Neuvaine - Prier et traverser une période de souffrance du 15 sept. 2022 au 23 sept. 2022
Page 1 sur 1
Neuvaine - Prier et traverser une période de souffrance du 15 sept. 2022 au 23 sept. 2022
Neuvaine - Prier et traverser une période de souffrance
S'aimer, me laisser aimer et aimer. Durant 9 jours, unissons nos prières pour les personnes qui vivent un burn-out, une dépression, un isolement et perdent l'estime d'eux-mêmes.
Pourquoi ces 9 jours de prière ?
Burn-out, dépression, isolement, difficultés relationnelles, souffrances au travail, manque d'estime de soi, perte de confiance dans ce que je suis et dans ceux qui m'entourent. Des épreuves si éprouvantes à traverser pour soi ou pour ceux qui aimeraient nous soutenir.
Ces 9 jours ensemble vont nous permettre d'avancer pas à pas pour se reconnecter à ce que nous sommes, enlever le superflu et vivre le présent. C'est un temps pour les personnes qui traversent cette épreuve et pour les personnes qui souhaitent prier pour elles. En effet, nous sommes dans un monde qui impose la joie exubérante en norme extérieure et ne laisse pas la place à la vulnérabilité… Pourtant nous sommes témoins de Sa croix.
Le Seigneur veille ! Reposons-nous-en Lui, sur Son cœur aimant. Déchargeons nos fatigues, notre mal-être, nos interrogations, nos souffrances. La puissance de Jésus est dans sa vulnérabilité, la puissance de Dieu est dans sa fragilité.
Avec confiance et espérance, prions ensemble afin que le Seigneur nous aide dans cette période difficile et portons toutes les personnes qui désirent s'en sortir.
9 jours pour m'aimer, me laisser aimer et aimer !
Offrez ces neuf jours pour vous ou les personnes de votre entourage qui connaissent ces souffrances.
Chaque jour :
- Un exercice pour se reconnecter à votre corps
- Une méditation sur un passage biblique proposée par Claire Houssin qui accompagne les jeunes et les femmes par le coaching
- Une proposition concrète pour ajuster son estime de soi et retrouver confiance
- Un chant méditatif à écouter pour se recueillir
Programme de la Neuvaine :
Jour 1 – Demandons la grâce du repos
Jour 2 – Demandons la grâce d'accueillir la vulnérabilité
Jour 3 – Demandons la grâce d'être consolée
Jour 4 – Demandons la grâce de la bienveillance envers soi-même
Jour 5 – Demandons la grâce de la guérison pour retrouver son estime de soi
Jour 6 – Demandons la grâce de la paix
Jour 7 – Demandons la grâce de la confiance
Jour 8 – Demandons la grâce de l'espérance
Jour 9 – Demandons la grâce de la joie
Pour vous accompagner
Claire Houssin vit à Lyon et est en transition professionnelle afin de se consacrer à l'Accompagnement des jeunes sur les questions de méthode de travail, motivation et orientation après 10 années auprès des jeunes dans des établissements scolaires.
En parallèle, elle travaille avec Claire de Saint Lager qui a fondé Isha Formation et propose un accompagnement pour faire rayonner les femmes et le féminin, dont les sessions Isha pour les femmes, le parcours Graine de Femme pour les adolescentes et les ateliers Yaphah pour se relier à son corps de femme.
Sensible à la souffrance des personnes seules et isolées, confrontée à la difficulté des personnes vivant un handicap, une pauvreté, un isolement au travail ou dans une vie de célibat, Claire nous invite à prendre soin de soi et prier largement pour les personnes partageant cette même souffrance.
Prière de la neuvaine
Prière de Confiance en Dieu de Saint Claude de la Colombière
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine - Prier et traverser une période de souffrance du 15 sept. 2022 au 23 sept. 2022
JOUR 1 – Demandons la grâce du repos
Texte du podcast :
« C'est pourquoi, mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l'entraîner jusqu'au désert, et je lui parlerai cœur à cœur » Osée, 2, 16
« Je n'y arrive pas », « je suis seul », « je suis épuisé », « je n'ai envie de rien », « je ne sais plus quoi faire », « ma vie n'a aucun sens », « à quoi je sers ? », « je ne trouve plus le sommeil », « je n'ai plus d'élan », « je suis de plus en plus fatigué »… Ces mots posés que vous traversez ou que des personnes de votre entourage traversent sont réelles. Durant des périodes de notre vie ou parfois dans notre quotidien, nous pouvons être amener à vivre ces pensées noires, à connaître un burn-out, une dépression. Cette période douloureuse peut m'amener à un isolement. Confiance, le Seigneur veille. Il est présent au plus profond de notre nuit. Il a un projet d'amour pour chacun de nous.
Je vous propose qu'aujourd'hui nous commencions nos 9 jours en priant justement tout particulièrement pour que nous puissions nous arrêter un instant et vivre un temps de repos. Prier pour soi-même si je traverse cette période ou pour les personnes qui vivent cette souffrance. Le Seigneur m'invite à me retirer dans un lieu calme et prendre soin de moi.
Exercice corporel
Commençons par un exercice corporel afin de se reconnecter à notre corps. Assis ou debout, je vais prendre le temps de sentir toutes les parties de mon corps. Je prends un temps en silence afin de goûter au présent. Je peux même fermer les yeux si cela peut m'aider. Je vais inspirer puis expirer trois fois très lentement. Mes jambes et mes pieds sont ancrés dans le sol. Ma tête se tient droite, sur mes épaules, le regard à l'horizontal.
Puis, je vais sentir toutes les parties de mon corps de haut en bas : ma tête, mon visage, chaque partie de mon visage. Mon cou, mes épaules, ma poitrine, mes bras, mes mains. Le battement de mon cœur. Mon ventre, mon bassin. Je descends dans mes jambes et enfin mes pieds : mon talon, mes orteils.
Est-ce que je sens des crispations à tel ou tel endroit ? Comment je me sens ? Y'a-t-il des parties nouées ? D'autres où je me sens bien ? J'apprends seulement à sentir. Enfin, je prends le temps d'ouvrir mes yeux et de me détendre.
Méditation sur le repos
« Les apôtres se réunissent auprès de Jésus et ils lui rapportèrent tout ce qu'ils avaient fait et tout ce qu'ils avaient enseigné. Il leur dit : « Vous autres, venez à l'écart dans un lieu désert et reposez-vous un peu ». Car il y avait beaucoup de monde qui venait et repartait, et eux n'avaient pas même le temps de manger. Ils partirent en barque vers un lieu désert, à l'écart. Les gens les virent s'éloigner et beaucoup les reconnurent. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent à cet endroit et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut pris de pitié pour eux parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont pas de berger, et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses » (Mc 6, 30-34)
Ce passage d'un remarquable équilibre est riche d'enseignement. Les disciples reviennent de la tournée missionnaire à laquelle ils ont été envoyés par le Christ. Une telle mission est un don de soi de chaque instant aux « multiples personnes qui venaient et repartaient »,ainsi que le montre, aussitôt après, l'exemple du Christ qui, affectivement « pris aux entrailles », se donne sans compter à ces « brebis sans bergers ».
Cette activité est nécessairement source de fatigue voir de manque vital. En effet, les disciples « n'avaient pas même le temps de manger »; or, la nourriture est un besoin fondamental qui doit être satisfait. Cette fatigue appelle le repos. Jésus, le « bon-beau pasteur » (Jn 10,14) invite lui-même les apôtres à se reposer après l'effort. « Reposez-vous ». Cette détente relève aussi de la responsabilité des apôtres : les « brebis » ne cessant d'aller et venir, elles ne peuvent savoir que les apôtres n'ont pas mangé ni ne se sont reposés.
