7 SEPTEMBRE : FETE DE SAINTE REINE ET DE SAINT CLOUD
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7 SEPTEMBRE : FETE DE SAINTE REINE ET DE SAINT CLOUD
7 septembre : fête de Sainte Reine
Sainte Reine, Régine ou Réjane, transposition Française de son nom d'origine Regina, est une sainte martyre de l'Église Catholique Romaine, née à Grignon (Côte-d'Or), fêtée le 7 septembre.
En 253, une jeune Gauloise de seize ans prénommée Reine, convertie au christianisme, faisait paître ses moutons au pied du mont Auxois, site présumé de l'oppidum gaulois d'Alésia puis de la ville romaine. Un gouverneur romain des Gaules, Olibrius ou Olimbrius, dont l'histoire n'a au demeurant gardé aucune trace, voulut abuser d'elle mais elle résista et refusa même le mariage pour ne pas abjurer sa Foi. Elle fut martyrisée, et décapitée. Dès le siècle suivant, un culte se développa, et qui est attesté depuis le ve siècle, le martyre de cette sainte devenant plus tard le sujet d'un grand nombre de mystères.
Son corps est transféré hors de la ville d'Alésia où l'on bâtit une basilique sur son tombeau. Parmi les miracles accomplis la guérison d'un enfant nommé Hériboldus guéri d'une forte fièvre, également la guérison d'un homme de Réome et guéri par application d'un morceau de bois du brancard de la sainte, ainsi que la guérison d'un frère atteint de la maladie de la pierre et celle partielle d'un aveugle.
Le culte de cette sainte a pu être garanti par la découverte en 1909 du « service eucharistique » d'Alésia, découverte constituée d'un ensemble comprenant un plat et trois coupes qu'on suppose utilisés pour la célébration de l'eucharistie. Le plat porte un poisson en gravure (l’ichtus comme à Autun), et le nom de « Regina ». L'ensemble daté du ive siècle ne met plus en doute l'existence de la jeune martyre.
Le village, Alise-Sainte-Reine, qui se développa au pied du mont Auxois la prit pour patronne et, chaque année, les habitants organiseront la représentation d'un mystère à sa mémoire et en son honneur. Cette tradition est attestée depuis 866 et perdure encore aujourd'hui. Ce serait le plus ancien mystère célébré sans interruption en France. En 1271, il fut procédé à un ré-enchâssement dans un buste reliquaire en argent aux armes de France, de Castille et de l'ancienne Bourgogne.
La confrérie de Sainte-Reine date de 1544, créée par les religieux de Flavigny, et, en 1644, avec la réforme des bénédictins de Saint-Maur, le pèlerinage connut un regain de vitalité et les membres de la Confrérie furent dotés par Monseigneur Louis Doni d'Attichy évêque d'Autun, de 40 jours d'indulgence en 1659. Au xvie siècle les moines passaient la chaîne de sainte Reine autour du cou des pèlerins. Aujourd'hui cette chaîne est conservée à l'église paroissiale de Flavigny-sur-Ozerain et exposée à la vénération des pèlerins le 7 septembre jour de sa fête.
Ses reliques ont été conservées dans l'abbaye de Flavigny-sur-Ozerain depuis le milieu du ixe siècle. L'incubation et le contact avec le sarcophage de la sainte sont attestés au ixe siècle. La crypte fut aménagée pour recevoir le corps de la sainte. Crypte à nef centrale flanquée d'un déambulatoire qui se prolonge à l'Est par un couloir donnant sur une rotonde du même genre que celle de l'Abbaye Saint-Germain d'Auxerre. Les reliques de la sainte furent déposées au xviie siècle dans une armoire derrière le maître-autel et leur exposition sur un théâtre a lieu le jour de sa fête.
En 1648, les moines de Flavigny apprennent l'existence d'un autre corps prétendu être celui de sainte Reine et qui aurait été donné par Charlemagne à Osnabrück en Westphalie, les moines firent venir une relique de ce corps ce qui déclencha un conflit entre les Cordeliers d'Alise et les bénédictins de Flavigny sur l'authenticité de cette relique.
