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COMTE RENDU DE LA REUNION DE CABINET : PROMOUVOIR LE SAVOIR ET LE MÉRITE

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COMTE RENDU DE LA REUNION DE CABINET : PROMOUVOIR LE SAVOIR ET LE MÉRITE Empty COMTE RENDU DE LA REUNION DE CABINET : PROMOUVOIR LE SAVOIR ET LE MÉRITE

Message par Hervé J. VOLTO Lun 23 Oct 2023 - 0:37

COMTE RENDU DE LA REUNION DE CABINET : PROMOUVOIR LE SAVOIR ET LE MÉRITE



Bien Chère Âmes Fidèles,

Que Saint Louis et Sainte Jeanne D’Arc vous accompagnent !
Quelques mots pour vous remercier de croire en la Mission qui est confiée au Roi de France. Restez ferme dans votre Foi. Dieu est auprès de vous...

Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialisme islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionnaires. C'est enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.

Mais comment aborder la question de la promotion du savoir et du mérite selon l'optique Royaliste ?

Avant tout, nous nous en remettons à vos prières...

L’enseignement et la diffusion de la doctrine sociale font partie de la mission d’évangélisation de l’Église. Et, s’agissant d’une doctrine destinée à guider la conduite de la personne, elle a pour conséquence l’« engagement pour la justice » de chacun suivant son rôle, sa vocation, sa condition. L'éducation et l'accès à la culture font partis des exigences du bien commun, selon l'Encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII.

Pour aborder la question de la promotion du savoir et du mérite selon l'optique Royaliste, il faut :

1. Transmettre les savoirs de base : langue française, calcul, histoire, géographie.

L’enseignement doit permettre à tous les futurs adultes de savoir lire, écrire, compter et
s’exprimer correctement en Français. Les programmes comporteront obligatoirement,
pour ce qui est de l’enseignement primaire public, l’acquisition de la pratique de la
lecture par la méthode syllabique et du calcul par l’arithmétique. L’accès à la classe de
sixième ne sera possible que si l’enfant démontre une connaissance suffisante de la
langue française et du raisonnement logique. Ce niveau pourra être constaté par un
examen.

Dans le secondaire, les programmes prévoiront obligatoirement la pratique de la
dissertation Française, l’enseignement de l’histoire littéraire française et de la philosophie
des Grecs à nos jours, l’approfondissement du raisonnement mathématique, l’initiation
aux “humanités” : ces savoirs développent en effet la logique, condition d’utilisation avec
succès des nouvelles technologies d’information et de communication. Les langues
étrangères ne seront enseignées qu’à partir de la classe de sixième, une fois maîtrisées
les bases de la langue Française.

2. Promouvoir l’émulation et honorer le mérite.

L’école doit retrouver le chemin de la qualité, ce qui implique de redonner vie au principe
de sélection par le mérite. Ainsi, les établissements d’enseignement public définiront-ils
les conditions pédagogiques d’admission des élèves, dans le cadre des orientations du
ministère chargé de l’enseignement. L’émulation sera encouragée entre établissements,
quel que soit leur statut, de même qu’elle le sera entre les élèves au sein d’une même
classe. Les contrôles de fin ou d’entrée de cycle seront rétablis : entrée en sixième, fin de
la classe de troisième, baccalauréat.

Les établissements d’enseignement seront incités à mettre en valeur les résultats des
élèves et des étudiants, par l’attribution de prix ainsi que par le rétablissement des
notations chiffrées et du classement. Les concours généraux seront systématisés dans
toutes les disciplines et organisés tant au plan national que régional et local. L’ensemble
de ces initiatives pourra être soutenu et financé par une Fondation pour le mérite.

3. Contrôler et sanctionner la qualité de l’enseignement.

L’enseignement primaire continuera à se dérouler sur les cinq années, du cours
préparatoire au cours moyen. L’enseignement secondaire verra reconstituer son unité et
la progression pédagogique qui en découlait : le collège unique sera donc supprimé.
Chaque établissement d’enseignement public sera soumis au contrôle de l’Inspection
générale dont le rôle pédagogique sera réaffirmé, notamment en ce qui concerne les
programmes. Ce contrôle portera, tant sur la qualité des pédagogies mises en oeuvre que
sur les aptitudes et connaissances des professeurs. Le baccalauréat, qui continuera de
clore le second cycle d’enseignement, sera rétabli dans sa double dimension, sanction du
niveau atteint en fin d’études secondaires et témoin de l’aptitude à accéder à
l’enseignement supérieur.

4. Améliorer la compétence des maîtres et professeurs.

Les futurs maîtres et professeurs, recrutés sur concours, seront ensuite mis en situation
professionnelle devant les élèves, sous la responsabilité d’un tuteur, pour acquérir les
réflexes pédagogiques indispensables à leur métier. Les IUFM seront supprimés et les
écoles normales rétablies. Le CAPES ou l’Agrégation seront exigés pour l’enseignement
secondaire. La formation professionnelle continue des enseignants sera systématisée. La
formation des maîtres de l’enseignement privé sera du ressort exclusif de ce dernier.