Le repos des apôtres n'est pas dicté par les besoins des personnes dont ils ont la charge, mais par leurs propres besoins. Jésus leur demande de venir « à l'écart dans un lieu désert ». Le Maître décide de ne pas répondre à toutes les demandes, si importantes et urgentes soient-elles. Ainsi, pour se reposer, les apôtres ne doivent attendre ni que leurs brebis leur donnent le droit de se reposer ni que le travail pastoral (infini !) soit achevé. Ce point est peut-être le plus riche d'enseignement.
Jésus nous invite à nous reposer pour laisser l'Esprit-Saint achever ce que l'apôtre a commencé avec Lui et par Lui. C'est une juste attitude de s'arrêter : l'abandon est l'œuvre de l'Esprit qui rend docile et « tout enseignable ». La réception qui recharge l'apôtre le replace face à « l'Amour dans la source » c'est-à-dire « la charité du Père ». A son exemple, demandons au Seigneur la grâce du repos pour nous-même et pour les personnes éprouvées, appelés au bonheur.
Me reposer aujourd'hui
Aujourd'hui dans ma prière, je prends un temps de silence. Je fais taire en moi les bruits, les pensées, je me rends présent au Seigneur qui est là. Je lui demande cette grâce du repos.
Je peux aussi noter sur un carnet la souffrance qui m'habite et les déposer au Seigneur en lui demandant de me guider afin de trouver le repos.
* - Notre Père
* - Je vous salue Marie
* - Prière de la Neuvaine
Chant pour se recueillir
Prière de la neuvaine
Prière de Confiance en Dieu de Saint Claude de la Colombière
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine - Prier et traverser une période de souffrance du 15 sept. 2022 au 23 sept. 2022
JOUR 2 – Demandons la grâce d'accueillir
sa vulnérabilité
sa vulnérabilité
Texte du podcast :
« Ne crains pas : je suis avec toi ; ne sois pas troublé : je suis ton Dieu. Je t'affermis ; oui, je t'aide, je te soutiens de ma main victorieuse » - Livre d'Isaïe, 41, 10
Méditation sur la vulnérabilité
Dans les périodes de souffrance, je peux être amener à m'isoler. Cette souffrance est d'autant plus grande. Le manque d'estime de soi entraîne l'homme dans ce cercle vicieux : difficultés à s'affirmer, isolement, peur de se montrer vulnérable, peur de demander de l'aide. Autour de moi, je peux entendre ces paroles maladroites et blessantes « ce n'est qu'une période passagère », « regarde autour de toi la misère, la tienne est plus légère à porter », « fais confiance », « tu as déjà de la chance pour ça… » qui nous entraînent davantage dans ce trou noir, ce vide, cette peur de montrer sa vulnérabilité.
Durant ce deuxième jour, j'aimerai que nous prions afin que les personnes vivant cette souffrance soient bien accompagnées, qu'elles puissent découvrir combien leur vulnérabilité est belle malgré l'idée qu'elles s'en font, qu'elles puissent découvrir l'Amour du Christ en Croix.
Avant tout, il est intéressant de définir ce qu'est l'isolement et la solitude, et montrer combien l'estime de soi permet de vivre plus sereinement nos difficultés de la vie.
« L'isolement c'est la fermeture aux autres par peur de se sentir envahi; la solitude, un retrait stratégique de la vie sociale pour être davantage présent à soi-même. L'isolement consiste à développer un système de protection inspiré par la peur des autres; la solitude permet de vivre la paix intérieure. L'isolement repose sur la peur de sa vulnérabilité; la solitude accepte la vulnérabilité et l'intimité avec soi-même » écrit Jean Monbourquette dans son livre De l'Estime de soi à l'estime du soi. La solitude favorise donc une qualité supérieure de présence à autrui.
La peur de moi-même, de ma vulnérabilité peut donc me conduire à m'isoler. Pourtant, dans la Foi, je peux redire dans mon cœur cette parole du prophète Isaïe que Dieu nous adresse directement : « Ne crains pas, je suis avec toi ; ne sois pas troublé : je suis ton Dieu. Je t'affermis ; oui, je t'aide, je te soutiens de ma main victorieuse ». Lorsque je me sens seul et n'arrive pas à trouver du sens à ce que je suis, à ce que je vis, je peux essayer de recevoir la présence de Dieu en moi. Le Christ a accepté de se montrer vulnérable sur la Croix, Dieu s'est fait petit enfant pour rejoindre notre humanité. « "Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit"(Jean 19,30). C'est ainsi que le serviteur a réussi, qu'il s'est élevé, qu'il est exalté (Is 52,13). Il est là sur la croix, nu, dépouillé de tout. Il est si défiguré qu'il ne ressemble plus à un homme; il n'a plus l'apparence d'un fils d'homme. Il a tout donné. Il s'est dépouillé de tout par amour pour moi. « C'étaient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé" (Is 53,4). Jésus porte sur Lui le poids de ma souffrance. La Passion de Jésus est sa Passion d'Amour pour moi. N'ayons donc pas peur de lui présenter tous nos fardeaux. Il les a déjà portés par anticipation. En célébrant la Passion du Christ, je me laisse sauver par Lui. Demandons-lui la grâce d'accueillir notre fragilité, la grâce de sortir de notre isolement, comme Lui l'a accueilli et s'est montré faible aux hommes. N'ayons pas peur de lui ouvrir notre cœur en déposant au pied de la croix tout ce qui est obstacle à son amour.
Exercice corporel
Pour poursuivre notre méditation autour de la Croix du Christ qui porte déjà ma souffrance, demandons la grâce d'accueillir ma vie telle qu'elle est aujourd'hui.
Je peux m'imaginer au pied de la croix du Christ : comment je vis ce moment ?
Je peux prendre une croix dans ma main, l'observer, la regarder, la garder avec moi toute une nuit, l'embrasser. Par un geste encore plus puissant, je peux aussi m'allonger sur le sol et m'étendre comme une croix. En vivant dans mon corps ce geste, je présente ma douleur au Christ et je la lui donne. Je mendie son Amour. Je peux rester ainsi quelques minutes, en silence. La Croix est ma victoire.
M'abandonner aujourd'hui
Aujourd'hui dans ma prière, je peux dire « Mon Père, je m'abandonne à Toi ». J'accepte de vivre cette période, j'accepte de ne pas comprendre, j'accepte les incertitudes, j'accepte d'avoir peur et de ne pas être conforme à l'image joyeuse et dynamique que les autres attendent de moi. Je dis avec Foi « Je crois » et repense à ton acte d'amour pour moi. Je lui demande d'envoyer son Esprit-Saint, Esprit de paix et de sérénité pour aujourd'hui : « Toi, mon serviteur, je te soutiendrai, Toi mon élu que préfère mon âme. Je mettrai en toi mon Esprit, je te comblerai de mon Esprit ».
* - Notre Père
* - Je vous salue Marie
* - Prière de la Neuvaine
Chant pour se recueillir
Prière de la neuvaine
Prière de Confiance en Dieu de Saint Claude de la Colombière
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine - Prier et traverser une période de souffrance du 15 sept. 2022 au 23 sept. 2022
JOUR 3 – Demandons la grâce de la consolation
Texte du podcast :
« Dans la houle de notre vie, Tu es là - Acrylique sur aluminium » - Aude Carré-Sourty
Méditation sur la consolation
« La consolation demande de la patience, de la douceur. Et du temps »
Qu'Anne-Dauphine Julliand ait soif de consolation ne surprendra pas ceux qui ont en mémoire ses premiers livres où elles évoquent la mort de ses deux filles atteintes toutes deux d'une maladie rare. Ces mots consolent ceux qui sont dans la peine. La douleur et la paix peuvent cohabiter en un même cœur « La douleur de celui qui pleure. Et la paix de celui qui est consolé » D'une écriture sobre et pudique, habitée d'un souffle, elle atteste dans son livre "Consolation" que « Vivre la peine, c'est la seule façon d'être aussi capable de vivre la joie ». Face à la souffrance, il est normal de balbutier, de pas savoir quoi murmurer aux proches. Pourtant « quand nous souffrons nous avons plus que jamais besoin des autres ». « Consoler, ce n'est pas nécessairement sécher les larmes. C'est souvent les laisser couler ».