7 septembre : fête de Saint Cloud, premier Fils de France à avoir été honoré d'un culte public par la Sainte Eglise
Clodoald ou Clodoaldus (vieux-francique : Hlod(o)wald), plus connu sous le nom de Saint Cloud (né vers 522 - mort le 7 septembre 560), est un prince mérovingien du vie siècle, petit-fils de Clovis Ier et fils de Clodomir. Il renonce à la royauté après l'assassinat de ses deux frères et devient ermite. À sa mort, il est canonisé par l'Église comme saint et devient alors le premier prince franc honoré d'un culte public dans la Chrétienté.
Après avoir distribué aux églises et aux pauvres les biens que ses oncles n'avaient pu lui ravir, il se retira auprès d'un saint religieux, nommé Séverin, qui menait une vie solitaire et contemplative dans un ermitage aux portes de Paris (à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Séverin dans le 5e arrondissement)1.
Le jeune prince devint son disciple et reçut de ses mains l'habit religieux. Il demeura quelque temps en sa compagnie, pour se former à toutes les vertus monastiques. Childebert et Clotaire n'ignoraient pas son identité, mais, comme ils le virent sans prétention, ils le laissèrent en liberté et lui donnèrent même quelques héritages pour vivre plus commodément dans le lieu de sa retraite.
Cependant, ne se croyant pas assez solitaire, ou pour quelques raisons qui nous sont inconnues, il quitta les environs de Paris et se retira discrètement en Provence, loin de toutes les personnes de sa connaissance. Alors qu'il était en train de construire une petite cellule de ses propres mains, un pauvre se présenta à lui et lui demanda l'aumône. Clodoald était lui-même si pauvre qu'il n'avait ni or, ni argent, ni provisions qu'il pût lui donner. Toutefois il se dépouilla généreusement de sa propre cuculle et lui en fit présent. Selon la légende, cet acte de charité fut si agréable à Dieu, que, la nuit suivante, l'habit s'illumina spontanément entre les mains du pauvre qui l'avait reçue. Les habitants des environs furent témoins de ce miracle, et reconnurent en Clodoald un excellent serviteur de Dieu. Ils vinrent donc le trouver pour honorer sa sainteté et pour recevoir ses instructions ; mais face à leur trop grande déférence et voyant qu'il n'était pas plus caché en Provence qu'à Paris, Saint Clodoald s'en retourna dans son premier ermitage en périphérie de Paris.
À peine fut-il revenu qu'Eusèbe, évêque de Paris, l'ordonna prêtre vers l'an 551, malgré les protestations de son humilité. Certaines sources rapportent que Clodoald aurait été ordonné prêtre « à la demande du peuple ». Clodoald fut le premier des princes de France à consacrer sa vie à la religion. Il accomplit pendant quelque temps les fonctions de son ministère dans l'église de Paris. On admirait en lui le pouvoir de la grâce, qui, d'un prince, ou pour mieux dire d'un roi légitime, avait fait un humble serviteur de la maison de Dieu. Il était loué pour son humilité, sa modestie, son détachement des choses du monde, son amour pour la pénitence et sa charité incomparable. Clodoald ne put souffrir longtemps ces honneurs, et, pour les éviter, il se retira sur une colline, le long de la Seine, à deux lieues au-dessous de Paris. Ayant trouvé refuge en ces lieux retirés, que l'on appelait Novigentum (l'actuelle commune de Saint-Cloud), il y mena une vie de solitude et de prière.
Après y avoir vécu quelque temps solitaire, Clodoald vit accourir de toutes parts des disciples, venus se mettre sous sa direction. Quelques cellules furent d’abord bâties, et bientôt un monastère devint nécessaire. D'après la tradition, Clodoald aurait fait construire un monastère avec chapelle qu'il dota des biens que les rois, ses oncles, lui donnèrent. Il plaça son église et tous ses revenus sous la dépendance de la cathédrale de Paris. Clodoald vécut sept ans dans son monastère, au milieu de ses frères, avant d'y mourir saintement le 7 septembre 560.
Sa mort, qu'il aurait prédite avant qu'elle arrivât, fut, selon la légende, suivie de plusieurs miracles, qui se seraient produits près de son tombeau. Clodoald est alors canonisé et le hameau se transforme rapidement en un lieu de pèlerinage, qui voit accourir des foules immenses. Novigentum change alors de nom pour devenir « Sanctus Clodoaldus » (Saint-Cloud).
