MERE TERESA : ses écrits intimes #podcast Par Éditions Artège

MERE TERESA : ses écrits intimes - Par Éditions Artège



Jour après jour, plongez dans les écrits intimes de la sainte de Calcutta !


Jour 91 - Demandez à Notre-Dame de prendre soin de notre Congrégation

Cher Père Michael,

Votre lettre du 28 mai m'attendait et je crois que quelqu'un vous a déjà répondu. […]

S'il vous plaît, priez le Père Léon Dehon pour notre Congrégation – en particulier lors des prochains jours alors que nous nous préparons pour notre Chapitre. Nous aurons le Ch. Gén. [Chapitre général] le 21 nov. Demandez à Notre-Dame de prendre soin de notre Congrégation – qui est née à sa supplication et a grandi sous son regard. – J'aimerais être seulement une simple Sœur. – Je ne demanderai pas. – Que Jésus fasse tout ce qu'Il veut sans me consulter, car je Lui appartiens. –

Je me sentais si triste le jour de la profession de vous quitter vous et les autres. – C'était vraiment un acte d'obéissance parfaite d'être allée à cette réunion avec le Cardinal au sujet des boat people. La mer est devenue un Calvaire à ciel ouvert où se revit la Passion du Christ. Nous n'avons pu en prendre aucun en Inde. À Manille notre foyer pour les malades et les mourants a eu quelques personnes souffrantes. – On se demande comment les gens peuvent tant souffrir sans jamais se briser. En les regardant je sentais une douleur physique jusque dans mon cœur. –

La profession a été vraiment quelque chose de beau pour Dieu – et maintenant nous avons une communauté de M.C. contemplatives – un don de Dieu.

Comme vous devez être heureux d'avoir ce don merveilleux de donner Jésus aux âmes à travers vos retraites. Comme vos Sup. [supérieurs] sont bons de vous avoir donné la permission de le faire.

Jésus a un amour tout particulier pour vous – car vous êtes si totalement à Lui que ce n'est pas vous qui vivez mais c'est Jésus qui vit en vous et par vous Il prouve Son amour pour le monde. Quant à moi – le silence et le vide sont si grands que je regarde et ne vois pas, j'écoute et n'entends pas. – Ma langue bouge mais ne parle pas. – Impuissante et pourtant audacieuse. – Je veux que vous priiez pour moi – afin que je Lui laisse les mains libres – et que même s'Il choisit de me couper en morceaux, que chaque morceau, si petit soit-il, soit seulement à Lui. –

À la M.M [Maison mère] nous avons plus de 300 novices, si belles, si pleines de joie. – Cela fait du bien rien que de les regarder et d'apprécier le don de Dieu, leur amour. – Je sais que vous priez pour moi. Demandez à Notre-Dame de prendre soin de moi comme elle a pris [soin] de Jésus.

Dieu vous bénisse,

M. Teresa, M.C.

Mère nous disait toujours : « Dieu aime celui qui donne avec joie. Si vous n'allez pas vers les gens avec un visage enjoué, vous ne faites qu'augmenter leurs ténèbres, leur misère et leurs peines. » Donc Mère avait cette joie spirituelle. […] C'est bouleversant pour nous d'apprendre que Mère a pu garder cette attitude avenante et s'accrocher avec une telle ténacité à Jésus, son seul et unique amour, sans jamais nous révéler ce qu'elle traversait.

Je sais ce que vous ressentez – c'est vraiment la pleine signification de la pauvreté de Jésus. Lui qui s'est fait pauvre, de riche qu'Il était. Les richesses qu'Il avait en compagnie de Son Père, il y a renoncé en devenant un homme semblable à nous en toutes choses à l'exception du péché. Vous aussi vous faites l'expérience de ce « renoncement » par amour de Lui. N'ayez pas peur. – Tout ira bien. – Le grain doit mourir – afin de porter du fruit. – Je suis plus que sûre que Jésus veut que les M.W. [Missionnary Brothers of the Word - Frères Missionnaires de la Parole] existent – et cette solitude est le commencement d'un grand amour. Vous n'êtes pas seul « Jésus et vous ». [Le] Tabernacle est le plus beau signe que vous puissiez regarder quand vous vous sentez seul. N'ayez pas peur. – Il est là – malgré les ténèbres et l'échec. C'est comme pour Jésus au jardin des Oliviers – « Ne pouviez-vous pas veiller une heure ? » Il s'est senti si seul cette nuit-là. N'ayez pas peur. Mettez votre main dans la main de Notre-Dame et marchez avec elle. –

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

MERE TERESA : ses écrits intimes - Par Éditions Artège



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Jour 92 – « C'est à Moi que vous l'avez fait »

La Volonté du Père était cette terrible solitude au Jardin [de Gethsémani], sur la Croix. – Il était complètement seul. Si nous sommes de vrais disciples de Jésus, nous aussi nous devons faire l'expérience de la solitude du Christ. – Il a transpiré du sang. – Ce fut si difficile pour Lui de traverser l'humiliation de Sa Passion.

[Jésus] Se fait l'affamé, le nu, le sans-logis, le malade, le prisonnier, l'isolé, l'indésirable, et Il nous dit : « C'est à Moi que vous l'avez fait. » Il a faim de notre amour, et cette faim est celle de nos pauvres. C'est la faim que vous et moi devons découvrir, peut-être dans notre propre maison. […]

J'ai […] [visité] une maison de retraite où il y avait tous ces vieux parents […]. J'ai vu que dans cette maison ils avaient tout […] mais que tout le monde regardait vers la porte. […] Et je me suis tournée vers la sœur et je lui ai demandé : […] « Comment se fait-il que ces gens qui ont tout ici, pourquoi regardent-ils tous vers la porte, pourquoi ne sourient-ils pas ? » Je suis tellement habituée au sourire de nos gens, même les mourants sourient. Et elle m'a dit : « C'est comme ça presque tous les jours. […] Ils espèrent qu'un fils ou une fille va venir leur rendre visite. Ils sont blessés parce qu'ils sont oubliés. » […] C'est par là que vient l'amour. […] Peut-être dans notre propre famille avons-nous quelqu'un qui se sent seul, malade, inquiet. […] Sommes-nous là pour les recevoir ? […]

J'ai été surprise en Occident de voir autant de jeunes garçons et filles s'adonner à la drogue, et j'ai essayé de découvrir pourquoi. […] « Parce qu'il n'y a personne dans leur famille pour les recevoir. » Le père et la mère sont si occupés qu'ils n'en ont pas le temps. […] L'enfant retourne dans la rue et se laisse entraîner dans quelque chose. […] Ce sont des choses qui brisent la paix.