Dans les moments de souffrance, que ce soit un burn-out, une dépression, un manque de sens dans ma vie, un célibat non choisi, je peux avoir tendance à refouler mes émotions, à me montrer capable de rester fort. Pourtant, à l'intérieur, je suis vide, je n'ai aucuns désirs, j'ai l'impression d'avoir le cœur fermé, endurci. Durant ce troisième jour de la neuvaine, j'aimerais que nous prions pour demander la grâce des larmes, la grâce d'être consolé, la grâce de me remettre comme un enfant dans les mains du Seigneur.
Dans le psaume 130, je suis invité à être comme un enfant dans les bras de son père ou de sa mère. « Seigneur, je n'ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux ; je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent. Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ; mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère. Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais ».
Un enfant pense-t-il qu'il soit aimable ou non ? Un enfant réfléchit-il à pleurer ou non ? Et moi, comment je suis aujourd'hui ? Qu'ai-je envie de déposer au Seigneur ?
Je peux demander la grâce des pleurs pour exprimer la colère qui m'habite, la tristesse qui me ronge, la peur qui m'angoisse.
Exercice corporel
« C'est triste de ne pas pouvoir pleurer. De ne pas montrer sa douleur, de ne pas la laisser s'exprimer ouvertement et s'écouler naturellement. Ça fait tant de bien ! Même si elles ne pèsent presque rien, les larmes soulagent d'un poids immense. Un poids qui comprime le cœur. On se sent plus léger de ces larmes versées, de cette peine épanchée. On devrait pouvoir dire sans rougir : « Sois fort, pleure ! » Car c'est une force immense de pleurer. C'est être fort de sa faiblesse »
Aujourd'hui, je prends le temps d'habiter mon corps quelques instants. Qu'est-ce que je ressens dans chaque partie de mon corps ? Ai-je des nœuds à certains endroits ? Une gorge serrée, des épaules crispées, un mal au ventre, en bas du dos, des genoux en vrac… Lorsque je vis une période difficile, mon corps peut aussi le vivre puisque je suis mon corps. J'ai davantage besoin de prendre soin de mon corps qui vit cette souffrance.
Je peux prendre le temps de masser mon plexus solaire pour traverser les émotions qui m'habitent. Je peux prendre le temps d'inspirer et d'expirer lentement avec mon ventre. Je peux masser une partie de mon corps qui est coincé.
Etre consolé aujourd'hui
Une prière spéciale pour aujourd'hui où Dieu m'invite à m'aimer tel que je suis. Je prends le temps de la réciter aujourd'hui, demain, plusieurs jours afin que Son message d'amour puisse m'habiter, m'éclairer, me consoler.
« Moi, ton Dieu, je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme, la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances; je te dis quand même « Donne-moi ton cœur, aime-moi comme tu es ».
Si tu attends d'être un ange pour te livrer à l'amour, tu ne m'aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes, que tu voudrais ne jamais connaître, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m'aimer.
Aime-moi comme tu es. A chaque instant et dans quelques positons que tu te trouves, dans la ferveur ou dans la sécheresse ou dans l'infidélité.
Aime-moi, tel que tu es. Je veux l'amour de ton cœur indigent. Si, pour m'aimer tu attends d'être parfait, tu ne m'aimeras jamais.
Mon enfant, laisse-moi t'aimer, je veux ton cœur. Je compte bien te former, mais en attendant, je t'aime comme tu es. Et je souhaite que tu fasses de même; je désire voir, du fond de ta misère, monter l'amour. J'aime en toi jusqu'à ta faiblesse. J'aime l'amour des pauvres (…)
Aujourd'hui, je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, moi, le Seigneur des seigneurs. Je frappe et j'attends, hâte-toi de m'ouvrir, n'allègue pas ta misère.
Aime-moi, tel que tu es ».
* - Notre Père
* - Je vous salue Marie
* - Prière de la Neuvaine
Chant pour se recueillir
Prière de la neuvaine
Prière de Confiance en Dieu de Saint Claude de la Colombière
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine - Prier et traverser une période de souffrance du 15 sept. 2022 au 23 sept. 2022
JOUR 4 - Demandons la grâce de la bienveillance
envers soi-même
envers soi-même
Texte du podcast :
« Tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix et moi je t'aime » - Isaïe 43,4
« Je t'ai appelé par ton nom … » - (Isaïe 43, 1)
« e t'ai gravé sur la paume de mes mains » - (Isaïe 43, 1)
Méditation sur la bienveillance envers soi-même
Dans les situations de burn-out, de célibat non choisi, de dépression, la confiance en soi est très souvent ébranlée et un sentiment de culpabilité peut apparaître. « En quoi je ne suis pas assez bien ? Que dois-je faire pour être mieux ? Comment être ? Pourquoi je vis ce non-sens dans ma vie professionnelle, dans mon célibat, dans l'attente d'un enfant ? »… Malheureusement, ces interrogations restent sans réponses et je peux me retrouver bien seul à force de les ressasser. Elle envahit tout mon être, enlève tous désirs, me fait vivre une honte démesurée, un isolement destructeur et m'entraîne dans des pensées mortifères. Je peux vivre des suicides subtils qui militent contre l'instinct de vie : fumer, boire avec excès, manger démesurément ou refuser de me nourrir, rouler à des vitesses excessives etc. Je peux penser à la mort et entrer dans ce cercle vicieux. Cette honte et cette culpabilité rongent le cœur et le corps et ajoutent, le plus souvent, de la souffrance à ma souffrance.
La difficulté à trouver du sens dans ce que je suis génère une souffrance qui n'est pas toujours comprise. Je peux alors me sentir envahi de sentiments de doute, de colère, d'injustice, d'incompréhension. Je peux être révolté contre mon entourage, contre Dieu et moi-même. Cette phase de colère est légitime et elle doit pouvoir s'exprimer.
Pour les proches, il est souvent difficile de trouver la juste attitude pour soutenir sans être intrusif, rassurer sans minimiser, écouter sans conseiller, compatir sans se montrer éploré.
Pour la personne qui souffre, j'ai à retrouver une attitude de bienveillance et de réconciliation envers moi-même, ce qui signifie vouloir le bien pour soi. J'ai à reconnaître mon droit de vivre : « j'ai le droit d'exister, je suis responsable de mon existence, je suis responsable de mon intégrité physique, je veux vivre... » Je peux demander au Seigneur de guérir ce qui est blessé, comme le dit le Psaume 147 : « Il guérit ceux qui ont le cœur brisé et panse leurs blessures ».
Apprécier sa valeur de personne unique et irremplaçable ne consiste pas à se croire parfait ou meilleur que les autres. Cela ne pousse pas à se comparer aux autres, mais à être conscient de son unicité comme personne. L'amour de soi commence par une authentique compassion envers soi. Je peux demander la grâce de m'accueillir comme je suis aujourd'hui en acceptant mon corps, mes émotions, mes pensées, mes désirs, mes rêves, mes ombres aussi. Je peux apprendre à m'aimer en m'écoutant, en me laissant consoler, en m'encourageant et en me faisant confiance.
L'amour de soi me permet de dire : j'ai l'assurance d'être aimé et d'être aimable ; je suis compatissant envers moi-même; je me pardonne mes erreurs et mes fautes; je suis mon meilleur ami; je me parle avec tendresse; je m'encourage dans les moments pénibles…
Exercice corporel
Aujourd'hui, je peux prendre le temps de regarder mon corps et de le remercier pour ce qu'il est. Je peux prendre conscience de mes 5 sens et remercier pour ce qu'ils m'invitent à vivre chaque jour : mes yeux qui me donnent l'occasion de m'émerveiller et de contempler, ma bouche qui m'invite à dire des bonnes choses, à embrasser, à goûter, mes mains qui me permettent de toucher, de donner ou de recevoir, etc.
