Assassinat du Père Jacques Hamel : le procès s’ouvre ce lundi à Paris (en retard)
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Assassinat du Père Jacques Hamel : le procès s’ouvre ce lundi à Paris (en retard)
Assassinat du Père Jacques Hamel : le procès s’ouvre ce lundi à Paris
Quatre personnes comparaissent devant la cour d’assises spéciale de Paris, à partir de ce lundi 14 février. Les juges devraient auditionner le frère dominicain Adrien Candiard lors de ce procès au cours duquel les accusés encourront, pour l’un, la prison à perpétuité, et trente ans de réclusion criminelle pour les autres.
Le père Jacques Hamel a été égorgé le 26 juillet 2016 dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, pendant qu'il célébrait la messe. - Franck Proust - capture d'écran Facebook
Quatre personnes comparaissent devant la cour d’assises spéciale de Paris, à partir de ce lundi 14 février. Les juges devraient auditionner le frère dominicain Adrien Candiard lors de ce procès au cours duquel les accusés encourront, pour l’un, la prison à perpétuité, et trente ans de réclusion criminelle pour les autres.
Le père Jacques Hamel a été égorgé le 26 juillet 2016 dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, pendant qu'il célébrait la messe. - Franck Proust - capture d'écran Facebook
Publié le 13/02/2022 à 20:00
La cour d’assise spéciale de Paris se penche, à partir de lundi 14 février et jusqu’au 11 mars, plus de cinq ans après les faits, sur les circonstances de l’assassinat en pleine messe du Père Jacques Hamel dans l’église paroissiale de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le 26 juillet 2016.Se sont portées parties civiles, à cette occasion, l’archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun, ainsi que des membres de la famille du prêtre assassiné et Guy Coponet, un paroissien grièvement blessé lors de l’attentat – les religieuses présentes lors du drame se sont abstenues.
Audition d'un religieux dominicain
Selon le déroulement indicatif du procès communiqué à la presse, la première semaine de ce procès devrait être notamment consacrée aux auditions des parties civiles. À ce titre, à la demande de l’archevêque, la cour devrait auditionner le frère Adrien Candiard, membre de l’Institut dominicain d’études orientales au Caire. « Pour éclairer la cour » sur diverses notions étudiées par le religieux, précise l’entourage de Mgr Lebrun, alors que le dernier ouvrage écrit religieux porte ce titre évocateur : Du fanatisme. Quand la religion est malade.
Les deux terroristes directement responsables de la mort du prêtre normand ne seront pas jugés à cette occasion : ils ont été abattus par le police peu de temps après l’attentat. Les magistrats doivent en revanche déterminer les responsabilités respectives de leurs complices présumés, soit quatre personnes. À commencer par un certain Rachid Kassim, jugé par contumace. Né en janvier 1987, celui-ci est visé par un mandat d’arrêt et présumé avoir été tué en 2017 par un tir de drone américain en Syrie, à la demande du renseignement français. Il est accusé de complicités d’assassinat et de tentative d’assassinat « commis en raison de l’appartenance de la victime à une religion », ce pourquoi il encourt la prison à perpétuité ; le juge d’instruction l’accuse également de « complicité de séquestration sans libération volontaire commise à l’égard de plusieurs personnes en bande organisée » ; et de « participation à une association de malfaiteur terroriste criminelle ».
L'Eglise explicitement visée
Ce dernier chef d’accusation pèse également sur les trois autres accusés, dont Yassine Sebaihia et Farid Khelil. Tandis Jean-Philippe Steven Jean-Louis est également soupçonné d’avoir enlevé une personne mineure « en relation à titre connexe avec une entreprise terroriste ». Tous trois encourent trente ans de réclusion criminelle.
Dans son communiqué, le parquet national antiterroriste précise les motifs de ces chefs d’accusation. On y relève en particulier des conseils donnés à l’un des assassins sur « le choix d’une cible conforme à l’idéologie du jihad armé » et l’engagement de « publier la vidéo de l’attaque de l’église sur [une] chaîne Télégram » (reprochés à Rachid Kassim) et le fait de s’être rendu le 24 juillet 2016 dans la commune normande pour y rejoindre l’assassin alors que ce dernier l’appelait depuis plusieurs jours sur Télégram à « commettre des actions violentes en France – telles qu’une action à l’aide de couteaux dans une église » (Yassine Sebaihia).
1. Éditions du Cerf, 2020
Guilhem Dargnies
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Localisation : France
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