La vie de Saint Clodoald, petit-fils de Clovis et Sainte Clotilde, solitaire, prêtre et confesseur
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/09/06/2023-103-de-saint-clodoald-ou-cloud-fils-de-france-solitaire-pretre-et-confesseur-dont-on-celebre-la-fete-le-7-septembre/
Sainte Reine, Régine ou Réjane, transposition Française de son nom d'origine Regina, est une sainte martyre de l'Église Catholique Romaine, née à Grignon (Côte-d'Or), fêtée le 7 septembre.
En 253, une jeune Gauloise de seize ans prénommée Reine, convertie au christianisme, faisait paître ses moutons au pied du mont Auxois, site présumé de l'oppidum gaulois d'Alésia puis de la ville romaine. Un gouverneur romain des Gaules, Olibrius ou Olimbrius, dont l'histoire n'a au demeurant gardé aucune trace, voulut abuser d'elle mais elle résista et refusa même le mariage pour ne pas abjurer sa Foi. Elle fut martyrisée, et décapitée. Dès le siècle suivant, un culte se développa, et qui est attesté depuis le ve siècle, le martyre de cette sainte devenant plus tard le sujet d'un grand nombre de mystères.
Son corps est transféré hors de la ville d'Alésia où l'on bâtit une basilique sur son tombeau. Parmi les miracles accomplis la guérison d'un enfant nommé Hériboldus guéri d'une forte fièvre, également la guérison d'un homme de Réome et guéri par application d'un morceau de bois du brancard de la sainte, ainsi que la guérison d'un frère atteint de la maladie de la pierre et celle partielle d'un aveugle.
Le culte de cette sainte a pu être garanti par la découverte en 1909 du « service eucharistique » d'Alésia, découverte constituée d'un ensemble comprenant un plat et trois coupes qu'on suppose utilisés pour la célébration de l'eucharistie. Le plat porte un poisson en gravure (l’ichtus comme à Autun), et le nom de « Regina ». L'ensemble daté du ive siècle ne met plus en doute l'existence de la jeune martyre.
Le village, Alise-Sainte-Reine, qui se développa au pied du mont Auxois la prit pour patronne et, chaque année, les habitants organiseront la représentation d'un mystère à sa mémoire et en son honneur. Cette tradition est attestée depuis 866 et perdure encore aujourd'hui. Ce serait le plus ancien mystère célébré sans interruption en France. En 1271, il fut procédé à un ré-enchâssement dans un buste reliquaire en argent aux armes de France, de Castille et de l'ancienne Bourgogne.
La confrérie de Sainte-Reine date de 1544, créée par les religieux de Flavigny, et, en 1644, avec la réforme des bénédictins de Saint-Maur, le pèlerinage connut un regain de vitalité et les membres de la Confrérie furent dotés par Monseigneur Louis Doni d'Attichy évêque d'Autun, de 40 jours d'indulgence en 1659. Au xvie siècle les moines passaient la chaîne de sainte Reine autour du cou des pèlerins. Aujourd'hui cette chaîne est conservée à l'église paroissiale de Flavigny-sur-Ozerain et exposée à la vénération des pèlerins le 7 septembre jour de sa fête.
Ses reliques ont été conservées dans l'abbaye de Flavigny-sur-Ozerain depuis le milieu du ixe siècle. L'incubation et le contact avec le sarcophage de la sainte sont attestés au ixe siècle. La crypte fut aménagée pour recevoir le corps de la sainte. Crypte à nef centrale flanquée d'un déambulatoire qui se prolonge à l'Est par un couloir donnant sur une rotonde du même genre que celle de l'Abbaye Saint-Germain d'Auxerre. Les reliques de la sainte furent déposées au xviie siècle dans une armoire derrière le maître-autel et leur exposition sur un théâtre a lieu le jour de sa fête.
En 1648, les moines de Flavigny apprennent l'existence d'un autre corps prétendu être celui de sainte Reine et qui aurait été donné par Charlemagne à Osnabrück en Westphalie, les moines firent venir une relique de ce corps ce qui déclencha un conflit entre les Cordeliers d'Alise et les bénédictins de Flavigny sur l'authenticité de cette relique.
7 septembre : fête de Saint Cloud, premier Fils de France à avoir été honoré d'un culte public par la Sainte Eglise
Clodoald ou Clodoaldus (vieux-francique : Hlod(o)wald), plus connu sous le nom de Saint Cloud (né vers 522 - mort le 7 septembre 560), est un prince mérovingien du vie siècle, petit-fils de Clovis Ier et fils de Clodomir. Il renonce à la royauté après l'assassinat de ses deux frères et devient ermite. À sa mort, il est canonisé par l'Église comme saint et devient alors le premier prince franc honoré d'un culte public dans la Chrétienté.