Me laisser aimer
Aujourd'hui dans ma prière, je peux dire ou écrire toutes les pensées plus sombres qui me traversent. Le Seigneur les écoute, Il les garde sur Son cœur. Je peux même remercier pour les moments plus difficiles même si je ne les comprends pas à vue humaine. Dieu sait, Dieu entends. « Que rien ne te trouble, que rien ne t'épouvante, Dieu seul suffit ». Puis, je peux prendre un temps de louange pour remercier pour ce que je suis. Je peux visualiser des moments dans ma vie qui ont été bon et beau.
* - Notre Père
* - Je vous salue Marie
* - Prière de la Neuvaine
Chant pour se recueillir
Prière de la neuvaine
Prière de Confiance en Dieu de Saint Claude de la Colombière
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine - Prier et traverser une période de souffrance du 15 sept. 2022 au 23 sept. 2022
JOUR 5 – Demandons la grâce de la guérison pour retrouver son estime de soi
Texte du podcast :
« Il faut apprendre à vivre avec soi-même comme avec une foule de gens (…) Il faut d'abord apprendre à se pardonner ses défauts si l'on veut pardonner aux autres. C'est peut-être l'un des apprentissages les plus difficiles pour un être humain (…) que celui du pardon de ses propres erreurs, de ses propres fautes. La condition première en est de pouvoir accepter, et accepter généreusement, le fait même de commettre des fautes et des erreurs » - Etty Hillesum, extrait d'une Vie bouleversée
Méditation sur l'estime de soi
Il n'y a pas d'école pour apprendre à vivre avec soi-même. L'estime de soi s'acquiert avec le temps et se définit par la façon de se regarder, de se parler et de se sentir. Dans la pratique, il s'agit d'entrer en soi pour y découvrir les perceptions que l'on a de soi-même. Quel est le regard que je me porte ? Quel est le dialogue que j'entretiens sur ma personne, mes aptitudes et comment je me parle ? Quels sont les émotions et sentiments que j'éprouve ? J'apprendrai ainsi quelle estime j'ai de mon être et de ma personne.
Le Seigneur nous invite lui aussi à nous aimer et à aimer notre prochain. N'a-t-il pas affirmé « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » ? Aimer son prochain comme soi-même, qu'est-ce que ça veut dire ? Cela veut dire bien entendu l'aimer autant que je m'aime, cet amour de moi-même étant lui-même l'amour de Dieu. Il ne s'agit pas d'avoir un amour égoïste. Ce n'est pas moi que j'aime c'est mon être d'enfant de Dieu qui est aimé de Dieu et que donc je dois aimer. J'ai à m'aimer comme Dieu m'aime, avec beaucoup de charité, beaucoup de patience, beaucoup de miséricorde et beaucoup d'espérance. Comment peut-on aimer les autres, avec leurs défauts, si nous ne supportons les nôtres ? C'est par nos failles, nos blessures, que les autres nous reconnaissent. Rien ne sert de haïr ou de dissimuler nos manques. Il s'agit au contraire de les apprivoiser. Tout le monde est marqué par des épreuves, porte en soi des souffrances ou reconnaît en lui des insuffisances. Il est important, si nous ne pouvons pas les surmonter, de les regarder avec bienveillance. Le but d'une vie n'est pas de s'aimer soi-même mais de trouver sa place, d'être celui qu'on est appelé à être. Être soi, tourné vers l'autre. C'est d'ailleurs ainsi qu'on s'aime soi-même, comme l'amour vient de Dieu et l'amour est Dieu, c'est lorsque l'on se tourne vers Lui que l'on se découvre aimé. C'est de s'aimer et se découvrir aimé.
Exercice corporel
Aujourd'hui, je prends ce temps de méditation pour prier avec mon corps. Je peux demander au Christ de venir me guérir. Ce temps peut être l'occasion de dire à voix haute les émotions qui me traversent : la tristesse, la peur, la colère… Mes émotions sont de précieuses messagères de mon état intérieur : je peux prendre le temps de les écouter, de discerner ce qu'elles ont à m'apprendre et de savoir les traduire pour les déposer.
- La colère m'invite à poser des limites. Me suis-je fait respecter ? Entendre ? Quelle limite a été franchie ? Comment pourrais-je y remédier ? C'est une énergie de positionnement. Ainsi la colère me permet de marquer mon territoire. Quel est mon besoin : être compris(e), entendu(e), respecté(e), reconnu(e), aimé(e) ?
- La tristesse est une disponibilité pour le renouveau. Elle m'invite à accueillir ma vulnérabilité ; il s'agit de laisser partir quelque chose (un état, une relation, une situation) afin de pouvoir accueillir quelque chose de nouveau. La tristesse a besoin de consolation, d'une présence aimante.
- La peur permet d'éviter les prises de risques inutiles et dangereuses. Pour éviter qu'elle soit un blocage, il est nécessaire d'identifier ce qui me fait peur et pourquoi. Quel est mon besoin : être en sécurité, être serein(e), être rassuré(e) et réconforté(e) ?
Pour vous accompagner dans ce chemin de guérison, nous trouvons dans le livre de Simone Pacot, « Reviens à la vie », une belle invitation à traverser notre souffrance.
On ne renonce pas de façon volontariste à ses émotions, à la souffrance, la violence, la peur, la honte… Ce serait totalement inefficace et faux, contraire au mouvement de vie qui est de traverser l'émotion jusqu'au bout, jusqu'à son centre, sa cause, pour la transformer. Lorsque les émotions ont été enfouies ou mises au jour et non apaisées, elles focalisent autour d'elles toutes les forces d'une personne : l'énergie est alors entièrement accaparée, mobilisée, stérile ; le trajet consiste à réorienter ses forces vives vers la VIE (…) Le premier pas est d'apprendre à libérer la plainte : ce temps va se vivre au cours d'un accompagnement attentif dans le cœur du Christ, dans l'accueil de sa Présence vivante, très personnelle au centre même de chacune de ses émotions. Il s'agit alors de s'ancrer dans l'assurance que le Christ va véritablement les libérer de cette oppression. L'Esprit est là non pour les condamner mais pour les aider comme on aide un ami dans la peine. Ils peuvent compter sur Lui. Le Christ est venu délivrer ceux et celles qui sont eux-mêmes emprisonnés, qui ne parviennent pas à sortir d'un chemin de mort. Sa grâce est là au cœur de ce passage. Son invite est pressante : Avance en eau profonde (Luc, 5, 4).
Me laisser guérir
Dans ma prière, après avoir déposé ma plainte au Seigneur, je peux terminer ma méditation par cet acte de confiance en disant à voix haute : « je te remets tout, tout est à Toi ! », « je m'abandonne à Toi », « Tu sais tout, je crois en Toi, en Ta puissance de vie ! »
* - Notre Père
* - Je vous salue Marie
* - Prière de la Neuvaine
Chant pour se recueillir
Prière de la neuvaine
Prière de Confiance en Dieu de Saint Claude de la Colombière
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine - Prier et traverser une période de souffrance du 15 sept. 2022 au 23 sept. 2022
JOUR 6 – Demandons la grâce de la paix
Texte du podcast :
« "Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu" » - (Matthieu, 5, 9)
La paix intérieure, promesse divine
Acquérir la paix, même si cela exige un long travail, est davantage l'accueil d'une promesse qu'un exercice d'ascèse. Le long discours de Jésus après la cène dans l'Evangile de Jean, est très significatif à cet égard. Il commence ainsi, au début du chapitre 14 : « Que votre cœur ne se trouble pas ! ». Un peu plus loin on y trouve ces mots : « Je vous laisse ma paix, c'est ma paix que je vous donne, je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble ni ne s'effraie. » La paix promise par Jésus n'est pas celle du monde; elle peut être reçue et expérimentée même dans les situations humainement catastrophiques, car elle a sa source et son fondement en Dieu. A la fin du chapitre 16, juste avant la prière sacerdotale, adressée au Père, les derniers mots de Jésus aux disciples sont les suivants : « Je vous ai dit toutes ces choses, pour que vous ayez la paix en moi. Dans le monde vous aurez à souffrir, mais gardez courage. J'ai vaincu le monde. » Comme si le but ultime de toutes les paroles de Jésus, son testament spirituel, était d'établir le croyant dans la paix.
