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Canada: La fausse compassion de l’euthanasie

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Canada: La fausse compassion de l’euthanasie Empty Canada: La fausse compassion de l’euthanasie

Message par MichelT Jeu 16 Fév 2023 - 12:41

Canada: La fausse compassion de l’euthanasie

1 mars 2016

Source: Vers Demain

La seule solution morale: les soins palliatifs

Le gouvernement canadien doit légiférer d’ici juin 2016 sur la question de l’euthanasie et du suicide assisté, suite au jugement de la Cour suprême du Canada du 6 février 2015 qui décriminalisait le suicide assisté.

Le 25 février 2016, un comité de députés du parlement canadien déposait un rapport qui allait encore plus loin que ce que la Cour suprême suggère, soit d’étendre le droit à l’euthanasie à ceux qui ne sont pas en phase terminale, et même aux enfants.

Bien sûr, personne ne désire souffrir, mais tuer un malade, ce n’est pas le soigner. En tant que chrétiens, nous savons que l’unique réponse morale pour les soins en fin de vie, ce sont les soins palliatifs, qui soulagent le patient sans lui enlever la vie. Voici quelques textes qui peuvent nous aider dans notre réflexion sur ce sujet:

Le Pape François

Dans un discours aux membres de l’Association des médecins catholiques italiens, réunis au Vatican le 15 novembre 2014, le pape François rappelait que l’avortement et l’euthanasie, loin d’être des gestes de «compassion», demeurent des péchés graves contre le Créateur. Voici des extraits de ce discours:

La pensée dominante propose parfois une «fausse compassion»: celle qui considère que c’est aider une femme que de favoriser l’avortement, un acte de dignité de procurer l’euthanasie, une conquête scientifique de «produire» un enfant considéré comme un droit au lieu de l’accueillir comme un don; ou d’utiliser des vies humaines comme des cobayes de laboratoire en prétendant en sauver d’autres. En revanche, la compassion évangélique est celle qui accompagne au moment du besoin, c’est-à-dire celle du Bon Samaritain, qui «voit», qui «a compassion», qui s’approche et offre une aide concrète (cf. Lc 10, 33)....

Nous savons tous qu’avec autant de personnes âgées, dans cette culture du rebut, il existe cette euthanasie cachée. Mais il existe aussi l’autre. Et cela signifie dire à Dieu: «Non, la fin de la vie c’est moi qui la décide, comme je veux». Un péché contre Dieu créateur. Il faut bien penser à cela. Déclaration des évêques canadiens

Le même jour où la Cour suprême rendait son jugement, Mgr Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau, et alors Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada écrivait:

«Aider une personne à se suicider n’est ni un acte de justice ou de miséricorde, ni un soin palliatif. La décision prise aujourd’hui par la Cour suprême du Canada ne change pas l’enseignement catholique. “Ainsi une action ou une omission qui, de soi ou dans l’intention, donne la mort afin de supprimer la douleur, constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur.” (Catéchisme de l’Église catholique, 2277)... «Mes frères évêques et moi exhortons les gouvernements et les cours à interpréter la décision d’aujourd’hui au sens le plus strict du terme, à résister aux pressions d’aller plus loin en approuvant de prétendus actes d’«homicide par compassion» et d’euthanasie. Nous faisons de nouveau appel aux gouvernements provinciaux et territoriaux pour qu’ils assurent des soins palliatifs de qualité dans toutes leurs juridictions.»

Le 26 février 2016, Mgr Douglas Crosby, OMI, évêque de Hamilton et Président actuel de la Conférence des évêques catholiques du Canada, écrivait le texte suivant:

Le 25 février dernier, le Comité mixte spécial du gouvernement du Canada sur « l’aide médicale à mourir» a publié son rapport intitulé L’aide médicale à mourir: une approche centrée sur le patient. Le rapport recommande notamment:
– Que le suicide assisté soit accessible aux personnes atteintes d’une maladie psychiatrique;
– Que les souffrances psychologiques soient au nombre des critères ouvrant droit au suicide assisté;
– Que d’ici environ trois ans le suicide assisté soit accessible aux adolescents et peut-être également aux enfants qui pourraient être considérés comme des «personnes mineures matures»;
– Que tous les professionnels de la santé soient tenus à tout le moins d’«aiguiller correctement» les patients qui demandent le suicide assisté (Recommandation 10)
– Que tous les établissements de santé subventionnés par l’État au Canada offrent le suicide assisté;
Par ailleurs, le rapport n’indique pas comment les soins palliatifs et les soins à domicile peuvent offrir de véritables options aux personnes qui sont tentées par le suicide, et il ne demande pas de plan national pour prévenir les suicides...