5. Revaloriser la fonction des maîtres et professeurs.

Les enseignants exercent au sein de la société une fonction qui leur confère des devoirs
et des droits. Aussi, le déroulement de la carrière des enseignants doit-il se faire au
mérite au travers d’une inspection pédagogique régulière, prenant en compte les
connaissances et l’aptitude professionnelle du maître ou du professeur. Les
manquements à la déontologie ou à la neutralité professionnelle, les insuffisances et
l’absentéisme seront sanctionnés. Les enseignants verront leur statut et leur
rémunération revalorisés.

6. Rétablir les cours de morale et d’instruction civique.

L’instruction concourt, d’abord, à former des citoyens respectueux de leurs devoirs : à
l’école primaire publique, tous les jeunes français recevront une formation poussée en
instruction civique et des cours de morale élémentaire. L’histoire et la géographie
privilégieront la France et son identité. Cet enseignement devra rompre tout
particulièrement avec l’endoctrinement “politiquement correct” qui sévit actuellement
dans l’école publique. Notre hymne national comme le respect de notre drapeau seront
appris dans les classes primaires et les enfants participeront aux cérémonies patriotiques
nationales.

7. Protéger les établissements scolaires.

L'école devra rester un sanctuaire et un rampart contre le terrorisme et l'obscurantisme. Elle devrait retrouver les références à la Doctrine sociale de l’Eglise, le refus du relativisme, la volonté d’affirmation politique des Catholiques et l’avancée consentie par le Motu Proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, qui validait l’usage du missel antérieur à 1970. Et les enseigner à nouveau. Lors d’une assemblée récente du CEEC à Paris, Monseigneur Dagens nous indiquait un chemin :

-Un autre défi nous attend […] : toutes les institutions éducatives, et donc aussi l’enseignement catholique, sont soumis à des logiques institutionnelles très fortes qui sont d’ordre politique, administratif, juridique, économique et financier. Il ne s’agit pas d’ignorer ou de refuser ces logiques. Il s’agit d’y introduire, d’y inscrire une autre logique, une logique non quantitative, qui fait appel avant tout au respect des personnes et à la pratique de la confiance réciproque. Il faut que la doctrine sociale de l’Église soit mise en œuvre aussi à l’intérieur de l’enseignement catholique, aussi bien en ce qui concerne les choix économiques que la gestion du personnel. L’enseignement catholique, lié, selon des formules très diverses, à l’Église catholique, ne peut pas se confondre avec des entreprises éducatives qui ne fonctionneraient que selon les règles des sociétés marchandes. C’est un grand défi à relever et qui exige beaucoup de détermination  (La place et la responsabilité de l’enseignement catholique dans nos sociétés européennes, conférence de Mgr Claude Dagens lors de l’Assemblée générale du CEEC à Paris, octobre 2014).

Conclusion.

Nous pourrions nous inspirer -et nous des exposons ici- des 5 mesures prioritaires soutenues par le Mouvement Conservateur :

1) Augmenter le niveau d'instruction en primaire : lire, écrire, compter.
2) Conforter l'école dans sa mission première : transmettre des savoirs académiques avec des méthodes éprouvées.
3) Transmettre en primaire une solide culture générale : histoire, arts, sciences.
4) Faire de l'école un sanctuaire où n'entrent pas les associations idéologiques.
5) Restaurer l'autorité des enseignants et appliquer les sanctions.
https://www.parti-reconquete.fr/programme

Et si L’article 2 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État est clair : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte », nous, Royalistes parce que Catholiques et Français, nous, Royalistes parce que Catholique et Français, nous proposons l'abolition de la loi de Sparation de l'Eglise et de l'Etat : « La Royauté Française ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne que le culte Catholique Romain qui est la seule religion de l'Etat ». Et, donc pour nous, l'école devra redevenirentirèrement Catholique et devra de nouveau enseigner la morale, le civisme et le respect du prochain.

L'idée que l'on soit prédestiné aux plus hautes fonctions par sa Naissance serait accepté par 41% des Français... en attendant :

-Une réaction est aujourd'hui plus que jamais nécessaire. Car la décadance des insitutions républicaines (on le vérifie avec la "Charlicité"), entraine celle des moeurs, qui est la mort de la Nation. la civilisation elle-même ne survivrait pas longtemps à la décompsition spirituelle de la France (François-Marie Algould).

Pour reconquérir nos libertés, protéger notre identité, rétablir notre souveraineté, rénover nos insitutions.

-Il faut prier et agir, agir et prier, toujours à la lumière de la plus extra-ordinaire jeunne fille que l'on ai vu sous le Soleil : Sainte Jeanne d'Arc (François-Marie Algould) !

Toujours sous le signe du double-Coeur de l'Amour surmonté de la Croix du Sacrifice Sacré Coeur , espoir et salut de la France.

Puisse Saint Louis nous éclairer !




Pour le Gouvernement Royaliste Provisoire, Hervé J. VOLTO

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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