Notre paix ne vient pas du monde, des circonstances extérieures. Elle vient de notre communion de foi et d'amour avec Jésus, le Prince de la Paix. Elle est un fruit de la prière. Dieu est un océan de paix, et chaque fois que, par la prière, nous sommes en union intime avec lui, notre cœur retrouve la paix. C'est parfois une urgence et un devoir de prier jusqu'à ce que la paix revienne. Je pense que cette expérience de la prière comme lieu de pacification est un des critères de discernement de l'authenticité de notre vie de prière. Peu importe que notre prière soit pauvre et aride, du moment qu'elle porte des fruits de paix. Si, au contraire, elle n'a pas cet effet, il y a lieu de se poser des questions.
Un des beaux textes de l'Ecriture où nous trouvons cette promesse de la paix est le passage de la lettre aux Philippiens : « Le Seigneur est proche. N'entretenez aucun souci, mais en tout besoin recourez à l'oraison et à la prière, pénétrées d'action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu. Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, prendra sous sa garde vos cœurs et vos pensées, dans le Christ Jésus. »
Pourquoi chercher la paix intérieure ?
La quête de la paix intérieure est bien plus que de la recherche de la sérénité psychologique (qui n'est pas à mépriser) …. Il s'agit d'autre chose : de s'ouvrir à l'action de Dieu. Il faut comprendre une vérité simple mais de grande portée spirituelle : plus nous tendons vers la paix, plus la grâce de Dieu est en mesure d'agir dans notre vie. Comme un lac tranquille reflète parfaitement le soleil, ainsi un cœur paisible est réceptif à l'action et aux motions de l'Esprit. « Le démon fait tous ses efforts pour bannir la paix de notre cœur, parce qu'il sait que Dieu demeure dans la paix et, c'est dans la paix qu'il opère de grandes choses ». S'efforcer de conserver la paix de notre cœur, lutter contre l'inquiétude, le trouble, l'agitation d'esprit, sont des conditions indispensables pour laisser Dieu agir, et ainsi grandir dans l'amour, et donner à notre vie la fécondité à laquelle nous sommes appelés. Saint Seraphim de Sarov n'hésitait pas à dire : « Acquiers la paix intérieure et une multitude trouvera le salut auprès de toi. ». Ajoutons que c'est seulement dans la paix que nous avons un bon discernement. Quand nous ne sommes pas dans la paix, quand nous sommes habités par le trouble, l'inquiétude, l'agitation, nous sommes alors le jouet de nos émotions, et nous n'avons pas une représentation objective du réel, nous sommes tentés de voir tout en noir et de remettre tout en cause dans notre vie. Par contre, quand nous sommes dans la paix nous y voyons clair. Saint Ignace de Loyola l'avait bien compris, en distinguant dans la vie spirituelle les périodes de « consolation » et de « désolation », et en invitant à ne pas prendre de décisions engageant sa vie dans ce dernier cas, mais à rester fidèle à ce à quoi on s'était déterminé lors de la dernière période de paix.
Comment acquérir la paix intérieure ?
Pour acquérir la paix intérieure, outre les actes « ponctuels » à poser dans les moments de combat, il est nécessaire aussi de se livrer à un travail plus en profondeur, qui résume en fin de compte toute la vie chrétienne. Ce travail implique une prise de conscience de tout ce qui n'est pas pacifié en nous, et une ouverture à la grâce, un cheminement simultané de guérison et de conversion, qui nous permette d'être de moins en moins le jouet des circonstances extérieures ou de nos blessures, et de trouver en Dieu une plus grande stabilité. Il y a là un vaste chantier, sur lequel nous ne pouvons donner que quelques pistes dans cette neuvaine. Identifier nos agressivités, nos colères, nos haines, nos amertumes, mais aussi nos frustrations, insatisfactions, peurs, mécanismes de déni ou de défense, refus de vivre, qui sont l'expression d'un manque de paix et nourrissent les conflits dans lesquels nous nous enlisons trop souvent.
Pour classer la matière, on pourrait distinguer facilement quatre domaines dans lesquels se manifestent nos manques de paix :
- La relation avec Dieu. Etre en paix avec Dieu signifie une attitude de disponibilité, de confiance, de gratitude. Alors que parfois on peut le fuir, se fermer, se méfier de lui. On peut lui en vouloir pour telle souffrance vécue, telle attente non exaucée, telle fidélité apparemment stérile. On peut se sentir indigne ou coupable devant lui.
- La relation avec soi-même : ne pas s'accepter tel que l'on est, ce qui est extrêmement fréquent. Se mépriser, se juger, être perpétuellement mécontent de soi…
- La relation avec autrui : peurs, fermetures, mais aussi amertumes, rancunes, pardons refusés…
- Et j'ajouterais : manque de paix dans la relation avec l'existence, avec la vie. Regrets par rapport au passés, inquiétudes quant à l'avenir, incapacité à assumer la vie présente, perte du sens et du goût de ce que nous vivons…
Tout cela pour dire en conclusion que l'acquisition de la paix intérieure suppose un long travail de réconciliation : réconciliation avec Dieu, avec soi-même et sa faiblesse, avec le prochain, avec la vie. Tâche laborieuse, qui demande patience et persévérance, mais tout à fait possible, car c'est justement pour cette œuvre de réconciliation que le Christ nous est donné, lui qui est venu faire la paix par le sang de sa Croix. Réconciliant l'homme avec Dieu en lui manifestant le vrai visage du Père, il réconcilie progressivement l'homme avec lui-même, avec son prochain, avec la vie. Seul le Christ est notre paix, comme l'affirme saint Paul dans la lettre aux Ephésiens, car nous avons en lui « libre accès auprès du Père ».
Exercice corporel
Respirer pour me recentrer : c'est un exercice facile à réaliser (en tout temps, en tout lieu) pour diminuer le stress et l'anxiété et vivre dans le réel et le présent. Je me tiens le dos bien droit, en me concentrant sur mon souffle. Je peux aussi mettre les mains sur mon ventre pour le sentir gonfler.
Trois grandes respirations : je prends une grande inspiration profonde, puis une grande et lente expiration, et j'en profite pour lâcher tout le trop plein accumulé. Je ressens comme cela me libère. Après une petite pause, je recommence 2 fois, en posant l'intention d'inspirer du positif et tout ce dont je pourrais avoir besoin, et de relâcher le négatif, et ce qui m'encombre l'esprit.
Demander la grâce de la paix
Aujourd'hui dans ma prière, je prends le temps de pénétrer dans mon cœur. Il est possible de ne rien ressentir, mais néanmoins d'être heureux d'être là. Au début, vous pouvez y rester peu de temps et revivre cette plongée plusieurs fois dans la journée. Il est bon, pour éviter les distractions, de nourrir le silence, de s'aider de la répétition d'une parole simple, très brève, qui exprime la réalité de sa relation à Dieu. On ne réfléchit pas, on ne médite pas sur cette Parole, on s'en imprègne tout simplement, en respirant paisiblement, à son rythme. Par exemple, ce peut-être en inspirant, « Dieu », en expirant : « mon Dieu », avec une courte suspension à la fin de l'expiration comme pour se reposer sur le cœur de Dieu. Il s'agit là d'une forme extrêmement simple d'accès au cœur profond. On y expérimente l'unité entre le corps, la psyché et le cœur. Je reste alors présent à l'Hôte intérieur, Dieu qui m'aime dans le présent.