Mais il me semble que le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui est l'avortement, parce que c'est une guerre directe, un meurtre direct par la mère elle- même. Et nous lisons dans l'Écriture, car Dieu dit très clairement : « Même si une mère pouvait oublier son enfant, Moi je ne t'oublierai pas. Je t'ai gravé dans la paume de Ma main. » […] Cet enfant à naître a été gravé dans la main de Dieu. […]

Beaucoup de gens s'inquiètent énormément des enfants en Inde, des enfants en Afrique où un grand nombre meurt, peut-être de malnutrition, de faim etc., mais des millions meurent délibérément par la volonté de la mère. Et voilà ce qui est le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui. Car si une mère peut tuer son propre enfant, qu'est-ce qui m'empêche, moi de vous tuer et vous de me tuer ? Il n'y a rien dans l'entre-deux. […] Assurons-nous cette année de faire en sorte que chaque enfant sans exception, né ou à naître, soit désiré. […] Avons-nous réellement fait en sorte que les enfants soient désirés ? […]

Nous avons ramassé un homme dans le caniveau, à moitié mangé par les vers, et nous l'avons amené au foyer : « J'ai vécu comme un animal dans la rue, mais je vais mourir comme un ange, aimé et choyé. » Et c'était vraiment merveilleux de voir la grandeur de cet homme capable de parler ainsi, de mourir ainsi sans accuser personne, sans maudire personne, sans rien comparer. Comme un ange – voilà la grandeur de nos gens.
Et voilà pourquoi nous croyons ce que Jésus a dit :

« J'avais faim, j'étais nu, j'étais sans logis, j'étais indésirable, rejeté, mal aimé, négligé – et c'est à Moi que vous l'avez fait. »

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

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Jour après jour, plongez dans les écrits intimes de la sainte de Calcutta !


Jour 93 – « C'est une maladie bien plus grave
d'être indésirable, mal aimé »

Mais que nous dit Dieu ? Il nous dit : « Même si une mère pouvait oublier son enfant, Je ne t'oublierai pas. Je t'ai gravé dans la paume de Ma main. » Nous sommes gravés dans la paume de Sa main ; cet enfant à naître a été gravé dans la main de Dieu dès sa conception et il est appelé par Dieu à aimer et être aimé, non seulement maintenant dans cette vie, mais pour toujours. Dieu ne peut jamais nous oublier.

Je me sentais assez à l'aise avec Mère Teresa pour lui poser quelques questions personnelles comme : « Où que vous alliez, les gens vous suivent comme une star de cinéma. Vous avez reçu tous ces prix prestigieux. Le Saint-Père vous chérit, vous avez rencontré Indira Gandhi, la reine Elizabeth, le président et Nancy Reagan. […]

Comment supportez-vous toute cette admiration ? » Lors de nos différentes conversations, elle a eu des réponses diverses. La plus belle dont je me souvienne était celle-ci : « Père, Jésus m'a donné une très grande grâce et c'est celle-ci : la plus profonde conviction de mon total néant. S'Il avait pu trouver une femme plus pauvre par qui accomplir cette œuvre, Il ne m'aurait pas choisie, mais Il aurait choisi cette femme. » Une autre réponse (et elle souriait souvent en disant ce genre de choses) : « Je suis trop petite pour comprendre tout cela » ou bien : « Père, cela entre par là (disait-elle en désignant ses oreilles) et cela ressort par là ; cela ne fait que me traverser. » Autre réaction […] à toute l'admiration de tous ces gens : « C'est une véritable crucifixion. »

Cher Père Michael,

Votre lettre est arrivée avec moi jusqu'au Synode. – Merci. – Que Dieu vous aime – Pardonnez-moi ce long retard à vous écrire. Un évêque m'a dit que je passerai mon purgatoire à écrire des lettres – parce que je suis si mauvaise pour répondre. – Quelle que soit la durée de mon purgatoire – il y a l'espérance magnifique de voir Jésus un jour.

Vous devez être seul avec Jésus [en retraite] au Canada à présent – et je suis sûre que vous devez prier pour moi – car vous pouvez m'imaginer au Synode avec toutes ces grandes personnalités de l'Église. J'ai dû parler – et j'ai demandé au Saint-Père de nous donner de saints prêtres s'il veut que les familles soient saintes. Plusieurs évêques m'ont dit « Merci ». Jésus, une fois de plus, Il a agi – à Sa manière.

Votre belle lettre si pleine de Jésus a été un don de Jésus pour moi. L'amour du Christ est plus fort que tout ce que nous avons ou sommes. Grandissons chaque jour davantage dans la ressemblance avec le Christ – afin que tous ceux que nous rencontrons – quand ils nous regardent ne voient que Jésus en nous et à travers nous.

Je trouve cette petite prière d'une grande aide : « Jésus dans mon cœur, je crois à Votre amour fidèle pour moi. Je Vous aime. » Ou bien : « En union avec toutes les Messes offertes à travers le monde, je Vous offre mon cœur.

Rendez-le doux et humble comme le Vôtre. » Dites cette prière pour moi de temps en temps – car je ne demande que cela – que mon cœur soit comme le Sien, doux et humble. […]

Priez beaucoup pour moi – comme je le fais pour vous.

Gardons cette joie d'aimer Jésus dans nos cœurs et de partager cette joie avec tous ceux que nous rencontrons.

Vôtre en Jésus,

M. Teresa, M.C.

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

Récemment, un homme est venu vers moi dans la rue. Il m'a dit : « Êtes-vous Mère Teresa ? » J'ai répondu « oui ». Il m'a dit : « S'il vous plaît, envoyez quelqu'un chez moi. Ma femme est à moitié folle et je suis à moitié aveugle. Mais nous voudrions tellement entendre le son aimant d'une voix humaine. » C'étaient des gens aisés. Ils avaient tout dans leur maison. Pourtant ils mouraient de solitude, ils mouraient du désir d'entendre une voix aimante.