Après avoir distribué aux églises et aux pauvres les biens que ses oncles n'avaient pu lui ravir, il se retira auprès d'un saint religieux, nommé Séverin, qui menait une vie solitaire et contemplative dans un ermitage aux portes de Paris (à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Séverin dans le 5e arrondissement)1.
Le jeune prince devint son disciple et reçut de ses mains l'habit religieux. Il demeura quelque temps en sa compagnie, pour se former à toutes les vertus monastiques. Childebert et Clotaire n'ignoraient pas son identité, mais, comme ils le virent sans prétention, ils le laissèrent en liberté et lui donnèrent même quelques héritages pour vivre plus commodément dans le lieu de sa retraite.
Cependant, ne se croyant pas assez solitaire, ou pour quelques raisons qui nous sont inconnues, il quitta les environs de Paris et se retira discrètement en Provence, loin de toutes les personnes de sa connaissance. Alors qu'il était en train de construire une petite cellule de ses propres mains, un pauvre se présenta à lui et lui demanda l'aumône. Clodoald était lui-même si pauvre qu'il n'avait ni or, ni argent, ni provisions qu'il pût lui donner. Toutefois il se dépouilla généreusement de sa propre cuculle et lui en fit présent. Selon la légende, cet acte de charité fut si agréable à Dieu, que, la nuit suivante, l'habit s'illumina spontanément entre les mains du pauvre qui l'avait reçue. Les habitants des environs furent témoins de ce miracle, et reconnurent en Clodoald un excellent serviteur de Dieu. Ils vinrent donc le trouver pour honorer sa sainteté et pour recevoir ses instructions ; mais face à leur trop grande déférence et voyant qu'il n'était pas plus caché en Provence qu'à Paris, Saint Clodoald s'en retourna dans son premier ermitage en périphérie de Paris.
À peine fut-il revenu qu'Eusèbe, évêque de Paris, l'ordonna prêtre vers l'an 551, malgré les protestations de son humilité. Certaines sources rapportent que Clodoald aurait été ordonné prêtre « à la demande du peuple ». Clodoald fut le premier des princes de France à consacrer sa vie à la religion. Il accomplit pendant quelque temps les fonctions de son ministère dans l'église de Paris. On admirait en lui le pouvoir de la grâce, qui, d'un prince, ou pour mieux dire d'un roi légitime, avait fait un humble serviteur de la maison de Dieu. Il était loué pour son humilité, sa modestie, son détachement des choses du monde, son amour pour la pénitence et sa charité incomparable. Clodoald ne put souffrir longtemps ces honneurs, et, pour les éviter, il se retira sur une colline, le long de la Seine, à deux lieues au-dessous de Paris. Ayant trouvé refuge en ces lieux retirés, que l'on appelait Novigentum (l'actuelle commune de Saint-Cloud), il y mena une vie de solitude et de prière.
Après y avoir vécu quelque temps solitaire, Clodoald vit accourir de toutes parts des disciples, venus se mettre sous sa direction. Quelques cellules furent d’abord bâties, et bientôt un monastère devint nécessaire. D'après la tradition, Clodoald aurait fait construire un monastère avec chapelle qu'il dota des biens que les rois, ses oncles, lui donnèrent. Il plaça son église et tous ses revenus sous la dépendance de la cathédrale de Paris. Clodoald vécut sept ans dans son monastère, au milieu de ses frères, avant d'y mourir saintement le 7 septembre 560.
Sa mort, qu'il aurait prédite avant qu'elle arrivât, fut, selon la légende, suivie de plusieurs miracles, qui se seraient produits près de son tombeau. Clodoald est alors canonisé et le hameau se transforme rapidement en un lieu de pèlerinage, qui voit accourir des foules immenses. Novigentum change alors de nom pour devenir « Sanctus Clodoaldus » (Saint-Cloud).
La vie de Saint Clodoald, petit-fils de Clovis et Sainte Clotilde, solitaire, prêtre et confesseur
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/09/06/2023-103-de-saint-clodoald-ou-cloud-fils-de-france-solitaire-pretre-et-confesseur-dont-on-celebre-la-fete-le-7-septembre/
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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