L’enseignement de l’Église catholique et la position des évêques catholiques du Canada sont clairs. Le suicide n’est pas un soin de santé. Tuer les personnes souffrant de maladies physiques ou mentales, qu’elles soient jeunes ou âgées, est contraire à la sollicitude et à l’amour pour nos frères et sœurs. La dignité de la personne humaine et l’épanouissement de la communauté humaine exigent: 1) la protection et le respect de chaque vie humaine de la conception à la mort naturelle; et 2) la liberté de conscience et de religion pour chaque personne et pour chaque établissement. Le bien-être social, la sécurité personnelle et le bien commun – accompagnés de la foi religieuse – signifient protéger la vie de ceux et celles qui souffrent et non de la menacer.

Les recommandations qui précèdent et l’idée maîtresse du rapport ne sont absolument pas «centrées sur le patient»; elles ne soutiennent et n’aident en aucun point les mourants et les personnes vulnérables. Pour reprendre les mots du pape François, les recommandations du rapport suivent l’approche d’une société du «jetable». Elles ne révèlent pas le visage de la miséricorde de Dieu. Avec mes frères évêques, catholiques et orthodoxes, et avec les dirigeants des communautés religieuses protestantes évangéliques, juives et musulmanes, et plusieurs autres croyants et non-croyants, je vous exhorte de faire savoir à vos représentants élus pourquoi l’euthanasie, le suicide assisté et les recommandations susmentionnées sont complètement inacceptables.

Déclaration du Cardinal Thomas Collins

Plusieurs évêques canadiens ont pris fortement position contre l’euthanasie ou suicide assisté, et une des meilleures déclarations sur le sujet provient du Cardinal Thomas Collins de Toronto, qui a écrit, le 1er mars 2016, une lettre sur le sujet, qu’il a fait lire dans toutes les églises de son diocèse. En voici des extraits:

«Envisagez-vous le suicide? Nous pouvons vous aider!» Il fut un temps où une telle publicité pointait vers un centre de crise, où quelqu’un se tenait prêt pour vous conseiller et vous donner espoir pour supporter une situation de douleur intolérable. Nous vivons maintenant des temps très différents. Dans seulement quelques mois, le suicide assisté, sa sinistre réalité discrètement dissimulée derrière des termes trompeurs comme «l’aide médicale à mourir», sera déclaré et inscrit dans la loi comme une alternative acceptable dans notre pays. Alors que le gouvernement fédéral prépare la législation en vue de la mise en œuvre de la décision de la Cour Suprême, il est crucial de prendre conscience des conséquences de ce changement fondamental dans nos lois. (...)

On demandera bientôt aux médecins, à travers le pays, qui ont consacré leur vie à guérir leurs patients, de faire maintenant complètement le contraire. On ne leur demandera plus d’atténuer les souffrances de leurs patients en fournissant un traitement et des soins attentionnés, mais en les condamnant à mourir. En fait, tuer un patient ne sera plus considéré comme un crime, mais plutôt comme des services médicaux appuyés et réglementés par la législation.

Les services de soins palliatifs sont actuellement accessibles à seulement 30 % des Canadiens. Ceci est une tragédie, et est aussi inacceptable. Au lieu de déployer des moyens pour accélérer la mort, nous devrions nous assurer de pourvoir aux soins palliatifs de chaque Canadien, de fournir de meilleurs soins aux personnes atteintes de maladie mentale et de l’aide aux personnes qui ont tenté de se suicider.

Déclaration des évêques du Québec

Le 8 décembre 2015, Mgr Paul Lortie, évêque de Mont-Laurier et président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, écrivait une lettre pastorale intitulée «Approcher de la mort avec le Christ», dont voici des extraits:

Aider les mourants, c’est d’abord en prendre soin. C’est les accompagner, les soulager, les consoler, les soutenir moralement et spirituellement, en leur offrant tous les soins médicalement et humainement possibles, y compris, le temps venu, les soins palliatifs, qui doivent absolument être accessibles à tous. C’est aussi savoir renoncer à l’acharnement thérapeutique, c’est-à-dire cesser des traitements inutiles, disproportionnés, périlleux ou trop pénibles qui sont une sorte de refus de la mort qui doit venir en son temps. Cet arrêt de traitement est une décision tout à fait légitime qu’il ne faut surtout pas confondre avec «l’aide médicale à mourir». Cesser un traitement qui ne sert à rien ou «débrancher» quelqu’un qui ne pourra jamais recouvrer la santé et qui est maintenu en vie artificiellement n’est pas de l’euthanasie; c’est tout simplement laisser mourir quand le temps est venu. Comme le dit le Catéchisme de l’Église catholique (n. 2278), «on ne veut pas ainsi donner la mort; on accepte de ne pas pouvoir l’empêcher.»