Comment savons-nous s'il n'y a pas quelqu'un dans ce cas à côté de chez nous ? Savons-nous qui ils sont, où ils sont ? Trouvons-les, et quand nous les aurons trouvés, aimons-les. Ensuite quand nous les aimerons, nous les servirons.

Aujourd'hui, Dieu aime tant le monde qu'Il vous donne vous, Il me donne-moi, pour aimer le monde, pour être Son amour, Sa compassion. C'est une si belle pensée pour nous – et une conviction – que vous et moi pouvons être cet amour et cette compassion.

Savons-nous qui sont nos propres pauvres ? Connaissons-nous notre voisin, les pauvres de notre quartier ? Il est tellement facile pour nous de parler encore et encore des pauvres des autres pays. Très souvent, nous avons des gens souffrants, esseulés, des gens – vieux, rejetés, malheureux – et ils sont près de nous et nous ne les connaissons même pas. Nous n'avons même pas le temps de leur sourire.

La tuberculose et le cancer ne sont pas les maladies les plus graves. Je pense que c'est une maladie bien plus grave d'être indésirable, mal aimé. La souffrance de ces gens est très difficile à comprendre, à pénétrer. Je pense que c'est ce que vivent nos pauvres partout dans le monde dans chaque famille, dans chaque maison.
Cette souffrance se répète dans chaque homme, femme et enfant. Je pense que le Christ souffre à nouveau Sa Passion. Et c'est à vous et à moi de les aider – d'être Véronique, d'être Simon pour eux.

Nos pauvres sont des gens merveilleux, très aimables. Ils n'ont pas besoin de notre pitié ou de notre compassion. Ils ont besoin de notre amour compréhensif et ils ont besoin de notre respect. Il faut que nous disions au pauvre qu'il est quelqu'un pour nous, que lui aussi a été créé, par la même main aimante de Dieu, pour aimer et être aimé.

Je suis vraiment très heureuse de savoir que vous êtes proche de moi par la prière. Je crois que c'est la force dont j'ai besoin en permanence. – Durant cette année j'ai eu de multiples occasions d'apaiser la Soif d'amour de Jésus – Sa Soif des âmes. Cela a été une année remplie de la Passion du Christ. – Je ne sais pas quelle est la plus grande soif, la Sienne ou la mienne de Lui.

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

MERE TERESA : ses écrits intimes - Par Éditions Artège



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Jour 95 – C'est en vous aimant les unes les autres vous
n'aimez que Jésus.

Mes très chères enfants,

Ceci vous apporte l'amour et la bénédiction de Mère – mais surtout la joie de la certitude que Jésus vous aime, et tout ce que je vous demande est de vous aimer les unes les autres comme Jésus aime chacune d'entre vous – car en vous aimant les unes les autres vous n'aimez que Jésus […].

Après que le Saint Père eut prononcé un grand discours, je lui ai dit : « Saint-Père, je veux vous voir cinq minutes. » Il était assis ; je me suis assise à ses pieds. Il avait les bras croisés avec la tête dans les bras comme ça, me regardant. Il a dit : « Avez-vous des problèmes. » Je lui ai dit : « Saint-Père, je trouve cela très difficile. J'ai tellement de Sœurs, 342 à la Maison Mère en ce moment en Inde, elles ont besoin de moi et j'ai besoin d'elles, et maintenant cet appel perpétuel. C'est votre volonté, je le sais, et tout ce que vous direz, je le ferai, mais que voulez- vous que je fasse ? » Il m'a dit : « Continuez de faire ce que vous faites. Ne refusez pas à Jésus. Vous ne Lui avez jamais rien refusé, ne Lui refusez pas maintenant. Je prierai pour vous et vous donnerai la réponse la prochaine fois que je vous verrai.» Comme ça, tout simplement comme un enfant. Les paroles que le Saint-Père m'a adressées : « Ne refusez pas à Jésus. »

Après que le Saint Père eut prononcé un grand discours, je lui ai dit : « Saint-Père, je veux vous voir cinq minutes. » Il était assis ; je me suis assise à ses pieds. Il avait les bras croisés avec la tête dans les bras comme ça, me regardant. Il a dit : « Avez-vous des problèmes. » Je lui ai dit : « Saint-Père, je trouve cela très difficile. J'ai tellement de Sœurs, 342 à la Maison Mère en ce moment en Inde, elles ont besoin de moi et j'ai besoin d'elles, et maintenant cet appel perpétuel. C'est votre volonté, je le sais, et tout ce que vous direz, je le ferai, mais que voulez- vous que je fasse ? » Il m'a dit : « Continuez de faire ce que vous faites. Ne refusez pas à Jésus. Vous ne Lui avez jamais rien refusé, ne Lui refusez pas maintenant. Je prierai pour vous et vous donnerai la réponse la prochaine fois que je vous verrai. » Comme ça, tout simplement comme un enfant. Les paroles que le Saint-Père m'a adressées : « Ne refusez pas à Jésus. »

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

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Jour 96 - Ce n'est plus moi, mais seulement Jésus

Nous venons de quitter Beyrouth. – Cela n'a été qu'une manifestation continuelle de l'amour de Dieu pour nous et Ses gens – grâce à des actions continuelles de tendresse et d'amour. – J'ai rapporté un grand cierge pascal avec l'image de Notre-Dame à l'enfant. – Jeudi le bombardement a été terrible – j'ai allumé le cierge ce soir-là vers 4h de l'après-midi. – À 5h, tout s'est soudain arrêté. – Depuis c'est parfaitement calme. – Nous sommes allés ramener 38 petits enfants handicapés physiques et mentaux. – Le cierge s'est achevé hier soir. – Si vous avez le cierge pascal, allumez-le s'il vous plaît devant Notre- Dame en action de grâce – je vous raconterai le reste à mon retour.

Vous êtes Dieu.
Vous êtes Dieu né de Dieu.
Vous avez été engendré non pas créé.
Vous êtes de même Nature que le Père.
Vous êtes le Fils du Dieu Vivant.
Vous êtes la Deuxième Personne de la Sainte Trinité.

