’avoir célébré des baptêmes. Il subit tant d’actes de torture qu’il en perdit toutes ses dents. Son récit fait penser à certains égards à l’Archipel du Goulag d’Alexandre Soljenitsyne, avec la description des bourreaux, de la prison, la promiscuité avec les autres prisonniers, les espions infiltrés à la solde du régime… Peu après sa sortie de prison, il célébra avec héroïsme la première messe publique en Albanie, le 4 novembre 1990, qui préfigura la chute de la dictature l’année suivante.
Dom Simon Jubani montre dans son ouvrage les racines révolutionnaires de la dictature albanaise. Enver Hoxha a étudié d’abord à l’Université de Montpellier, puis à Paris, où il côtoie des communistes français et albanais en exil.
Mais je ne puis pas ne pas m’arrêter à l’origine de ce mal, la révolution bourgeoise en France, où s’enracinent les crimes contre Dieu et contre l’homme qui croit en Lui. Le lecteur se rendra compte lui-même que l’attitude des communistes de toutes couleurs envers la religion, ne fut rien d’autre qu’une mauvaise copie de l’attitude des ennemis de Dieu dans la France révolutionnaire. Mais les communistes albanais ne firent pas cette copie directement sur la France. Ils l’empruntèrent plutôt à leurs amis yougoslaves, qui eux, à leur tour, la photocopièrent de chez leurs grands frères russes. Les Russes l’ont pris directement à la source et s’en sont servis après les corrections nécessaires, selon le goût asiatico-communisto-byzantin.
Lucide sur le mensonge communiste, l’auteur ne l’est pas moins sur l’Occident :
Le monde entier devait jouir du bonheur comme nous. Comme j’aurais aimé que le monde jouisse de ce bonheur ne serait-ce qu’un an, ce monde stupide qu’à présent je connais mieux et de plus près. Car il n’a jamais compris et n’a pas encore appris la leçon de l’Histoire qui lui a été expliquée concrètement sur ce qui s’est passé dans l’immense auditorium de l’Europe de l’Est. C’est une honte pour le monde que nous appelions le monde libre et tenions pour tel, mais qui, en fait, était resté et demeure de nos jours la prostituée de notre époque ! Et après la chute du communisme en 1991, peu de temps après sa première messe publique, Dom Simon Jubani constate que le pays est passé d’un joug à un autre :
Il y a dix ans [le livre est écrit en 2001] nous avions aux mains les menottes fer du communisme. Dix ans après, nous avons toujours les menottes aux mains. Les menottes en fer sont remplacées par celles modernes, cybernétiques, américaines. Nous avons un soi-disant Parlement européen chrétien, qui approuve le mariage des homosexuels et des lesbiennes, détruisant ainsi la famille fondée par Dieu depuis le temps d’Adam et d’Eve. Nous vivons l’époque de l’antichrist, le temps des attentats les plus dangereux contre les valeurs, c’est pourquoi c’est le devoir de chacun d’entre nous de nous opposer à cette perversion organisée par la classe politique.
Alerte a la tyrannie: l'Occident et la gauche totalitaire Woke
Source : Lifesitenews-USA
Vasko Kohlmayer est né et a grandi dans l'ancienne Tchécoslovaquie communiste.
Quand j'ai quitté un pays communiste (Tchécoslovaquie communiste) pour les USA, je n'aurais jamais pensé que l'Occident serait menacé par le genre de despotisme qui ne permet pas aux gens d'exprimer librement leurs opinions.
29 avril 2021
Que l'Amérique, avec un certain nombre d'autres nations occidentales, soit en proie à une crise existentielle est devenue évidente pour la plupart. Multiforme et multicouche, cette crise affecte presque toutes les institutions et tous les aspects de notre vie: le système financier, l'establishment politique, le système éducatif, les médias, la culture populaire, le système judiciaire, la famille et même l'Église elle-même - tout cela a un certain niveau de corruption morale ou fonctionnent mal à un degré ou à un autre.
L'effondrement au sein des institutions occidentales a donné lieu à une variété de symptômes perturbateurs tels que la discorde politique toujours croissante, la rupture de la communication, la fraude électorale, la dette galopante à tous les niveaux, le pillage, la violence et l'anarchie croissante dans les rues. Parfois, on a l'impression que les roues se détachent et que toute la structure de la société s'effondre. Cette agitation multidimensionnelle a laissé de nombreuses personnes perplexes et confuses, incapables de comprendre la situation complexe avec de nombreuses pièces mobiles. Ils ont le sentiment que quelque chose de profondément menaçant est en train de se produire, mais ils ne peuvent pas vraiment cerner ou identifier le danger.
Si vous regardez sous le vacarme de la tourmente de surface, cependant, vous verrez que la nature du danger auquel nous sommes confrontés en ce moment n'est en fait ni compliquée ni nouvelle. Bien au contraire, ce scénario s'est joué des dizaines de fois au cours des cent dernières années dans divers pays du monde. La plus grande menace qui pèse actuellement sur l'Amérique est la suivante: notre société est en train d'être envahie par des éléments internes voués à la tyrannie et à l'oppression. Ce à quoi nous assistons, c'est le déploiement de l'ancien archétype totalitaire sous nos yeux.
Dans le cas des États-Unis actuels et d'un certain nombre d'autres démocraties occidentales, les forces de la tyrannie se sont incarnées sous la forme de la gauche progressiste Woke. La gauche progressiste Woke d’aujourd’hui a la même racine psychologique et idéologique que les autres mouvements totalitaires qui ont régné et terrorisé les populations de divers pays au cours du siècle dernier.