Aider les mourants, c’est également les aider à se préparer à la mort et au passage dans la vie éternelle, en particulier par la prière pour eux et, s’ils le souhaitent, par les sacrements et la prière avec eux. Aider les mourants, c’est les aider à bien mourir, en prenant bien soin d’eux, et non pas les faire mourir.

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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Message par MichelT Lun 20 Fév 2023 - 16:00

Canada : Un groupe pro-vie dénonce le nouveau rapport du gouvernement canadien recommandant l'euthanasie pour les enfants souffrant de troubles mentaux

La Coalition pour la prévention de l'euthanasie a souligné une recommandation visant à modifier les critères d'éligibilité pour inclure les mineurs comme l'une des parties les plus préoccupantes du rapport.

17 février 2023 – LifeSite News – traduction automatique

Pro-life group blasts new Canadian gov’t report recommending euthanasia for kids, mentally ill

(LifeSiteNews) - Un groupe pro-vie a averti que si les recommandations d'un nouveau rapport du gouvernement fédéral disant que les lois canadiennes sur l'euthanasie étaient étendues aux enfants, aux personnes atteintes de maladie mentale et aux personnes atteintes de démence qui le demandent à l'avance devenaient loi, cela signifierait le pays aura les lois sur le suicide assisté les plus libérales au monde.

Le rapport intitulé « L'aide médicale à mourir au Canada : des choix pour les Canadiens » a été déposé à la Chambre des communes mercredi et comprenait une liste de 23 recommandations sur ce que le Canada devrait faire ensuite concernant les lois nationales sur l'aide médicale à mourir (AMM). Le rapport a été rédigé par le Comité mixte spécial sur l'aide médicale à mourir, qui est composé de 17 députés et sénateurs de tous les partis. Le rapport a suscité une réaction immédiate de la part de la Coalition pour la prévention de l'euthanasie (EPC) pro-vie. L'une des parties les plus préoccupantes du rapport, comme l'a noté l'EPC, est la recommandation 16, qui se lit comme suit : Que le gouvernement du Canada modifie les critères d'admissibilité à l'AMM établis dans le Code criminel afin d'inclure les mineurs réputés avoir la capacité de prise de décision requise après évaluation.

Hier, dans un billet de blog, Alex Schadenberg de l'EPC a écrit que les recommandations du Comité mixte spécial sur l'aide médicale à mourir « conféreraient au Canada la loi sur l'euthanasie la plus permissive au monde ». « Compte tenu de l'état actuel du Canada, où les personnes vulnérables continuent de subir fréquemment des pressions vers l'euthanasie, il est inapproprié que le gouvernement envisage ces extensions radicales de la loi sur l'euthanasie », a noté Schadenberg. « Il faudrait plutôt mettre davantage l'accent sur la façon dont les gouvernements au Canada peuvent aider les gens qui ont peut-être le sentiment que leur vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Le rapport comprenait également six autres recommandations relatives à l'extension de l'euthanasie aux enfants, ou comme le rapport les appelle des « mineurs matures ». D'autres recommandations relatives aux enfants se lisent comme suit : Recommandation 14 – Que le gouvernement du Canada entreprenne des consultations auprès des mineurs au sujet de l'AMM, y compris les mineurs atteints de maladies en phase terminale, les mineurs handicapés, les mineurs dans le système de protection de l'enfance et les mineurs autochtones, dans les cinq ans suivant le dépôt du présent rapport. Recommandation 15 – Que le gouvernement du Canada fournisse un financement par l'intermédiaire de Santé Canada et d'autres ministères pertinents pour la recherche sur les points de vue et les expériences des mineurs en ce qui concerne l'AMM, y compris les mineurs atteints de maladies en phase terminale, les mineurs handicapés, les mineurs dans le système de protection de l'enfance et les mineurs autochtones , à réaliser dans un délai de cinq ans à compter du dépôt du présent rapport. Recommandation 17 – Que le gouvernement du Canada limite l'AMM pour les mineurs matures à ceux dont la mort naturelle est raisonnablement prévisible. Recommandation 18 – Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les communautés et organisations des Premières nations, inuites et métisses pour établir des normes d'évaluation de la capacité des mineurs matures à demander l'AMM. Recommandation 19 – Que le gouvernement du Canada établisse une exigence selon laquelle, s'il y a lieu, les parents ou les tuteurs d'un mineur mature soient consultés au cours du processus d'évaluation de l'AMM, mais que la volonté d'un mineur qui est reconnu avoir les la capacité de prise de décision est finalement prioritaire. Recommandation 20 –