Vous n'êtes qu'Un avec le Père.
Vous êtes dans le Père depuis le commencement :
Tout a été fait par Vous et par le Père.
Vous êtes le Fils Bien-aimé dans lequel le Père se complaît.
Vous êtes le Fils de Marie,
conçu par le Saint-Esprit dans les entrailles de Marie.

Vous êtes né à Bethléem.
Vous avez été emmailloté dans des langes par Marie
et posé dans la crèche pleine de paille.
Vous avez été réchauffé par le souffle de l'âne qui avait porté
Votre mère avec Vous en son sein.
Vous êtes le Fils de Joseph,
le Charpentier, ainsi connu par les gens de Nazareth.
Vous êtes un homme ordinaire sans beaucoup de savoir,
ainsi jugé par les savants du peuple d'Israël.

QUI EST JÉSUS POUR MOI ?

Jésus est le Verbe fait Chair. Jésus est le Pain de Vie.
Jésus est la Victime offerte pour nos péchés sur la Croix.
Jésus est le Sacrifice offert lors de la Sainte Messe
pour les péchés du monde et pour les miens.
Jésus est la Parole – à annoncer. Jésus est la Vérité – à dire.
Jésus est le Chemin – à parcourir.
Jésus est la Lumière – à allumer.
Jésus est la Vie – à vivre.
Jésus est l'Amour – à aimer.
Jésus est la Joie – à partager.
Jésus est le Sacrifice – à offrir.
Jésus est la Paix – à donner.
Jésus est le Pain de Vie – à manger.
Jésus est l'Affamé – à nourrir.
Jésus est l'Assoiffé – à désaltérer.
Jésus est le Nu – à vêtir.
Jésus est le Sans-logis – à accueillir.
Jésus est le Malade – à guérir.
Jésus est l'Isolé – à aimer.
Jésus est l'Indésirable – à désirer.
Jésus est le Lépreux – à qui laver ses plaies.
Jésus est le Mendiant – à qui sourire.
Jésus est l'Ivrogne – à écouter.
Jésus est l'Attardé – à protéger.
Jésus est le Petit – à embrasser.
Jésus est l'Aveugle – à guider.
Jésus est le Muet – à qui prêter sa voix.
Jésus est l'Infirme – avec qui marcher.
Jésus est le Drogué – à qui donner son amitié.
Jésus est la Prostituée – à sortir du danger et à qui donner son amitié.
Jésus est le Prisonnier – à visiter.
Jésus est le Vieillard – à servir.

POUR MOI –

Jésus est mon Dieu.
Jésus est mon Époux.
Jésus est ma Vie.
Jésus est mon seul Amour.
Jésus est mon Tout en Tout.
Jésus est Tout pour moi.
Jésus, je L'aime de tout mon cœur, de tout mon être. Je Lui ai tout donné, même mes péchés, et Lui-même Il m'a épousée dans la tendresse et l'amour.
Maintenant et pour la Vie je suis l'épouse de mon Époux Crucifié. Amen.

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

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Jour 97 - « Conviction de mon néant »

Mère apporta un jour une carte d'Europe et l'étala devant moi. À l'époque, l'Union soviétique n'était pas encore démantelée et la moitié de l'Europe était sous la domination communiste qui interdisait aux missionnaires d'y entrer en tant que tels. Mais Mère se contenta de promener son doigt de pays en pays comme ceci : « La France, nous y sommes. L'Allemagne, nous y sommes. L'Autriche, nous y sommes. La Hongrie, pas encore. La Bulgarie, pas encore. » Et ainsi de suite. Puis elle se mit à compter sur ses doigts les pays où nous n'étions « pas encore ». […] Elle était farouchement déterminée à ce qu'« un tabernacle » (c'est-à-dire une maison) soit ouvert dans chaque pays du monde. Mère avait une grande vision de ce qu'elle voulait offrir à son Seigneur et Dieu.

J'ai déjà écrit à nos Sœurs de prier et de voter pour quelqu'un d'autre à ma place. Il y a beaucoup de Sœurs capables de faire encore mieux. J'ai fait avec la grâce de Dieu – beaucoup – parce que j'ai laissé les mains libres à Jésus – sachant que je ne peux rien accomplir par moi-même. – La conviction de mon néant a rendu l'œuvre et la Congrégation tout entière complètement Siennes. Il accomplira de plus grandes choses encore s'Il trouve quelqu'un qui soit encore plus « rien » que moi. (Je ne crois pas que cela existe.) Je serai heureuse, très heureuse d'être libre – et d'être seulement une simple Sœur dans la Com. [communauté] – au bout de presque 35 ans. – C'est ce que je désire ardemment. – Je ferai toujours ce que l'Église – à travers le Saint-Père et vous-même – voudra que je fasse mais je brûle d'être seulement toute à Jésus – par Marie, une simple M.C.

C'était très probablement lors de la retraite précédant le Chapitre Général en 1985. Mère est venue […] me parler de la déchirante nuit de son âme. Il ne s'agissait pas d'une simple phase mais cela durait depuis des années. Ce qui me frappa immédiatement, c'est ce qu'elle ajouta à la description de cette nuit douloureuse et persistante […] :
« Père, je me rends compte que quand j'ouvre la bouche pour parler aux Sœurs et aux gens de Dieu et de l'œuvre de Dieu, cela leur apporte lumière, joie et courage. Mais je n'en retire rien. À l'intérieur tout est sombre et je me sens comme coupée totalement de Dieu. » Cela me parut comme du pur Jean de la Croix.
Le contraste entre sa nuit intérieure et sa capacité à communiquer Dieu en paroles et en actes aux autres me permit de faire de mon mieux pour la rassurer en lui disant que Dieu était puissamment à l'œuvre en elle et de l'encourager à accepter ces ténèbres comme faisant partie de Son œuvre. Mais, dans ce genre de nuit, quelques paroles bienveillantes ne soulagent guère la souffrance.

Tandis que je l'écoutais, l'image qui se dessinait dans mon esprit était celle d'un chalet baignant dans la lumière chaude et radieuse du soleil, entouré de fleurs et d'une végétation luxuriante, et pourtant, à l'intérieur, tout sombre et froid.