Nous avons souligné ailleurs l'affinité essentielle entre la conduite des progressistes Woke et les infâmes tyrans du passé tels que Lénine, Staline, Hitler, Mao, Castro et Kim (Corée du Nord), entre autres. Si vous ne pensez pas que cette comparaison est exagérée, considérez le modus operandi du Woke. Voici quelques-unes des caractéristiques de leur comportement que nous avons tous eu la chance d'observer et d'expérimenter:
Suppression de la liberté de parole et d'expression.
La censure.
Bloquer toute expression des dissidents.
Harcèlement des objecteurs.
Coercition.
Intimidation physique des opposants.
Chicanerie.
Terroriser les populations.
Comme vous pouvez le voir, la gauche Woke présente fondamentalement les mêmes traits de comportement que les états totalitaires. Ils répriment, censurent, intimident et annulent tous impitoyablement ceux qui s'opposent ou ne sont pas d'accord avec eux.
La seule différence réside dans le degré de gravité observé dans la mise en œuvre de certaines de ces mesures. Par exemple, les tyrans de Russie, de Chine ou de Cuba éliminaient leurs adversaires par la prison ou par l`exécution par balle, tandis que la gauche américaine annule en bloquant les comptes sur les réseaux sociaux, en refusant de permettre des opinions opposées et en faisant licencier les dissidents de leur travail. Ceci, cependant, n'est pas dû au fait que la gauche américaine est plus miséricordieuse ou compatissante que ses homologues totalitaires dans des systèmes plus tyranniques, mais parce qu'en Occident, ils n'ont toujours pas le pouvoir de mettre en œuvre librement les pulsions de base de leur nature. Mais à mesure qu'ils gagnent de plus en plus de pouvoir, ils deviennent de plus en plus effrontés et impitoyables dans la poursuite de leurs objectifs totalitaires.
L`idéologie des Woke
Comme tout autre mouvement totalitaire, les progressistes Woke ont aussi une idéologie qu'ils utilisent pour justifier l'imposition de la tyrannie à la société qu'ils cherchent à contrôler. L’idéologie de la gauche totalitaire américaine contemporaine peut être appelée Woke. Les quatre piliers intellectuels du réveil sont:
Le racisme anti-blanc déguisé sous l'euphémisme de la justice sociale.
Rejet de la morale traditionnelle, qui se traduit principalement par la promotion du mode de vie LBGT
Dans une inversion vraiment surréaliste de la réalité, ils dépeignent la morale traditionnelle comme immorale en la chargeant d'être des termes homophobes, transphobes, ect (Inversion des valeurs morales).
Environnementalisme basé sur la notion qu'il est souhaitable et possible d'arrêter le changement climatique.
Une hostilité intense envers la religion chrétienne, qu'ils décrivent négativement comme patriarcale, intolérante et oppressive.
Ce sont ces quatre qui circonscrivent les paramètres de la vision du monde Woke. Si vous examinez attentivement leur programme, vous reconnaîtrez que presque tous les programmes et initiatives poursuivis par les progressistes découlent de l'un de ces piliers ou d'une combinaison de ceux-ci.
Mais si vous prenez le temps d’examiner et de réfléchir, vous reconnaissez rapidement que chaque branche du quatuor fondateur du réveil est basée sur une fausse prémisse sous-jacente:
L'Amérique et les autres sociétés occidentales ne sont pas racistes. Bien au contraire, les Noirs et les minorités sont non seulement complètement égaux par la loi, mais ils jouissent souvent de droits et privilèges qui ne sont pas disponibles pour les majorités blanches.
La morale traditionnelle n'est pas immorale. Ses préceptes ne visent pas à opprimer ou à gâcher le bonheur, mais à faciliter le bien-être des individus et des communautés.
Le changement climatique est la caractéristique déterminante du climat de la Terre depuis la création de la Terre. L'idée que cela puisse être arrêté d'une manière ou d'une autre est douteuse.
Les accusations de patriarcat et d'intolérance portées contre le christianisme impliquent une profonde incompréhension de la condition humaine. Honorer la sagacité et le leadership des sages et être «intolérant» de l'immoralité et du mal sont des conditions préalables au bien-être individuel et social. Le christianisme montre le chemin.
La fausseté évidente de l’idéologie Woke ne doit pas surprendre, car les despotes totalitaires adoptent toujours des visions du monde basées sur des mensonges. C’est le cas de l’idéologie erronée des progressistes Woke d’aujourd’hui. En résumé: Sous le bruit de surface et la confusion de nos conflits politiques, culturels et sociaux, la plus grande menace pour les USA et les autres démocraties occidentales en ce moment est l'imposition de la tyrannie de l'intérieur de nos pays. Ces éléments totalitaires ont fait des ravages dans le monde entier depuis les premières années du 20e siècle et ont maintenant pris forme parmi nous en tant que gauche progressiste Woke. Quand j'ai quitté la Tchécoslovaquie communiste pour l'Amérique, je n'aurais jamais pensé que l'Occident serait menacé par le genre de despotisme qui ne permet pas aux gens d'exprimer librement leurs opinions. Incroyablement, cela se passe en ce moment sous nos yeux. Ceux d'entre nous qui apprécient la liberté feraient mieux de se lever et de repousser avant qu'il ne soit trop tard.
Vasko Kohlmayer est né et a grandi dans l'ancienne Tchécoslovaquie communiste.
Le Révolution culturelle communiste de Mao en Chine - punition et humiliation publique des mal pensants -
La révolution culturelle communiste de Mao manipulait les jeunes.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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