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Le Mois de Marie, Reine de France

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Message par Lumen Dim 1 Mai 2022 - 14:32

Rappel du premier message :

Le Mois de Marie, reine de France


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Premier jour


Honneur à Marie


Dieu seul a droit à nos adorations ; car seul il est grand, seul il est le Très-Haut, seul il est le Créateur, seul il est le Seigneur souverain. Or l'adoration est l'acte par lequel nous reconnaissons l'excellence et la majesté suprême, l'autorité et la domination souveraine.

Entre Dieu et l'homme il n'est qu'un médiateur, le Dieu-Homme, Jésus-Christ, en qui et par qui nous devons être sauvés. Toutefois Dieu aime à jeter sur ses œuvres un reflet de sa grandeur ; et souvent, pour agir au dehors, le Créateur se plaît à employer sa créature.

À son tour le médiateur et le Sauveur unique exerce sa médiation et distribue les moyens de salut, qui sont sa doctrine et sa grâce, par le ministère de certains hommes choisis : tels furent les Apôtres, aujourd'hui remplacés par le Pape et par les Évêques secondés par les prêtres.

Vous honorez Dieu, vous l'aimez : honorez-le, aimez-le dans ceux qu'il honore et qu'il aime ; honorez-le, aimez- le dans ceux qui représentent sa puissance et sa bonté. Le mépris des envoyés du prince et de ses amis rejaillirait sur sa personne même. Aussi Jésus-Christ dit à ceux qu'il envoie : « Celui qui vous écoute, m'écoute ; celui qui vous méprise, me méprise ; celui qui me méprise, méprise celui qui m'a envoyé moi-même, mon Père qui est aux cieux ».

Si nous devons honorer l'œuvre et l'image de Dieu jusque dans l'homme mortel et pécheur, si nous devons honorer le caractère de représentant et d'envoyé divin jusque dans la personne des parents, des princes, des prêtres imparfaits et même coupables, quel respect ne devons-nous pas à ceux que la grâce et la gloire ont confirmés pour toujours dans l'amitié divine ?

Honneur aux Saints : pour eux et par eux Dieu a fait de grandes choses, et, à leur tour, par Dieu et pour Dieu, au nom et pour la gloire de Dieu, ils ont fait de grandes choses. Honneur et amour aux Saints : Dieu les honore et les aime ; ils honorent Dieu et ils l'aiment.

Mais si entre les créatures distinguées par la sainteté, c'est-à-dire par l'union irrévocable à Dieu, il s'en rencontre une que Dieu ait appelée à un rang supérieur, qui ait répondu au choix divin avec une fidélité plus parfaite, et qui, en conséquence, ait été élevée au-dessus de tout ce qui n'est pas Dieu, quel honneur ne lui devons-nous pas !

Cette créature existe. Prédestinée de toute éternité pour être la Mère du Dieu fait homme, Marie a été prévenue d'une grâce qui l'élève au-dessus de tous les anges et de tous les hommes pris ensemble ; à cette grâce suréminente elle a répondu avec une fidélité qui met sa vertu au-dessus de toutes les vertus humaines et angéliques ; enfin la gloire dont Dieu a couronné sa fidélité à la grâce dont il l'avait prévenue, en fait la reine des anges et des saints.

Mais si Marie l'emporte sur tous les saints en grâce, en vertu et en gloire, parce qu'elle devait être et qu'elle est la Mère du Dieu fait homme, c'est aussi parce qu'elle devait être, et qu'elle est, en effet, la mère de tous les enfants de Dieu, de tous les élus.

Donc honneur et amour à Marie : Dieu l'honore et l'aime comme sa Mère. Honneur et amour à Marie : elle a honoré Dieu, elle l'a aimé, elle l'honore et l'aime plus que tous les Saints et tous les anges ensemble. Honneur et amour à Marie : elle est notre mère ; elle peut et elle veut nous faire plus de bien que tous les anges réunis. Honneur et amour à Marie : après le culte dû à Dieu et à Jésus-Christ son Fils unique, il n'est pas de culte plus légitime et plus salutaire que celui qui est dû à Marie, Mère de Dieu et notre Mère.



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Notre Dame de Chartres


Autrefois, dans le pays des Carnutes , au milieu d'une immense foret, s'élevait une colline couverte d'un bois sacré qui ombrageait une vaste grotte. Là était le centre religieux des Gaules. Or, cent ans avant la naissance de Jésus-Christ, il se célébra une grande fête en ce lieu. Sur l'autel de la grotte on avait placé une statue représentant une jeune fille qui portait dans ses bras un enfant nouveau-né. Au pied de la statue on lisait ces mots : « Virgini parituræ - À la Vierge qui doit être mère ». Le roi des Carnutes avec les guerriers assistait à cette solennité. Le grand prêtre leur adressa un discours dans lequel il annonça la naissance d'un personnage extraordinaire qui devait sauver le mon de. Il n'est rien en ceci qui doive sur prendre. La croyance à la Vierge, Mère du Sauveur universel, se retrouve chez tous les peuples païens. Le roi des Carnutes, que la légende désigne sous le nom latin de Priscus, fut tellement touché de ce discours qu'il consacra son royaume à la Mère future du Sauveur. Les assistants lui consacrèrent leurs personnes.

Quarante-six ans après la naissance de Jésus-Christ, trois envoyés de saint Pierre, Savinien, Potentien et Altinus, arrivaient en ce pays. À la vue de la statue et de l'inscription prophétique Virgini parituræ, ils furent heureusement surpris. Ils annoncèrent aux Carnutes Celui dont ils honoraient déjà la Mère depuis un siècle et de mi. La grotte fut consacrée à Marie. C'est là qu'aujourd'hui s'élève la splendide cathédrale de Notre Dame de Chartres. Ainsi, avant mème d'exister, Marie avait pris possession de la Gaule qui devait être un jour la France.




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Message par Lumen Mar 31 Mai 2022 - 18:05

Le Mois de Marie, reine de France


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Trente-et-unième jour

Les vertus de Marie (2)


Sa charité pour le prochain a été la plus efficace et la plus tendre. Faisant du bien à tous, elle ne fit jamais ni peine ni mal à personne, et ne se plaignit jamais de qui que ce soit, quelque tort et quelque affront qu'on lui fit : aimant sincèrement tout le monde, et tous ses ennemis, dans le Cœur de Jésus.

Sa pureté fut si admirable, qu'elle rougit et fut troublée à la vue d'un Ange qui lui apparut sous la forme d'un jeune homme, et qu'elle eût mieux aimé n'être pas Mère de Dieu, que de cesser d'être Vierge. Si elle fut la plus belle de toutes les femmes, elle fut aussi la plus modeste de toutes les Vierges : modestie si grande, que les Anges même la révéraient, et qu'aucun mortel n'a jamais osé la regarder en face, sans être pénétré d'un respect qui allait jusqu'à la vénération, tant la Majesté de l'esprit de Dieu, qui brillait sur elle, était auguste et divine.

Sa prudence fut incomparable : ne faisant, n'omettant et ne disant jamais que ce qui était à propos. Avant que de parler, elle examinait ce qui pouvait en revenir de gloire à Dieu et d'édification au prochain. Avec de telles précautions, elle disait en peu de mots ce qu'elle avait à dire, et évitait avec discrétion les compagnies du monde.

Son détachement était si entier et ses vues si épurées, qu'elle faisait toutes ses actions, même les plus petites, dans les sentiments les plus nobles et les plus saints. Jamais dans le boire, dans le manger, dans ses conversations, ni même dans ses actes de vertu, elle ne chercha sa propre satisfaction. Dieu seul était la fin, comme il était le principe, de toute sa conduite ; l'intention de lui plaire déterminait et réglait tous les moments de sa vie.