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

MERE TERESA : ses écrits intimes - Par Éditions Artège



Jour après jour, plongez dans les écrits intimes de la sainte de Calcutta !


Jour 98 - « Où est Jésus ? »

J'ai eu le privilège de diriger plusieurs retraites spirituelles pour Mère Teresa à Calcutta et ensuite aux États-Unis. Je me rappelle qu'elle avait une faim intense d'approfondir sa relation avec Jésus-Christ. Un soir en particulier, Mère Teresa et moi discutions de l'aridité spirituelle. Une de ses sœurs a entendu par hasard notre discussion et a fait remarquer : « Mère doit recevoir de grandes consolations de Dieu pour soutenir sa mission auprès des plus pauvres des pauvres. » Plus tard ce soir-là, au cours d'une Heure Sainte, une des membres de sa famille religieuse m'a tendu un billet rédigé par Mère Teresa. Je l'ai lu, puis j'ai regardé où elle était assise dans la chapelle. Elle m'a retourné mon regard et s'est mise à genoux devant le Saint-Sacrement placé dans l'ostensoir. Ce geste confirmait ses mots : « Cher Père, priez pour moi. Où est Jésus ? » Au cours de mes années d'amitié avec Mère Teresa, elle partagea souvent avec moi la sécheresse spirituelle qui accompagnait son travail de Missionnaire de la Charité

Si gentil à vous d'écrire alors que je n'ai pas écrit – mais je sais que votre prière est toujours avec moi, tout comme la mienne avec vous afin que vous soyez de plus en plus humble comme Marie et saint comme Jésus. Le jour de Noël je suis allée à Addis [Abeba] – en Éthiopie pour être avec nos Sœurs et leurs pauvres. Je ne m'étais pas rendu compte que leur Noël était en fait aujourd'hui. Je n'ai jamais vu tant de souffrances – tant de douleur et sans plainte. – Je n'ai vu qu'un Calvaire à ciel ouvert – où la Passion du Christ était revécue dans les corps de ces foules et ces foules de gens.
Nous avons déjà 4 maisons et la 5ème est un camp avec 8 000 personnes à nourrir et 600 malades infirmes, des hommes, des femmes et des enfants handicapés mentaux. Nos Sœurs sont vraiment la présence de Jésus pour eux, leur contact est si doux, si plein d'amour. – Priez pour que j'aie la possibilité d'envoyer plus de Sœurs. – Il y a 7 millions de gens confrontés à cette souffrance.

Je remercie Dieu de ce que mon premier arrêt à Calcutta ait été pour le Nirmal Hriday Ashram, un lieu qui témoigne du primat de l'amour.
Par l'intermédiaire de Mère Teresa et des Missionnaires de la Charité, et de nombreuses personnes qui se sont dévouées ici, Jésus a été profondément aimé par des gens que la société considère souvent comme « les plus petits de nos frères ».
Nirmal Hriday est un lieu de souffrance, un foyer familier de l'angoisse et de la douleur, un foyer pour ceux qui sont démunis de tout et pour les mourants. Mais, en même temps, Nirmal Hriday est un lieu d'espérance, une maison bâtie sur le courage et la foi, un foyer où règne l'amour, un foyer rempli d'amour.
À Nirmal Hriday, le mystère de la souffrance humaine rencontre le mystère de la foi et de l'amour.

Je sais que vous priez pour moi, car c'est la seule chose qui me soutienne.
L'œuvre pour les malades du « Sida » continue à prospérer. Personne n'est mort sans Jésus. Il y a tant de souffrances parmi nos pauvres dans le monde entier. – Nous sommes maintenant présents dans 77 pays dans plus de 350 Maisons. Imaginez ça – des pauvres entrant au Ciel de tous les côtés – […] à New York – plus de 50 sont déjà morts d'une belle mort – […]
Au début saint Pierre n'aurait pas voulu me laisser entrer au ciel parce qu'il n'y avait pas de bidonvilles au ciel.
– Maintenant le ciel est plein des gens des bidonvilles. Jésus doit être très heureux d'avoir ces milliers de gens qui arrivent à Lui, avec l'amour de Calcutta
– Je sais que vous apprécierez cette histoire évangélique dans toute sa réalité.
S'il vous plaît priez pour moi afin que je sois seulement toute à Jésus par Marie.

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

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Jour 99 - « Dis à Mère Teresa : “J'ai soif” »

Mes enfants, vous ne savez pas quelle douleur terrible il y a dans mon cœur à l'idée de ne pas être totalement capable de répondre à la terrible soif que Jésus m'a demandé d'apaiser par l'intermédiaire de la Congrégation, et de chacune d'entre vous.

Si c'est ce que je ressens, je me demande ce que le Cœur de Jésus doit ressentir. N'est-ce pas en ce moment encore comme Il le fit le 10 sept, ne regarde-t-Il pas chacune d'entre nous : « Je t'ai choisie et appelée pour être Missionnaire de la Charité pour apaiser Ma soif douloureuse, et où es-tu ? » Jésus a dit à un prêtre à Rome : « Dis à Mère Teresa : “J'ai soif.” » Mes enfants, entendez votre propre nom. C'est à vous qu'Il le dit.

Le dimanche des Rameaux en 1987, j'étais assis dans l'oratoire de notre maison générale […]. C'était une petite pièce conçue spécifiquement pour la prière, mais qui ne contenait pas le Saint-Sacrement. Tandis que je récitais en silence l'office du matin avec mon bréviaire, une pensée s'est soudain insinuée dans mon esprit ; comme si quelqu'un m'avait parlé, mais ce n'est pas avec mes oreilles que je l'ai entendu. Cela semblait pourtant très clair : « Dis à Mère Teresa : “J'ai soif.” » Je me suis dit : « Quelle étrange interruption de ma prière. » N'y pensant plus, j'ai repris mon office. Quelques minutes plus tard, j'ai « entendu » de nouveau (dans mes pensées) :

« Dis à Mère Teresa : “J'ai soif.” » J'ai pensé de nouveau : « Comme c'est étrange ! » Puis j'ai levé les yeux vers le grand crucifix suspendu au mur et j'ai dit (pas à voix haute) : « Est-ce Vous qui me parlez ? » Et j'ai « entendu » une fois encore (comme une pensée forte venant dans mon esprit) : « Dis à Mère Teresa : “J'ai soif.” »