* - Notre Père
* - Je vous salue Marie
* - Prière de la Neuvaine
Chant pour se recueillir
Prière de la neuvaine
Prière de Confiance en Dieu de Saint Claude de la Colombière
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine - Prier et traverser une période de souffrance du 15 sept. 2022 au 23 sept. 2022
JOUR 7 - Demandons la grâce de l'espérance
Peinture à l'huile - Laurence Bost, artiste peintre
Peinture à l'huile - Laurence Bost, artiste peintre
Texte du podcast :
« De tes mains, mon Dieu, j'accepte tout, comme cela vient. C'est toujours bon, je le sais. J'ai appris qu'en supportant toutes les épreuves on peut les tourner en bien…Toujours, dès que je me montrais prête à les affronter, les épreuves se sont changées en beauté » - Etty Hillesum
Nous avons le droit de souffrir, pas de succomber à la souffrance
Le titre est d'Etty Hillesum : cet amour de la vie qui se déploie en Etty n'est pas du romantisme naïf ou une fuite de la réalité. Tout le contraire. Il est accueil de la réalité telle qu'elle est, consentement à tout ce que la vie offre, sans exception : les joies comme les peines, le bonheur comme la souffrance, la douceur d'un moment d'amitié comme la perspective d'une séparation.
En voyant la manière dont beaucoup de personnes réagissent aux difficultés du temps présent par la peur, l'angoisse, en cherchant à tout prix à sauver leur peau, (fût-ce parfois au prix de celle d'un autre), Etty réalise de manière très aiguë que le vrai problème de la vie humaine n'est pas tant la souffrance en elle-même que la peur qu'elle inspire, l'incapacité à l'accueillir et à l'assumer.
L'inquiétude qu'inspire la souffrance fait plus de mal que la souffrance elle-même ! « Les pires souffrances de l'homme, ce sont celles qu'il redoute ». Elle s'efforce donc (avec des hauts et des bas !) d'accepter comme bon tout ce que la vie concrète lui propose instant après instant. Je vous propose aujourd'hui de méditer sur la confiance qui est l'autre nom de la vertu théologale de l'espérance et de traverser la souffrance avec ce regard d'espérance
Tout est dans les mains de Dieu
« La condition du solitaire, de l'homme qui cherche une porte de sortie, est en réalité dans les mains de Dieu bien plus qu'il ne le pense. Et le temps qui passe s'écrase contre « l'âge de Dieu », cet âge qui est hors du temps et que nous nommons l'Eternité. « Mais Toi tu es le même, sans fin sont tes années » Voilà ce qui fonde notre nouvelle vision de nous-mêmes. Dieu n'oublie aucun de nous. Dieu n'a pas la même vision du temps que nous. Ce temps qui nous apporte l'angoisse de la nuit, ce temps qui emporte les fleurs de notre jeunesse, ce temps qui déporte nos attentes, ce temps n'a pas usé l'amour de Dieu. Dieu sait ne pas manquer à l'homme puisqu'Il a, au creux de son Eternité, du temps pour chacun. Vraiment, Dieu ne t'a pas oublié parce qu'Il a infiniment du temps pour toi. Parce qu'Il n'a pas oublié de te créer, Il ne peut pas oublier de te confier à l'autre » . Extrait de l'avant-propos de Mrg Luc Ravel dans le livre « Dieu ne m'a pas oublié ».
Dieu m'aime dans le présent. Voilà ce qui me permet d'ouvrir mon cœur. Et lorsque nous nous enracinons dans le cœur profond, une vie nouvelle jaillit. Quiconque vit à partir du cœur profond pourra approcher beaucoup plus facilement les remous de sa psyché. Les échafaudages vont peu à peu tomber, les mécanismes de défense s'assouplir, ils seront de moins en moins nécessaires. L'être humain devient capable d'accepter la réalité dans l'ombre et la lumière, ainsi que ses propres ambivalences. Le corps est fortifié, il prend une autre dimension, le geste devient vrai, traduit plus justement au-dehors ce qui se vit à l'intérieur. Qui vit à partir du cœur profond permet à l'être de s'introduire dans le faire, à l'infini de pénétrer dans le fini, il devient le témoin vivant de la présence de Dieu dans le monde.
Le Seigneur n'ignore ni le passé, ni les circonstances de notre vie, ni les blessures. Lui seul nous connaît parfaitement, beaucoup plus exactement que nous-mêmes : « Mes chemins te sont tous familiers (…) Mon âme, tu la connaissais bien, mes os n'étaient point cachés de toi, quand je fus façonné dans le secret, brodé au fond de la terre ». Parce qu'il nous connaît en vérité, le Seigneur pose sur nous un regard juste : il tient compte sans parcimonie de nos difficultés et pauvretés. Ce regard est donc lié à sa compassion; voilà pourquoi Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus aime tant la justice du Bon Dieu : « Quelle douce joie de penser que le Bon Dieu est juste, c'est-à-dire qu'il tient compte de nos faiblesses, qu'il connaît parfaitement la fragilité de notre nature. De quoi donc aurais-je peur ? »
Le Seigneur a un immense désir de bonheur pour chacun. Il peut venir dans les situations les plus bloqués, malgré les obstacles et les poids accumulés par les années. « Le soir de ce même jour qui était le premier de la semaine, alors que, par crainte des Juifs, les portes de la maison où se trouvaient les disciples étaient verrouillées, Jésus vint ». Rien n'arrête la bonté puissante du Seigneur, et surtout pas un avenir qui semble humainement fermé. Rien ne peut entraver l'élan du Ressuscité ni l'empêcher de rouler les pierres les plus lourdes. « Seigneur, je crois que tu as un projet de bonheur pour moi, et j'ai confiance en toi ».
Exercice corporel
Aujourd'hui, je vais prendre le temps de faire deux mouvements qui permettent de se relier tête-cœur-corps.
1, l'exercice de l'étoile : debout, jambes un peu ouvertes, bien ancré dans le sol, genoux pliés, je monte mes bras vers le ciel. Je garde mon regard à l'horizontal, ma tête sur les épaules. Je prends le temps d'inspirer lorsque je m'ancre dans le sol puis d'expirer lorsque je monte mes bras en étoile.
2, l'exercice d'intériorisation : les jambes ancrés dans le sol, genoux fléchis, je vais inspirer en étant ancré puis expirer en me recroquevillant : je croise mes bras sur ma poitrine, je roule mon dos et rentre ma tête à l'intérieur.
Je fais 3 fois cet enchaînement. Je prends le temps de bien inspirer/expirer pour chaque mouvement.