Son sommeil même était un hommage rendu à son Créateur, par le soin qu'elle avait de le lui consacrer ; et pendant son repos qui était court, elle n'eut jamais d'autres idées que des idées de sainteté ; car son esprit veillait toujours à Dieu. En un mot, il n'y eut jamais dans l'âme de la sainte Vierge, dans son imagination et dans sa mémoire, aucune illusion ni aucune pensée vaine ; dans ses paroles, jamais rien d'inutile et de peu réglé ; et jamais, dans toute sa conduite, aucune action, ni dans son cœur, aucun mouvement qui ne fût saint et selon l'esprit de Dieu.

La Très Sainte Trinité l'environnait toujours pour la protéger et la sanctifier de plus en plus. Le Père la regardait comme sa Fille ; le Fils l'aimait comme sa Mère ; le Saint Esprit la chérissait comme son Épouse, et les Anges la révéraient comme leur Reine. Telle est l'idée que nous pouvons avoir de l'intérieur et de la vie de la sainte Vierge.

Elle est, après Jésus-Christ, notre plus parfait modèle ; imitons donc ses vertus. Son nom, après celui de Jésus, est le plus saint de tous les noms ; invoquons-le avec respect. Après Jésus son Fils, elle est notre médiatrice, notre consolation, notre espérance et notre vie, recourons donc à elle avec confiance. On ne peut, dit saint Bernard, arriver au Père céleste que par le Fils, et l'on ne peut arriver au Fils que par la Mère : Allons donc à Marie, et disons-lui souvent avec l’Église : Ô Marie, notre Avocate ! jetez sur nous vos regards de miséricorde ! Ô douce ! Ô tendre ! Ô pieuse Mère ! faites-nous voir un jour votre adorable Fils. Eia ergo, Advocata nostra ! Illos tuos misericordes oculos ad nos converte : Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende. Ô clemens ! Ô pia ! Ô dulcis Virgo Maria ! (Anonyme).



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Lettre de Louis XIV au sujet de l'Immaculée Conception


Le roi Louis XIV fut plus heureux que son pieux et digne père. En 1657, il adressa une semblable supplique au pape Alexandre VII , qui répondit favorablement. C'est à l'occasion du Bref du 15 juin 1657 qui, selon le vœu du roi, déclarait de précepte la fête de l'Immaculée Conception, que Louis XIV adressa à l'évêque de la Rochelle la lettre suivante que nous transcrivons en lui donnant l'orthographe en usage de nos jours :

"Mgr l'évêque de Mailleraye. - En héritant de la couronne qui a été portée depuis plusieurs siècles par les rois mes prédécesseurs, du sang desquels je suis descendu, j'ai aussi été héritier de leur piété et de leur dévotion ; en sorte que s'ils n'avaient déjà mérité le titre de Rois très chrétiens et de défenseurs de notre Mère la sainte Eglise, j'oserais me promettre de l'acquérir.

Plusieurs d'entre eux, nommément le feu roi très chrétien mon très honoré seigneur et père, d'immortelle mémoire, ayant eu une dévotion très particulière à la très sainte Mère de Dieu, la Vierge Marie, et moi à leur exemple lui ayant recommandé nos affaires, j'en ai souvent senti la protection, et combien ses prières étaient efficaces à l'endroit de son fils ; ce qu'ayant résolu de reconnaître en lui faisant rendre dans mon empire un honneur qui marquât ma reconnaissance, et étant d'ailleurs informé que la fête que l'Église célèbre de son Immaculée Conception n'était point de précepte, et qu'en plusieurs évêchés elle n'était pas chômée, j'ai eu recours à notre Saint Père le Pape Alexandre septième, à présent remplissant la chaire de saint Pierre, pour obtenir qu'il fit un décret portant ordre à tous les évêques et archevêques dont les diocèses sont situés dans l'étendue de mes royaumes, pays, terres, seigneuries de mon obéissance, de faire publier en tous les lieux où la juridiction spirituelle s'étend, que désormais la fête de l'Immaculée Conception serait célébrée, chômée et fêtée.