À ce moment-là, j'ai senti que l'inspiration venait de Jésus et je l'ai entendue non pas comme une requête mais plus comme un ordre. Il est temps de préciser que je n'avais jamais eu une telle expérience – et que je n'en ai jamais eu depuis. Je ne suis pas sujet aux suggestions. Je n'ai pas eu et je ne m'attends pas à avoir de visions ou de voix. D'ailleurs, je suis par nature prudent à l'égard des manifestations « surnaturelles ». Cependant, je me suis senti fortement poussé à répondre à cette inspiration particulière. Je suis donc allé dans ma chambre pour écrire une lettre manuscrite à Mère Teresa, en lui disant qu'elle allait peut-être me trouver fou, mais que je m'étais senti obligé de lui communiquer mon expérience. […]

Lorsque j'ai rencontré Mère Teresa, sa première question a été : « Êtes-vous celui qui a entendu Jésus dire : “Dis à Mère Teresa : J'ai soif ” ? » Je lui ai répondu que oui, que c'était moi qui lui avais écrit au sujet de cette expérience. Elle m'a regardé un instant et a demandé : « Qu'a-t-Il dit d'autre ? » J'ai été surpris par sa question, mais j'ai répondu immédiatement : « Rien. C'est tout ce que j'ai “entendu”. » Puis elle a demandé : « Que voulait-Il dire ? » J'ai dit : « Je ne sais pas. Je sais seulement que je me suis senti tenu de vous communiquer cela. Je ne suis que le messager. »

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

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Jour 100 - « Les gens ont si faim de Dieu »

JUIN 1990

L.D.M.

Mes chers enfants, Sœurs, Frères, Pères, Missionnaires laïques, Coopérateurs,

Ceci vous apporte ma prière et ma bénédiction pour chacun d'entre vous – mon amour et ma gratitude à chacun d'entre vous pour tout ce que vous avez été et tout ce que vous avez fait ces 40 dernières années – pour partager la joie de s'aimer les uns les autres et d'aimer les plus Pauvres des Pauvres.

Votre présence et l'œuvre que vous avez accomplie de par le monde pour la gloire de Dieu et le bien des Pauvres ont été un miracle vivant de l'amour de Dieu et de votre amour en action. Dieu a montré Sa grandeur en Se servant du néant – restons donc toujours dans notre néant – afin de laisser à Dieu les mains libres pour Se servir de nous sans nous consulter. Acceptons tout ce qu'Il donne et donnons tout ce qu'Il prend avec un grand sourire.

Alors qu'approche le Chapitre Général, mon cœur est rempli de joie et d'attente – pour les belles choses que Dieu va accomplir à travers chacun de vous lorsque vous accepterez avec joie celle que Dieu a choisie pour être notre Supérieure Générale. Belles sont les voies de Dieu si nous Le laissons Se servir de nous comme Il veut.

Je suis toujours en Europe de l'Est. Les miracles vivants que Dieu a accomplis durant ces derniers jours sont une preuve de son tendre amour pour Ses M.C. et pour nos Pauvres. Que notre gratitude soit dans notre ferme résolution d'être seulement tout à Jésus par Marie. Soyons purs et humbles comme Marie et nous serons sûrs d'être saints comme Jésus.

L'humilité est toujours la racine du zèle pour les âmes et de la charité. Nous le voyons en Jésus – sur la Croix et dans l'Eucharistie. Nous le voyons en Marie [qui] partit en hâte pour vivre comme une servante – non comme la Mère de Dieu.

Il est donc très important pour nous M.C. d'être purs et humbles. Aucun M.C. ne peut vivre une vraie vie de M.C. et le 4ème vœu sans un cœur pur et humble. Parce qu'un cœur pur peut voir Dieu dans les Pauvres – un cœur humble peut aimer et servir Jésus dans les Pauvres.

Rappelez-vous les cinq doigts – You – did – it – to – Me [C'est à Moi que vous l'avez fait].

Rappelez-vous – l'amour commence à la maison – dans notre communauté – notre famille.

Rappelez-vous – les œuvres d'amour sont des œuvres de paix.

Remercions Jésus pour les 40 années de tendre amour que nous avons reçues de Lui les uns par les autres – et prions afin de grandir dans cet amour les uns pour les autres et pour nos pauvres – en approfondissant notre amour personnel et intime pour Jésus et par un plus grand attachement à Jésus par la prière et le sacrifice.

Essayez d'être l'amour de Jésus, la compassion de Jésus, la présence de Jésus les uns pour les autres et pour les Pauvres que vous servez.

Tout cela sera possible si vous restez proches de Marie la Mère de Dieu et notre Mère. Elle vous guidera, vous protégera et vous gardera seulement tout à Jésus.

Que rien ni personne ne vous sépare jamais de l'amour de Jésus et de Marie. – Ce fut à la supplication de Marie que la Congrégation naquit. – Que ce soit de nouveau à sa supplication que la Congrégation donne des saints à notre Mère l'Église.
Rappelez-vous, où que vous soyez – la prière, l'amour et la bénédiction de Mère seront toujours avec vous.

Dieu vous bénisse,

M. Teresa, M.C.

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

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Jour 101 – Au nom de Dieu et au nom des pauvres

2 JANVIER 1991

Chers président George Bush et président Saddam Hussein

Je viens à vous les larmes aux yeux et l'amour de Dieu dans le cœur pour plaider devant vous la cause des pauvres et de ceux qui vont devenir pauvres si la guerre que nous redoutons et craignons tous éclate. Je vous supplie de tout mon cœur de travailler dur à la paix de Dieu et de vous réconcilier.

Vous avez tous deux des arguments et vos peuples à prendre en compte, mais je vous prie d'écouter d'abord Celui qui est venu au monde pour nous enseigner la paix. Vous avez le pouvoir et la force d'anéantir la présence et l'image de Dieu, Ses hommes, Ses femmes et Ses enfants. Écoutez, je vous en prie la volonté de Dieu. Dieu nous a créés pour être aimés par Son amour et non pour être détruits par nos haines.

À court terme il y aura peut-être des gagnants et des perdants dans cette guerre que nous redoutons tous, mais cela ne peut pas ni ne pourra jamais justifier la souffrance, la douleur et les vies perdues que provoqueront vos armes.

Je viens à vous au nom de Dieu, du Dieu que nous aimons et partageons tous, pour supplier au nom des innocents, de nos pauvres de ce monde et de ceux qui deviendront pauvres à cause de cette guerre. Ce sont eux qui vont souffrir le plus parce qu'ils n'ont aucun moyen de s'échapper. Je plaide devant vous leur cause à genoux. Ils vont souffrir et alors, nous serons coupables de ne pas avoir fait tout ce qui était en notre pouvoir pour les protéger et les aimer. Je plaide devant vous la cause de ceux qui deviendront orphelins, veuves, isolés parce que leurs parents, maris, frères et enfants auront été tués. Je vous en supplie, sauvez-les. Je plaide pour ceux qui seront infirmes et défigurés. Ce sont des enfants de Dieu. Je plaide pour ceux qui se retrouveront sans maison, sans nourriture et sans amour. Je vous en prie, pensez à eux comme à vos enfants. Enfin, je plaide pour ceux qui perdront la chose la plus précieuse que Dieu puisse nous donner, la vie, qu'on leur aura enlevée. Je vous supplie de sauver nos frères et sœurs, les vôtres et les nôtres, parce qu'ils nous ont été donnés par Dieu pour que nous les aimions et chérissions. Ce n'est pas à nous de détruire ce que Dieu nous a donné. Je vous en prie, je vous en supplie, laissez votre esprit et votre volonté devenir l'esprit et la volonté de Dieu. Vous avez le pouvoir d'apporter la guerre dans le monde ou de construire la paix. JE VOUS EN PRIE CHOISISSEZ LA VOIE DE LA PAIX.

Moi-même, mes Sœurs et nos pauvres, nous prions tellement pour vous. Le monde entier prie afin que vous ouvriez vos cœurs à Dieu avec amour. Vous gagnerez peut-être la guerre, mais quel sera le coût pour les gens broyés, infirmes ou disparus ?

J'en appelle à vous – à votre amour, votre amour de Dieu et de vos semblables. Au nom de Dieu et au nom de ceux dont vous allez faire des pauvres, ne détruisez pas la vie et la paix. Que l'amour et la paix triomphent et que l'on se souvienne de vos noms pour le bien que vous aurez fait, pour la joie que vous aurez répandue et l'amour que vous aurez partagé.

Je vous en prie, priez pour moi et mes Sœurs car nous essayons d'aimer et de servir les pauvres parce qu'ils appartiennent à Dieu et qu'ils sont aimés à Ses yeux, tout comme nous et nos pauvres nous prions pour vous. Nous prions pour que vous aimiez et nourrissiez ce que Dieu a confié avec tant d'amour à vos soins.

Que Dieu vous bénisse maintenant et toujours.

Dieu vous bénisse

M. Teresa, M.C.

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

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Jour 102 – « J'apaise Ta soif avec mon amour et la souffrance
de mon cœur »

BAGDAD, 23/6/91

Mes très chers enfants du monde entier, chacun de vous, Pères, Frères, Sœurs, Coopérateurs et Missionnaires de la Charité laïques.

Ceci vous apportera l'amour, la bénédiction et la prière de Mère, afin que vous puissiez tous grandir en sainteté grâce à votre amour les uns pour les autres et pour les pauvres que vous servez.
C'est un vrai miracle vivant du tendre amour de Dieu que le gouvernement irakien nous ait autorisées à venir et à établir un couvent de M.C. au cœur de la cité de Bagdad, dans une maison donnée par le Gouv. [Gouvernement] […]

Le fruit de la guerre est si terrible. On ne peut pas comprendre comment un être humain peut faire cela à un autre – et pour quoi ? Prions pour que nos œuvres d'amour apportent la paix, l'unité et la joie.
En ce moment, il y a une grande pénurie de nourriture et de médicaments et comme des centaines et des centaines de maisons ont été détruites, je ne sais pas combien de temps prendra la reconstruction – incluons donc l'Irak dans notre prière quotidienne. […]

En regardant les gens – l'Ancien Testament devient si vivant. Demain nous irons voir « Babylone ». Qui aurait pensé que les M.C. viendraient dans ces endroits – pour proclamer la Parole de Dieu par des œuvres d'amour ? Je n'aurais jamais cru que notre présence donnerait tellement de joie à des milliers de personnes. – Tant de souffrance partout – […]

En voyant cette terrible souffrance et le fruit de la guerre – la même chose, pensais-je, peut se produire par des mots et des actions non charitables. Nous ne détruisons pas des édifices – mais nous détruisons le cœur même de l'amour, de la paix et de l'unité et nous détruisons ainsi ce bel édifice, notre Congrégation – qui a été bâti avec tant d'amour par Notre-Dame. –

Je sais que vous aimez tous Mère et que vous feriez tout pour montrer votre amour et votre reconnaissance. Je ne vous demande qu'une seule chose : Soyez de vrais Missionnaires de la Charité et apaisez ainsi la soif d'amour et des âmes de Jésus en travaillant au salut et à la sanctification de votre communauté et de votre famille, des pauvres que vous servez. Prions.

Dieu vous bénisse,

Mère

Après avoir lu la lettre du Saint-Père sur « J'ai soif », j'ai été tellement frappée – je ne peux pas vous dire ce que j'ai ressenti. Sa lettre m'a plus que jamais fait prendre conscience de la beauté de notre vocation. Comme il est grand l'amour de Dieu pour nous, puisqu'Il a choisi notre Congrégation pour apaiser cette soif de Jésus, soif d'amour et des âmes – nous donnant notre place particulière dans l'Église. En même temps nous rappelons au monde Sa soif, une chose qui était oubliée. J'ai écrit au Saint-Père pour le remercier. La lettre du Saint-Père est un signe pour notre Congrégation tout entière – d'approfondir ce qu'est cette grande soif de Jésus pour chacun de nous. C'est aussi un signe pour Mère, que le moment est venu pour moi de parler ouvertement du don que Dieu a fait le 10 sept. – d'expliquer autant que possible ce que signifie pour moi la soif de Jésus.