Demander l'espérance dans notre vie de tous les jours
Aujourd'hui, je peux prendre le temps de demander au Seigneur ce que je souhaite pour ma vie : sortir d'une situation professionnelle bloquée, d'un burnout, d'un célibat qui est long voir culpabilisant, d'une fragilité physique ou psychologique, de l'attente d'un enfant, d'un état de santé lourd à porter… Croyez que Dieu connaît tout de vous et vous porte sur Son sein. « Une femme oublie-t-elle son petit enfant ? Même si les femmes oubliaient, moi je ne t'oublierai pas » (Is 49, 15). Le Seigneur nous porte une attention entière et constante. Dans sa perfection, il est entièrement occupé à regarder chacun et son attention à l'un ne limite pas son attention entière à l'autre ; c'est en vérité qu'Il dit « Je connais mes brebis ». Alors, dans ma prière, pourquoi ne pas faire sienne cette résolution : « Rien qu'aujourd'hui, je croirai fermement – même si les circonstances attestent le contraire – que la Providence de Dieu s'occupe de moi comme si rien d'autre n'existait au monde » ? (Décalogue de la sérénité, Jean XXIII)
* - Notre Père
* - Je vous salue Marie
* - Prière de la Neuvaine
Chant pour se recueillir
Prière de la neuvaine
Prière de Confiance en Dieu de Saint Claude de la Colombière
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine - Prier et traverser une période de souffrance du 15 sept. 2022 au 23 sept. 2022
JOUR 8 - Demandons la grâce d'être heureux
dans le présent
dans le présent
Texte du podcast :
« Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour » - Matthieu 6,11
Méditation sur la grâce de vivre le présent
Aujourd'hui, notre société de consommation nous invite à avoir une vie bien remplie. Le morcellement des rôles et des fonctions, les attentes contradictoires enjoignent les hommes et les femmes à tout réussir. Dans ce contexte, beaucoup se sentent écartelés et ont du mal à se retrouver dans des vies qu'ils ont pourtant choisies. Ils attendent une réponse venant de l'extérieur : l'école, la société, les patrons, les épouses, les époux, les amis… Dans cette situation, on peut alors être entraîner dans une lassitude, une vie sans projet, sans ouverture, à une angoisse de l'avenir.
Au lieu de ruminer ses impressions, mieux vaut appeler le Seigneur au secours : chaque matin, son aide rend possible de vivre « ce » jour comme un temps précieux. Même s'il entend indéfiniment les mêmes complaintes, « ses faveurs ne sont pas finies, ni ses compassions épuisées ; elles se renouvellent chaque matin, grande est sa fidélité ».
Dieu donne la grâce de s'investir dans la journée d'aujourd'hui et dans l'état d'aujourd'hui, et non de vivoter sous prétexte de ne pas avoir trouver le job idéal, l'âme sœur ou l'état de santé idéale : la grâce d'être bien assis sur sa chaise et non de se croire « assis entre deux chaises », dans un équilibre précaire, avec des regards inquiets tournés vers le passé et vers l'avenir; la grâce de comprendre que vivre pleinement ma vie d'aujourd'hui n'y enferme pas pour demain : « Le temps est entre les mains du Père ; c'est dans le présent que nous le rencontrons, ni hier, ni demain, mais aujourd'hui ».
En accueillant ainsi la grâce de Dieu, on découvre comment être disponible aux événements, aux changements de programme ; comment s'y adapter avec souplesse comme à des invitations de la Providence; comment être généreux de son nécessaire, c'est-à-dire de son temps et de sa fatigue, sans s'enfermer dans le confort de ses petits projets ; comment s'ouvrir à la souffrance des autres; comment se trouver bien chez soi ; comment avoir compassion de soi-même en s'offrant des fleurs, un livre, en soignant sa tenue, ses repas ; comment rechercher la joie, les occasions agréables, se réjouir de toute bonne chose sans en mépriser aucune. « Seigneur, donne-moi le don de savoir rire d'une plaisanterie, afin que je sache tirer un peu de joie de la vie et que je puisse en faire part aux autres ». Bref, vivre paisiblement l'instant présent, comme des enfants, convaincus que « la joie du Seigneur est notre rempart », qu'elle est une manne qui se reçoit au jour le jour : la tendresse et l'action de Dieu sont toujours auprès de nous.
Exercices
* 1 : Célébrer la beauté de la nature
Je fais une marche de 20 à 30 minutes dans un lieu où la beauté de la nature apparaît. Je contemple et remercie le Créateur tout au long de ce temps pour la beauté de la création. Je souris et salue toutes les personnes que je croise. Je remercie le Seigneur pour le don de la vie.
* 2 : Faire mémoire de l'œuvre de Dieu dans ma vie
Ps 102, 1-2 : « Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits ! »
Je fais la liste de tous les bienfaits que j'ai reçus du Seigneur au fil de ma vie (au moins 15 moments ou grâces). Cette liste est pour moi comme le psaume 135 dans la Bible dans lequel le peuple d'Israël se souvient et rend grâce pour tout ce que Dieu a fait pour eux. Elle est comme ma bibliothèque de gratitude vis-à-vis du Seigneur, mon histoire sainte avec lui. Je peux y revenir régulièrement pour me souvenir sans cesse de l'amour du Seigneur.
Je fais une grande action de grâce pour remercier le Seigneur.
Demander la grâce d'aimer au présent
Nous prions pour que s'éclaire le projet de Dieu et tout reste obscur… Aujourd'hui, je peux demander la grâce de regarder comment Dieu agit dans ma vie quotidienne : n'est-ce pas lui qui m'a si souvent aidés dans bien des difficultés, si minimes, si prosaïques soient-elles ? Telle rencontre imprévue, telle joie apparemment si simple et naturelle, ne sont-elles pas l'effet de son amour ? Il semble que le Seigneur, lorsqu'il garde le silence pour une grande intention, nous rappelle qu'il est là en exauçant des demandes secondaires de la vie courante, parfois à peine formulées. Et ces multiples exaucements servent de points d'appui pour garder confiance en lui. Dieu est bon et très proche, puisqu'il prend soin de nous dans les moindres détails : « Vos cheveux mêmes sont tous comptés ». Combien plus prend-il en main les affaires importantes de la vie, même à travers le désert, le silence et la durée ! Quand nous restons longtemps dans le noir complet le brouillard le plus épais, et que l'horizon de notre vie reste bouché, il ne faut pas essayer de voir loin ; il est préférable de regarder tout près et de reconnaître l'action de Dieu dans les petits riens de tous les jours ; et s'il est encore difficile d'y croire, il suffit de lui faire cette prière, toujours exaucée : qu'il nous montre comment il vient à notre aide dans les difficultés les plus concrètes. « Les faveurs du Seigneur ne sont pas finies, ni ses compassions épuisées ; elles se renouvellent chaque matin, grande est sa fidélité » (Lamentations, 3, 22-23)
S'il est au-dessus de nos forces d'être confiant et d'abandonner au Seigneur l'ensemble de notre vie, remettons-lui alors simplement la journée, l'heure, ou même la minute qui vient, comme on confie une graine à la terre. « Demandez et l'on vous donnera ». Dieu répond souvent d'une manière cachée ou différente qui était attendue ; cela reste un profond mystère lié au mystère de la souffrance. Même si l'explication n'est pas donnée sur terre, tout s'éclairera dans l'Au-delà; le voile de la foi sera levé; chacun admirera les merveilles obtenues par ses prières, pour lui-même et pour les autres.
* - Notre Père
* - Je vous salue Marie
* - Prière de la Neuvaine
Chant pour se recueillir
Prière de la neuvaine
Prière de Confiance en Dieu de Saint Claude de la Colombière
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine - Prier et traverser une période de souffrance du 15 sept. 2022 au 23 sept. 2022
OUR 9 - Demandons la grâce de se donner
Texte du podcast :
« Tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur condition et leur état de vie, sont appelés par Dieu, chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même du Père. Il est donc bien évident pour tous que l'appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s'adresse à tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur état et leur rang » - Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur l'Eglise dans le monde de ce temps n°11 et n°40
Méditation sur le don
Pour se reconstruire après une épreuve ou prévenir celle-ci, nous sommes amenés à redécouvrir le don. Toutefois, cette générosité qui caractérise la vertu de charité n'exclut pas, mais inclut les autres vertus, notamment la prudence, dont l'acte est le discernement et la confiance. La justesse à trouver n'est pas aisée. On peut parfois se fermer à l'attente des autres, par peur, par paresse ou par égoïsme, et se priver ainsi de belles occasions de grandir et de vivre plus intensément. L'homme grandit aussi en construisant des liens, en contractant des engagements, en faisant alliance avec d'autres, en entrant dans une fidélité.