Et Sa Sainteté ayant eu agréable d'accorder ma demande, ainsi que vous verrez par la copie du Bref qu'il m'a écrit que je vous envoie, je joins ma prière à la liberté qu'il vous laisse à ce que ce qui y est contenu soit religieusement observé, me remettant de plus sur vos soins de faire que mon intelligence soit suivie, à laquelle je me promets, de votre zèle et de votre dévotion envers la sainte Vierge, que vous vous conformerez et que vous n'oublierez pas de faire entendre à ceux que vous commettrez pour annoncer la parole de Dieu le jour de la fête, qu'il faut de mander à la divine Majesté qu'elle m'éclaire des choses qui sont à faire pour sa gloire et pour son service, et me donne la force, comme a déjà fait la volonté, de les exécuter et de les accomplir.


Je prie Celui de qui tout bien procède de vous avoir en sa sainte garde.

Écrit le 27 octobre 1657".

Louis.

En conséquence du même Bref, les vicaires généraux de Toulouse, en l'absence de Mgr de Marca, publièrent l'ordonnance suivante, qui témoigne de l'antique dévotion de la France en l'Immaculée Conception :

"À tous, abbés, prévosts, doyens, chapitres, archiprestres, curés et autres prestres ayant charge d'âmes dans ce présent diocèse, salut.

La piété de nos roys, depuis qu'ils ont embrassé la foy chrestienne, a esté si grande envers la sainte Vierge, qu'ils ont eu toujours une particulière confiance en ses intercessions, jusque-là qu'ils ont mis leur couronne et tout leur royaume soubs la protection d'une si grande Reine, qui a engendré le Roy de tous les monarques. C'est la raison pour laquelle ils luy ont rendu tous les honneurs qu'ils ont pu rai sonnablementluy attribuer, croyant même parvenir plus facilement à mériter mieux le titre de Roys très chrétiens, en glorifiant Notre Seigneur Jésus-Christ d'un honneur particulier qu'ils ont voulu faire à sa Mére.

Pour cet effect, la feste de la Conception avoit accoustumé d'estre chommée dans ce royaume depuis longtemps jusqu'à la Constitution qu'Urbain VIII fit touchant l'observation des festes de précepte, dans le nombre desquelles il ne mit pas celle-là.

Mais le roy, qui ne veut pas deschoir de la piété de ses prédécesseurs, et qui désire imiter particulièrement celle du feu roy son père, d'immortelle mémoire, envers la sainte Mère de Dieu, ayant ressenti d'ailleurs de puissants effects de sa protection et esprouvé combien ses prières sont efficaces envers son fils, a obtenu un décret de N. S.-P. le Pape Alexandre VII , à présent remplissant la chaire de saint Pierre, par lequel Sa Sainteté, approuvant la dévotion de Sa Majesté envers la sainte Vierge et voulant satisfaire à ses désirs, a osté l'empeschement qu'apportait la constitution du Pape Urbain à l'observation accoustumée de la feste de la Conception de Nostre Dame, et, ce faisant, a laissé l'Église de France en liberté de continuer la possession en laquelle elle estoit de la garder comme feste de précepte.

C'est pourquoi, en vertu dudit décret, suivant l'ordre que nous en avons receu de Mgr l'Archevesque, et voulant seconder les pieuses intentions de Sa Majesté et continuer la coustume qu'avoit ce diocèse de l'observer avant la susdite constitution, nous vous ordonnons par ces présentes de faire chommer, célébrer et fester d'ores en-avant, chaque année, la dite feste de la Conception de la Vierge Mère de Dieu, commençant le huitième du mois de décembre suivant, auquel jour elle tombe, et continuant en semblables jours des an nées suivantes, etc".




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