Que le gouvernement du Canada nomme un groupe d'experts indépendants pour évaluer les dispositions du Code criminel relatives à l'AMM pour les mineurs matures dans les cinq ans suivant le jour où ces dispositions reçoivent la sanction royale, et que le groupe fasse rapport de ses conclusions au Parlement. Le rapport arrive malgré un récent sondage montrant que la plupart des Canadiens s'inquiètent de l'élargissement de l'euthanasie aux personnes souffrant de maladie mentale, seulement 31 % des Canadiens étant en faveur de permettre aux personnes atteintes de maladie mentale d'accéder à l'AMM. Le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau a légalisé l'euthanasie en 2016 et a continué de faire pression pour de nouvelles extensions quant à l'admissibilité à la mort sanctionnée par l'État.

L'élargissement aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale est intervenu dans le cadre de l'adoption en 2021 du projet de loi C-7, qui permettait également aux malades chroniques - et pas seulement aux malades en phase terminale - de se qualifier pour l'aide médicale à mourir. L'expansion de la maladie mentale devait initialement entrer en vigueur le mois prochain. Cependant, après une opposition massive des groupes pro-vie, des politiciens conservateurs et d'autres, les libéraux de Trudeau ont depuis décidé de retarder l'introduction de tous les effets du projet de loi C-7 jusqu'en 2024 via le projet de loi C-39.

Les députés conservateurs offrent une opinion dissidente à signaler, affirmant qu'il est "imprudent" d'étendre l'AMM aux enfants

Malgré la recommandation du rapport d'étendre les lois canadiennes sur l'AMM aux enfants, les députés du Parti conservateur du Canada (PCC) membres du comité ont clairement exprimé leur objection à l'assouplissement des lois sur l'euthanasie. Les députés du PCC ont exprimé leur désapprobation de la façon dont le gouvernement fédéral a rapidement élargi les lois sur l'AMM, les qualifiant d'« imprudentes ». «Le comité a fermé les yeux sur les nombreux problèmes du régime actuel d'AMM et a plutôt produit un rapport recommandant une expansion radicale», a déclaré le député du PCC Michael Cooper, qui est vice-président du comité.

Les députés du PCC ont noté que les libéraux de Trudeau ont refusé de faire passer « les preuves avant l'idéologie » en étendant les lois sur l'AMM aux personnes atteintes de maladie mentale. En ce qui concerne l'offre de la procédure aux enfants, les députés du PCC ont écrit qu '«il serait irresponsable pour le gouvernement libéral d'aller de l'avant avec toute expansion de l'AMM pour les mineurs matures». "Les conservateurs ne soutiennent pas l'AMM pour les mineurs matures pour le moment", ont-ils conclu. Le rapport dissident du CPC se terminait par la déclaration suivante : L'approche précipitée et imprudente des libéraux à l'égard du régime canadien d'aide médicale à mourir a mis la vie de Canadiens vulnérables en danger. Nous mettons en garde le gouvernement libéral contre la répétition des erreurs qu'il a commises concernant l'AMM MD-SUMC. La politique de l'AMM doit être fondée sur des preuves, la consultation des groupes concernés et une attention sérieuse accordée à la protection des personnes vulnérables.

La semaine dernière, le député du PCC Ed Fast a présenté un nouveau projet de loi d'initiative parlementaire C-314 qui abrogerait l'élargissement des lois canadiennes sur l'euthanasie aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale. Le projet de loi de Fast a reçu les éloges de la principale organisation pro-vie du Canada, Campaign Life Coalition (CLC), après avoir passé sa première lecture. Dans une déclaration publiée il y a plus de deux semaines, le député du PCC Michael Cooper, qui est le ministre fantôme conservateur de la réforme démocratique, a déclaré au nom de son parti que le report d'un an de l'AMM par les libéraux « pour maladie mentale est un aveu d'échec. ” Les lois de plus en plus permissives du Canada ont permis à l'euthanasie d'augmenter de 32% depuis 2020, avec plus de 10 000 personnes décédées en 2021 seulement.

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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