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

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Jour 103 – Elle personnifiait quelque chose de
Sa soif des âmes...

L.D.M. VIETNAM
29-3-94

Ma très chère Sr M. Frederick et vous toutes à la Maison Mère et dans le monde,
Ceci vous apporte toutes les prières, l'amour et la bénédiction de Mère.

J'espère et je prie pour que vous soyez toutes un seul cœur rempli d'amour dans le cœur de Jésus par Marie.
Comme cette semaine est pour Jésus et pour nous un moment particulier de plus grand amour et de plus grande union, essayons d'une manière particulière d'arriver aussi près qu'il est possible pour un cœur humain du Cœur de Jésus ; et essayons de comprendre autant que possible la terrible souffrance de Jésus que Lui causent nos péchés et Sa Soif de notre amour. – Il n'a jamais tant ressenti cette souffrance que lors de cette semaine si précieuse pour Lui et pour nous. – Rien d'étonnant que cela soit apparu aussi clairement dans les derniers moments de sa vie humaine lorsqu'Il a dit :

« J'ai soif. » Grâce à Dieu Notre-Dame était là pour comprendre pleinement la soif d'amour de Jésus. – Elle a dû lui répondre immédiatement : « J'apaise Ta soif avec mon amour et la souffrance de mon cœur. »
« Jésus, mon Jésus, je T'aime » – comme c'est clair.

L'abandon total de Marie, sa confiance aimante, ont dû apaiser Sa Soif d'amour des âmes. – C'est pourquoi il est très important de rester tout près de Notre-Dame, tout comme saint Jean et sainte Marie-Madeleine. Je me demande souvent ce qu'ils ont ressenti en entendant Jésus dire : « J'ai soif. » C'est pourquoi, mes enfants, cette semaine est si importante pour la vie de notre Congrégation et constitue notre raison d'être en tant que M.C., apaiser la soif de Jésus sur la Croix, soif d'amour, soif des âmes, en travaillant au salut et à la sanctification des plus Pauvres des Pauvres. – Qui sont les plus Pauvres des Pauvres ? – Mes Sœurs, mes Frères, mes Pères, chacun des membres de notre famille religieuse. – Voilà où commence ce magnifique don d'amour – d'apaiser la soif de Jésus, soif d'amour et des âmes.

C'est pourquoi, mes enfants, il nous faut approfondir notre connaissance de la soif de Jésus sur la Croix, dans l'Eucharistie et dans chaque âme que nous rencontrons, car cette connaissance nous aidera à être saints comme Jésus et Marie. […]

J'espère que vous allez tous bien où que vous soyez en train de travailler à l'œuvre de Dieu avec un grand amour.

– Je vous demande de nouveau – s'il vous plaît, pour l'amour de Dieu et l'amour de la Congrégation, donnez- vous la peine d'être saints. Tout à Jésus par Marie.
Saintes et joyeuses Pâques à vous tous.

Dieu vous bénisse,

Mère

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.

MERE TERESA : ses écrits intimes - Par Éditions Artège



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Jour 104 – Se donner sans tenir compte du coût

Chère Mère,
Demain matin, je dirai la Sainte Messe
1 - pour que vous n'ayez pas à subir d'opération
2 - pour que vous puissiez être en Chine le 7 octobre 93
3 - pour que le Seigneur me prenne moi et non pas vous si c'est Sa Volonté. Sa volonté, non la mienne.

Je suis avec vous et les Sœurs, toutes les Sœurs.
Il y a un Calvaire pour chaque Chrétien. Pour vous la route du Calvaire est longue, mais Marie est venue à votre rencontre sur la route. Vous n'avez pas gravi la colline, c'est pour plus tard.
J'adore le Saint-Sacrement, que vous avez, j'en suis sûr, dans votre chambre.
Priez pour moi et pour tous mes compagnons, en particulier les compagnons de Jésus avec lesquels je suis.

Sincèrement vôtre en N.S. [Notre Seigneur]
C.Van Exem, s.j.

Elle a dû endurer le martyre. Ses longs voyages dans des trains surpeuplés, uniquement en compartiment de troisième classe, ses marches quotidiennes jusqu'aux bidonvilles dans la poussière et la saleté, la fatigue, la faim, la soif, l'absence de toute intimité la porte de sa chambre était toujours ouverte – pas un ventilateur même au plus chaud de l'été, de petites pièces, de petites chapelles, un lit en fer étroit et dur : tout cela et bien plus sans jamais une plainte ! […] Elle disait seulement presque chaque jour : « Tout pour Jésus » comme ça, sans autre commentaire, rien. […] Et quand elle avait des épreuves ou difficultés particulières, elle nous enseignait : « Vous savez, c'est l'occasion d'un plus grand amour. »

Jésus s'est servi de toutes les souffrances que Mère a traversées dans cette nuit obscure de l'esprit pour bénir l'œuvre. L'œuvre de Jésus prospérait alors que Mère souffrait immensément. Mais Mère était totalement abandonnée à tout ce que le Seigneur voulait.

En 1994 et 1995, Mère mena une vie normale en suivant totalement l'emploi du temps, recevant des visiteurs, répondant au téléphone, etc. De temps à autre, elle souffrait de quintes de toux et de rhumes, du paludisme etc. Elle s'était cassé l'épaule et fracturé trois côtes à la suite d'une chute à Rome, mais cela ne suffisait pas à la faire rester au lit. Elle était toujours prompte à donner Jésus et ne pensait jamais à elle-même. À plus de 80 ans, il n'était certainement pas facile d'avoir une journée surchargée pour ensuite s'occuper du courrier chaque soir. Cependant, Mère se donnait totalement.

Je me rappelle un jour où Mère était venue à Baton Rouge, j'observais chacun de ses faits et gestes. Après le déjeuner, Mère nous a aidées à faire la vaisselle et elle a été la première à prendre le chiffon pour essuyer la table. La foule se pressait à l'extérieur pour la voir et Mère était là à faire l'acte le plus humble qui soit – comme une simple sœur.

La Prière de Mère Térésa de Calcutta

« Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler »





Seigneur,

Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture.
Quand j'ai soif, envoie-moi quelqu'un qui ait besoin d'eau.
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager.
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne.
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont j'aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Amen.