Quand ce lien est authentique, il est le salut de la liberté. Il arrive cependant de tomber dans l'inverse en étant dépendant des attentes et demandes d'autrui. Pour des raisons d'ordre psychologique (besoin de reconnaissance ou d'approbation, intérêt affectif, peur…) ou par interprétation fausse de la charité chrétienne, on peut parfois se croire obligé de dire oui à tout et à tous, de faire plaisir à tout le monde du matin ou soir, d'une manière qui finit par anéantir la personnalité, nier les besoins propres et susciter l'amertume plutôt que la joie d'aimer.
Il est vrai qu'on ne peut être heureux que dans le don de soi, mais à la condition qu'il s'agisse d'un véritable don : qu'il soit libre, conscient, choisi comme tel, désintéressé, et qu'il se nourrisse d'une plénitude antérieurement reçue. Prenons ce temps, en ce dernier jour de la neuvaine, pour méditer sur le don de soi.
Ambiguïté du don de soi
Commençons par approfondir cette question délicate du don de soi. Jésus dit : « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir » (Ac 20,35) Cela dit, nous avons tous rencontré un jour une personne serviable et généreuse pendant longtemps qui finit par exploser de colère, à vivre des amertumes, un épuisement, une frustration, une négation d'elle-même… Le don de soi produit des effets négatifs quand il n'est pas choisi ou assumé dans une vraie liberté, ou bien quand le mouvement de don trouve sa source dans des motivations qui ne sont pas de l'ordre de l'amour désintéressé.
Parfois, l'on se donne, mais avec une certaine contrainte, pas toujours consciente : par peur de dire non ou de ne pas être accepté par les autres, par dépendance affective, en vertu d'un devoir volontariste ou perfectionniste que l'on s'est imposé à soi-même par orgueil, ou encore parce qu'on porte le sentiment d'avoir une dette à expier. Il arrive aussi que l'on ait une tendance psychologique à se croire obligé de faire en permanence plaisir à tout le monde, voire à se mettre constamment en position de sauveur.
Il y a des générosités qui sont un calcul, un marchandage inconscient : je me donne beaucoup, mais c'est dans le but de recevoir en retour une approbation ou des gratifications affectives, de conforter mon identité…. Nous avons à prendre conscience de ces manques de liberté et de toutes ces motivations imparfaites, pour s'en libérer peu à peu. Alors, seulement, le don de soi deviendra source d'un vrai bonheur, parce qu'il sera libre et désintéressé.
Se donner et se recevoir
« Pour toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône soit secrète ; et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra » - (Mt 6, 3-4)
Une condition, pour que le don de nous-mêmes soit source de joie, est de trouver une juste articulation entre le donner et le recevoir. Il me semble que la saine articulation, exprimée dans cette phrase de l'Evangile, entre le donner et le recevoir, entre la main droite et la main gauche, est de n'en établir volontairement aucune, mais de s'en remettre au Père. C'est laisser le soin d'équilibrer les choses à notre Père du ciel qui sait ce dont nous avons besoin. L'homme doit donner sans s'occuper de savoir s'il recevra ou non en retour. Mais il doit aussi apprendre à recevoir avec simplicité et liberté, sans se demander s'il a mérité ou non ce qu'il reçoit, sans examiner s'il en est digne ou non, et sans s'inquiéter de savoir comment il pourra rendre ou partager ce qu'il a reçu.
Apprendre à aimer, c'est apprendre à donner gratuitement et à recevoir gratuitement dans la « sainte » ignorance de la relation entre les deux attitudes.
Apprendre à aimer, c'est découvrir progressivement que l'attitude spirituelle la plus fondamentale est la disponibilité à recevoir. La plus fondamentale car c'est Dieu qui nous a aimé le premier. La plus difficile, parce qu'elle suppose beaucoup de confiance et d'humilité. On ne peut donner gratuitement que si l'on a appris à recevoir gratuitement, à se laisser aimer gratuitement dans sa faiblesse et sa pauvreté.
Exercice : prendre conscience de la vie
Je suis attentif dans ma journée à prendre conscience des beaux moments que je vis. Je m'arrête quelques instants pour goûter ces moments et remercier le Seigneur de la chance que j'ai de vivre cela en répétant par exemple : « Merci Seigneur pour la chance que j'ai de vivre ce moment ». Je fais cet exercice à voix haute le plus souvent possible. Je peux également acheter un carnet pour noter ces moments le soir.
Prière pour demander la grâce de se recevoir et d'aimer
Aujourd'hui dans ma prière, je peux entrer dans une attitude filiale comme des enfants qui reçoivent toute chose jour après jour de la main du père des Cieux. Je peux apprendre à recevoir dans une attitude de simplicité, d'abandon, de confiance et de gratitude. Je trouve ma source en Dieu et non en moi-même, dans mes idées, mes critères, ma sagesse, et avec mes propres forces. L'Ecriture me fait cette promesse :
« Les adolescents se fatiguent et s'épuisent, les jeunes ne font que chanceler, mais ceux qui espèrent dans le Seigneur renouvellent leur force, ils déploient leurs ailes comme des aigles, ils courent sans s'épuiser, ils marchent sans se fatiguer » - (Is 40, 30-31)
Pour cela, je vous invite à écouter les désirs que l'Esprit-Saint fait naître dans votre cœur. Sainte Faustine Kowalska, canonisée par Jean-Paul II en avril 2000, affirme que la voie la plus courte vers la sainteté est la fidélité aux inspirations de l'Esprit-Saint. Faisons confiance : « Le Seigneur sans cesse te conduira, il te rassasiera dans les lieux arides, il donnera la vigueur à tes os, et tu seras comme un jardin bien irrigué, comme une source d'eau jaillissante dont les eaux ne tarissent pas ». (Is, 58, 11)
Dans ce dernier jour de la neuvaine, je peux déposer mon intention de prière en demandant au Saint-Esprit de me conduire et le remercie pour les grâces reçues ou qu'Il vous donnera dans les jours à venir.
* - Notre Père
* - Je vous salue Marie
* - Prière de la Neuvaine
Chant pour se recueillir
Je rends grâce avec la Vierge Marie pour cette neuvaine que je viens de vivre en récitant le Magnificat.
Prière de la neuvaine
Prière de Confiance en Dieu de Saint Claude de la Colombière
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Mon Dieu,
Je suis si persuadé que tu veilles
sur ceux qui espèrent en Toi
et qu'on ne peut manquer de rien
quand on attend de Toi toute chose
que j'ai résolu de vivre désormais
sans aucun souci
et de me décharger sur Toi
de toutes mes inquiétudes.
A la fin de la ma prière, je peux terminer par :
« Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser »
« Ô Marie, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ».
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Sujets similaires
» *Notre Dame de la Médaille Miraculeuse je te demande un MIRACLE !* Neuvaine du 19 nov. 2022 au 28 nov. 2022.
» Neuvaine à ND de Guadalupe : les miracles contés en podcasts ! et texte du 15 déc. 2022 au 24 déc. 2022
» Neuvaine à saint Michel 2022 : Anges et démons du 21 au 29 sept. 2022 par Abbé Matthieu Raffray
» Neuvaine avec Maria Goretti : « Heureux les cœurs purs » du 6 juil. 2022 au 14 juil. 2022
» Neuvaine à saints Anne & Joachim du 18 juil. 2022 au 26 juil. 2022 : spéciale grands-parents
» Neuvaine à ND de Guadalupe : les miracles contés en podcasts ! et texte du 15 déc. 2022 au 24 déc. 2022
» Neuvaine à saint Michel 2022 : Anges et démons du 21 au 29 sept. 2022 par Abbé Matthieu Raffray
» Neuvaine avec Maria Goretti : « Heureux les cœurs purs » du 6 juil. 2022 au 14 juil. 2022
» Neuvaine à saints Anne & Joachim du 18 juil. 2022 au 26 juil. 2022 : spéciale grands-parents
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum